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Enquêtes

Black Friday 2023

Soumis par npagnoux le ven 24/11/2023 - 12:04

Les commerçants parisiens misent sur le Black Friday pour relancer une consommation atone

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Au fil des ans, le « Black Friday » s’est solidement implanté en France. Alors que l’inflation grève le budget des consommateurs, les commerçants parisiens misent beaucoup sur cette opération commerciale : ils espèrent ainsi faire revenir dans les magasins les clients adeptes du commerce en ligne et profiter du sursaut de consommation traditionnel à la veille des fêtes.

Importé des Etats-Unis, où il est traditionnellement organisé le vendredi suivant Thanksgiving, le Black Friday s’est peu à peu imposé en France depuis les années 2010. Cette journée de promotion commerciale proposant de très forts rabais est fixée cette année au vendredi 24 novembre. Mais dans les faits, les enquêteurs du Crocis ont observé depuis plus d’une semaine des offres « Black Friday » dans les vitrines des commerces parisiens, bien avant la date officielle. Les grands magasins parisiens (Printemps, BHV, Galeries Lafayette) avaient de leur côté lancé des ventes privées pour leur clientèle fidèle dès le 15 novembre, avec de fortes démarques pouvant aller jusqu’à -50 %. Ainsi les promotions démarrent-elles de plus en plus tôt, pour capter la manne des achats de Noël, moment privilégié de l’année pour les dépenses.

Un « Black Friday » qui dure plus d’une semaine

visuel-vitrine-tsxmax-AdobeStock-31564-414x490.jpg

 

Lors de l’enquête sur les soldes effectuée par le Crocis l’hiver dernier, 51 % des commerçants interrogés déclaraient avoir pratiqué le Black Friday. Mais ce chiffre cache d’importantes disparités entre les indépendants et les autres : en effet, 66 % des indépendants avaient refusé cette opération, contre 30 % seulement pour les franchisés et succursales de groupes. Si 55 % de l’ensemble des commerçants ont jugé satisfaisant le résultat de cette opération, en revanche les indépendants étaient seulement 39 % dans ce cas. A l’époque, moins d’un commerçant sur deux (47 %) pensait pratiquer à nouveau le Black Friday l’hiver suivant, et seulement 34 % des indépendants. « Je ne fais pas de marge de 50 % comme les Amazon et autres sites web, je ne peux pas faire de prix cassés » indique un commerçante du quartier des Champs-Elysées.

 

Des indépendants plutôt réticents

Black Friday responsive

 

Toutefois, conscients que pour attirer les clients la mention « Black Friday » est porteuse, certains commerçants ont fait le choix de proposer des offres visant à augmenter le panier moyen des acheteurs : « Je propose – 20 % sur le deuxième article, ça pousse les clientes à fouiller dans la boutique et ça augmente mon chiffre d’affaires » indique la gérante d’une boutique multimarques du 6eme arrondissement (...)

 

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Novembre 2023

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Les commerçants parisiens misent sur le Black Friday pour relancer une consommation atone
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Enquête Emploi dans les cafés & restaurants

Soumis par npagnoux le ven 13/10/2023 - 14:18

 octobre 2023

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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 7 et le 29 septembre 2023, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements de la sécurité de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024.

L’enquête auprès des cafés restaurants franciliens révèle des tensions sur le recrutement pour tout ce qui concerne les métiers en lien avec le service et les personnels de cuisine. Après la période de crise sanitaire et l’inflation qui pèse encore sur le budget des ménages, les cafés et restaurants franciliens ont encore du mal à retrouver une activité normale, même si de nombreux touristes ont fréquenté à nouveau la région lors de la dernière période estivale. Malgré tout, deux tiers des chefs d'établissements interrogés sont optimistes pour l'avenir grâce à la perspective des JOP2024 qui devraient soutenir fortement la demande.

