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Les entreprises franciliennes face au défi de la hausse des coûts de l’énergie

Soumis par npagnoux le mer 24/05/2023 - 13:30

Enjeux Ile-de-France n° 243

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243
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Dans un contexte économique difficile, marqué depuis la crise sanitaire par des difficultés d’approvisionnement, mais aussi de recrutement, une hausse des prix des matières premières et, depuis fin 2021, une inflation importante -que la guerre en Ukraine a encore aggravée-, les entreprises franciliennes font face depuis un an à une forte augmentation de leur facture énergétique.

La CCI Paris-Ile-de-France a mené auprès des chefs d’entreprises de la région une enquête pour mesurer leurs difficultés et comprendre les stratégies qu’ils ont mises en place pour faire face à ces défis et évaluer leur connaissance des aides disponibles.

Le contexte inflationniste pèse lourd sur les entreprises françaises

Depuis le second semestre 2021, la France fait face à une inflation persistante (5,9 % en avril 2023), frappant aussi bien les ménages qui observent une baisse de leur pouvoir d’achat que les entreprises qui doivent faire face à une augmentation des prix de leurs matières premières et donc de leurs coûts de production. Sur une longue période (entre 2015 et fin 2022), hormis le tabac (+ 70 %), c’est l’énergie qui a connu la hausse des prix la plus forte (+ 55 %), devant l’alimentation (+ 30 %).

Conséquence pour les entreprises : sur la seule année 2022, leurs coûts de production augmentent fortement : 20%.

Face à cette situation, les entreprises industrielles envisagent avant tout de baisser leur production. La plupart privilégient également l’augmentation de leurs prix de vente, tout en prévoyant également des investissements pour réduire leur facture énergétique.

Globalement, l’augmentation des coûts de l’énergie est à l’origine de plus de la moitié de l’inflation mesurée.

Les entreprises franciliennes sont fortement affectées par l’augmentation des la facture energétique

Dans ce contexte, la CCI Paris Ile-de-France a mené en janvier 2023 une enquête sur l’impact de la hausse des coûts de l’énergie sur l’activité des entreprises franciliennes. 1438 entreprises, réparties sur l’ensemble des 8 départements franciliens.

Plus de la moitié des entreprises (52 %) interrogées déclarent que l’augmentation des coûts de l’énergie constatée en 2022 a eu un impact important ou très important sur leur activité.

Parmi les entreprises affectées par la hausse des coûts de l’énergie, 9 % estiment que cette hausse met en danger leur entreprise immédiatement, 19 % la considèrent en danger à court terme et 52 % à moyen terme.
La majorité des entreprises (52 %) ont déjà mis en place des mesures pour pallier ces difficultés ou envisagent de le faire.

Parmi les actions les plus souvent mises en place : pour 58 % un plan d’économies d’énergie, pour 48 % une baisse de la rémunération du dirigeant et pour 44 % une hausse des prix de vente.

Les entreprises ont également été interrogées sur leur niveau de connaissance des aides publiques existantes : les deux tiers des entreprises connaissent le maintien des tarifs régulés de l’électricité et le bouclier tarifaire pour les TPE de moins de 10 salariés et de 2 M€ de chiffre d’affaires ; 45 % connaissent le dispositif "amortisseur électricité” pour les TPE et PME non éligibles au bouclier tarifaire, 44 % la baisse de la fiscalité sur l’électricité (TIFCE) et 43 % l’existence du guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité.

Interrogés sur les perspectives de leur activité pour les 6 prochains mois, 69 % des chefs d’entreprises sont inquiets ou très inquiets.

L’évolution des coûts de l’énergie toujours incertaine

Ces derniers mois, les prix spot du gaz et de l'électricité sont orientés à la baisse, mais ils demeurent deux fois supérieurs à ceux de 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, et les prix d’échange en Europe restent 6 fois supérieurs à ceux observés aux Etats-Unis.

L’arrêt annoncé du bouclier tarifaire fin 2023 pourrait peser lourd sur le budget des entreprises, au vu de l’incertitude entourant les prix du gaz à plus de 6 mois, surtout si l’hiver 2024 devait être plus froid que celui que nous venons de connaitre. Au mois d’avril 2023, le gouvernement a indiqué son intention de prolonger le bouclier tarifs, sans en définir totalement les modalités.


Malgré tout, les difficultés rencontrées par les chefs d’entreprises depuis 1 an et demi les ont amenés à une prise de conscience concernant la nécessité d’améliorer la sobriété énergétique de leurs entreprises et ils sont nombreux à avoir entamé des actions en ce sens.

