Sorry, you need to enable JavaScript to visit this website.

Black Friday 2023

Soumis par npagnoux le ven 24/11/2023 - 12:04

Les commerçants parisiens misent sur le Black Friday pour relancer une consommation atone

Désactivé
Contenu riche
Activé

Au fil des ans, le « Black Friday » s’est solidement implanté en France. Alors que l’inflation grève le budget des consommateurs, les commerçants parisiens misent beaucoup sur cette opération commerciale : ils espèrent ainsi faire revenir dans les magasins les clients adeptes du commerce en ligne et profiter du sursaut de consommation traditionnel à la veille des fêtes.

Un « Black Friday » qui dure plus d’une semaine

visuel-vitrine-tsxmax-AdobeStock-31564-414x490.jpg

 

Importé des Etats-Unis, où il est traditionnellement organisé le vendredi suivant Thanksgiving, le Black Friday s’est peu à peu imposé en France depuis les années 2010. Cette journée de promotion commerciale proposant de très forts rabais est fixée cette année au vendredi 24 novembre. Mais dans les faits, les enquêteurs du Crocis ont observé depuis plus d’une semaine des offres « Black Friday » dans les vitrines des commerces parisiens, bien avant la date officielle. Les grands magasins parisiens (Printemps, BHV, Galeries Lafayette) avaient de leur côté lancé des ventes privées pour leur clientèle fidèle dès le 15 novembre, avec de fortes démarques pouvant aller jusqu’à -50 %. Ainsi les promotions démarrent-elles de plus en plus tôt, pour capter la manne des achats de Noël, moment privilégié de l’année pour les dépenses.

 

Des indépendants plutôt réticents

Black Friday responsive

Lors de l’enquête sur les soldes effectuée par le Crocis l’hiver dernier, 51 % des commerçants interrogés déclaraient avoir pratiqué le Black Friday. Mais ce chiffre cache d’importantes disparités entre les indépendants et les autres : en effet, 66 % des indépendants avaient refusé cette opération, contre 30 % seulement pour les franchisés et succursales de groupes. Si 55 % de l’ensemble des commerçants ont jugé satisfaisant le résultat de cette opération, en revanche les indépendants étaient seulement 39 % dans ce cas. A l’époque, moins d’un commerçant sur deux (47 %) pensait pratiquer à nouveau le Black Friday l’hiver suivant, et seulement 34 % des indépendants. « Je ne fais pas de marge de 50 % comme les Amazon et autres sites web, je ne peux pas faire de prix cassés » indique un commerçante du quartier des Champs-Elysées.

Toutefois, conscients que pour attirer les clients la mention « Black Friday » est porteuse, certains commerçants ont fait le choix de proposer des offres visant à augmenter le panier moyen des acheteurs : « Je propose – 20 % sur le deuxième article, ça pousse les clientes à fouiller dans la boutique et ça augmente mon chiffre d’affaires » indique la gérante d’une boutique multimarques du 6eme arrondissement (...)

 

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Téléchargez notre note ci-dessous

Partager
Tag
Les commerçants parisiens misent sur le Black Friday pour relancer une consommation atone
FR
Ajouter un slider
Désactivé

La décarbonation des activités, enjeu majeur pour les entreprises franciliennes et normandes

Soumis par npagnoux le mer 08/11/2023 - 14:02

Enjeux Ile-de-France n° 245

Désactivé
Contenu riche
245
Activé

Dans le cadre du Contrat de Plan interrégional Etat / Ile-de-France – Normandie (CPIER), les CCI Paris Ile-de-France et Normandie ont interrogé les entreprises de l’industrie, de la construction et du transport / logistique dans ces deux régions sur le thème de la décarbonation de l’activité. Entre prise de conscience et difficultés d’engager des actions concrètes, les dirigeants franciliens et normands souhaitent des dispositifs adaptés à leurs réalités.

decarbonation graph1

 

Les objectifs des entreprises en matière de transition écologique et énergétique

Pour la transition écologique et énergétique de leurs activités, 76 % des chefs entreprise définissent la sobriété énergétique comme étant leur principale priorité, plus précisément la réduction des coûts énergétiques sans réduction des niveaux d’activité 36 % d’entre eux déclarent avoir déjà fixé un objectif à atteindre à moyen terme pour leur entreprise en matière de transition, que ce soit la maîtrise de la facture énergétique, la réduction significative des consommations d’énergies fossiles ou bien le développement de la part de l’économie circulaire dans leurs activités. Mais peu d’actions ont été engagées à ce jour.