 

 

enquete resto-cafe-2023

 

 


55.00 %
C’est le pourcentage des entreprises qui ont modifié leurs conditions d’embauche face aux difficultés de recrutement

Auteur : Julien Tuillier

octobre 2023

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Un état des lieux sur les difficultés de recrutement dans les cafés & restaurants dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024. 
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Enquête Emploi dans les entreprises de sécurité

Soumis par npagnoux le ven 13/10/2023 - 13:23

 octobre 2023

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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 7 et le 29 septembre 2023, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements de la sécurité de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024.

Pour ce qui concerne l'enquête auprès des établissements de la sécurité, la demande s’est fortement accentuée pour ce type de service avec la perspective des JOP2024 ; c’est la raison pour laquelle les établissements ont cherché recruter.

Néanmoins, les difficultés de recrutement existent, en cause une pénurie de main d'œuvre et un personnel non motivé par ces métiers. Ce faisant, les chefs d'établissements adaptent leurs conditions d'embauche, en jouant notamment sur le niveau de rémunération des heures supplémentaires. Au final, les besoins de recrutement vont s’accentuer lors des prochains mois, et même si des doutes subsistent sur la pénurie de personnels pour répondre aux besoins, l’optimisme reste globalement de mise.

 

 

infographie

 

 

 


76.00 %
C’est la part des entreprises ayant cherché à recruter depuis un an

Auteur : Julien Tuillier

octobre 2023

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Un état des lieux sur les difficultés de recrutement dans les entreprises de sécurité dans le cadre de l’organisation des JOP Paris 2024. 
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Après une saison printemps-été réussie, un bilan des soldes mitigé

Soumis par npagnoux le mer 26/07/2023 - 06:32
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Les commerçants parisiens ont réalisé de bonnes ventes lors de la saison printemps-été 2023, en raison d’une météo favorable et du retour des touristes dans la capitale. Les ventes privées pratiquées au cours de la saison et notamment juste avant les soldes ont également donné de bons résultats. Les commerçants sont plus mitigés concernant la période des soldes proprement dits et évoquent des difficultés liées à la hausse des charges.

La saison printemps-été a bénéficié d’une météo clémente

Grâce à une météo favorable, la saison printemps-été s’est, malgré les difficultés, plutôt bien passée puisque 68 % des commerçants interrogés se disent satisfaits de leur activité entre mars et le début des soldes. « Comme il a fait chaud, beaucoup de clientes ont dû compléter leur garde-robe avec des articles adaptés aux températures » explique une commerçante de la rue de Rennes.

Les ventes privées font toujours recette

Les ventes privées sont aujourd’hui bien implantées dans le paysage commercial. 71 % des commerçants ont pratiqué des ventes privées ou promotions avant les soldes, dans l’objectif de fidéliser la clientèle ; 68 % des commerçants se disent satisfaits du résultat de ces ventes privées et 54 % comptent renouveler cette opération dans les 6 prochains mois.

Pour 45 % des commerçants ayant mis en place ces opérations, ces ventes privées ont eu lieu la semaine juste avant les soldes. Mais pour 63 % des commerçants ayant pratiqué ces ventes privées, leur résultat est toutefois inférieur à ceux des premiers jours des soldes.

Les touristes sont de retour

80 % des commerçants déclarent que les touristes fréquentent leur magasin depuis le début des soldes : pour 61 % d’entre eux, les touristes représentent au moins 20 % de leur chiffre d’affaires. Pour 65 % des commerçants, la part des touristes dans leur chiffre d’affaires est stable ou en hausse par rapport à 2019, avant la crise sanitaire.

Des soldes en deçà des prévisions

54 % des commerçants parisiens ont réalisé un résultat supérieur ou égal à celui de l’été dernier, mais la moitié seulement des commerçants se disent satisfaits du résultat de ces soldes d’été. Pour 55 % des commerçants parisiens, le chiffre d’affaires pendant les soldes a augmenté au mieux de 10 % par rapport à un mois normal, et 31 % des commerçants n’ont constaté aucune hausse de chiffre d’affaires, soit 9 points de plus que l’année dernière.

