Sorry, you need to enable JavaScript to visit this website.

Les PME au défi de la reconquête internationale

Soumis par sfournier le mer 17/05/2023 - 08:59

Pour les PME, le défi de la reconquête internationale se pose dans un contexte marqué par la montée en puissance des enjeux de la décarbonation et de la digitalisation qui redéfinissent les termes de la compétitivité et les leviers de l’internationalisation. Afin d’insuffler une nouvelle dynamique et redresser les performances de notre commerce extérieur, les PME doivent être mieux accompagnées pour surmonter les obstacles, encore nombreux, qui peuvent jalonner leur parcours à l’international.

Une dynamique des exportations en manque de souffle

Activé
Contenu riche
Désactivé

Téléchargez l'étude

PME et reconquête internationale

 

Depuis près de vingt ans, les difficultés structurelles que connaît le commerce extérieur en font le talon d’Achille de l’économie française. En enregistrant de moindres performances à l’export que la plupart de ses voisins, la France n’a cessé de perdre des parts de marché à l’international et se retrouve engluée dans un déficit persistant de sa balance commerciale qu’elle peine à résorber dans la durée.

Année après année, les chiffres du commerce extérieur français soulignent en effet une détérioration très nette et quasi continue du solde des échanges de biens avec le reste de monde jusqu’à atteindre en 2021 son plus bas historique à près de -85 milliards d’euros. À l’inverse, le solde des échanges de services reste excédentaire (36 milliards en 2021) mais ne suffit plus à compenser le déficit de la balance des biens.

Les analyses convergent pour imputer l’essentiel de ces difficultés à la compétitivité structurellement insuffisante de l’offre productive. Cette question centrale de compétitivité se pose aujourd’hui avec une acuité nouvelle, compte tenu de la montée en puissance des enjeux environnementaux.

La décarbonation : nouvel enjeu de compétitivité à l’international

Dans un contexte de transformation profonde du tissu productif, l’impératif de décarbonation imprègne inéluctablement les fondements qui sous-tendent la compétitivité des entreprises. Au-delà des prix, de la qualité de service ou du contenu en innovation des produits, de nouveaux critères liés à l’empreinte carbone viennent se greffer à ces facteurs de compétitivité. Désormais, l’enjeu est de conjuguer les vecteurs d’efficacité économique et environnementale pour atteindre et consolider une compétitivité « verte » qui sera le socle de la compétitivité de demain.

Pour rester compétitive et gagner de nouveaux marchés, une entreprise devra de plus en plus montrer patte « verte » : elle devra non seulement proposer le meilleur rapport qualité-prix mais aussi afficher l’empreinte carbone la plus faible.

Sous les effets de la transition énergétique et écologique, la notion de compétitivité évolue. Les entreprises compétitives de demain seront ainsi celles qui auront anticipé et bien négocié le double virage écologique et numérique. L’inéluctable hausse du prix du carbone et l’impératif de sobriété énergétique sont sources de contraintes et de coûts à court terme pour toutes les entreprises. Mais, à moyen et long terme, ces évolutions stimulent l’innovation, comme en témoigne le dynamisme des greentech, et créent de nouvelles opportunités pour trouver des relais de croissance, notamment à l’international.

Le renforcement de la position de la France sur la scène du commerce international suppose également de lever les différents freins qui empêchent les PME de déployer leur potentiel au-delà des frontières.

 
chiffres PME

 

Les freins à l’internationalisation des PME françaises

Au rang des principaux facteurs qui peuvent influer sur la capacité des PME à se projeter à l’international, figure la disponibilité des ressources humaines et financières dédiées. Le manque de compétences spécialisées pour la prospection et les démarches à l’international peut causer ou renforcer chez certains dirigeants de PME une forme d’appréhension qui inhibe leur éventuelle ambition internationale.

Plus globalement, la méconnaissance des marchés visés ou les difficultés pour identifier les cibles pertinentes (partenaires, distributeurs, clients…) sont autant d’obstacles que les PME sont en peine de surmonter seules. C’est pourquoi de nombreux acteurs s’engagent dans l’accompagnement à l’international des PME, au premier rang desquels le réseau des CCI, dans le cadre de la Team France Export qui, chaque année, est aux côtés de 35 000 entreprises dans leurs démarches pour exporter.