La réduction de l’empreinte carbone, action prioritaire des entreprises

68 % des entreprises affirment mener des actions pour diminuer leur empreinte carbone ; cela passe très majoritairement par la sensibilisation des collaborateurs.

Pourquoi la décarbonation apparait aujourd’hui comme une action prioritaire dans l’esprit des chefs d’entreprise ? La hausse des coûts de l’énergie, en lien avec différents facteurs tels la guerre en Ukraine ou l’inflation, constitue la première raison qui les engage à diminuer leur empreinte carbone, mais pas seulement…

Le changement climatique, une réalité mais peu d’actions

Les manifestations du changement climatique sont aujourd’hui nombreuses et sa réalité n’est plus à démontrer. Néanmoins, seules 27% des entreprises ont déjà initié des actions spécifiques pour adapter leurs activités à ce changement climatique.

Pour prendre en main ce sujet, les chefs d’entreprise estiment qu’il est nécessaire que cette adaptation au changement climatique soit une partie intégrante de la stratégie globale de l’entreprise, ce qui n’est donc pas suffisamment le cas aujourd’hui.

Les freins rencontrés par les entreprises en matière de transition, surtout financiers

71 % des dirigeants déclarent rencontrer des freins dans l'atteinte de leurs objectifs de transition énergétique et écologique. Le premier des freins cités est, sans surprise, d’ordre financier.

A cela s’ajoutent parfois des compétences techniques absentes des entreprises ou inaccessibles financièrement pour les accompagner dans les sujets de transition énergétique et écologique.

Une dynamique plutôt positive mais du chemin reste à parcourir

La prise de conscience des dirigeants d’entreprise est clairement manifeste et les actions environnementales des entreprises se sont multipliées depuis 2020. A l’heure actuelle, l’engagement des entreprises en matière de transition énergétique et écologique se traduit avant tout par des petits gestes, et la décarbonation de l’activité semble encore largement perçue comme une prise de risque économique par les dirigeants d’entreprise.

 

 

Auteur : Julien TUILLIER

Novembre 2023

Partager
Enjeux Ile-de-France n° 245
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Enquête Emploi dans les cafés & restaurants

Soumis par npagnoux le ven 13/10/2023 - 14:18

 octobre 2023

Désactivé
Contenu riche
Activé

La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 7 et le 29 septembre 2023, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements de la sécurité de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024.

L’enquête auprès des cafés restaurants franciliens révèle des tensions sur le recrutement pour tout ce qui concerne les métiers en lien avec le service et les personnels de cuisine. Après la période de crise sanitaire et l’inflation qui pèse encore sur le budget des ménages, les cafés et restaurants franciliens ont encore du mal à retrouver une activité normale, même si de nombreux touristes ont fréquenté à nouveau la région lors de la dernière période estivale. Malgré tout, deux tiers des chefs d'établissements interrogés sont optimistes pour l'avenir grâce à la perspective des JOP2024 qui devraient soutenir fortement la demande.

 

 

enquete resto-cafe-2023

 

 


55.00 %
C’est le pourcentage des entreprises qui ont modifié leurs conditions d’embauche face aux difficultés de recrutement

Auteur : Julien Tuillier

octobre 2023

Partager
Tag
Un état des lieux sur les difficultés de recrutement dans les cafés & restaurants dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024. 
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Enquête Emploi dans les entreprises de sécurité

Soumis par npagnoux le ven 13/10/2023 - 13:23

 octobre 2023

Désactivé
Contenu riche
Activé

La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 7 et le 29 septembre 2023, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements de la sécurité de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024.

Pour ce qui concerne l'enquête auprès des établissements de la sécurité, la demande s’est fortement accentuée pour ce type de service avec la perspective des JOP2024 ; c’est la raison pour laquelle les établissements ont cherché recruter.

Néanmoins, les difficultés de recrutement existent, en cause une pénurie de main d'œuvre et un personnel non motivé par ces métiers. Ce faisant, les chefs d'établissements adaptent leurs conditions d'embauche, en jouant notamment sur le niveau de rémunération des heures supplémentaires. Au final, les besoins de recrutement vont s’accentuer lors des prochains mois, et même si des doutes subsistent sur la pénurie de personnels pour répondre aux besoins, l’optimisme reste globalement de mise.

