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Enjeux Ile-de-France

Les séjours professionnels : une clientèle stratégique pour l’hôtellerie francilienne

Soumis par npagnoux le ven 30/09/2022 - 12:54

Enjeux Ile-de-France n°237

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L’Île-de-France est l’une des destinations les plus plébiscitées au monde, autant par les touristes d’agrément que par les visiteurs professionnels. Depuis 2011, le nombre de nuitées hôtelières a augmenté grâce à la clientèle professionnelle qui représente en 2019, une nuitée sur deux. Deux types de clientèles professionnelles coexistent : d'une part les participants à des événements d'affaires sur un site dédié (salons, congrès…), d’autre part, les visiteurs professionnels (commerciaux, artisans...) qui se rendent dans les entreprises auprès de clients, prestataires ou fournisseurs. Certains hôtels de la grande couronne sont très dépendants de cette clientèle professionnelle. Or, la récente crise sanitaire, qui a bouleversé l’organisation du travail et entraîné de nouvelles pratiques professionnelles, pourrait avoir des effets sur le nombre de séjours professionnels à l’avenir.

 Les séjours professionnels : des clientèles majeures pour l’économie francilienne

L'Île-de-France constitue une destination leader à la fois pour le tourisme d’agrément et pour le tourisme professionnel. La région capitale possède en effet une offre d’infrastructures extrêmement riche et diversifiée, avec 700 000 m² de surface d’exposition et de congrès couverte, répartis sur 21 sites de toutes tailles. Paris se classe par ailleurs au premier rang mondial dans l’organisation de congrès selon l’International Congress and Convention Association (ICCA).

Hotel

Les professionnels en déplacement dans la région séjournent surtout à l’hôtel

La clientèle professionnelle a un comportement et des habitudes de consommation qui différent de la clientèle d’agrément. Les deux tiers de cette catégorie de touristes choisissent en effet d’être hébergés dans l’hôtellerie traditionnelle. C’est pourquoi en Île-de-France une nuitée hôtelière sur deux concerne un visiteur professionnel.
La saisonnalité diffère de ces touristes est en revanche différente. Elle est notamment portée par certains pics lors des grandes manifestations (salons) et un creux estival où l’activité professionnelle ralentit.

2010-2019 : une décennie entre croissance et crises à répétition

La clientèle d’affaires a en effet porté la fréquentation hotellière sur la décennie 2010, même si elle a subi de plein fouet plusieurs crises majeures (attentats, gilets jaunes, grèves…) dont elle s’est à chaque fois relevée rapidement.

Les nouveaux défis de l’accueil pour le tourisme professionnel

Désormais il s’agit de gérer l’après crise sanitaire en réinventant un modèle qui doit faire de nouvelle proposition face à des clients qui ont repensé leur façon de travailler (télétravail, nomadisme, réunion à distance….).

infographie enjeux 237

Auteurs : Marie-Christine Abboudi, Camille Fauret (Insee),
Aurélien Neff, Emmanuel Rodier (Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France)

Octobre 2022

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Enjeux Ile-de-France n°237 
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Pour les entreprises franciliennes de l’industrie et du BTP, une transition écologique à marche forcée, malgré les difficultés économiques

Soumis par npagnoux le mer 28/09/2022 - 12:16

Enjeux Ile-de-France n° 236

La nécessité de modifier nos activités pour les rendre compatibles avec la préservation de la planète s’est renforcée à la faveur des perturbations climatiques de l’été. A cela s’ajoutent les conséquences économiques de la guerre en Ukraine ; les entreprises doivent, elles aussi, s’adapter à cette nouvelle donne, accentuée par les inquiétudes autour de la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement. Où en sont les entreprises franciliennes des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’industrie, particulièrement concernées, en termes de transition écologique ? Le Crocis a interrogé les chefs d’entreprises afin de faire le point et identifier leurs difficultés.

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dev durable

Une transition écologique déjà engagée pour 71 % des chefs d’entreprises

71 % des dirigeants interrogés par le Crocis déclarent avoir déjà pris des mesures pour mieux intégrer la transition écologique dans le fonctionnement de leur établissement ; ces mesures concernent en majorité trois grands domaines : l’économie circulaire (79 % des réponses), la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE 60 %), la transition énergétique (58 %). Les mesures prises consistent essentiellement en actions de tri et recyclage de déchets (83 %), le choix de fournisseurs locaux pour favoriser les circuits courts (62 %) et l’utilisation de produits moins polluants ou l’écoconception (41 %).

24 % des chefs d’entreprises n’ayant jamais pris de mesures dans le domaine de la transition écologique ont l’intention de le faire à court terme, c’est-à-dire en 2022 ou 2023.