Quelles recommandations pour la reconquête internationale ?

Pour favoriser durablement le développement international des PME, dans un contexte où les ressorts de la compétitivité sont en train d’évoluer, les CCI formulent une série de recommandations qui s’articulent autour des axes suivants :

  • Axe 1 : Poursuivre les efforts pour améliorer et préserver la compétitivité globale de l’appareil productif et exportateur français.
  • Axe 2 : Développer sur la durée une culture de l’international et une approche nouvelle du rapport au risque.
  • Axe 3 : Encourager et soutenir les coopérations interentreprises à l’international.
  • Axe 4 : Faire du digital et de la décarbonation des leviers de l’internationalisation.

Pour en savoir plus :

Sur le même sujet :

 

Auteur : Michel JONQUERES
Expert : Abderrahim DOULAZMI

mai 2023

Partager
FR
Ajouter un slider
Désactivé

L’égalité femmes - hommes, cette autre facette de la RSE

Soumis par sfournier le mer 08/03/2023 - 08:35

Un atout pour l’entreprise et l’entrepreneuriat

Activé
Contenu riche
Désactivé

Téléchargez l'étude

égalité hommes femmes

L’égalité femmes-hommes est une valeur fondamentale inscrite dans les Traités de l’Union, et un objectif de valeur constitutionnelle. Dans le monde économique, des évolutions notables ont eu lieu ces dix dernières années pour promouvoir l’égalité professionnelle mais l’équilibre atteint n’est pas encore satisfaisant. Et, seuls 30% des dirigeants d’entreprises, en France, sont des femmes. Or la mixité est un atout pour l’entreprise et la réduction des inégalités un enjeu de durabilité.

Des progrès ont incontestablement été réalisés ces 10 dernières années, notamment sous l’impulsion du législateur.

Initiant le mouvement, la loi Copé‑Zimmermann du 27 janvier 2011 a permis, grâce à l’instauration de quotas, de faire entrer 40 % de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des grandes entreprises françaises, plaçant la France au rang des pays les plus avancés en termes d’équilibre entre les sexes au sein de ces instances.

Dix années plus tard, la loi Rixain s’en est inspirée pour imposer une meilleure répartition entre les sexes parmi les cadres dirigeants et au sein des instances dirigeantes des grandes entreprises (comex, codir).

Pourtant, des inégalités demeurent :

  • Au sein même de l’entreprise, dans les rémunérations et dans les trajectoires de carrière.
  • Lors de la création ou de la reprise d’une entreprise, les femmes se lançant moins volontiers dans l’aventure entrepreneuriale.

La CCI Paris Île-de France et CCI France considèrent que cette recherche de l’égalité dans le monde économique doit être renforcée. Cette étude présente des leviers d’action pour y parvenir.

    Citation S Salinié

     

    Comment encourager la recherche de l’égalité en entreprise ?

    Encourager la recherche de l’égalité en entreprise - y compris dans la prise de décision économique - ne nécessite pas de modifier le cadre réglementaire. Des axes d’amélioration, reposant essentiellement sur le développement de bonnes pratiques et l’accompagnement des PME doivent être privilégiés.

    Ainsi, nous proposons de :

    • Renforcer l’accompagnement des PME dans la mise en œuvre de l’index égalité qui s’avère souvent complexe pour les petites structures.
    • Repenser la formation, le recrutement et la détection des talents pour déconstruire les stéréotypes de genre, notamment dans les métiers d’avenir.
    • Encourager les entreprises à repenser la manière dont elles identifient, en leur sein, les hauts potentiels.
    • Promouvoir la mixité par l’exemplarité, exemplarité que l’on doit pouvoir retrouver dans les organisations publiques, comme dans les organisations professionnelles.

    Comment encourager l’entrepreneuriat
    des femmes ?

    Moins d’une entreprise sur trois est créée par une femme et seulement une sur dix dans les secteurs innovants.

    La situation est encore plus déséquilibrée s’agissant de la reprise d’entreprises : les femmes ne représenteraient que 5 % des repreneurs.