 

 

infographie

 

 

 


76.00 %
C’est la part des entreprises ayant cherché à recruter depuis un an

Auteur : Julien Tuillier

octobre 2023

Partager
Un état des lieux sur les difficultés de recrutement dans les entreprises de sécurité dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024. 
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Tableau de bord départemental de l'Essonne - 2023

Soumis par npagnoux le mer 20/09/2023 - 08:32
Désactivé
Dossier
Activé
Partager

1er trimestre 2023

Une situation économique relativement stable en Essonne

Au 1er trimestre 2023, plusieurs indicateurs essonniens ont connu de faibles variations témoignant ainsi d’une forme de stabilité.

En effet, en glissement trimestriel, le taux de chômage a baissé de 0,1 point et l’emploi salarié privé a renoué avec la croissance avec une progression de 0,3 %. Parallèlement, les créations d’entreprises sont restées stables (+ 0,1 % par rapport au 1er trimestre 2022).

En revanche, quelques indicateurs ont connu des évolutions plus nettes. L’activité hôtelière a suivi le dynamisme régional avec une hausse de 24,3 % des nuitées enregistrées par rapport au 1er trimestre 2022. De manière moins favorable, l’ascension des défaillances d’entreprises en Essonne s’est accentuée (+ 11,8 % sur la même période), sans que leur volume n’atteigne le niveau du 1er trimestre 2019.

Septembre 2023

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Ruth MPOZAGARA

Partager
1er trimestre 2023
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Tableau de bord départemental de Paris - 2023

Soumis par npagnoux le mer 20/09/2023 - 07:23
Désactivé
Dossier
Activé
Partager

1er trimestre 2023

Un début d’année encourageant pour l’économie parisienne

L’économie parisienne a profité au 1er trimestre 2023 d’une activité globalement bien orientée.

Le taux de chômage est au plus bas (5,4 %). Du côté de l’emploi, la capitale a bénéficié d’une belle progression de ses effectifs salariés. La construction d’immobilier d’entreprise a été dynamique tant pour les surfaces autorisées que celles mises en chantier. Côté tourisme, la page de la crise sanitaire semble être tournée et les volumes de nuitées hôtelières battent des records.

Cependant, la dynamique entrepreneuriale est ralentie avec un niveau de créations d’entreprises tout juste stable et des défaillances d’entreprises qui ont retrouvé des niveaux comparables à ceux d’avant la pandémie.

Septembre 2023

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Sophie LAUNAY

Partager
1er trimestre 2023
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Après une saison printemps-été réussie, un bilan des soldes mitigé

Soumis par npagnoux le mer 26/07/2023 - 06:32
Désactivé
Contenu riche
semestrielle
Activé

Les commerçants parisiens ont réalisé de bonnes ventes lors de la saison printemps-été 2023, en raison d’une météo favorable et du retour des touristes dans la capitale. Les ventes privées pratiquées au cours de la saison et notamment juste avant les soldes ont également donné de bons résultats. Les commerçants sont plus mitigés concernant la période des soldes proprement dits et évoquent des difficultés liées à la hausse des charges.

La saison printemps-été a bénéficié d’une météo clémente

Grâce à une météo favorable, la saison printemps-été s’est, malgré les difficultés, plutôt bien passée puisque 68 % des commerçants interrogés se disent satisfaits de leur activité entre mars et le début des soldes. « Comme il a fait chaud, beaucoup de clientes ont dû compléter leur garde-robe avec des articles adaptés aux températures » explique une commerçante de la rue de Rennes.

Les ventes privées font toujours recette

Les ventes privées sont aujourd’hui bien implantées dans le paysage commercial. 71 % des commerçants ont pratiqué des ventes privées ou promotions avant les soldes, dans l’objectif de fidéliser la clientèle ; 68 % des commerçants se disent satisfaits du résultat de ces ventes privées et 54 % comptent renouveler cette opération dans les 6 prochains mois.

Pour 45 % des commerçants ayant mis en place ces opérations, ces ventes privées ont eu lieu la semaine juste avant les soldes. Mais pour 63 % des commerçants ayant pratiqué ces ventes privées, leur résultat est toutefois inférieur à ceux des premiers jours des soldes.

Les touristes sont de retour

80 % des commerçants déclarent que les touristes fréquentent leur magasin depuis le début des soldes : pour 61 % d’entre eux, les touristes représentent au moins 20 % de leur chiffre d’affaires. Pour 65 % des commerçants, la part des touristes dans leur chiffre d’affaires est stable ou en hausse par rapport à 2019, avant la crise sanitaire.

