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Enquêtes

Impact des grèves sur l’activité économique des commerces parisiens

Soumis par npagnoux le mer 05/04/2023 - 14:20
Commerçant

Avril 2023

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Impact des grèves sur l’activité

Depuis le commencement des principaux mouvements de grève en janvier dernier, 94 % des commerces parisiens déclarent que leur activité est directement impactée par ces événements.

Tous les types de commerces sont concernés, aussi bien les commerces alimentaires que non alimentaires ainsi que les cafés – hôtels – restaurants, que ce soit en termes de baisse de fréquentation, de chiffre d’affaires, voire des annulations impromptues de réservation.

80 % des commerçants estiment que la grève de ramassage des ordures a entraîné des conséquences sur leur activité du fait de l’insalubrité et des odeurs difficilement supportables dans certains quartiers de la capitale.

Fermeture et dégradations

21 % des commerçants précisent avoir dû procéder à la fermeture de leur commerce le jour des manifestations. En revanche, seulement 7 % d’entre eux ont dû faire face à des dégradations de leur commerce à la suite du passage des manifestants.

graph-greves

 


 

 


56.00 %
part des commerçants parisiens observant une baisse d’au moins 30 % de leur fréquentation depuis le début des grèves

Auteur : Julien Tuillier

Avril 2023

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Enquête sur l’impact de la hausse des coûts de l’énergie sur l’activité des entreprises franciliennes

Soumis par npagnoux le jeu 16/02/2023 - 14:18

Février 2023

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Près de 1500 entreprises franciliennes interrogées en janvier 2023, de tous secteurs et de toutes tailles.

En 2022, la hausse des coûts de l'énergie a eu un impact important voire très important sur l'activité pour 52 % des entreprises. Sur le montant de leur facture, cela se traduit par une augmentation des coûts d'au moins 50 % pour 43 % d'entre elles.

Des entreprises en danger d'existence

Ainsi, 87 % des entreprises jugent que leur rentabilité est impactée négativement par cette hausse, et 28 % d'entre elles se considèrent même en danger d'existence à court terme.

Pour pallier ces difficultés, 52 % des entreprises ont engagé des mesures telles des plans d'économies d'énergies (par 58 % d'entre elles), la baisse de la rémunération du dirigeant (48 %), la hausse des prix de vente (44 %),...

Des aides publiques encore méconnues

Des aides publiques existent également, mais leur connaissance par les entreprises reste très hétérogène ; par exemple, deux tiers d'entre elles connaissent le bouclier tarifaire et les tarifs régulés de l'électricité, mais seulement 43 % ont connaissance du guichet d'aide au paiement des factures de gaz et d'électricité. Au final, 16% des entreprises ont fait appel à l'un des dispositifs publics proposés.

coût énergie

 

Pour les six prochains mois, le pessimisme règne que ce soit pour l'activité de l'entreprise (69 % des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes) ou l'économie française dans son ensemble (87 % des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes). Les entreprises anticipent principalement la diminution du nombre de leurs clients et la hausse généralisée des prix.

1 438 entreprises franciliennes interrogées

 


83.00 %
comptent moins de 10 salariés.

Auteur : Julien Tuillier

Février 2023

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Malgré les vents contraires, l'économie francilienne résiste toujours
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Soldes d’hiver 2023 à Paris : un bilan décevant

Soumis par npagnoux le jeu 02/02/2023 - 10:59
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Une majorité de commerçants n’est pas satisfaite du résultat des soldes de cet hiver : ils évoquent une baisse de la fréquentation, liée selon eux à la hausse des prix qui pénalise les achats non essentiels.

Mais le début de saison et les fêtes de Noël ont été l’occasion de bonnes ventes, ainsi que les promotions en cours de saison comme le Black Friday. La hausse du coût de l’énergie et le climat social inquiètent les commerçants.

Des soldes décevants...  

Cette saison, 51 % des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes : en effet, pour 57 % d’entre eux, le chiffre d’affaires a augmenté, au mieux, de 10 % seulement. Et pour 29 % d’entre eux, les soldes n’ont pas généré de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un mois normal.

« Le problème principal, c’est la baisse de la fréquentation, les journées sont très calmes, on a des jours à 3-4 personnes, même les samedis, même le premier samedi des soldes, on n’a pas eu plus de passage pour autant » indique une commerçante de Saint-Germain-des-Prés.