    Le réseau des CCI a développé, dans le cadre de ses missions de formation et d’appui, des programmes et accompagnements à destination des femmes entrepreneures. Mais des obstacles demeurent.

    Pour les lever et encourager l’entrepreneuriat des femmes, il est notamment recommandé, de :

    • Renforcer la communication autours des réseaux qui accompagnent les femmes dans leurs projets entrepreneuriaux.
    • Proposer des illustrations positives et des témoignages inspirants de femmes cheffes d’entreprise, notamment dans les médias ou lors de manifestations et colloques, pour susciter des vocations et créer une dynamique positive.
    • Mieux orienter l’action publique en faveur de l’entrepreneuriat des femmes, ce qui implique de remédier au déficit des données pour mesurer l’efficacité des politiques publiques.
    • Faciliter l’accès des femmes aux financements. De nombreuses porteuses de projet disent avoir été confrontées à des difficultés de financements.

    Rapporteur : Sylvie Salinié
    Experte : Nathalie Huet

     

     

    Pour en savoir plus :

    Des programmes d’orientation et d’accompagnement des femmes créatrices d'entreprise, parmi lesquels :

    • La création du réseau Femmes & Challenges par les CCI de Normandie, qui soutient les femmes porteuses de projets, dirigeantes ou chefs d’entreprise
    • ExcELLEnce, le nouveau programme de la CCI Val-de-Marne pour encourager les femmes à franchir le pas de l’entrepreneuriat en les accompagnant tout au long de leur parcours de création, de l’évaluation du projet au démarrage de l’activité

    Sur le même sujet :

    Evènement :

     

    février 2023

    Partager
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Recruter des profils atypiques

    Soumis par sfournier le jeu 09/02/2023 - 15:12

    Un enjeu d’adaptation et de transformation de l’entreprise

    Activé
    Contenu riche
    Désactivé

    Et si vous recrutiez un profil atypique ?

    Téléchargez l'étude

    Profils atypiques

    Quelle définition ?

    Quand on parle de profils atypiques, on pense souvent inclusion, diversité ou encore handicap. Mais le sujet de l'atypisme dans la politique de recrutement de l'entreprise dépasse largement ces questions.

    Un profil atypique est un profil qui n’est pas destiné, de par ses compétences techniques – regroupant les savoir-faire liés à un métier - à être employé par l’entreprise. Autrement dit, c’est vous, c’est moi... à partir du moment où l’on recherche ou l’on candidate à un poste qui ne correspond pas à sa formation et à son expérience.

    Par cette définition - retenue pour le champ de cette étude -, l’on voit que l’atypisme dépasse largement la question des hauts potentiels intellectuels (HPI) ou émotionnels (HPE). L’atypisme n’en reste pas moins un enjeu d’acceptation de la différence, de sortie des préjugés.

    Sortir des modèles mentaux
    et des préjugés

    Il y a atypisme parce qu’il y a une norme, un code ou un schéma ancré dans les mentalités individuelles ou collectives, notamment à l’échelle des organisations, et qui fait obstacle à leur recrutement.

    C’est en sortant de cette norme que l’on peut regarder les candidats ou les collaborateurs différemment. Et c’est d’autant plus important pour les entreprises que les profils a priori “atypiques” sont de plus en plus fréquents. Les parcours de formation et les parcours professionnels sont, en effet, de moins en moins linéaires. L’atypisme pourrait bien devenir la norme !

    Dépasser les préjugés autour de l’atypisme, c’est déjà faire une grande partie du chemin car c’est dans les schémas ou modèles mentaux (voir, à ce sujet, les travaux de Philippe Silberzahn, Professeur de stratégie à l’EM Lyon) que se logent la plus grande partie des résistances. Ces préjugés se retrouvent, d’ailleurs, souvent dans les algorithmes de recrutement.

    C’est dommage car aujourd’hui une entreprise a besoin de :

    • résilience face aux crises qui tendent à se répéter,
    • innovation avec la redéfinition des modes de création de valeur par la technologie,
    • attractivité compte tenu de la recherche croissante de sens par les collaborateurs,
    • multidisciplinarité dans la gestion des transitions numériques et environnementales,
    • hybridation pour travailler avec d’autres entreprises (concept d’entreprise étendue).
    Citation B Huver

     

    Le profil atypique, par sa capacité à bousculer les schémas de l’entreprise, contribuer à la pensée critique, prendre des risques, emmener les autres vers l’innovation et apporter des compétences relationnelles et partenariales fortes, coche à tous ces impératifs pour l’entreprise.