Des soldes en deçà des prévisions

54 % des commerçants parisiens ont réalisé un résultat supérieur ou égal à celui de l’été dernier, mais la moitié seulement des commerçants se disent satisfaits du résultat de ces soldes d’été. Pour 55 % des commerçants parisiens, le chiffre d’affaires pendant les soldes a augmenté au mieux de 10 % par rapport à un mois normal, et 31 % des commerçants n’ont constaté aucune hausse de chiffre d’affaires, soit 9 points de plus que l’année dernière.

« Je ne suis pas satisfaite des soldes car il y a eu beaucoup de passages sans achat malgré notre promotion « booster » de -10 % supplémentaires sur tous les articles soldés », a indiqué au Crocis une commerçante en prêt-à-porter féminin du 6ème arrondissement. Les violences urbaines qui ont eu lieu dans les premiers jours des soldes n’ont pas créé un climat favorable à la consommation : même si la plupart n’ont pas été directement touchés, 43 % des commerçants interrogés se sont dits affectés par ces événements, dans le sens d’une baisse de la fréquentation.

graphique soldes été 2023

L’inflation affecte les consommateurs

64 % des commerçants pensent que l’inflation a eu un impact négatif sur leur activité pendant les soldes : baisse de la fréquentation (31%), du panier moyen (30%), du chiffre d’affaires (23 %).

Les frais des commerçants s’alourdissent

88 % des commerçants ont constaté cette saison une hausse des prix chez leurs fournisseurs. 38 % des commerçants ont observé une hausse de leur loyer depuis un an : pour 33 % d’entre eux, cette hausse a été égale ou supérieure à 50 %.

Enfin, 82 % des commerçants ont constaté une hausse des prix de l’énergie : pour 51 % d’entre eux, cette hausse est égale ou supérieure à 50 %.

Malgré tout, 78 % des commerçants se disent optimistes pour la prochaine saison. C’est 9 points de plus que l’été dernier. Pour 46 % des commerçants les JO de l’été 2024 seront une opportunité pour leur commerce.

Méthodologie : Cette enquête a été réalisée par téléphone auprès de 300 commerçants parisiens selon une répartition par secteur d’activité et arrondissement. Les interviews ont été réalisées entre le 11 et le 21 juillet 2023 par la société Qualitest. Le traitement et l’analyse ont été effectués par le CROCIS de la CCI Paris Ile-de-France. L’enquête téléphonique a été complétée par des entretiens en face-à-face auprès des commerçants de la rue de Rennes. Elle offre ainsi des résultats représentatifs de l’ensemble du commerce parisien.

55.00 %
C’est la part des commerçants pour qui le chiffre d’affaires pendant les soldes a augmenté au mieux de 10 % par rapport à un mois normal
68.00 %
C’est la part des commerçants interrogés qui se disent satisfaits de leur activité entre mars et le début des soldes
71.00 %
c’est la part des commerçants qui ont pratiqué des ventes privées ou promotions avant les soldes

Auteur : Bénédicte GUALBERT

juillet 2023

Partager
Tag
Soldes d'été 2023
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2023

Soumis par npagnoux le mar 25/07/2023 - 09:25
Désactivé
Dossier
2023
Activé
Partager

Les tableaux de bord économique sont téléchargeables au format pdf en bas de page

2e trimestre 2023

Le marché de l'emploi francilien montre des signes d'essoufflement

Bien qu’elle résiste au contexte dégradé, l’économie francilienne a montré de nouveaux signes de décélération au deuxième trimestre 2023. Ainsi, le nombre de créations nettes d’emploi salarié privé a tout juste dépassé les 12 000 unités dans la région au printemps dernier ; parallèlement, le taux de chômage francilien est reparti à la hausse (+ 0,1 point, soit 6,7 %). Ce ralentissement sur le marché de l’emploi est venu s’ajouter à un déficit commercial régional qui a certes cessé de se creuser mais n’en est pas moins ressorti à 74,7 milliards d’euros sur les douze derniers mois et un nombre de défaillances d'entreprises dont le volume sur les six premiers mois de 2023 (6 249) a été supérieur de 0,9 % à celui du premier semestre 2019. Malgré tout, le nombre de nuitées hôtelières dans la région et le trafic passagers de Paris Aéroport ont été supérieurs de respectivement 6,4 % et 13,8 % à leur niveau du deuxième trimestre 2022.