Pour quelles raisons les chefs d’entreprises ont-ils décidé d’intégrer la transition écologique au sein de leur entreprise ? Les principales raisons invoquées sont en priorité : le bien de l’environnement en général (80 %), l’objectif de la durabilité de l’entreprise (51 %), et la recherche d’économies à moyen terme (50 %).

écologie

La transition énergétique devient urgente


75 % des chefs d’entreprises interrogés n’ont jamais réalisé de bilan énergétique de leur entreprise. La raison le plus souvent avancée est l’absence de compétences (30 %). 20 % des entreprises jugent que le diagnostic énergétique n’est pas prioritaire pour eux.
Aujourd’hui, 56 % des dirigeants ont déjà mis en place des mesures de réduction de leur consommation énergétique. Il s’agit en priorité de la modernisation du système de chauffage ou de climatisation (43 %), le renouvellement de la flotte de véhicules d’entreprises (33 %). Face à la hausse du coût de l’énergie, 54 % des dirigeants interrogés envisagent de prendre prochainement des dispositions supplémentaires en matière d’économie d’énergie.
Une offre insuffisante de véhicules utilitaires propres
59 % des dirigeants interrogés pensent que le renforcement de la ZFE-m francilienne n’aura pas ou peu de répercussions sur leur activité. 39 % des dirigeants souhaiteraient avoir accès à une offre plus importante de véhicules propres.

Une offre insuffisante de véhicules utilitaires propres

59 % des dirigeants interrogés pensent que le renforcement de la ZFE-m francilienne n’aura pas ou peu de répercussions sur leur activité. 39 % des dirigeants souhaiteraient avoir accès à une offre plus importante de véhicules propres.

L’eau, un enjeu majeur mais sous-estimé de l’adaptation au changement climatique

74 % des dirigeants interrogés n’ont pas d’objectif de réduction de leur consommation d’eau. Seuls 4 % des dirigeants ont engagé une démarche d’estimation de leur empreinte « eau », et 12 % seulement utilisent un outil de pilotage de leur consommation d’eau.

Economie circulaire : gestion des déchets et recherche de fournisseurs locaux à l’ordre du jour

En matière d’économie circulaire, les mesures envisagées pour l’avenir par les dirigeants d’entreprises concernent en priorité la gestion des déchets : 49 % des dirigeants ont en projet de mieux recycler leurs déchets et 44 % de réduire leur quantité.

Méthodologie

Enquête menée par mail entre le 22 juin et le 13 juillet 2022 auprès de 186 entreprises franciliennes du secteur de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics (métallurgie, alimentaire, textile, informatique, équipement électrique, bois, …).

71 % des entreprises ont entre 0 et 19 salariés, 24 % entre 20 et 99 salariés, 5 % 100 salariés ou plus.
Traitement et analyse par le Crocis de la CCI de Paris-Ile-de-France.

infographie DD

Auteur : Bénédicte Gualbert

Septembre 2022

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Enjeux Ile-de-France n° 236 
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Création-Mode-Design en Ile-de-France : le luxe résiste à la crise

Soumis par npagnoux le mer 06/07/2022 - 10:12

Enjeux Ile-de-France n° 234

La filière est ici définie par 31 codes NAF de l’industrie et du commerce de gros et recouvre trois grands domaines : l’équipement de la personne, l’équipement de la maison et les activités de design.

infographie

Des établissements principalement concentrés dans la capitale

La filière Création-Mode-Design représente 48 000 établissements en IDF (Insee, Sirène, 2020). Elle comprend les activités de design, d’équipement de la personne et d’équipement de la maison dont : 19 775 agences de design, 25 351 établissements du secteur Equipement de la personne dont 11 821 commerces de gros, 2 892 établissements du secteur Equipement de la maison dont 1 214 commerces de gros. Les établissements franciliens représentent 35 % du total national de la filière. Avec 25 758 établissements, Paris représente 54 % des établissements de la filière, loin devant les autres départements.

graph-mode

77 000 salariés dans la filière en Ile-de-France

La filière Création-Mode-Design emploie 77 296 salariés en Ile-de-France en 2020 (Acoss, 2020). Dans la région, les effectifs salariés sont les plus nombreux dans les activités suivantes : fabrication de parfums et de produits pour la toilette (15 400 salariés), le commerce de gros de parfums et produits de beauté (13 600 salariés), le commerce de gros d’habillement et de chaussures (12 400 salariés), la fabrication de vêtements de dessus (7 800) et les activités de design (7 500). Les effectifs franciliens représentent 11 % des effectifs français de la filière.

Une très forte concentration des emplois à paris

Paris concentre à elle seule 45 % des effectifs de la filière en Ile-de-France, loin devant les autres départements ; Hauts-de-Seine et Seine-Saint-Denis regroupent respectivement 23 % et 17 % du total, tandis que les autres départements ne représentent que de faibles pourcentages.