Pour 49 % des commerçants, juste avant le démarrage des soldes, les stocks étaient normaux, pour 33 % ils étaient élevés. Ce dernier cas concerne plus les indépendants (36 %) que les enseignes (29 %).

Afin d’écouler ces stocks, les remises pratiquées étaient assez élevées, puisque 55 % des commerçants proposaient des articles à moitié prix (- 50 %) et que 20 % offraient même des ristournes égales ou supérieures à 60 %.

« On est obligés de faire des démarques assez fortes car les enseignes et les grands magasins n’hésitent pas à proposer du - 60 %, nous les indépendants, nous ne pouvons pas suivre jusque-là, mais il ne faut pas que nos remises aient l’air ridicules » indique la gérante d’une boutique multimarques du 6ème arrondissement.

… en raison de l’inflation

Pour 41 % des commerçants, le résultat des soldes de cet hiver est inférieur à l’hiver dernier, pourtant déjà peu satisfaisant ; deux raisons principales sont évoquées par 53 % des commerçants mécontents : la baisse de la fréquentation et de la consommation, et les difficultés de pouvoir d’achat liées à l’inflation. Pour 52 % d’entre eux, le panier moyen est d’ailleurs en baisse. « On sent que les gens font attention, ils réfléchissent beaucoup avant d’acheter », indique une commerçante de la rue de Rennes.

Pour 61 % de l’ensemble des commerçants, l’inflation a entraîné des répercussions, importantes ou très importantes, sur leur activité pendant les soldes : 46 % des commerçants évoquent une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, 28 % un changement de priorité dans leurs dépenses, et 25 % une baisse de la fréquentation. « L’inflation a eu un impact car je ne vois plus certains clients et les autres achètent moins », indique la gérante d’une boutique de prêt-à-porter féminin ;

« Les gens regardent en priorité les plus fortes démarques du magasin » ajoute-t-elle. « Les clients sont bien plus regardants qu’avant et le panier moyen a baissé, ils se freinent », complète le responsable d’une enseigne de mode masculine.

« Pour faire une vente, on est obligé de sortir le grand jeu à la cliente, il faut vraiment aller chercher les ventes une par une, convaincre les clientes à coup d’arguments, ce n’est plus aussi facile qu’autrefois.

Et ce sont les dernières démarques qui marchent le mieux, on voit bien que ce que les gens attendent, ce sont de petits prix », résume la gérante d’une grande enseigne de mode de Saint-Germain-des-Prés.

La hausse des prix touche aussi les commerçants

Les commerçants eux-mêmes subissent également l’inflation : 68 % ont connu en 2022 une hausse de leur facture énergétique par rapport à 2021 ; pour 67 % d’entre eux la hausse a été inférieure à 25 %.

Mais 79 % des commerçants ont aussi connu une hausse des prix de leurs fournisseurs dans l’approvisionnement de leur boutique : pour 47 % d’entre eux, la hausse a été comprise entre 11 et 20 %, et pour 43 % elle n’a pas dépassé 10 %. 61 % des commerçants
ont répercuté en partie cette hausse sur leurs prix à la clientèle, 17 % l’ont répercuté intégralement.

« La hausse des prix a impacté tout et tout le monde », se désole un commerçant. « J’ai passé mes chemises de 69 euros à 79 voire 85 car les fabricants italiens ont augmenté tous leurs prix » indique le gérant d’une boutique de prêt-à-porter masculin de la rue de Rennes.

Les principaux chiffres des soldes d'hiver 2023

51.00 %
des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes
79.00 %
des commerçants ont connu une hausse des prix de leurs fournisseurs
65.00 %
des commerçants sont satisfaits de l’activité de leur boutique pendant la période de Noël

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Février 2023

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Soldes d'hiver 2023
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Black Friday 2022

Soumis par npagnoux le ven 25/11/2022 - 12:08

Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents

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Alors que la conjoncture difficile oblige les consommateurs à des arbitrages budgétaires, les commerçants s'interrogent sur l’intérêt du Black Friday : certains, des enseignes en particulier, souhaitent profiter de l’engouement autour de cette opération popularisée par les géants du web, tandis que les indépendants sont plus réticents à rogner sur leur marge en pleine saison.

Une tradition américaine désormais bien implantée

Importé des Etats-Unis, où il est traditionnellement organisé le vendredi suivant Thanksgiving, le Black Friday s’est peu à peu imposé en France depuis les années 2010. Cette journée de promotion commerciale proposant de très forts rabais est fixée cette année au vendredi 25 novembre.