 

34.00 %
c’est l’augmentation du coût de l’énergie ces 24 derniers mois
22.00 %
c’est l’augmentation des coûts de production des entreprises en 2022

52.00 %
des entreprises franciliennes estiment que la hausse des coûts de l’énergie a eu un impact important sur leur activité

Auteur : Yves Burfin

Mai 2023

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Enjeux Ile-de-France n° 243
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Le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France reste inférieur à celui d’autres grandes régions européennes

Soumis par npagnoux le ven 12/05/2023 - 12:47

Enjeux Ile-de-France n° 242

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242
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Depuis les années 2000, les politiques pour limiter les déséquilibres liés au vieillissement de la population active se multiplient en France et ailleurs en Europe. L’augmentation du taux d’emploi des seniors est l’un des objectifs de ces politiques ; elle a notamment été au cœur des débats autour de la récente réforme des retraites en France. Comment a évolué le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France depuis l’an 2000 ? A-t-il augmenté plus rapidement que celui des autres régions hexagonales ? Comment se positionne la région-capitale française parmi les grandes régions allemandes, espagnoles, italiennes et néerlandaises ?

La stratégie de coordination des politiques économiques Europe 2020 ambitionnait d’augmenter le taux d’emploi en faisant reposer cette amélioration notamment sur une plus grande participation des seniors au marché de l’emploi.

L’emploi des seniors est en effet un facteur essentiel au dynamisme économique : il a une portée sur l’emploi en général et sur le développement des entreprises. Le maintien des seniors en activité permet également de réduire le déséquilibre entre les personnes à la retraite et la population en âge de travailler.

De nombreuses réformes visant l’allongement de la vie active en Europe depuis le début des années 2000

Depuis le début du millénaire, des réformes concernant tant les politiques de retraite que celles de l’emploi ont été engagées dans de nombreux pays européens. Globalement, deux stratégies ont prévalu, les deux étant parfois cumulées. La première stratégie a essentiellement consisté à réduire les prestations des régimes de retraite, la seconde a reposé sur la promotion du « vieillissement actif ». L’emploi des seniors a notamment été au cœur des débats autour de la récente réforme des retraites en France.

Le taux d’emploi des seniors franciliens est supérieur de plus 9,0 points à celui observé au niveau national

Le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans est historiquement supérieur en Ile-de-France à celui observé au niveau national. En 2000, le taux francilien était de 38,6 % tandis que le taux moyen en France était inférieur à 30,0 % (29,4 %).

Le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans a atteint 65,2 % en Ile-de-France en 2021, soit 26,6 points de plus qu’en 2000.

L’écart entre les taux francilien et français a peu évolué entre 2000 et 2021 ; l’écart est ainsi passé de 9,2 à 9,3 points.

Par ailleurs, en 2021, le taux d’emploi des seniors franciliens est resté inférieur de 11,2 points à celui de la population de 20 à 64 ans (76,4 %).

Le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France très supérieur à celui des autres régions françaises

Le taux d’emploi des seniors est nettement supérieur à celui de toutes les autres régions françaises.

En l’an 2000, le taux d’emploi de la deuxième région française – Auvergne – Rhône-Alpes – n’était que de 31,6 % (27,9 % en Auvergne et 32,6 % en Rhône-Alpes), soit 7,0 points de moins que dans la région-capitale.

En 2021, même si l’écart s’est légèrement réduit, l’Ile-de-France continuait à afficher le taux d’emploi des seniors le plus élevé parmi les régions françaises : le taux francilien restait supérieur d’au moins 6,4 points à celui de toutes les autres régions françaises.

Plusieurs facteurs expliquent ce taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans plus élevé en Ile-de-France que dans les régions de province : les Franciliens sont en moyenne plus diplômés et sont entrés plus tardivement dans la vie active, la proportion de cadres est plus élevée en Ile-de-France, etc.

En hausse depuis 2000, les taux d’emploi des seniors restent hétérogènes d’une grande région européenne à l’autre

Dans les autres grandes régions européennes, en l’an 2000, le taux d’emploi des seniors dépassait les 40,0 % uniquement en Catalogne (41,4 %), en Bavière (40,6 %) et dans la région de Madrid (40,2 %) ; il était même cantonné à seulement 21,9 % en Lombardie.

Globalement, sur la période 2000-2021, les augmentations du taux d’emploi des seniors ont été importantes dans les grandes régions européennes. Comprises entre + 18,8 points en Catalogne et + 34,6 points en Lombardie, elles n’en ont toutefois pas moins été hétérogènes.

En 2021. le taux enregistré en Ile-de-France se trouvait en retrait comparativement à ceux observés dans le Land de Berlin, dans la région d’Amsterdam et en Bavière.

L’écart entre le taux d’emploi des femmes et des hommes âgés de 55 à 64 ans est moins élevé en Ile-de-France que dans les autres grandes régions européennes

Si, en 2000, le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans était en moyenne de 38,6 % en Ile-de-France, le taux d’emploi des hommes de cette tranche d’âge dépassait les 40,0 % (42,1 %) alors que celui des femmes était cantonné à 35,2 %.

Cet écart de 6,9 points était très largement le moins conséquent des grandes régions européennes.