« Je ne suis pas satisfaite des soldes car il y a eu beaucoup de passages sans achat malgré notre promotion « booster » de -10 % supplémentaires sur tous les articles soldés », a indiqué au Crocis une commerçante en prêt-à-porter féminin du 6ème arrondissement. Les violences urbaines qui ont eu lieu dans les premiers jours des soldes n’ont pas créé un climat favorable à la consommation : même si la plupart n’ont pas été directement touchés, 43 % des commerçants interrogés se sont dits affectés par ces événements, dans le sens d’une baisse de la fréquentation.

graphique soldes été 2023

L’inflation affecte les consommateurs

64 % des commerçants pensent que l’inflation a eu un impact négatif sur leur activité pendant les soldes : baisse de la fréquentation (31%), du panier moyen (30%), du chiffre d’affaires (23 %).

Les frais des commerçants s’alourdissent

88 % des commerçants ont constaté cette saison une hausse des prix chez leurs fournisseurs. 38 % des commerçants ont observé une hausse de leur loyer depuis un an : pour 33 % d’entre eux, cette hausse a été égale ou supérieure à 50 %.

Enfin, 82 % des commerçants ont constaté une hausse des prix de l’énergie : pour 51 % d’entre eux, cette hausse est égale ou supérieure à 50 %.

Malgré tout, 78 % des commerçants se disent optimistes pour la prochaine saison. C’est 9 points de plus que l’été dernier. Pour 46 % des commerçants les JO de l’été 2024 seront une opportunité pour leur commerce.

Méthodologie : Cette enquête a été réalisée par téléphone auprès de 300 commerçants parisiens selon une répartition par secteur d’activité et arrondissement. Les interviews ont été réalisées entre le 11 et le 21 juillet 2023 par la société Qualitest. Le traitement et l’analyse ont été effectués par le CROCIS de la CCI Paris Ile-de-France. L’enquête téléphonique a été complétée par des entretiens en face-à-face auprès des commerçants de la rue de Rennes. Elle offre ainsi des résultats représentatifs de l’ensemble du commerce parisien.

55.00 %
C’est la part des commerçants pour qui le chiffre d’affaires pendant les soldes a augmenté au mieux de 10 % par rapport à un mois normal
68.00 %
C’est la part des commerçants interrogés qui se disent satisfaits de leur activité entre mars et le début des soldes
71.00 %
c’est la part des commerçants qui ont pratiqué des ventes privées ou promotions avant les soldes

Auteur : Bénédicte GUALBERT

juillet 2023

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Soldes d'été 2023
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Impact des grèves sur l’activité économique des commerces parisiens

Soumis par npagnoux le mer 05/04/2023 - 14:20
Commerçant

Avril 2023

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Impact des grèves sur l’activité

Depuis le commencement des principaux mouvements de grève en janvier dernier, 94 % des commerces parisiens déclarent que leur activité est directement impactée par ces événements.

Tous les types de commerces sont concernés, aussi bien les commerces alimentaires que non alimentaires ainsi que les cafés – hôtels – restaurants, que ce soit en termes de baisse de fréquentation, de chiffre d’affaires, voire des annulations impromptues de réservation.

80 % des commerçants estiment que la grève de ramassage des ordures a entraîné des conséquences sur leur activité du fait de l’insalubrité et des odeurs difficilement supportables dans certains quartiers de la capitale.

Fermeture et dégradations

21 % des commerçants précisent avoir dû procéder à la fermeture de leur commerce le jour des manifestations. En revanche, seulement 7 % d’entre eux ont dû faire face à des dégradations de leur commerce à la suite du passage des manifestants.

graph-greves

 

56.00 %
part des commerçants parisiens observant une baisse d’au moins 30 % de leur fréquentation depuis le début des grèves

Auteur : Julien Tuillier

Avril 2023

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Depuis le commencement des principaux mouvements de grève en janvier dernier, 94 % des commerces parisiens déclarent que leur activité est directement impactée par ces événements. 
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Enquête sur l’impact de la hausse des coûts de l’énergie sur l’activité des entreprises franciliennes

Soumis par npagnoux le jeu 16/02/2023 - 14:18

Février 2023

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Près de 1500 entreprises franciliennes interrogées en janvier 2023, de tous secteurs et de toutes tailles.