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Les groupes français au sommet du luxe mondial

Sur le marché mondial des articles personnels de luxe (mode, maroquinerie, accessoires, bijoux, parfums,…), les groupes français occupent une place de choix : LVMH (Paris 8ème) est le numéro 1 mondial du luxe, Kering (Paris 7ème) est numéro 3, L’Oréal luxe (Lancôme, Saint-Laurent) est numéro 5, Chanel (Paris 1er) est numéro 6, Hermès (Paris 8ème) numéro 7.

La pandémie de 2020 a fragilisé les petites structures

Cette crise a fragilisé de nombreux acteurs de la filière : si les grands groupes ont pu limiter les pertes en menant une politique de réduction des coûts, d’autres sociétés n’ont pas survécu. Les petites sociétés, en particulier les jeunes créateurs, fournisseurs et sous-traitants ont subi de plein fouet cette crise et se sont trouvés en grande difficulté.

La crise sanitaire de 2020-2021 oblige les entreprises à se réinventer

A l’occasion de cette pandémie, la filière textile-habillement a notamment pris la mesure de sa dépendance à la production chinoise et commencé à prendre en compte la nécessité sinon de relocaliser la production du moins de privilégier une plus grande proximité, et de travailler avec des partenaires locaux. La prise de conscience écologique, déjà entamée depuis quelques années, est devenue une priorité. Toute la filière textile revoit son fonctionnement.

Avec la crise sanitaire, le luxe a basculé vers le digital

La digitalisation est devenue un axe prioritaire pour le secteur.

Une menace sur le luxe : les difficultés de recrutement

Les professionnels alertent sur la difficulté de trouver des artisans d’art et ouvriers spécialisés dans la fabrication d’articles de luxe.

Quel impact pour la guerre en ukraine ?

 

Cette publication de 8 pages est la synthèse d’un document plus complet, paru dans la collection Cahiers du Crocis en mai 2022 : « Paris, capitale de la mode, entraîne dans son sillage toute la filière Création-Mode-Design d’Ile-de-France »

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Juillet 2022

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Enjeux Ile-de-France n° 234
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Marne-La-Vallée, La Défense et Saclay attirent particulièrement les investisseurs étrangers

Soumis par npagnoux le mar 05/07/2022 - 11:49

Enjeux Ile-de-France n°235

L’Ile-de-France regroupe 573 000 salariés dépendant d’un groupe étranger en 2018, ce qui constitue le tiers du total de ces emplois sur l’ensemble de la France métropolitaine. Un grand nombre de nationalités sont représentées parmi les investisseurs étrangers implantés dans la région. Toutefois, celle-ci est plus particulièrement attractive pour certains pays situés en dehors du continent européen, notamment les États-Unis. Du fait, notamment, des spécificités sectorielles franciliennes, l’implantation étrangère est plus forte dans le tertiaire que dans l’industrie. La proportion d’emplois dépendant d’un groupe étranger est particulièrement élevée dans les territoires de Marne-la-Vallée, de La Défense ou de Saclay, mais plus faible à Paris. Lors de la récession mondiale de 2008-2009, les emplois franciliens sous contrôle étranger se sont repliés de 7,9 % et, depuis, ne se sont pas redressés.

infographie-groupes-étrangers

L’implantation d’établissements dépendant de groupes étrangers peut en effet constituer un levier pour le développement économique. Elle est un signe d’attractivité pour un territoire en illustrant sa capacité à offrir à des grands groupes internationaux les conditions de réussite des projets et investissements.

L’Ile-de-France, principale région d’accueil des investissements internationaux en France

En 2018, 16 560 établissements franciliens employant un peu plus de 573 000 salariés dépendent d’un groupe étranger. Au sein de la France métropolitaine, l’Ile-de-France regroupe ainsi près d’un tiers des emplois dépendant de l’étranger.

L’Ile-de-France est la principale porte d’entrée dans l’hexagone des investisseurs américains

Plus encore qu’en province, les États-Unis sont le premier employeur étranger en Ile-de-France. En 2018, 153 200 emplois dépendent d’un groupe américain dans la région. L’Ile-de-France regroupe ainsi 4 emplois français sous contrôle américain sur 10. D’autres pays, comme le Royaume-Uni, et dans une moindre mesure le Japon, sont surreprésentés dans l’économie francilienne.

À l’inverse, le poids de l’Ile-de-France est moins important pour les emplois dépendants de pays de l’Union européenne : il se limite à 26 % pour l’emploi sous contrôle allemand ainsi que pour celui sous contrôle belge.