Les écarts entre les taux d’emploi des hommes et des femmes de 55 à 64 ans se sont ensuite nettement réduits dans les grandes régions européennes de cette étude.

Pour autant, même si la région-capitale française affiche le plus faible écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes de 55 à 64 ans, le taux d’emploi de ces dernières y est inférieur à ceux observés dans les grandes régions au nord de l’Europe.

65.20 %
En Ile-de-France, le taux d’emploi des seniors s’est élevé à 65,2 % en 2021
26.60
points
En Ile-de-France, le taux d’emploi des seniors a crû de 26,6 points
entre 2000 et 2021

6.40
points
En 2021, le taux d’emploi des seniors franciliens était supérieur d’au moins
6,4 points à celui de toutes les autres régions françaises

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Mai 2023

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Enjeux Ile-de-France n° 242
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Des tendances récentes contrastées pour l'économie francilienne

Soumis par npagnoux le mar 18/04/2023 - 15:56

Tableau de bord économique de l'Ile-de-France-
4e trimestre 2022

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3e trimestre 2022
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Même si l’économie francilienne a de nouveau globalement bien résisté au quatrième trimestre 2022, certaines évolutions ont marqué le pas sous l’effet des contraintes actuelles.

Ainsi, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région, même s’il reste encore limité comparativement à ses niveaux d’avant la pandémie, a continué à augmenter fin 2022, le déficit commercial francilien a atteint 78,5 milliards d’euros sur l’ensemble de 2022, l’emploi salarié privé n’a progressé que de 4 300 unités au cours des trois derniers mois de 2022, etc.

Pour autant, le taux de chômage francilien (6,9 % au quatrième trimestre 2022) s’est stabilisé à un niveau comparable à ceux observés fin 2008 – début 2009 ; surtout, la fréquentation hôtelière dans la région a dépassé de 3,7 % son volume pré-pandémie et le nombre de passagers de Paris Aéroport a continué à se rapprocher de ses standards d’avant la crise sanitaire.

Conjoncture française

Après avoir déjà été cantonnée à seulement 0,2 % au troisième trimestre 2022, la croissance du PIB hexagonal a été encore inférieure fin 2022 (+ 0,1 %) ; contrairement au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive au quatrième trimestre 2022 tandis que celle de la demande intérieure est passée en territoire négatif. Sur l’ensemble de 2022, la croissance en France s’est élevée à + 2,6 % (après + 6,8 % en 2021).

Parallèlement, la progression de l’emploi salarié privé a ralenti fin 2022 (+ 0,2 % sur un trimestre au quatrième trimestre, après + 0,4 % au trimestre précédent) ; le taux de chômage a malgré tout continué à se réduire au dernier trimestre de 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France pour atteindre respectivement 7,0 %
et 7,2 %.

Tendances à court terme

En Ile-de-France, l’économie a continué à résister début 2023. Le ralentissement de la hausse des prix des matières premières a notamment favorisé l’activité dans l’industrie francilienne tandis que, malgré les difficultés persistantes de recrutement, le bâtiment a surmonté les contraintes, en particulier grâce au second œuvre dont le chiffre d’affaires est stimulé par les travaux de rénovation énergétique.

Toutefois, les mouvements sociaux ont pesé sur les services, notamment sur l’hébergement-restauration ; par ailleurs, la demande adressée aux entreprises reste contrainte par l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,6 % sur un an en mars selon la première estimation de l’Insee) et devrait l’être encore jusqu’à la mi-2023.

Malgré ce contexte toujours délicat, le nombre de demandeurs d’emploi en Ile-de-France s’est de nouveau réduit en février et est désormais au plus bas depuis janvier 2013.

Demande d'emploi

Très nettement reparti à la hausse au printemps 2020 pour atteindre jusqu’à 830 540 unités en avril 2020, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A en Ile-de-France s’est depuis réduit en plusieurs phases.

Repassé sous son niveau d’avant-crise (649 870 en février 2020) en janvier 2022, le nombre de demandeurs d’emploi a ensuite oscillé autour de 630 000 jusqu’en octobre dernier avant de repartir à la baisse pour atteindre 591 840 en décembre dernier (soit - 9,1 % sur un an) ; son niveau est ainsi au plus bas depuis début 2013.

Au plan national, le reflux du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité s’est avéré encore plus marqué ; ainsi, en décembre 2022, le volume de demandeurs d’emploi en catégorie A était inférieur de 13,0 % à celui de février 2020 (contre seulement – 8,9 % en Ile-de-France) et se trouvait au plus bas depuis fin 2011.

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Avril 2023

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Tableau de bord économique de l'Ile-de-France 4e trimestre 2022
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Impact des grèves sur l’activité économique des commerces parisiens

Soumis par npagnoux le mer 05/04/2023 - 14:20
Commerçant

Avril 2023

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Impact des grèves sur l’activité

Depuis le commencement des principaux mouvements de grève en janvier dernier, 94 % des commerces parisiens déclarent que leur activité est directement impactée par ces événements.