    Au demeurant, des freins peuvent aussi se trouver du côté des profils atypiques comme le montre la propension des candidats à gommer ce qui fait leur différence. “Cherchant à répondre aux attentes des entreprises, les candidats montrent souvent une personnalité “lissée”, jugée plus professionnelle, lors des entretiens”, observe l’étude.

    On comprend, à ce stade, que recruter un profil atypique nécessite de réfléchir, en amont, à toutes les implications que ce recrutement aura sur l’organisation, le fonctionnement, le management, etc. L’atypisme se conjugue avec transversalité, réactivité, agilité, etc.

    Penser talents, compétences transversales et transférables

    Une étape majeure dans ce processus est de penser talents au lieu de métiers. D’abord, parce que “la compétence [au sens technique] se périme vite tandis que le talent se bonifie avec le temps”. Ensuite, parce que l’on entre de cette manière dans une démarche concrète voire fructueuse.

    Pour recruter un profil atypique, il faut voir, dans le candidat, ses compétences transversales (soft skills) et compétences transférables. Les premières sont “des compétences génériques, liées à des savoir de base ou des compétences comportementales, cognitives ou organisationnelles, et mobilisables dans diverses situations professionnelles”. Les secondes sont “des compétences spécifiques attachées à une situation professionnelle donnée (métier, secteur ou organisation productive) mais qui peuvent être mises en œuvre dans un autre contexte professionnel”. Grâce à elles, le recruteur sort du CV, en particulier de la formation et de l’expérience métier.

    C’est par cette approche qu’une entreprise a pu trouver un charpentier dans l’univers du sport ; une autre a trouvé une hôtesse d’accueil dans l’univers des soins de beauté ; une autre encore a identifié, dans son assistante de direction, sa future DRH. L’enseigne Picard a aussi mené, en 2021, une campagne de recrutement d’alternants sur la base de “soft skills”.

    recrutement Picard

     

    Citation V Paillieux

     

     

     

    En tant qu’employeur/recruteur, transformer sa vision de la fiche de poste est donc fondamental. C’est tout l’intérêt d’une fiche de poste passerelle.

    La rédaction de cette fiche de poste passerelle constitue un travail conséquent pour l’entreprise et nécessite ouverture d’esprit, audace et agilité des ressources humaines et des managers.

    Changer de canaux, d’outils et de process de recrutement ?

    Vient, ensuite, la question du “comment faire” pour recruter un profil atypique. On est là au cœur de deux questions : la rencontre avec les candidats atypiques et l’attractivité des entreprises vis-à-vis des profils atypiques.

    Bien souvent, des entreprises se demandent, en effet, où trouver des profils atypiques. Pour cela, il faut savoir varier les canaux de recrutement.

    Il faut aller là où les talents se trouvent, d'où l'importance de miser sur les réseaux ; un nombre croissant d’entreprises recourent, désormais, aux réseaux sociaux. C'est exactement ce que fait la campagne de Proman.

    Campagne de recrutement de Proman sur Tinder

    Proman tinder

     

    Citation Fabiani

     

     

    Recruter sur les réseaux sociaux se développe - et il faut s'embarquer dans cette voie – mais diversifier les canaux, c'est plus que ça.

    C’est oser sortir des sentiers battus pour aller là où les concurrents ne vont pas, où on n'est pas forcément attendu. Et c’est d’autant plus pertinent d’utiliser ces canaux “improbables” que les bassins d’emplois se transforment ou se déplacent très rapidement aujourd’hui.

    Enfin et surtout, la mobilité interne doit être considérée comme le premier canal de rencontre de potentiels profils atypiques.

    Au-delà des canaux, ce sont aussi les outils qu’il faut revisiter en sortant de la formulation technique des annonces au profit d’une formulation qui explore le bénéfice d’usage pour le candidat atypique.