Conjoncture française

Après avoir été tout juste stable au premier trimestre 2022, le PIB hexagonal a augmenté de 0,5 % au deuxième trimestre 2023 ; comme au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive tandis que celle de la demande intérieure est restée négative. Ainsi, après les six premiers mois de 2023, l’acquis de croissance en France s’élevait à + 0,8 %. Toutefois, la progression de l’emploi salarié privé a ralenti au printemps dernier au plan national (+ 0,1 % sur un trimestre au deuxième trimestre 2023, après + 0,4 % au trimestre précédent) ; le taux de chômage est quant à lui seulement resté stable à 6,9 % en France métropolitaine et a même augmenté de 0,1 point en tenant compte des départements d’outre-mer (à 7,2 %).

Tendances à court terme

L’économie francilienne a enregistré des tendances contrastées d’un secteur à l’autre au cours de l’été dernier. Ainsi, l’industrie francilienne a été dynamique au troisième trimestre 2023 et les services marchands ont bénéficié de la levée progressive des différents freins à l’activité (inflation moins élevée) ainsi que d’une fréquentation vigoureuse dans l’hôtellerie-restauration en septembre grâce aux premiers matchs de la coupe du monde de rugby à XV ; à l’inverse, l’activité dans le bâtiment s’est heurtée à plusieurs obstacles (affaiblissement de la demande, pénurie de certaines matières premières, difficultés persistantes de recrutement, etc.), particulièrement dans le gros œuvre. Plus récemment, les nouvelles tensions géopolitiques ont fait augmenter l’incertitude économique et risquent de tirer l’activité globale vers le bas.

Octobre 2023

1er trimestre 2023

Un volume de défaillances désormais équivalent en Ile-de-France à ses niveaux d’avant la pandémie de Covid-19

L’économie francilienne a enregistré des évolutions contrastées au premier trimestre 2023. L’emploi salarié privé a retrouvé du tonus (le nombre de créations nettes en Ile-de-France s’est élevé à près de 29 000 au premier trimestre 2023) tandis que le taux de chômage francilien s’est réduit de 0,2 point (6,6 %) et est désormais comparable aux taux observés fin 2008.

Au plan sectoriel, le nombre de nuitées hôtelières dans la région et le trafic passagers de Paris Aéroport ont été supérieurs de respectivement 37,4 % et 44,6 % à leur niveau du premier trimestre 2022, période certes marquée par la vague du variant Omicron.

Si le déficit commercial francilien a cessé de se creuser, il n’en est pas moins ressorti à 76,8 milliards d’euros sur les douze derniers mois. Enfin, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région a augmenté de 39,5 % sur un an début 2023 et le volume sur les trois premiers mois de l’année a été équivalent à celui du premier trimestre 2019 (3 084 contre 3 098).

Conjoncture française

Après avoir été tout juste stable au quatrième trimestre 2022, le PIB hexagonal a légèrement augmenté au premier trimestre 2023 (+ 0,2 %) ; comme au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive début 2023 tandis que celle de la demande intérieure est restée négative. Ainsi, après les trois premiers mois de 2023, l’acquis de croissance en France ne s’est élevé qu’à + 0,4 %. Parallèlement, la progression de l’emploi salarié privé a été plus soutenue (+ 0,4 % sur un trimestre en France métropolitaine au premier trimestre 2023, après + 0,2 % au trimestre précédent). Néanmoins, le taux de chômage n’a pas fait mieux que rester stable en France métropolitaine au premier trimestre 2023 : à 6,9 %, il n’en est pas moins au plus bas depuis le premier trimestre 2008.

Tendances à court terme

Malgré un mois de mai mitigé, l’économie francilienne a été globalement bien orientée au deuxième trimestre 2023. Les prix des matières premières et des fournitures ont notamment continué à s’assagir, ce qui a bénéficié à l’ensemble des secteurs. L’activité dans l’industrie francilienne a notamment été dynamique au printemps dernier, hormis dans l’agro-alimentaire, freiné par une demande en repli (s’il a commencé à décélérer, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,5 % sur un an en juin) ; parallèlement, les services marchands franciliens ont continué à progresser, particulièrement dans l’hôtellerie-restauration ; il est à noter toutefois que le secteur des travaux publics a subi un nouveau repli avant l’été.

Juillet 2023

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Partager
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Les activités liées aux soins du corps : un secteur en croissance freiné par les difficultés de recrutement

Soumis par npagnoux le mer 28/06/2023 - 14:06

Enjeux Ile-de-France n° 424

Désactivé
Contenu riche
244
Activé

L’attention accrue portée à notre apparence et notre bien-être a, ces dernières années, bénéficié aux activités liées aux soins du corps, qui sont multiples (coiffeurs, parfumeries, instituts de beauté, ongleries, salons de tatouage, etc.). Toutefois elles ne pèsent pas toutes le même poids dans l’économie régionale : les plus nombreux, coiffeurs et instituts de beauté, représentent ensemble 77 % des établissements du secteur et partagent plusieurs problématiques, dont d’importantes difficultés de recrutement et des craintes liées aux conséquences de l’inflation.