Tous les types de commerces sont concernés, aussi bien les commerces alimentaires que non alimentaires ainsi que les cafés – hôtels – restaurants, que ce soit en termes de baisse de fréquentation, de chiffre d’affaires, voire des annulations impromptues de réservation.

80 % des commerçants estiment que la grève de ramassage des ordures a entraîné des conséquences sur leur activité du fait de l’insalubrité et des odeurs difficilement supportables dans certains quartiers de la capitale.

Fermeture et dégradations

21 % des commerçants précisent avoir dû procéder à la fermeture de leur commerce le jour des manifestations. En revanche, seulement 7 % d’entre eux ont dû faire face à des dégradations de leur commerce à la suite du passage des manifestants.

graph-greves

 


 

 


56.00 %
part des commerçants parisiens observant une baisse d’au moins 30 % de leur fréquentation depuis le début des grèves

Auteur : Julien Tuillier

Avril 2023

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Tableau de bord départemental du Val-d'Oise - 2020

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 09:14
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4ème trimestre 2020

Heurs et malheurs, incertitudes et espoirs dans le Val-d’Oise

Dans le Val-d’Oise, si certains indicateurs économiques peuvent paraître bien orientés et inciter à l’optimisme (créations ou défaillances d’entreprises, construction, etc.), d’autres laissent davantage entrevoir la situation bien fragile et des perspectives difficiles (emploi, transport aérien, baisse à venir des aides aux entreprises, etc.).

La forte présence, dans l’est du département, de l’activité aéronautique et les incertitudes quant à la reprise de ce secteur n’incitent pas à l’optimisme.

Cependant, le plan de relance présenté en mai 2021 par l’Etat, prévoyant, d’une part, de multiples travaux publics (dont la ligne 17 du Grand Paris Express et la gare de Gonesse) et, d’autre part, proposant une ambition nouvelle (autour du projet agroalimentaire spécifique au Val-d’Oise) permet d’envisager l’avenir à moyen terme avec espérance.

3ème trimestre 2020

Une situation économique fragile et incertaine dans le Val-d’Oise

La situation économique globale actuelle dans le Val d’Oise reste difficile et source de nombreuses interrogations, à la fois quant à l’interprétation de certaines données et quant aux prévisions que l’on pourrait émettre pour les mois à venir.

Ainsi, le faible niveau actuel des défaillances d’entreprises est lié à l’attribution d’aides publiques ; l’année 2021 pourrait connaître un retournement violent de la situation.

Parallèlement, le volume toujours conséquent de créations d’entreprises est à la fois la conséquence du taux de chômage qui a bondi (et incite à la création de sa propre structure) et d’un effet de rattrapage du recul subi au 1er semestre 2020. Parallèlement, le faible niveau de surfaces autorisées augure d’une activité à venir très réduite en termes de construction. Ainsi, malgré un semblant de répit au cours de l’été, la situation du Val d’Oise reste très fragile.

2ème trimestre 2020

Val-d’Oise : la crise sanitaire a fait retomber l’emploi à son niveau de mi-2018

Comme au trimestre précédent, les indicateurs économiques dans le Val-d’Oise ont montré des signes d’inflexion au 2e trimestre 2020 mais ils ne semblent pas encore traduire complètement l’intensité des conséquences de la crise sanitaire.

Ainsi, il faudra attendre les données du 3e trimestre pour mesurer réellement l’évolution des défaillances d’entreprises et du taux de chômage. Parallèlement, la construction d’immobilier d’entreprise paraît moins souffrir dans le Val-d’Oise que sur l’ensemble de l’Ile-de-France. Les tendances les plus révélatrices de la situation actuelle sont alors à rechercher du côté des créations d’entreprises (- 18,6 %) ou encore de l’emploi salarié (- 1,1 %) qui est retombé à son niveau d’il y a 2 ans.

1er trimestre 2020

Val d’Oise : une situation difficile… mais pas désespérée…

Les indicateurs économiques dans le département ne sont globalement pas favorables ; certes, certains d’entre eux peuvent faire illusion (défaillances d’entreprises, taux de chômage, construction) mais ils suivent en cela les résultats affichés sur l’ensemble de la région et s’expliquent souvent par des ajustements dans le temps ou techniques. Pour autant, les entreprises elles-mêmes, commerces compris, et également les collectivités publiques (département communautés d’agglomération ou de communes, communes) ont pris la mesure des efforts à engager pour favoriser une reprise d’activité et un meilleur retour à l’emploi ; certains secteurs (commerce, restauration, tourisme, etc.) demeurent encore extrêmement fragiles.