    Là encore, une annonce qui mettra en avant les compétences transversales et transférables aura plus de chance d’être captée par un profil atypique. Certaines annonces vont même aujourd’hui jusqu’à encourager la candidature de profils atypiques à l’instar de cette annonce pour un poste de chef de chantier.

     

    Annonce profils atypiques

     

    La seconde dimension, pour l’entreprise, est de travailler son attractivité. C’est vrai aujourd’hui de tout recrutement sachant que la recherche de sens dans l’activité professionnelle devient absolument centrale, toutes générations comprises.

    Programme “BeAllYouAre” du Groupe Accor via TikTok

    Sur ce point, il y a tout un ensemble de leviers - au-delà de la rémunération - qui peuvent être déployés pour attirer les profils atypiques. Cela consiste pour l’entreprise à travailler sa proposition de valeur (montée en gamme métier, mobilité/ évolution de carrière, temps de travail, etc.) ainsi que la marque-employeur. Pour ce faire, les entreprises développent des programmes ambassadeurs qui consistent à faire parler les collaborateurs sur leur entreprise, leur poste, leur carrière...

    Le post-recrutement : intégrer, former et fidéliser le profil atypique

    Enfin, si l’on veut capitaliser sur le recrutement d’un profil atypique, il faut aller plus loin, repenser les parcours d’intégration, de formation et de fidélisation ; le recrutement est juste la première étape d’une démarche qui emmène vers un process vertueux.

    Pour faire évoluer un profil atypique, rien de mieux là encore que des solutions comme le Testing métier. Fonctionnant sur le principe de “Vis ma vie”, celui-ci permet de s’assurer de l’appétence réelle du collaborateur et de sa compétence sur un nouveau poste. Mais c’est aussi “manager autrement” pour que la promesse faite au profil atypique puisse se pérenniser.

     

    Les candidats sont aujourd’hui particulièrement attirés et fidélisés par les postes qui interfacent les équipes de différentes entreprises. Ceci soulève, par conséquent, l’aptitude de l’entreprise à désiloter ses services, à alléger ses process et à s’ouvrir à d’autres entreprises.

    *** 

    Au final, on voit que la question des profils atypiques est un sujet intemporel qui dépasse grandement la problématique actuelle des emplois non pourvus. Elle coche à de nombreuses problématiques : mobilité (y compris interne), employabilité, évolution des carrières (y compris démission et reconversion), marque-employeur, et bien évidemment rapport au travail, contrat social avec l’entreprise, etc.

    D’autres solutions à découvrir dans l’étude

    L’étude qu’a réalisée la CCI Paris Ile-de-France, à partir d’auditions de chefs d’entreprise, d’experts, d’accompagnateurs, de conseillers RH et emploi... et en observant les solutions mises en œuvre par des entreprises montrent une très grande diversité et originalité de situations et d’expériences, tant du côté des grands groupes que des TPE-PME en passant par les start-up.

    De la méthode de recrutement par simulation (MRS) aux jeux vidéo (“gameplay”) en passant par la cooptation, les pistes sont nombreuses pour recruter autrement. L’étude passe en revue plusieurs des solutions - des plus simples aux plus improbables -. Chaque entreprise pourra y trouver sa source d’inspiration (“No one fits all”).

    Enfin, les actions sur le terrain commencent à se développer. La CCI Paris Ile-de-France mène, pour sa part, tout un ensemble d’actions auprès des entreprises autour du “Recruter autrement”, en partenariat avec les organismes en charge de l’emploi. Elle a aussi organisé plusieurs événements :

    • La quinzaine “Recruter autrement” (CCI Paris Ile-de-France, octobre 2022)
    • Le Challenge Emploi Logistique (CCI 78, octobre 2022),
    • Le Job dating “Métiers de la Sécurité” (CCI 93, octobre 2022)
    • Innov'Emploi : les nouveaux talents, comment les attirer, les recruter, les fidéliser ! (CCI 92, février 2023)

    Gageons que d’ici à quelques années, l’atypisme sera banalisé ! Mais attention de ne pas en faire la nouvelle norme !