Le secteur des soins du corps (cf. Méthodologie) compte 15 427 établissements en Ile-de-France ; ce sont les coiffeurs et/ou barbiers qui sont les plus nombreux : 8 635 au total, soit 57 % du secteur. Paris concentre 38 % des établissements du secteur, loin devant les Hauts-de-Seine, 10 %.

soins du corps

 

 

 

Des évolutions contrastées selon les activités

Depuis 2018, le nombre d’établissements du secteur des soins du corps a dans son ensemble augmenté de 4 % en Ile-de-France. Mais les différentes activités qui composent le secteur ont vu le nombre de leurs établissements croître de façon plus ou moins marquée. Seuls les centres de bronzage ont vu leur nombre diminuer (- 13).

La plus forte hausse est enregistrée par les ongleries, qui ont vu leur nombre croître de 39 % sur le segment spécifique des soins de manucurie-beauté des pieds et de prothèses ongulaires, très développés dans les pays anglo-saxons. Les salons de tatouage et/ou de piercing ont, de leur côté, profité d’un effet de mode qui a démocratisé ces pratiques et leur nombre a augmenté de 16 %. Les « Autres soins corporels » (spas, hammams,…) ont enregistré une hausse de 12 %. Le nombre d’établissements dans les autres activités n’a que très peu varié.

tableau soins du corps

Parfumeries : le règne des grandes enseignes

Le commerce de détail de parfums et produits de beauté en magasin spécialisé est dominé par de grandes enseignes qui disposent d’un large réseau de points de vente. C’est Marionnaud qui dispose du plus grand nombre de parfumeries sous sa marque dans la région (142 établissements) devant le doyen Yves Rocher, créé en 1959 (114), Sephora (82) et Nocibé (75). Une parfumerie sur trois implantée dans la région appartient à l’une de ces quatre enseignes.

Mais à côté de ces grands groupes cohabitent de petits détaillants : 37 % des parfumeries de la région ne comptent qu’un seul établissement et 58 % des établissements n’emploient

Moins de salariés, plus de micro-entrepreneurs

Depuis 2018, le nombre de parfumeries dans la région a augmenté de 4 % alors qu’au plan national la hausse a été de 14 %, sans doute car l’Ile-de-France était déjà mieux dotée que les autres régions. Sur la même période, les effectifs ont diminué de 6 % dans la région, et de 5 % au plan national. Les établissements n’employant aucun salarié ont vu leur part passer de 52 à 58 % dans le total régional.

Le commerce de détail des parfums et produits de beauté emploie aujourd’hui 9 379 salariés dans la région ; logiquement, au vu de l’implantation des points de vente, Paris représente 59 % des emplois, devant les Hauts-de-Seine (9 %) et la Seine-et-Marne (8 %).

Coiffeurs : une majorité d’indépendants

Les coiffeurs sont dans leur large majorité des artisans qui travaillent seuls ; sur 14 736 salons de coiffure dans la région, 56 % n’emploient aucun salarié. Mais il existe aussi de grandes enseignes nationales qui, en plus de leurs implantations en propre, proposent des franchises, permettant ainsi à la marque de mailler l’ensemble du territoire avec un nombre considérable de salons.

31 % des coiffeurs de la région sont situés à Paris, loin devant les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis (11 %). La densité d’établissements à Paris est élevée : 199 établissements pour 100 000 habitants, derrière les Alpes-Maritimes et le Var, mais si on ne tient compte que des salons de coiffure Paris compte la densité la plus élevée de France (164 salons pour 100 000 habitants). On ne retrouve pas cette forte densité dans les autres départements franciliens. Elle est particulièrement basse dans les Hauts-de-Seine (99) et atteint 115 établissements pour 100 000 habitants dans le Val-d’Oise.