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL - Pierre De RICAUD

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Tableau de bord départemental du Val-d'Oise - 2021

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 08:57
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4ème trimestre 2021

Lemarché de l’emploibien orienté dans le Val-d’Oise

Fin 2021, la situation de l’emploi dans le Val-d’Oise est apparue, comme dans l’ensemble de la région, plutôt favorable, avec un taux de chômage en baisse et un niveau d’emploi en hausse. L’augmentation de l’emploi en intérim, si elle n’est pas le gage d’une situation stable, est le signe d’une activité bien orientée.

Les autres données économiques sont en revanche de nature à susciter des interrogations, voire des inquiétudes. C’est le cas de la diminution des créations d’entreprises et de la hausse des défaillances ; il en est de même pour les secteurs de la construction ou de l’activité hôtelière (reflets de l’attractivité du département ou de la faiblesse de l’activité aéroportuaire).

3ème trimestre 2021

Un long et fragile chemin vers le retour du Val-d’Oise aux jours meilleurs

Au 3e trimestre 2021, le constat d’une amélioration dans le Val-d’Oise est évidente si on se fie aux indicateurs parmi ceux que la crise sanitaire avait particulièrement fragilisés : frémissement de la fréquentation hôtelière, hausse des surfaces autorisées à construire, créations d’emploi, etc.

Toutefois, l’augmentation de 0,2 point du taux de chômage départemental et la remontée du nombre de défaillances d’entreprises atténuent l’optimisme.

C’est probablement le signe de fragilités ou d’incertitudes pérennes (l’activité aéroportuaire et les services connexes) et l’attente de projets de développement durables et ambitieux, au sein desquels les transports du Grand Paris Express ou Agoralim s’inscrivent nécessairement.

Mars 2022

2ème trimestre 2021

Le Val-d’Oise au rendez-vous de la reprise au 2e trimestre 2021

Plusieurs éléments ont témoigné d’un rebond économique dans le Val-d’Oise au 2e trimestre 2021.

Au-delà des créations d’entreprises, toujours nombreuses, et des défaillances d’entreprises, dont le volume reste faible grâce aux aides publiques, les signaux les plus favorables sont venus du marché de l’emploi ; l’emploi salarié dans le département est ainsi désormais supérieur de 0,9 % à son niveau d’avant crise (4e trimestre 2019) alors que le déficit est encore de 0,7 % au plan régional. Parallèlement, même si le taux de chômage départemental reste élevé, il ne dépasse que de 0,4 point son niveau d’avant la pandémie.

Par ailleurs, les autorisations de construire laissent augurer de perspectives favorables pour le secteur. A l’inverse, le tourisme et l’activité aéroportuaire sont quant à eux restés autant en difficulté dans le Val-d’Oise qu’au plan francilien.

Décembre 2021

1er trimestre 2021

L’attentisme toujours de rigueur début 2021 dans le Val-d’Oise

La situation économique dans le département au début de 2021 n’a pas été meilleure que celle constatée en 2020. Les données les mieux orientées (créations d’entreprises, défaillances) doivent être analysées avec prudence, notamment du fait du poids des micro-entrepreneurs et de l’impact des aides publiques sur la santé de nombreuses structures économiques.

Parallèlement, l’heure a été à la stabilité en matière de taux de chômage et d’emploi. Les difficultés actuelles frappent également et lourdement l’activité touristique et aéroportuaire dans le Val d’Oise.

Le département, riche de sa jeunesse et de ses capacités d’innovation, aura besoin d’une mobilisation enthousiaste pour passer cette étape difficile et s’appuyer sur les projets de développement récemment présentés par l’Etat.

Septembre 2021

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Pierre de RICAUD

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Tableau de bord départemental du Val-d'Oise - 2022

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 08:47
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4ème trimestre 2022

Les résultats économiques toujours fragiles dans le Val-d’Oise fin 2022

Même si la tendance baissière du taux de chômage départemental n’est pas remise en cause et même si le nombre de créations d’entreprises est resté important fin 2022, les résultats économiques constatés dans le Val-d’Oise sont restés fragiles au 4e trimestre 2022.

La part importante des micro-entrepreneurs dans les créations d’entreprises, le nombre de défaillances engagé sur une pente ascendante depuis deux ans, la fréquentation hôtelière toujours inférieure à ses niveaux d’avant la crise sanitaire et les volumes hésitants des surfaces de locaux autorisés ou commencés appellent à une nouvelle ambition de développement économique dans le département ; celle-ci pourrait s’appuyer sur d’ambitieux projets (Agoralim), des grands évènements à venir (Jeux olympiques de 2024), des infrastructures en construction (ligne 17, possible ligne 19, etc.) ou la volonté de renforcer l’attractivité du Val-d’Oise.

Juin 2023

 

3ème trimestre 2022

Un dynamisme encore faible dans le Val-d’Oise, en attente de projets innovants

Le Val-d’Oise est resté relativement dynamique au 3e trimestre 2022 ; en témoignent un taux de chômage en baisse, un niveau d’emploi salarié en hausse et un nombre de créations d’entreprises qui augmente.