     

    Rapporteur : Paola Fabiani
    Experte : Aurélie Marseille

    janvier 2023

    Partager
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Assises du financement d’Île-de-France Mobilités

    Soumis par sfournier le mer 01/02/2023 - 10:29

    Cahier d’acteur de la CCI Paris Ile-de-France

    Activé
    Contenu riche
    Désactivé

    Téléchargez le Cahier d'acteur

    cahier d'acteur

     

    Le réseau francilien affronte depuis 2020 plusieurs crises : sanitaire, énergétique, inflationniste… Leurs répercussions sont considérables puisqu’elles ont fortement impacté la fréquentation des transports et dangereusement porté atteinte aux recettes de fonctionnement.

    Une situation d’autant plus délicate que dans le même temps, il a fallu répondre aux légitimes impératifs sociaux et sociétaux ainsi qu’à des injonctions réglementaires. Tous les pans de l’organisation ont été repensés et adaptés aux nouvelles donnes. Qu’il s’agisse de la transition écologique, de l’évolution de l’organisation du travail, de la fin des monopoles des opérateurs publics de transport, de l’entretien et la modernisation des infrastructures, du renouvellement des matériels roulants, du MaaS, etc.

    Enfin, au-delà de l’évolution du réseau actuel, il faut prendre en compte les besoins de financement liés à l’ouverture à venir de plus de 200 km de lignes du Grand Paris Express, du prolongement du RER E, de la ligne 14 ou encore du fonctionnement renforcé durant les Jeux olympiques et paralympiques 2024.

    Autant de défis à relever. Mais également autant d’évolutions qui accroissent mécaniquement les dépenses de fonctionnement. C’est au moins 1,6 Mds€ annuel à partir de 2030 qui a été identifié comme besoin de financement pour Île-de-France Mobilités !

    camenbert

     

    C’est dans ce contexte qu’Île-de-France Mobilités (IDFM) a organisé les Assises du financement des transports franciliens. En tant qu’administratrice d’IDFM, la CCI Paris Ile-de-France a répondu à l’appel pour la rédaction d’un cahier d’acteur apportant des pistes de réflexion du monde économique pour assurer le financement de l’exploitation jusqu’en 2030.

    Rappelons que les entreprises sont les premières contributrices au financement d’Île-de-France Mobilités. En effet, aujourd’hui le modèle de financement repose largement sur la contribution des employeurs, via le « Versement mobilités » (VM). Versement auquel il faut ajouter la prise en charge pour moitié des abonnements de transport des salariés (1 Md d’€) et le concours de premier plan apporté dans le cadre de la construction du Grand Paris Express qui représente 85 % de la fiscalité affectée à la Société du Grand Paris.

    La CCI Paris Ile-de-France soutient l’identification de nouvelles recettes tout en tenant d’un juste équilibre entre les financeurs. Le recours au Versement mobilité a aujourd'hui atteint ses limites, il ne peut pas continuer à être la variable d’ajustement du budget d’IDF Mobilités. Pour la CCI Paris Ile-de-France, il est primordial d’engager la recherche d’autres sources de financement.

    Elle exprime ainsi sa vision dans un cahier d’acteur (téléchargeable en bas de page) où elle milite pour plusieurs pistes :

    • Rééquilibrer le triptyque des contributeurs employeurs-usagers-collectivités,
    • Lancer une réflexion sur l’évolution du VM à long terme,
    • Etudier les sources de recettes provenant de la route,
    • Optimiser la fiscalité écologique sans pénaliser les citoyens et les entreprises,
    • Faire évoluer les politiques tarifaires,
    • Faire davantage appel aux acteurs privés dans la gestion des gares.

     

    Twitter assises transports idf

     

    Experts : Maxime SPECJAK et Clotilde YEATMAN

    Pour en savoir plus :

    Sur le même sujet :

     

    Janvier 2023

    Partager
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Les industries créatives face à la transformation numérique

    Soumis par sfournier le mer 14/09/2022 - 08:23

    Depuis une vingtaine d’années, l’intérêt pour les industries culturelles et créatives ne cesse de croître aussi bien en France que dans les autres pays. Pionnière de la transformation numérique, cette filière est aujourd’hui confrontée aux défis nés de la montée en puissance de nouveaux concurrents qui redéfinissent les modèles économiques et les positions au sein des chaînes de valeur.