L’Ile-de-France est particulièrement attractive pour les multinationales étrangères du secteur des services

La région capitale est davantage attractive pour les investisseurs internationaux exerçant des activités de services : elle concentre notamment 74 % des emplois étrangers dans les activités immobilières : de même, la région regroupe 60 % des emplois sous contrôle étranger dans le secteur des activités financières et d’assurance. Dans le secteur de l’industrie, la région apparaît moins attractive pour les groupes étrangers : elle n’accueille notamment que 6 % des emplois étrangers dans la fabrication de matériels de transport alors que le quart des emplois français du même secteur y sont situés.

Certains territoires plus particulièrement attractifs pour les investisseurs étrangers

Le taux de dépendance à l’égard de l’étranger est assez faible à Paris comparativement à d’autres territoires : il s’élève à 12,7 % alors qu’il atteint 24,6 % dans la zone d’emploi de Paris Ouest La Défense et même 28,7 % dans celle de Marne-la-Vallée.

La crise financière de 2008 a durablement affecté l’emploi dans les groupes étrangers

Entre 2008 et 2018, les effectifs salariés des établissements sous contrôle étranger ont diminué de 8,2 % en Ile-de-France alors que ceux des entreprises françaises ont progressé de 6,8 %. Pour les multinationales étrangères, l’emploi salarié a principalement diminué entre 2008 et 2010, soit au cours de la période qui a suivi la crise financière mondiale de 2008. Dans certaines zones d’emploi, l’emploi dépendant de l’étranger a toutefois augmenté entre 2008 et 2018. C’est le cas par exemple de Saclay, d’Évry ou encore de Marne-la-Vallée.

Auteurs : Cécile le Fillâtre, Jean-Philippe Martin (Insee Ile-de-France),
Mickaël Le Priol (Crocis de la CCI de Paris Ile-de-France)

Juillet 2022

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Enjeux Ile-de-France n°235
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Les entreprises franciliennes face à des difficultés d’approvisionnement qui devraient perdurer

Soumis par npagnoux le jeu 16/06/2022 - 14:24

Enjeux Ile-de-France n°233

Dès le début de la pandémie de Covid-19, l’économie mondiale est entrée dans une zone de turbulences et les conséquences pour les entreprises et ménages franciliens sont nombreuses.

Puis la reprise de l’activité économique, alors que la majorité des économies mondiales avaient connu un coup d’arrêt sans précédent, a entraîné une accélération de la hausse des prix de certaines matières premières et a révélé qu’une perturbation des chaînes logistiques mondiales pouvait mettre de très nombreux mois à se résorber. Le monde a redécouvert l’interdépendance de ses économies lorsque, au plus fort de la crise sanitaire, les difficultés pour s’approvisionner en masques ont démontré à nouveau la dépendance des économies à la Chine notamment et lorsque pour produire des vaccins, il a fallu rassembler jusqu’à 200 principes actifs venant du monde entier sur un même site de production. De même lorsqu’en mars 2021, un porte-containers a bloqué le canal de Suez et démontré qu’un nœud apparaissant à un endroit stratégique pouvait avoir de gigantesques conséquences sur le commerce international.

infographie-approvisionnement

 

Enfin la guerre opposant l’Ukraine à la Russie, à partir de février 2022, a agi comme un sur-événement, démontrant encore plus que dans une économie mondiale globalisée, la France et l’Europe étaient dépendantes d’approvisionnements en provenance du monde entier.

graphique approvisionnement

L’impact de ce conflit, qui semble voué à durer, sera bien plus prégnant à long terme concernant les perturbations sur les marchés énergétiques et agricoles et leurs répercussions sur les prix.

Tout cela a provoqué une importante réflexion sur la souveraineté économique de la France, le besoin de relocaliser certaines productions stratégiques sur le territoire national ou dans des pays proches.

Depuis des mois, les approvisionnements de bois, de semi-conducteurs, de matières premières à destination du secteur de la construction sont très fortement perturbés. L’inflation actuelle et les probables pénuries de matières premières devraient être des enjeux majeurs des prochains mois.

La CCI Paris Ile-de-France a mené une enquête auprès de 955 entreprises franciliennes : Il en ressort que les difficultés d’approvisionnement des entreprises franciliennes sont une réalité depuis plusieurs mois mais elles ne cessent de s’amplifier. Ainsi, 45 % des entreprises ayant répondu à l’enquête de la CCI Paris-Ile-de-France déclarent rencontrer actuellement des difficultés d’approvisionnement ; surtout, ces difficultés sont en hausse sur ces derniers mois selon 94 % d’entre elles. La réalité n’est pas la même suivant les secteurs d’activité : les difficultés d’approvisionnement se concentrent surtout dans l’industrie (84 %), la construction (75 %), les cafés-hôtels-restaurants (73 %) et le commerce de gros (71 %), beaucoup moins dans les transports (19 %) ou les bureaux d’études (9 %).