Cependant, ces constats ne peuvent, ni ne doivent engager à trop d’optimisme : en effet, le tissu économique semble fragile, les défaillances d'entreprises en hausse en sont encore la preuve. Quant aux perspectives à court terme, elles ne sont pas davantage favorables : il en est ainsi de la construction et des locaux autorisés ou commencés ; de même, l’activité hôtelière ne reprend que très lentement depuis la pandémie. L’activité économique du département a probablement besoin de projets nouveaux et innovants pour soutenir son développement.

Mars 2023

 

2ème trimestre 2022

Les interrogations perdurent dans le Val-d’Oise

Les trimestres se suivent et se ressemblent dans le Val-d’Oise, du moins s’agissant des données économiques des deux premiers trimestres de 2022. Ainsi les interrogations et les incertitudes apparues début 2022 ont semblé perdurer au printemps dernier. Certes, certains indicateurs, tels l’emploi ou la construction de d’immobilier d’entreprise, sont « au vert » ; d’autres, en revanche, sont le reflet d’une situation fragile et contrastée : un taux de chômage qui ne réduit plus, un niveau de créations d’entreprises qui diminue, un « retour à la normale » de la fréquentation hôtelière encore incomplet et trop lent. Dans ce contexte, la vigilance est de mise et la mobilisation de tous nécessaire.

Novembre 2022

 

1er trimestre 2022

L’activité économique du Val-d’Oise interroge et s’interroge

Début 2022, le bilan économique dans le Val-d’Oise est resté assez contrasté et sujet à quelques interrogations, certains indicateurs pouvant être interprétés de différentes façons.

Il en est ainsi du niveau stable des créations d’entreprises « classiques » (+ 1,0 %) tandis que le nombre de micro-entrepreneurs s’est réduit de 15,6 % ; de même, le moindre recours à l’intérim est-il le signe d’une stabilisation de l’activité et de l’emploi (alors que le chômage baisse et l’emploi monte clairement) ou au contraire celui d’un ralentissement de certaines fonctions économiques ?

Lorsque les défaillances d’entreprises augmentent (+ 53,0 %), ne sont-ce pas la suppression des aides de ces deux dernières années et un apurement qui affecte plus particulièrement certaines entreprises fragiles ou récemment créées ? Et ce, alors que l’activité hôtelière comme la construction semblent être favorablement orientées.

Auteurs : Mickaël LEPRIOL, Pierre de RICAUD

Septembre 2022

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4e trimestre 2022
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Tableau de bord départemental de la Seine-Saint-Denis - 2020

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 08:27
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4ème trimestre 2020

L’économie séquano-dyonisienne a bien résisté fin 2020

La reprise économique amorcée à l'été 2020 a semblé se poursuivre au 4e trimestre. Les créations d'entreprises ont continué à augmenter (+ 33,2 %).

L'emploi salarié, bien que ralenti, est resté favorablement orienté dans le département (+ 0,2 %) et ce, dans tous les secteurs, alors même qu'il a régressé en Ile-de-France. Parallèlement, la construction de locaux a été dynamique ; les autorisations de construire ont enregistré une hausse importante par rapport au 4e trimestre 2019 (+ 28,0 %) et 179 709 m² ont été mis en chantier soit 17,7 % du total francilien.

Cette situation favorable en façade est à nuancer ; certains indicateurs, à l'instar du taux de chômage et des défaillances d'entreprises, ont reculé mais cela tient plus à la définition du premier et aux aides publiques encore délivrées aux entreprises pour le second.

Juillet 2021

 

3ème trimestre 2020

Un léger sursaut estival terni par la remontée du chômage

L'été 2020 a été marqué par des signes relativement encourageants de dynamisme économique en Seine-Saint-Denis. Celui-ci est porté essentiellement par les créations d'entreprises qui ont fortement augmenté (+ 38,6 %). L'emploi a également été orienté à la hausse (+ 1,8 %), principalement dans la construction et le tertiaire et grâce à l'emploi intérimaire (+ 19,3 %).

Néanmoins, le taux de chômage de la Seine-Saint-Denis a crû de près de 3,0 points après des années de baisse. Parallèlement, les mises en chantiers et les surfaces de locaux autorisés à construire se sont nettement repliées. Les défaillances d'entreprises sont malgré tout restées orientées à la baisse (- 33,4 %) mais nombreux sont les établissements soutenus par les dispositifs temporaires d'aides publiques… Qu'en sera-t-il quand cesseront ces mesures ?

 

2e trimestre 2020

8 semaines de confinement et des conséquences lourdes pour la Seine-Saint-Denis

Les signes annonciateurs d'une crise économique majeure se sont confirmés après la période de confinement qui a provoqué un arrêt quasi-complet des activités. Ainsi, les créations d'entreprises ont fortement reculé en Seine-Saint-Denis.