L’essor de la coiffure à domicile

Les salons de coiffure emploient 19 260 salariés dans la région ; 31 % d’entre eux travaillent à Paris. L’Ile-de-France représente 7 % des effectifs salariés français. Depuis 2018, ces effectifs ont diminué de 2 % : en effet de plus en plus des salariés se tournent vers la coiffure à domicile, qu’ils exercent en indépendants

Au plan national, les activités de coiffure à domicile représentent 28 % du secteur en nombre d’établissements selon l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC). Depuis la création du statut d’auto-entrepreneur en 2009, puis de la micro-entreprise, les effectifs salariés de la coiffure ont baissé de 9 % : on observe en effet un transfert du salariat vers le micro-entreprenariat et la micro-entreprise progresse au détriment de l’entreprise individuelle. La coiffure est le secteur dont la part des micro-entrepreneurs économiquement actifs est la plus importante.

Les salons de coiffure rencontrent des difficultés pour recruter

La coiffure est une activité exigeante en main-d’œuvre : les frais de personnel représentent le principal poste de charges des salons ; mais les salaires sont peu élevés et progressent assez peu tout au long de la carrière d’un coiffeur, alors que le métier demande une disponibilité importante. C’est pourquoi le secteur de la coiffure connait un turn-over important des salariés et des difficultés de recrutement structurelles : l’enquête "Besoins en main d’œuvre" de Pôle Emploi dénombrait en avril 2023 pour les professions de coiffeur/se et d’esthéticien/ne 5 130 projets de recrutement, dont 82 % étaient jugés difficiles.

Les charges des salons s’alourdissent

Durant la crise sanitaire, les salons de coiffure ont dû fermer, comme les autres commerces jugés non essentiels. Mais les aides d’Etat déployées à cette occasion (fonds de solidarité, chômage partiel, prêt garanti par l’Etat,..) ont permis au tissu économique de se maintenir malgré l’arrêt de l’activité. Les salons de coiffure sont des commerces très consommateurs d’énergie, d’électricité en particulier (sèche-cheveux, lave-linge, sèche-linge, chauffage,…) ; la hausse des tarifs de l’énergie depuis fin 2021 a eu un impact sur la rentabilité des salons, même si le « bouclier tarifaire » mis en place par le gouvernement a permis de plafonner la hausse de l’électricité.
Aujourd’hui, l’inflation de ces derniers mois et la baisse du pouvoir d’achat commencent à avoir un impact sur la demande de la clientèle, qui tend à espacer ses visites.

Les instituts de beauté en forte croissance

La région Ile-de-France compte 3 027 instituts de beauté ; 36 % des instituts franciliens sont situés dans la capitale. Leur nombre dans la région a fortement augmenté depuis 2018 : + 174 % en trois ans. En revanche, les effectifs ont progressé plus faiblement : 8 742 salariés travaillent dans les instituts franciliens, en progression de 11 % par rapport à 2018 ; 74 % des instituts n’emploient aucun salarié : « Il s’agit d’un secteur où beaucoup de gérantes travaillent seules dans leur institut », indique Claire Merlin de la Confédération Nationale des Instituts de Beauté (CNAIB-SPA). Peu d’enseignes sont présentes sur ce marché d’indépendants.

Des micro-entreprises et des difficultés de recrutement

Comme les coiffeurs, les instituts de beauté connaissent eux aussi d’importantes difficultés de recrutement, qui ont un impact direct sur l’activité des instituts.

La création du statut de l’auto-entrepreneur, devenu micro-entreprise, a permis à de nombreux professionnels de créer leur activité pour des services esthétiques à domicile, le secteur présentant peu de barrières à l’entrée. Les plateformes de mise en relation en ligne entre clients et professionnels de la beauté indépendants (Wecasa, Pop my day, Simone,…) ou instituts (Planity, Kiute, Treatwell,…) prennent d’ailleurs une importance croissante dans l’activité du secteur. Comme les coiffeurs, les professionnels des instituts voient leurs clients effectuer des arbitrages budgétaires en raison de l’inflation.

Méthodologie :

Le secteur des Soins du corps étudié ici comprend les activités suivantes :

  • Coiffeur - Barbier
  • Institut de beauté - Activités thermales et thalasso
  • Onglerie
  • Solaire / UV
  • Parfumerie - Produits de beauté
  • Tatouage – Piercing
  • Autres soins corporels (saunas, centres de relaxation,…)

Auteur : Bénédicte Gualbert

Juin 2023

Partager
Enjeux Ile-de-France n° 244
FR
Ajouter un slider
Désactivé

Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2019

Soumis par sfournier le mar 13/06/2023 - 09:29
Désactivé
Dossier
2019
Activé
Partager

Les tableaux de bord économique sont téléchargeables au format pdf en bas de page

4ème trimestre 2019

Une fin d’année 2019 relativement calme pour l’économie francilienne… avant la tempête de 2020

L’économie francilienne a bien résisté au ralentissement mondial de 2019 puis aux mouvements sociaux…

Malgré un environnement macroéconomique toujours ralenti et la dégradation du climat social en décembre, l’activité francilienne a globalement bien résisté au quatrième trimestre 2019.

