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Quel modèle économique pour le Grand Paris Express ?

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Le Grand Paris express, plus grand chantier d’Europe, est porteur de nombreuses promesses : amélioration des transports du quotidien, opportunités d’affaires… Mais le monde économique est inquiet.

Trop d’incertitudes pèsent aujourd’hui sur les budgets. De nouvelles dérives financières sont à craindre. La CCI Paris Ile-de-France, qui soutient le projet depuis son origine, se fait le porte-parole des craintes des entreprises et appelle à la viabilisation du GPE. Il faut absolument éviter un "endettement perpétuel".

L'impérative sécurisation de la trajectoire budgétaire du GPE

Le coût du GPE n'a cessé de croître. Pourtant les alertes n’ont pas manqué : travaux de la Cour des comptes en 2017, Rapport Carrez, recalibrage gouvernemental en 2018, travaux de l'IGF en 2019… Le projet avoisine désormais 40 Mds d'€ et au moins 190 M€/an manquent pour boucler son financement. S’ajoute à ces chiffres l’absence de provisionnement à l'horizon 2030 du financement de l'exploitation qui nécessitera pourtant 820 M€/an.

Les entreprises déjà au rendez-vous du financement des transports

Les entreprises sont très largement le premier contributeur du financement des investissements et de l'exploitation du GPE. En 2019, elles se sont acquitté de 570 M€ à destination de la SGP, soit 86% de la fiscalité affectée.

Elles payent parallèlement les contributions aux transports publics (versement mobilité + prime transport) pour un montant de 5,7 Md€.

Au total, l’engagement en 2019 a été de près 6,5 Md €. Une contribution qu’il n’est pas question de remettre en cause dans son principe mais soyons réalistes : les entreprises ne peuvent être le seul recours.

Agir sur le besoin de nouvelles ressources sans nuire à l'attractivité francilienne

La CCI Paris Ile-de-France souhaite une diversification des ressources affectées au financement des transports publics franciliens.

Cela passe notamment par :

  •  un réajustement de la contribution des entreprises et la baisse des impôts de production
  •  un rééquilibrage des contributeurs impliquant plus justement les utilisateurs et les collectivités
  •  la mobilisation de la fiscalité écologique
  •  la juste participation de l'Etat
  •  l’appel aux acteurs privés

 

Experts : Clotilde YEATMAN - Maxime SPECJAK

Pour en savoir plus :

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mai 2020

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