Parallèlement, peu de chantiers ont pu débuter : seuls 42 159 m² ont été mis en chantier et les surfaces autorisées à construire ont également diminué. L'emploi a été fortement affecté même si les secteurs de l'industrie et de la construction sont restés favorablement orientés sur un an (respectivement + 7,5 % et + 4,5 %).

Cette crise, sans précédent, n’a toutefois pas encore dévoilé toute sa profondeur : des évolutions favorables trompeuses ont encore été enregistrées, à l'instar de celle du taux de chômage, au plus bas depuis 2008, et du recul des défaillances d'entreprises.

 

1er trimestre 2020

Début de crise sanitaire : impacts immédiats en Seine-Saint-Denis

La dynamique positive aurait pu se poursuivre en Seine-Saint-Denis sans la crise sanitaire et ses conséquences immédiates sur l'économie. Certes, la baisse des défaillances d'entreprises s'est poursuivie dans le département et la Seine-Saint-Denis a été le seul département à enregistrer une hausse très importante des surfaces autorisées à construire.

Mais, déjà, les deux premières semaines du confinement national ont eu des répercussions : les créations d'entreprises ont cessé d'augmenter, surtout les micro-entrepreneurs (- 26,3%), les chantiers se sont arrêtés (le département n'a représenté que 5,1% du total régional des mises en chantiers) et l'emploi salarié a été très affecté. Il n'y a pas encore eu d'impact sur le taux de chômage qui a continué à se réduire « artificiellement », du fait de la non disponibilité des chômeurs.

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL - Audrey DEROUEN-MARINO

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Tableau de bord départemental de la Seine-Saint-Denis - 2021

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 08:10
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4ème trimestre 2021

Quelques signes de fléchissement pour la Seine-Saint-Denis fin 2021

La reprise économique a semblé se poursuivre au 4e trimestre 2021 même si les créations d'entreprises se sont repliées (- 16,8 % par rapport à la même période de 2020).

Porté par l’intérim et la construction, l'emploi salarié départemental est supérieur de 1,9 % à son niveau d’avant la crise sanitaire.

Cette situation favorable en façade reste à nuancer, à l'instar des défaillances d'entreprises qui ont reculé mais grâce au maintien des aides publiques dont bénéficient encore certaines entreprises.

De même, la construction de locaux a subi une baisse conséquente : les autorisations de construire ont enregistré une baisse de 37,7 % par rapport au 4e trimestre 2020 même si les 116 638 m² mis en chantier dans le même temps n’en ont pas moins représenté 14,2 % du total francilien.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Benoist ANCELIN

Mai 2022

3ème trimestre 2021

Une période estivale tempérée économiquement en Seine-Saint-Denis

Le département de la Seine-Saint-Denis a globalement écrit une copie similaire du trimestre précédent mais très différente de l’année antérieure.

L’appréciation globale est en demi-teinte et la reprise ne repose que sur des frémissements. L’évolution du nombre de défaillances d’entreprises dans le département (- 16.8 % par rapport au même trimestre de 2020) a constitué une note positive ; en revanche, le nombre de créations d’entreprises a baissé (- 19,5 % en glissement annuel) du fait du net repli du nombre de nouveaux micro-entrepreneurs (les créations d’entreprises « classiques » ont parallèlement augmenté de 2,5 %).

Si l’emploi a continué sa progression, le taux de chômage est resté stable dans le département. Il est à noter que, même s’il a retrouvé des couleurs, le secteur hôtelier est toujours dans une période difficile.

Auteurs : Benoist ANCELIN, Mickaël LE PRIOL

Mars 2022

2e trimestre 2021

Des signes encourageants mais fragiles en Seine-Saint-Denis

La situation économique s'est améliorée au cours du 2e trimestre 2021 en Seine-Saint-Denis. Ainsi, par rapport au 2e trimestre 2020, le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 37,3 % dans le département, le chômage s’est réduit de 0,1 point et l'emploi a augmenté de 0,7 % par rapport au trimestre précédent ; les évolutions sectorielles de l’emploi révèlent même une importante progression dans l'industrie et dans la construction par rapport aux niveaux d'avant-crise.

Pour la construction, cette hausse de l’emploi est corrélée à l'augmentation observée dans la mise en chantier d’immobilier d’entreprise (+ 13,8 % par rapport au 2e trimestre 2019). Toutefois, ce dynamisme est atténué par le repli conséquent des autorisations de construire accordées (- 72,4 % par rapport au 2e trimestre 2019), faisant de la Seine-Saint-Denis le département le plus affecté d'Ile-de-France.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Audrey DEROUEN-MARINO

Décembre 2021

1er trimestre 2021

Un 1er trimestre 2021 en demi-teinte en Seine-Saint-Denis

Les indicateurs économiques ont bien traduit au cours du 1er trimestre 2021, pris entre deux confinements, l’incertitude de nouveau grandissante.