Parmi les 56 % des répondants ayant cité le manque de matériaux / pénurie de composants / de matières premières, les principaux produits manquants relevés sont : les matières premières (bois, acier, aluminium, huile… 71 %), les produits finis (carrelages, parquets, tuiles… 36 %) et les composants électroniques (semi-conducteurs, puces, cartes… 32 %). A noter qu’il existe d’importantes disparités sectorielles : 83 % des entreprises industrielles déclarent faire face à un manque de matières premières contre seulement 27 % pour les activités de conseil et les bureaux d’étude.

La quasi-totalité des entreprises interrogées (96 %) estiment que les difficultés d’approvisionnement ont eu un impact à la hausse sur les tarifs des fournisseurs. Par conséquent, 57% d’entre elles ont répercuté cette hausse sur leurs propres prix.

Pour faire face à ces difficultés, des mesures ont été engagées par les répondants, principalement des actions pour trouver de nouveaux fournisseurs (pour 55 % d’entre eux) et un report des commandes (31 %). Les aides publiques auxquelles les entreprises ont eu recours sont principalement les PGE (prêts garantis par l’Etat) ou l’activité partielle (4 %).

 

Juin 2022

Auteurs : Yves BURFIN

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Enjeux n°233
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Enjeux Ile-de-France n°233
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Mobilité et télétravail font évoluer les modes d’organisation des entreprises d’Ile-de-France

Soumis par npagnoux le mer 25/05/2022 - 12:00

Enjeux Ile-de-France n° 232

La CCI Paris Ile-de-France et la Région Ile-de-France ont mené une enquête auprès de 167 responsables de ressources humaines dans de grandes entreprises franciliennes à la fin d’année 2021 afin de les interroger sur leurs bonnes pratiques en termes de télétravail et de mobilité de leurs salariés. En effet, avec la crise sanitaire, des évolutions notables ont été constatées et la révolution semble dorénavant bien en marche.

infographie-mobilite

 

Des problématiques de mobilité bien identifiées par les entreprises

La saturation des réseaux de transport franciliens, routiers et ferrés constituent les deux principales problématiques de mobilité rencontrées par les entreprises interrogées.

La congestion routière arrive largement en tête (pour 74% des entreprises). Mais si l’on considère les transports en commun dans leur ensemble (saturation, fiabilité, fréquence, sécurité), ces problématiques occupent également une place centrale.

Une accessibilité insuffisante en transports en commun avec une prédominance persistante de la voiture individuelle

De fortes disparités territoriales sont constatées : les salariés travaillant dans la zone centrale de la région ont tendance à privilégier les transports en commun, mais à mesure que le lieu de travail s’éloigne de la capitale, la voiture individuelle devient le mode majoritaire.

Pour limiter l’usage de la voiture individuelle, le covoiturage a été la piste de réflexion privilégiée par la majorité des chefs d’entreprises interrogés, mais seulement 17% d’entre eux ont entrepris des actions internes pour promouvoir cette pratique. Quant à l’autopartage, autre recours possible, cette pratique est jugée peu fonctionnelle.

Une croissance attendue de l’usage du vélo, mais entravée par les risques

19% des entreprises ont fait la promotion des mobilités douces auprès de leurs salariés. Cela se traduit surtout par des actions de communication interne, par l’aménagement de stationnements vélos sécurisés ou des locaux de l’entreprise.

L’’intensité du trafic routier constitue le frein principal à un déploiement plus soutenu de l’usage des mobilités douces, suivi par le maillage insuffisant des réseaux cyclables et piétons.

Un engouement pour le télétravail, mais avec des limites…

Lors des premières phases du déconfinement et encore plus en 2021, le télétravail s’est généralisé, répondant avant tout à un souhait exprimé par les collaborateurs. Cette généralisation s’est accompagnée d’un fort déploiement de l’utilisation des outils informatiques et de communication.

Globalement, le retour d’expérience est plutôt positif et satisfaisant pour tous les répondants, même si certains employés ont pu souffrir des périodes prolongées de télétravail et ont éprouvé le besoin de revenir sur site.

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Une flexibilisation des horaires de travail, sans forcément étaler les heures de pointe

Depuis le début de la crise sanitaire, il existe une certaine souplesse quant aux horaires de travail des salariés, l’employeur laissant une certaine flexibilité quant au choix de l’heure d’arrivée et de départ du lieu de travail. Mais cela pose un questionnement sur l’organisation et la culture d’entreprise (l’activité de l’entreprise permet-elle un tel décalage ?) et sur habitudes individuelles de chacun.