En 2022, la hausse des coûts de l'énergie a eu un impact important voire très important sur l'activité pour 52 % des entreprises. Sur le montant de leur facture, cela se traduit par une augmentation des coûts d'au moins 50 % pour 43 % d'entre elles.

Des entreprises en danger d'existence

Ainsi, 87 % des entreprises jugent que leur rentabilité est impactée négativement par cette hausse, et 28 % d'entre elles se considèrent même en danger d'existence à court terme.

Pour pallier ces difficultés, 52 % des entreprises ont engagé des mesures telles des plans d'économies d'énergies (par 58 % d'entre elles), la baisse de la rémunération du dirigeant (48 %), la hausse des prix de vente (44 %),...

Des aides publiques encore méconnues

Des aides publiques existent également, mais leur connaissance par les entreprises reste très hétérogène ; par exemple, deux tiers d'entre elles connaissent le bouclier tarifaire et les tarifs régulés de l'électricité, mais seulement 43 % ont connaissance du guichet d'aide au paiement des factures de gaz et d'électricité. Au final, 16% des entreprises ont fait appel à l'un des dispositifs publics proposés.

coût énergie

 

Pour les six prochains mois, le pessimisme règne que ce soit pour l'activité de l'entreprise (69 % des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes) ou l'économie française dans son ensemble (87 % des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes). Les entreprises anticipent principalement la diminution du nombre de leurs clients et la hausse généralisée des prix.

1 438 entreprises franciliennes interrogées

 


83.00 %
comptent moins de 10 salariés.

Auteur : Julien Tuillier

Février 2023

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Malgré les vents contraires, l'économie francilienne résiste toujours
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Soldes d’hiver 2023 à Paris : un bilan décevant

Soumis par npagnoux le jeu 02/02/2023 - 10:59
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Une majorité de commerçants n’est pas satisfaite du résultat des soldes de cet hiver : ils évoquent une baisse de la fréquentation, liée selon eux à la hausse des prix qui pénalise les achats non essentiels.

Mais le début de saison et les fêtes de Noël ont été l’occasion de bonnes ventes, ainsi que les promotions en cours de saison comme le Black Friday. La hausse du coût de l’énergie et le climat social inquiètent les commerçants.

Des soldes décevants...  

Cette saison, 51 % des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes : en effet, pour 57 % d’entre eux, le chiffre d’affaires a augmenté, au mieux, de 10 % seulement. Et pour 29 % d’entre eux, les soldes n’ont pas généré de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un mois normal.

« Le problème principal, c’est la baisse de la fréquentation, les journées sont très calmes, on a des jours à 3-4 personnes, même les samedis, même le premier samedi des soldes, on n’a pas eu plus de passage pour autant » indique une commerçante de Saint-Germain-des-Prés.

Pour 49 % des commerçants, juste avant le démarrage des soldes, les stocks étaient normaux, pour 33 % ils étaient élevés. Ce dernier cas concerne plus les indépendants (36 %) que les enseignes (29 %).

Afin d’écouler ces stocks, les remises pratiquées étaient assez élevées, puisque 55 % des commerçants proposaient des articles à moitié prix (- 50 %) et que 20 % offraient même des ristournes égales ou supérieures à 60 %.

« On est obligés de faire des démarques assez fortes car les enseignes et les grands magasins n’hésitent pas à proposer du - 60 %, nous les indépendants, nous ne pouvons pas suivre jusque-là, mais il ne faut pas que nos remises aient l’air ridicules » indique la gérante d’une boutique multimarques du 6ème arrondissement.