Nos voisins européens se sont reconfinés et le trafic aérien n'a pas repris (- 77,9 % à Roissy par rapport à début 2020). Le taux de chômage a stagné à 11,1 % mais les mesures de chômage partiel, toujours de mise dans certains secteurs, ont probablement dissimulé les difficultés du marché du travail.

Pourtant, l'emploi a poursuivi sa progression (+ 0,3 % par rapport au trimestre précédent). Porté par les microentrepreneurs, le nombre de créations d'entreprises a fortement augmenté. La baisse des défaillances d'entreprises s'est poursuivie même si elle est à nuancer compte-tenu des aides publiques toujours versées.

Enfin, alors que les surfaces autorisées à construire ont reculé de 10,3 %, les chantiers ont repris (64 843 m² ont été engagés).

Auteurs Mickaël LE PRIOL, Audrey DEROUEN-MARINO

Septembre 2021

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Tableau de bord départemental de la Seine-Saint-Denis - 2022

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 07:56
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4ème trimestre 2022

Des signaux encourageants en Seine-Saint-Denis malgré une tendance au ralentissement

La fin de l’année 2022 a été marquée par des signes relativement encourageants pour l’économie en Seine-Saint-Denis. Ceux-ci se sont matérialisés par des créations d'entreprises en hausse (+ 16,2 %) ainsi que par des mises en chantiers et des autorisations de construire favorablement orientées sur un an (respectivement + 12,9 % et + 64,6 %).

Néanmoins, le nombre de défaillances d'entreprises dans le département, même s’il reste encore limité comparativement à ses niveaux d’avant la pandémie, a continué à augmenter fin 2022. P

ar ailleurs, malgré la reprise en cours, le nombre de nuitées hôtelières est resté inférieur de 6,2 % à son niveau du 4e trimestre 2019 et l’emploi salarié est seulement resté stable par rapport au trimestre précédent.

Le département conserve le troisième taux de chômage le plus élevé de France métropolitaine (10,1 %) après l’Aisne (10,3 %) et les Pyrénées-Orientales (11,7 %).

Juin 2023

 

3ème trimestre 2022

Moins soutenue, la reprise économique continue malgré tout de s’affirmer

Dans la continuité des trimestres précédents, la reprise de l’activité économique en Seine-Saint-Denis a semblé se confirmer, notamment grâce aux nouveaux microentrepreneurs (+ 17,9 %) ; le département est, depuis 2020, l’un des plus dynamique en Ile-de-France en matière de création d’entreprises.

Parallèlement, l’emploi a poursuivi sa progression et le taux de chômage est retombé à 10,2 %. En revanche, même s’il est resté limité comparativement à celui d’autres départements de la région, le nombre de défaillances d'entreprises a continué à augmenter (+ 9,4 % par rapport au 3e trimestre 2021).

La construction de locaux a subi une importante baisse : les autorisations de construire ont notamment diminué de 17,6 % par rapport au 3e trimestre 2021 et les mises en chantier se sont repliées dans le même temps de 53,0 %.

Mars 2023

2ème trimestre 2022

Des évolutions hésitantes en Seine-Saint Denis

Dans un contexte se détériorant, les évolutions économiques ont été hésitantes au 2e trimestre 2022 en Seine-Saint-Denis. Ainsi, les créations d'entreprises ont ralenti (- 3,3 % par rapport à la même période de 2021) tandis que les défaillances d'entreprises ont augmenté de 15,3 % par rapport au 1er trimestre 2021.

Au plan sectoriel, les autorisations de construire ont enregistré une augmentation de 128,5 % par rapport au 1er trimestre 2021 mais les 63 010 m² mis en chantier dans le même temps n’ont représenté que 6,3 % du total francilien, soit la plus faible part départementale. Le principal élément favorable est venu de l’emploi salarié départemental : porté par le tertiaire marchand et la construction, il est désormais supérieur de 3,9 % à son niveau d’avant la crise sanitaire.

Novembre 2022

1er trimestre 2022

Des signaux encourageants pour la Seine-Saint-Denis début 2022

La reprise économique a semblé se poursuivre au 1er trimestre 2022 même si les créations d'entreprises se sont repliées (- 10,4 % par rapport à la même période de 2021). Porté par le tertiaire marchand et la construction, l'emploi salarié départemental est désormais supérieur de 3,6 % à son niveau d’avant la crise sanitaire.

Cette situation favorable se confirme par les défaillances d'entreprises qui ont encore une fois reculé. En revanche, la construction de locaux a subi une baisse conséquente : les autorisations de construire ont enregistré une baisse de 63,8 % par rapport au 1er trimestre 2021 même si les 185 401 m² mis en chantier dans le même temps n’en ont pas moins représenté près d’un quart du total francilien.

Septembre 2022

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Benoist ANCELIN

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4e trimestre 2022
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