Un impact probable sur l’immobilier de bureaux

Les nouveaux modes d’organisation du travail ont des conséquences sur l’organisation des entreprises mais aussi sur la gestion de leur immobilier. Le large déploiement du télétravail a contraint les entreprises à revoir, ou tout du moins à adapter, leur immobilier.

Des avancées notables en matière d’organisation du travail mais encore peu de vision stratégique globale

L’étude révèle qu’à l’heure actuelle, les entreprises semblent plus intervenir en réaction aux événements (crise sanitaire, grèves, …) et pour répondre aux obligations réglementaires qu’avec une vision de long terme structurée.

Cependant une prise de conscience de la nécessité d’aborder ces enjeux de façon plus globale semble émerger, mais beaucoup d’entreprises attendent un accompagnement sur ces sujets de mobilité, télétravail et lissage des heures de pointe.

Auteurs :

  • Justin LE BIHAN, Chargé de mission management de la mobilité Région Ile-de-France
  • Clotilde YEATMAN Responsable du Département Développement Durable et Mobilité CCI Paris Ile-de-France
  • Julien TUILLIER, Responsable du CROCIS

 

Mai 2022

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Enjeux Ile-de-France n° 232
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Près de 60 % des entreprises franciliennes sont toujours actives 5 ans après leur création

Soumis par npagnoux le mer 02/03/2022 - 15:21

Enjeux Ile-de-France n°231

En Ile-de-France, 59,1 % des entreprises, hors auto-entrepreneurs, sont toujours actives 5 ans après leur création. Le diplôme du créateur, sa situation professionnelle antérieure ainsi que les moyens financiers dont dispose l’entreprise à sa création sont des facteurs de pérennité. Les entreprises pérennes sont créatrices d’emplois et font mieux que compenser les pertes d’emplois (salariés et non-salariés) liées à la disparition des 40,9 % d’entreprises non pérennes.

infographie

 

Des créateurs plus diplômés en Ile-de-France

En Ile-de-France, 62,9 % des entreprises créées ont une activité identique au métier principal du créateur, c’est-à-dire que la majorité des entrepreneurs a choisi de créer une entreprise dans le domaine qu’ils connaissaient déjà. Les créateurs d’entreprises franciliens sont plus diplômés que l’ensemble des créateurs français : 57,0 % ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 46,4 % pour l’ensemble du pays, la part des créateurs anciennement cadres est plus importante en Ile-de-France (43,1 %) qu’en France (30,7 %).

L’objectif principal des créateurs franciliens, au moment du lancement de leur activité, était d’assurer leur propre emploi (pour 60,0 % d’entre eux), puis de développer fortement leur entreprise en termes d’emploi (25,1 %). Parmi les motivations ayant incité les entrepreneurs à créer leur entreprise, la principale est la volonté d’être indépendant (55,0 %), suivie du goût d’entreprendre ou le désir d’affronter de nouveaux défis (40,2 %).

5 ans après leur création 59,1 % des entreprises franciliennes sont pérennes

La pérennité d’une entreprise croît avec l’âge du créateur, démontrant que plus le dirigeant est âgé, plus l’entreprise a de chances de survivre : ce taux est de 54,5 % pour les moins de 30 ans, 56,4 % pour les 30-39 ans, 62,1 % pour les dirigeants âgés de 40 à 49 ans et 62,9 % pour les dirigeants de 50 ans ou plus.

La catégorie socio-professionelle du créateur avant la naissance de l’entreprise a aussi une forte influence sur la pérennité de celle-ci : si le taux de pérennité des cadres (60,6 %) ou des employés (58,3 %) est proche de la moyenne (59,1 %), on observe un écart en faveur des professions intermédiaires (72,4 %) et en défaveur des ouvriers (49,2 %).

La situation du dirigeant avant la création influe également sur la survie de l’entreprise : les indépendants et les chefs d’entreprises sont ceux qui ont la probabilité de survie la plus élevée pour leur (nouvelle) entreprise (60,0 %).

La pérennité d’une entreprise à 5 ans est liée au niveau du diplôme le plus élevé que possède le créateur : elle varie de 55,4 % pour les entreprises dont le créateur n’a pas de diplôme qualifiant à 62,2 % pour les entreprises dont le créateur est diplômé du 2e ou 3e cycle.

Les moyens financiers au moment de la création sont un facteur déterminant de la pérennité : plus le projet démarre avec des moyens importants, plus la pérennité est élevée.

Un nombre d’emplois stable qui cache d’importantes disparités

L’évolution du nombre d’emplois salariés est la différence entre les emplois salariés créés dans les entreprises pérennes (+ 28 530) et les emplois salariés qui ont disparu en même temps que l’entreprise (- 12 490).