Ainsi, le total des créations d’entreprises a continué à croître fin 2019 et, surtout, le nombre de défaillances d’entreprises s’est nettement réduit (- 11,3 % au dernier trimestre et- 5,1 % sur l’ensemble de 2019).

Le déficit extérieur régional a quant à lui terminé l’année au plus bas depuis 2006. Dans le même temps, plus de 18 000 créations nettes d’emplois ont été enregistrées en Ile-de-France et le taux de chômage francilien a diminué de 0,4 point pour se trouver au plus bas depuis début 2009 (7,1 %).

Malgré tout, de nombreux secteurs ont été affectés en décembre par les mouvements sociaux ; c’est notamment le cas de l’hôtellerie qui a perdu près de 500 000 nuitées en 2019 par rapport à 2018.

 

3ème trimestre 2019

Un marché de l'emploi toujours dynamique
en Ile-de-France

Dans un environnement macroéconomique toujours ralenti, l’activité francilienne a continué à évoluer plutôt favorablement au 3ème trimestre 2019.

Ainsi, le total des créations d’entreprises a de nouveau crû dans la région au cours de l’été dernier tandis que le nombre de défaillances d’entreprises a amorcé un mouvement de repli. Le déficit extérieur régional est quant à lui resté conséquent mais a continué à se réduire et est au plus bas depuis 2006.

Dans le même temps, même si le taux de chômage francilien a augmenté de 0,1 point au 3ème trimestre 2019 (soit 7,5 %), plus de 20 000 créations nettes d’emploi ont de nouveau été enregistrées en Ile-de-France.

Seul véritable bémol, l’activité hôtelière peine à redémarrer dans la région après avoir été affectée par les mouvements sociaux fin 2018 et début 2019 : ainsi, le secteur a perdu environ 500 000 nuitées entre novembre 2018 et septembre dernier.

 

2ème trimestre 2019

L’Ile-de-France résiste au ralentissement mondial

Dans un environnement macroéconomique de plus en plus ralenti, l’économie francilienne a globalement évolué favorablement au deuxième trimestre 2019.

Ainsi, après avoir été affecté par les mouvements sociaux fin 2018 et début 2019, le nombre de nuitées dans l’hôtellerie francilienne est reparti à la hausse au printemps dernier.

Parallèlement, le total des créations d’entreprises a de nouveau crû dans la région (+ 16,3 % en glissement annuel) tandis que le nombre de défaillances d’entreprises est désormais quasiment stabilisé (+ 0,5 % après - 0,7 % au premier trimestre 2019).

Dans le même temps, plus de 18 000 créations nettes d’emploi salarié privé ont été enregistrées dans la région et le taux de chômage francilien est au plus bas depuis début 2009 (7,4 %). Le déficit extérieur régional reste quant à lui conséquent mais est au plus bas depuis fin 2006.

Seul véritable bémol, la demande placée de bureaux en Ile-de-France a subi sa quatrième baisse trimestrielle à deux chiffres consécutive.

1er trimestre 2019

Des évolutions en demi-teinte
pour l'économie francilienne

Dans la lignée des résultats du trimestre précédent, l’économie francilienne a affiché à la fois des signaux défavorables et des tendances positives au premier trimestre 2019. Ainsi, les mouvements sociaux ont pesé sur l’activité touristique et le nombre de nuitées dans l’hôtellerie francilienne s’est replié de 4,4 % par rapport au premier trimestre 2018 ; par ailleurs, la demande placée de bureaux dans la région a subi sa troisième baisse trimestrielle à deux chiffres consécutive (- 23,6 % sur un an).

En contrepartie, le total des créations d’entreprises n’en finit pas de croître dans la région (+ 18,1 % sur un an début 2019) tandis que le nombre de défaillances d’entreprises a cessé – durablement ? - d’augmenter (- 0,8 % en glissement annuel).

Parallèlement, le volume de l’emploi salarié privé dans la région a de nouveau augmenté au premier trimestre 2019 (+ 0,5 % par rapport au trimestre précédent) et le taux de chômage francilien est resté stable à 7,6 %.

Auteur : Mikaël LE PRIOL

 

Partager
FR
Ajouter un slider
Désactivé
Partager