… en raison de l’inflation

Pour 41 % des commerçants, le résultat des soldes de cet hiver est inférieur à l’hiver dernier, pourtant déjà peu satisfaisant ; deux raisons principales sont évoquées par 53 % des commerçants mécontents : la baisse de la fréquentation et de la consommation, et les difficultés de pouvoir d’achat liées à l’inflation. Pour 52 % d’entre eux, le panier moyen est d’ailleurs en baisse. « On sent que les gens font attention, ils réfléchissent beaucoup avant d’acheter », indique une commerçante de la rue de Rennes.

Pour 61 % de l’ensemble des commerçants, l’inflation a entraîné des répercussions, importantes ou très importantes, sur leur activité pendant les soldes : 46 % des commerçants évoquent une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, 28 % un changement de priorité dans leurs dépenses, et 25 % une baisse de la fréquentation. « L’inflation a eu un impact car je ne vois plus certains clients et les autres achètent moins », indique la gérante d’une boutique de prêt-à-porter féminin ;

« Les gens regardent en priorité les plus fortes démarques du magasin » ajoute-t-elle. « Les clients sont bien plus regardants qu’avant et le panier moyen a baissé, ils se freinent », complète le responsable d’une enseigne de mode masculine.

« Pour faire une vente, on est obligé de sortir le grand jeu à la cliente, il faut vraiment aller chercher les ventes une par une, convaincre les clientes à coup d’arguments, ce n’est plus aussi facile qu’autrefois.

Et ce sont les dernières démarques qui marchent le mieux, on voit bien que ce que les gens attendent, ce sont de petits prix », résume la gérante d’une grande enseigne de mode de Saint-Germain-des-Prés.

graphique hausse des prix

La hausse des prix touche aussi les commerçants

Les commerçants eux-mêmes subissent également l’inflation : 68 % ont connu en 2022 une hausse de leur facture énergétique par rapport à 2021 ; pour 67 % d’entre eux la hausse a été inférieure à 25 %.

Mais 79 % des commerçants ont aussi connu une hausse des prix de leurs fournisseurs dans l’approvisionnement de leur boutique : pour 47 % d’entre eux, la hausse a été comprise entre 11 et 20 %, et pour 43 % elle n’a pas dépassé 10 %. 61 % des commerçants
ont répercuté en partie cette hausse sur leurs prix à la clientèle, 17 % l’ont répercuté intégralement.

« La hausse des prix a impacté tout et tout le monde », se désole un commerçant. « J’ai passé mes chemises de 69 euros à 79 voire 85 car les fabricants italiens ont augmenté tous leurs prix » indique le gérant d’une boutique de prêt-à-porter masculin de la rue de Rennes.

Les principaux chiffres des soldes d'hiver 2023

51.00 %
des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes
79.00 %
des commerçants ont connu une hausse des prix de leurs fournisseurs
65.00 %
des commerçants sont satisfaits de l’activité de leur boutique pendant la période de Noël

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Février 2023

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Soldes d'hiver 2023
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Black Friday 2022

Soumis par npagnoux le ven 25/11/2022 - 12:08

Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents

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Alors que la conjoncture difficile oblige les consommateurs à des arbitrages budgétaires, les commerçants s'interrogent sur l’intérêt du Black Friday : certains, des enseignes en particulier, souhaitent profiter de l’engouement autour de cette opération popularisée par les géants du web, tandis que les indépendants sont plus réticents à rogner sur leur marge en pleine saison.

Une tradition américaine désormais bien implantée

visuel-vitrine-tsxmax-AdobeStock-31564-414x490.jpg

Importé des Etats-Unis, où il est traditionnellement organisé le vendredi suivant Thanksgiving, le Black Friday s’est peu à peu imposé en France depuis les années 2010. Cette journée de promotion commerciale proposant de très forts rabais est fixée cette année au vendredi 25 novembre.