L’hiver dernier, 46 % des commerçants parisiens avaient pratiqué ce Black Friday et 55 % projetaient de le mettre en place dans leur boutique pour cet hiver 2022. Le géant du commerce en ligne Amazon a lancé sa « Black Friday Week » dès le vendredi 18 novembre et plusieurs autres grandes plateformes web ont suivi. Une partie des commerçants parisiens ont donc commencé à afficher dans leurs vitrines des offres « Black Friday » une semaine avant la date officielle, dans l’espoir d’attirer les consommateurs.

 

Un moyen de relancer une consommation ralentie

En effet, ceux-ci sont moins nombreux dans les commerces depuis plusieurs mois : en raison de l’inflation, les consommateurs font des arbitrages et renoncent aux achats non prioritaires, l’habillement en particulier. Selon l’Institut Français de la Mode, les ventes du secteur au troisième trimestre sont en recul de 4,7 % par rapport à la même période en 2021.

Les commerçants parisiens ont fait part aux enquêteurs du Crocis de la CCI Paris-Ile-de-France de leur espoir que les consommateurs profitent de cette opération commerciale largement médiatisée pour se décider à faire des achats longtemps retardés. En effet, lors des soldes de l’été 2022, les commerçants avaient souligné que la clientèle attendait presque systématiquement les périodes de promotions pour acheter. « On espère que les promotions du Black Friday vont lancer la période des achats de Noël, que les gens vont enfin se faire plaisir, même si c’est de façon raisonnable » commente la responsable d’une enseigne de mode mixte du 8ème arrondissement. « On propose des réductions vraiment intéressantes, -40 % sur la totalité du magasin, il ne s’agit pas de fins de séries mais de la collection en cours, ça devrait attirer les clients », complète-t-elle. (...)

 

Auteur : Bénédicte GUALBERT

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Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents
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Enquête coûts énergie

Soumis par npagnoux le mar 15/11/2022 - 09:32

Enquête menée par mail auprès des établissements franciliens, de toute taille et de tous secteur d’activité, entre le 20 et le 28 octobre 2022.

Depuis le début d’année, 61 % des établissements interrogés jugent que la hausse des coûts de l’énergie a un impact important sur l’activité. Cette hausse est estimée à moins de 50 % pour 79 % des répondants.

En conséquence, 21 % des établissements pensent être en danger d’existence immédiatement ou à court terme, encore plus dans le commerce (29 %) et pour les établissements de petite taille (34 % pour les établissements de 0 à 9 salariés).

Un établissement sur deux a mis en place ou envisage à court terme des mesures / des stratégies pour pallier ces difficultés. Il s’agit principalement des mesures / stratégies suivantes :
- Hausse des prix de vente
- Mise en place d'un plan d'économies d'énergies
- Report à une date ultérieure d'investissements prévus


42 % de la totalité des établissements interrogés pensent nécessaire d’engager des modifications stratégiques à moyen terme pour permettre leur survie en raison des enjeux énergétiques.  L’industrie (55 %) et le commerce (51 %) sont les secteurs les plus convaincus.

infographie Energie

Novembre 2022

Auteur : Julien TUILLIER

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Enquête menée par mail auprès des établissements franciliens, de toute taille et de tous secteur d’activité, entre le 20 et le 28 octobre 2022.
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Enquête Emploi dans le secteur du numérique

Soumis par npagnoux le mar 04/10/2022 - 16:09

Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022

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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 12 et le 23 septembre 2022, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements du numérique de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement.

Pour l'enquête auprès des établissements du numérique, 300 réponses ont été enregistrées. La demande est forte pour ce type de service et le niveau des carnets de commande est bon, ce qui explique que l'état d'esprit est positif pour plus des deux tiers d'entre eux. Néanmoins, les difficultés de recrutement existent, en cause une pénurie de main d'œuvre et un manque de qualification de celle-ci. Ce faisant, les chefs d'établissements adaptent leurs conditions d'embauche, en jouant notamment sur le télétravail.

numerique

 

Auteur : Julien Tuillier

Octobre 2022

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Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022
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Enquête Emploi dans les cafés & restaurants

Soumis par npagnoux le mar 04/10/2022 - 14:53
Enquête menée par mail auprès des cafés et restaurants entre le 12 et le 23 septembre 2022.
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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 12 et le 23 septembre 2022, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements du numérique de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement.