Globalement, le nombre d’emplois a progressé : + 3,2 % en 5 ans. Mais derrière ce constat se cache de fortes disparités entre l’emploi des dirigeants d’entreprises et l’emploi salarié : près de 14 088 emplois de dirigeants ont disparu en 5 ans du fait de l’arrêt de l’activité de l’entreprise. Mais 16 040 nouveaux emplois ont vu le jour sur la même période, ce qui explique le solde positif de l'emploi total.

Seulement 30,3 % des auto-entrepreneurs sont pérennes 5 ans après leur création

Au moment de leur création, seuls 61,7 % des auto-entrepreneurs franciliens étaient actifs.

Parmi les auto-entrepreneurs qui ont démarré leur activité, seulement 30,3 % sont pérennes 5 ans après leur démarrage (contre 59,1 % pour les entreprises hors auto-entrepreneurs).


Auteur : Yves BURFIN
Mars 2022

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Enjeux Ile-de-France n°231
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En Ile-de-France, après la crise sanitaire, un paysage commercial en recomposition

Soumis par npagnoux le lun 13/12/2021 - 09:19

Enjeux Ile-de-France n° 230

Entre 2018 et 2021, après deux années de crise sanitaire, la dynamique commerciale de l’Ile-de-France a marqué le pas puisque le nombre de commerces actifs dans la région a très légèrement reculé (- 1 %), passant de 155 809 en 2018 à 153 992 aujourd’hui, selon le relevé effectué sur le terrain par les enquêteurs de la CCI Paris-Ile-de-France au printemps 2021.

Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France, reste pour autant optimiste : « En cinq ans, les commerçants ont traversé les attentats, la crise des Gilets jaunes et la pandémie de Covid. Au regard de toutes ces difficultés, le recul de 1 % du nombre de commerces en Ile-de-France reste finalement limité. Mais on doit accompagner les mutations des habitudes de consommation. Le meilleur exemple est sans doute la nécessaire digitalisation des enseignes : avoir un site Web, accepter les commandes par Internet, faire du click & collect, fidéliser la clientèle à travers les réseaux sociaux… autant d’actions qui sont soutenues par notre CCI. »

 

40 % des commerces de la région se trouvent dans la capitale

Ce coup de frein se ressent dans l’ensemble des départements, de façon plus ou moins marquée toutefois.

  • Paris devance largement les autres départements d’Ile-de-France avec 61 530 commerces actifs, ce qui représente tout de même une baisse de 2 % par rapport à 2018. Son taux d’équipement moyen est de 28,3 commerces pour 1 000 habitants (contre 32 en 2018).
  • Les Hauts-de-Seine comptent 16 184 commerces actifs, soit une baisse de 3 % (10,2 commerces pour 1 000 habitants).
  • Seules les Yvelines tirent leur épingle du jeu avec 14 112 commerces actifs, soit une hausse de 1 % (9,8 commerces pour 1 000 habitants).
  • En Seine-et-Marne, on enregistre 13 228 commerces actifs, soit une baisse de 1 % (9,4 commerces pour 1 000 habitants).
  • Quant au Val-de-Marne, il compte 13 035 commerces actifs, ce qui représente une baisse de 2 % (9,3 commerces pour 1 000 habitants).
  •  On dénombre 14 473 commerces actifs en Seine-Saint-Denis (chiffre resté stable) et 8,9 commerces pour 1 000 habitants.
  •  L’Essonne accueille quant à elle 11 270 commerces actifs (chiffre stable), soit 8,7 commerces pour 1 000 habitants.
  • Enfin, avec 9 860 commerces actifs, le Val-d’Oise est également resté stable et compte 8,0 commerces pour 1 000 habitants.
Equipement commercial

 

Le taux de vacance (nombre de locaux vides par rapport au nombre total de locaux commerciaux existants) est passé de 11,5 % en 2018 à 12,6 %. Au total, on compte aujourd’hui 22 240 locaux non exploités en Ile-de-France. Synonyme d’une fragilisation du tissu commercial, cette baisse du taux de vacance s’explique par l’impact de la crise sanitaire sur l’activité commerciale.

Des évolutions sectorielles très contrastées

La plupart des grands secteurs ont vu leur nombre de commerces reculer, sauf l’Alimentation (+ 3 %) et les Hôtels-cafés-restaurants (+ 2 %). Mais les évolutions sont très contrastées selon les activités, en lien avec les évolutions du mode de vie (développement des mobilités douces, des soins du corps, des préoccupations écologiques et/ou budgétaires, vieillissement de la population).