L’hiver dernier, 46 % des commerçants parisiens avaient pratiqué ce Black Friday et 55 % projetaient de le mettre en place dans leur boutique pour cet hiver 2022. Le géant du commerce en ligne Amazon a lancé sa « Black Friday Week » dès le vendredi 18 novembre et plusieurs autres grandes plateformes web ont suivi. Une partie des commerçants parisiens ont donc commencé à afficher dans leurs vitrines des offres « Black Friday » une semaine avant la date officielle, dans l’espoir d’attirer les consommateurs.

 

Un moyen de relancer une consommation ralentie

Black Friday responsive

En effet, ceux-ci sont moins nombreux dans les commerces depuis plusieurs mois : en raison de l’inflation, les consommateurs font des arbitrages et renoncent aux achats non prioritaires, l’habillement en particulier. Selon l’Institut Français de la Mode, les ventes du secteur au troisième trimestre sont en recul de 4,7 % par rapport à la même période en 2021.

Les commerçants parisiens ont fait part aux enquêteurs du Crocis de la CCI Paris-Ile-de-France de leur espoir que les consommateurs profitent de cette opération commerciale largement médiatisée pour se décider à faire des achats longtemps retardés. En effet, lors des soldes de l’été 2022, les commerçants avaient souligné que la clientèle attendait presque systématiquement les périodes de promotions pour acheter. « On espère que les promotions du Black Friday vont lancer la période des achats de Noël, que les gens vont enfin se faire plaisir, même si c’est de façon raisonnable » commente la responsable d’une enseigne de mode mixte du 8ème arrondissement. « On propose des réductions vraiment intéressantes, -40 % sur la totalité du magasin, il ne s’agit pas de fins de séries mais de la collection en cours, ça devrait attirer les clients », complète-t-elle. (...)

 

Auteur : Bénédicte GUALBERT

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Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents
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Enquête coûts énergie

Soumis par npagnoux le mar 15/11/2022 - 09:32

Enquête menée par mail auprès des établissements franciliens, de toute taille et de tous secteur d’activité, entre le 20 et le 28 octobre 2022.

Depuis le début d’année, 61 % des établissements interrogés jugent que la hausse des coûts de l’énergie a un impact important sur l’activité. Cette hausse est estimée à moins de 50 % pour 79 % des répondants.

En conséquence, 21 % des établissements pensent être en danger d’existence immédiatement ou à court terme, encore plus dans le commerce (29 %) et pour les établissements de petite taille (34 % pour les établissements de 0 à 9 salariés).

Un établissement sur deux a mis en place ou envisage à court terme des mesures / des stratégies pour pallier ces difficultés. Il s’agit principalement des mesures / stratégies suivantes :
- Hausse des prix de vente
- Mise en place d'un plan d'économies d'énergies
- Report à une date ultérieure d'investissements prévus


42 % de la totalité des établissements interrogés pensent nécessaire d’engager des modifications stratégiques à moyen terme pour permettre leur survie en raison des enjeux énergétiques.  L’industrie (55 %) et le commerce (51 %) sont les secteurs les plus convaincus.

infographie Energie

Novembre 2022

Auteur : Julien TUILLIER

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Enquête menée par mail auprès des établissements franciliens, de toute taille et de tous secteur d’activité, entre le 20 et le 28 octobre 2022.
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Enquête Emploi dans le secteur du numérique

Soumis par npagnoux le mar 04/10/2022 - 16:09

Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022

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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 12 et le 23 septembre 2022, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements du numérique de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement.

Pour l'enquête auprès des établissements du numérique, 300 réponses ont été enregistrées. La demande est forte pour ce type de service et le niveau des carnets de commande est bon, ce qui explique que l'état d'esprit est positif pour plus des deux tiers d'entre eux. Néanmoins, les difficultés de recrutement existent, en cause une pénurie de main d'œuvre et un manque de qualification de celle-ci. Ce faisant, les chefs d'établissements adaptent leurs conditions d'embauche, en jouant notamment sur le télétravail.

numerique

 

Auteur : Julien Tuillier

Octobre 2022

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Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022
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