café

Concernant l'enquête auprès des cafés restaurants franciliens, 200 réponses ont été enregistrées. Elle révèle des tensions sur le recrutement pour tout ce qui concerne les métiers en lien avec le service et de personnels de cuisine. Après la période de crise sanitaire, les cafés et restaurants franciliens ont encore du mal à retrouver une activité normale, même si de nombreux touristes ont fréquenté à nouveau la région lors de la dernière période estivale. Au final, deux tiers des chefs d'établissements interrogés restent pessimistes pour l'avenir, en cause notamment la hausse des prix des matières premières et de l'énergie, ainsi que l'inflation qui pèse sur le budget des ménages.

 

infographie-restaurant

Auteurs : Julien TUILLIER

Octobre 2022

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Enquête menée par mail auprès des cafés et restaurants entre le 12 et le 23 septembre 2022.
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Soldes d’été 2022 - Les commerçants parisiens retrouvent le sourire

Soumis par npagnoux le mer 13/07/2022 - 08:36

Grâce à une météo estivale et au retour des touristes, les commerçants parisiens sont, pour la première fois depuis longtemps, plutôt satisfaits des soldes, même s’ils n’ont pas retrouvé l’intégralité de leur fréquentation d’avant la crise sanitaire. Des difficultés d’approvisionnement et des retards de livraison ont toutefois freiné les ventes, tandis que l’inflation affecte, elle aussi, la consommation.

Après deux ans de vaches maigres, des soldes plutôt réussis

Les soldes de cet été 2022 sont une bonne surprise pour les commerçants parisiens : 78 % d’entre eux ont enregistré une hausse de chiffre d’affaires au moins égale à 10 %. Pour 47 % d’entre eux, la hausse est supérieure à 10 %. 50 % des commerçants se disent satisfaits de ce résultat.

chiffre clés soldes

Le retour des touristes réjouit les commerçants parisiens

La première raison de cette embellie dans les commerces parisiens est bien sûr la météo estivale, chaude et ensoleillée, qui est traditionnellement favorable au commerce : les petites pièces d’été sont, de plus, assez peu chères et peuvent être l’objet d’un achat « coup de cœur » sans mettre en péril le budget des consommateurs.

chiffre clés soldes

Les promotions soutiennent la fréquentation en période d’inflation

En raison de la hausse des prix des matières premières et du transport, 79 % des commerçants ont constaté une hausse des prix chez leurs grossistes, et 64 % déclarent avoir répercuté cette hausse sur leurs prix de vente, au moins partiellement. Or, les consommateurs sont plus que jamais à la recherche de petits prix.

Auteurs : Bénédicte Gualbert

Juillet 2022

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Grâce à une météo estivale et au retour des touristes, les commerçants parisiens sont, pour la première fois depuis longtemps, plutôt satisfaits des soldes, même s’ils n’ont pas retrouvé l’intégralité de leur fréquentation d’avant la crise sanitaire.
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Mobilité et télétravail font évoluer les modes d’organisation des entreprises d’Ile-de-France

Soumis par npagnoux le mer 25/05/2022 - 12:00

Enjeux Ile-de-France n° 232

La CCI Paris Ile-de-France et la Région Ile-de-France ont mené une enquête auprès de 167 responsables de ressources humaines dans de grandes entreprises franciliennes à la fin d’année 2021 afin de les interroger sur leurs bonnes pratiques en termes de télétravail et de mobilité de leurs salariés. En effet, avec la crise sanitaire, des évolutions notables ont été constatées et la révolution semble dorénavant bien en marche.

infographie-mobilite

 

Des problématiques de mobilité bien identifiées par les entreprises

La saturation des réseaux de transport franciliens, routiers et ferrés constituent les deux principales problématiques de mobilité rencontrées par les entreprises interrogées.

La congestion routière arrive largement en tête (pour 74% des entreprises). Mais si l’on considère les transports en commun dans leur ensemble (saturation, fiabilité, fréquence, sécurité), ces problématiques occupent également une place centrale.

Une accessibilité insuffisante en transports en commun avec une prédominance persistante de la voiture individuelle

De fortes disparités territoriales sont constatées : les salariés travaillant dans la zone centrale de la région ont tendance à privilégier les transports en commun, mais à mesure que le lieu de travail s’éloigne de la capitale, la voiture individuelle devient le mode majoritaire.