Dans les activités en hausse significative, on note en particulier :

  • La vente et la location de vélos (+ 47 %)
  • Les ongleries (+ 39 %)
  • Les boutiques de cigarettes électroniques (+ 35 %)
  • Les commerces de prothèses auditives (+ 32 %)
  • Le discount non alimentaire (+ 115 %)
  • Les supérettes (+ 25 %)
  • Les salons de tatouage et piercing (+ 16 %).
  • Les friperies-solderies (+ 13 %)

Les activités en forte baisse concernent principalement :

  • Les chaussures (- 24 %)
  • Le prêt-à-porter (- 14 %)
  • Le bricolage (- 25 %)
  • Les supermarchés (- 21 %)
  • Les marchands de journaux (- 19 %)
  • Les agences de voyage (- 17 %)
  • Les pressings (- 12 %)
  • Les Cafés (- 8 %)

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Janvier 2022

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Le tourisme d’affaires en Europe, de l’arrêt brutal à la reprise

Soumis par npagnoux le lun 06/12/2021 - 14:27

Enjeux Ile-de-France n°229

Le choc de la crise sanitaire de 2020 a été sans précédent sur l’économie mondiale.

Cependant, rares sont les secteurs qui, comme celui des événements d’affaires, ont dû rester à l’arrêt pendant 18 mois. Quelles ont été les conséquences de cette mise à l’arrêt pour la place de Paris Ile-de-France, leader mondial sur ce secteur et pour ses principales concurrentes européennes ?

Quels sont les dispositifs et aménagements mis en place pour répondre à cette crise ? Quelles sont les modalités de redémarrage de l’activité et les perspectives nouvelles face à des changements de comportement dont certains seront pérennes ?

infographie

La crise, un accélérateur de tendance qui, avec la montée en puissance du « phygital », challenge les équipements existants

La crise sanitaire a rebattu les cartes. Il faut désormais connaître précisément les nouveaux besoins et comportements des exposants et des visiteurs au regard des événements phygitaux et des exigences sanitaires, faire les investissements économiques nécessaires pour y répondre et établir de nouveaux modèles économiques pour les organisateurs et gestionnaires de sites. La concurrence entre places va se jouer en partie dans la capacité à investir pour rénover et moderniser les infrastructures et équipements d’accueil.

Cette crise a accéléré le développement digital du secteur des salons, en complément du format présentiel, que ce soit pour toucher davantage de personnes ou être à la page des exigences d’un monde numérique ; cependant, la poursuite de salons hybrides doit être appréhendée comme étant complémentaire au salon classique. Cette dimension « digitale » est également un moyen d’animer l’écosystème de la filière entre les éditions présentielles de la manifestation. La dimension physique garde cependant tout son attrait : l’effervescence avant l’ouverture, l’esprit d’équipe lors de l’installation, le contact humain issu des rencontres avec les visiteurs, les clients et la presse, la découverte des nouveautés, l’enrichissement auprès des conférences, etc.

Auteurs : Mathieu BELLIARD et Aurelian CATANA (CRT Paris Ile-de-France), Aurélien NEFF (Département Tourisme Congrès et salons de la CCI Paris Ile-de-France) et Laura SANCHEZ RIOS (Promosalons), étude supervisée par Mickaël LE PRIOL (Crocis)

Décembre 2021

 

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Après une crise inédite, le tourisme se redresse progressivement en Europe

Soumis par npagnoux le lun 25/10/2021 - 07:37

Enjeux Ile-de-France n°228

Le tourisme apparaît comme le secteur le plus lourdement affecté par la pandémie de Covid-19.

Alors que les multiples vagues de l’épidémie ont plusieurs fois repoussé la reprise tant attendue de l’activité, quel est le niveau actuel de la fréquentation touristique à Paris - Ile-de-France, première région mondiale du tourisme de loisirs, et dans les autres destinations majeures européennes ?

Quelles sont les tendances du redémarrage du secteur hôtelier, du trafic aéroportuaire ou encore des musées et autres établissements culturels dans ces métropoles ?

Certaines de ces villes ressortent-elles moins marquées que les autres par la crise sanitaire ?

La chute de la fréquentation touristique des métropoles étudiées témoigne de la violence des effets de la crise sanitaire. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le nombre d’arrivées de touristes internationaux a diminué de 73 % en 2020 par rapport à 2019, soit une baisse de plus d’1 milliard de séjours. Les pertes en termes de recettes touristiques sont estimées à plus de 900 milliards de dollars au niveau mondial. En Europe, les arrivées touristiques internationales ont chuté de 68 %, avec une perte d’environ 510 millions de voyageurs et un manque à gagner de 338 milliards de dollars par rapport à l’année précédente.

Auteurs : Mathieu BELLIARD, Aurélian CATANA et Yasmina PAGES (CRT Paris Ile-de-France) et Mickaël LE PRIOL (Crocis de la CCI Paris Ile-de-France)


Rédaction achevée le 8 octobre 2021

 

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