Pour limiter l’usage de la voiture individuelle, le covoiturage a été la piste de réflexion privilégiée par la majorité des chefs d’entreprises interrogés, mais seulement 17% d’entre eux ont entrepris des actions internes pour promouvoir cette pratique. Quant à l’autopartage, autre recours possible, cette pratique est jugée peu fonctionnelle.

Une croissance attendue de l’usage du vélo, mais entravée par les risques

19% des entreprises ont fait la promotion des mobilités douces auprès de leurs salariés. Cela se traduit surtout par des actions de communication interne, par l’aménagement de stationnements vélos sécurisés ou des locaux de l’entreprise.

L’’intensité du trafic routier constitue le frein principal à un déploiement plus soutenu de l’usage des mobilités douces, suivi par le maillage insuffisant des réseaux cyclables et piétons.

Un engouement pour le télétravail, mais avec des limites…

Lors des premières phases du déconfinement et encore plus en 2021, le télétravail s’est généralisé, répondant avant tout à un souhait exprimé par les collaborateurs. Cette généralisation s’est accompagnée d’un fort déploiement de l’utilisation des outils informatiques et de communication.

Globalement, le retour d’expérience est plutôt positif et satisfaisant pour tous les répondants, même si certains employés ont pu souffrir des périodes prolongées de télétravail et ont éprouvé le besoin de revenir sur site.

image-mobilité


Une flexibilisation des horaires de travail, sans forcément étaler les heures de pointe

Depuis le début de la crise sanitaire, il existe une certaine souplesse quant aux horaires de travail des salariés, l’employeur laissant une certaine flexibilité quant au choix de l’heure d’arrivée et de départ du lieu de travail. Mais cela pose un questionnement sur l’organisation et la culture d’entreprise (l’activité de l’entreprise permet-elle un tel décalage ?) et sur habitudes individuelles de chacun.

Un impact probable sur l’immobilier de bureaux

Les nouveaux modes d’organisation du travail ont des conséquences sur l’organisation des entreprises mais aussi sur la gestion de leur immobilier. Le large déploiement du télétravail a contraint les entreprises à revoir, ou tout du moins à adapter, leur immobilier.

Des avancées notables en matière d’organisation du travail mais encore peu de vision stratégique globale

L’étude révèle qu’à l’heure actuelle, les entreprises semblent plus intervenir en réaction aux événements (crise sanitaire, grèves, …) et pour répondre aux obligations réglementaires qu’avec une vision de long terme structurée.

Cependant une prise de conscience de la nécessité d’aborder ces enjeux de façon plus globale semble émerger, mais beaucoup d’entreprises attendent un accompagnement sur ces sujets de mobilité, télétravail et lissage des heures de pointe.

Auteurs :

  • Justin LE BIHAN, Chargé de mission management de la mobilité Région Ile-de-France
  • Clotilde YEATMAN Responsable du Département Développement Durable et Mobilité CCI Paris Ile-de-France
  • Julien TUILLIER, Responsable du CROCIS

 

Mai 2022

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232
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Enjeux Ile-de-France n° 232
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Soldes d’hiver 2017 : des résultats décevants, un dispositif à revoir

Soumis par admin le mar 24/11/2020 - 17:19
Soldes d’hiver 2017 : des résultats décevants, un dispositif à revoir

L’enquête menée par le CROCIS de la CCI de région Paris-Ile-de-France est réalisée sur l’ensemble des arrondissements parisiens et dans tous les secteurs d’activités concernés par les soldes.

L’enquête menée par le CROCIS de la CCI de région Paris-Ile-de-France est réalisée sur l’ensemble des arrondissements parisiens et dans tous les secteurs d’activités concernés par les soldes.

Malgré de fortes démarques, le bilan des soldes d’hiver 2017 est décevant pour les commerçants parisiens. Une date de démarrage jugée trop tardive, une concurrence toujours plus importante d’internet et des opérations promotionnelles quasi permanentes ont contribué à ce phénomène ; même la période de Noël n’a pas donné lieu à des ventes satisfaisantes pour les commerçants qui réclament une remise à plat du dispositif des soldes.

 

Auteurs

Bénédicte GUALBERT

Julien TUILLIER

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L’enquête menée par le CROCIS de la CCI de région Paris-Ile-de-France est réalisée sur l’ensemble des arrondissements parisiens et dans tous les secteurs d’activités concernés par les soldes.
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