    Cette étude est téléchargeable au format pdf en bas de page
    Pour écouter le podcast, cliquez ici

    Les industries créatives : de quoi parle-t-on ?

    Situées à l’intersection des champs de l’économie et de la culture, les industries culturelles et créatives (ICC) recouvrent un ensemble de filières et d’activités fondées sur une acception plus ou moins large de la créativité en tant que source de valeur et intrant essentiel des processus productifs. Elles englobent les branches culturelles (cinéma, audiovisuel, musique, édition…) et s’étendent aux secteurs qui intègrent la créativité artistique pour partie dans leur production comme le design, la mode, la publicité, l’architecture…

    De quoi parle t-on ?

     

    Une filière de premier plan pour l’économie française

    Selon certaines études, les ICC représentent une composante majeure de l’économie française avec une part de 2,3% du PIB en 2019. La dynamique de croissance de ces secteurs a été brutalement freinée par la crise sanitaire qui les a particulièrement affectés. Mais, au-delà des effets conjoncturels, les ICC restent des vecteurs de l’attractivité et du rayonnement international de la France comme en atteste le dynamisme des exportations, notamment en matière de contenus audiovisuels.

    Infographie blanche

    Les industries créatives : un laboratoire des mutations numériques

    Historiquement, les entreprises des ICC ont été pionnières dans l’adoption et l’expérimentation des technologies numériques innovantes, lesquelles ont transformé plus ou moins radicalement l’économie de ces secteurs partout dans le monde.

    À cet égard, l’exemple de l’industrie musicale offre une illustration éclairante des mutations que connaissent les modèles économiques à l’ère numérique. Ainsi, en une vingtaine d’années, les revenus issus des ventes physiques ont été divisés par cinq au niveau mondial. Dans le même temps, le développement du marché numérique a connu une progression continue. Aujourd’hui, les deux-tiers des revenus de l’industrie sont issus du modèle du streaming.

    Infographie 2

    Quelles leçons pour les autres secteurs ?

    À la lumière des différentes expériences sectorielles, plusieurs enseignements peuvent, à ce stade, être tirés pour éclairer les enjeux et les défis de la transformation numérique dans d’autres secteurs :

    1. Les transformations numériques, ce sont des histoires et des trajectoires à la fois singulières et plurielles
    2. Le numérique crée de nouveaux relais de croissance
    3. Le numérique redonne au consommateur « homo numericus » une place de choix dans les chaînes de valeur
    4. La « netflixisation » ou modèle de l’abonnement est une tendance qui essaime dans d’autres secteurs
    Ecoutez le podcast sur les industries créatives face à la transformation numérique
    Abderrahim Doulazmi, expert à la CCI Paris Ile-de-France

     

    Pour en savoir plus :

    Sur le même sujet :

    Auteurs : Annick Schwebig, Errahman Gourari
    Expert : Abderrahim Doulazmi

    septembre 2022

    Activé
    Contenu riche
    Désactivé
    Partager
    Tag
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Tourisme d’affaires à Paris Île-de-France - Edition 2022

    Soumis par sfournier le lun 05/09/2022 - 12:30

    Phase de relance de l’activité pour l’événementiel

    Cette étude est téléchargeable au format pdf en bas de page

    Une nette amélioration après 2 années difficiles

    Les salons franciliens ont enregistré de bons résultats au 1er semestre 2022, même si l’activité n’a pas retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire. La tendance, nettement orientée à la hausse, constitue un signal encourageant. Bien qu’aucun salon n’ait été annulé au cours du semestre écoulé, l’impact de la crise demeure significatif. Dans ce contexte, les pouvoirs publics ont décidé de favoriser le retour des exposants et des top acheteurs à travers un financement de 100 millions €.

    Impact de la crise économique sanitaire sur l’activité des salons
    au 1er semestre 2022

    Impact 1er semestre 2022

     

    Activité des salons en 2021 : mieux qu’en 2020, mais encore loin des niveaux d’avant la pandémie

    Après 8 mois de quasi-inactivité en 2021 (et 18 mois au total depuis mars 2020), l’événementiel a amorcé sa reprise sur le dernier quadrimestre, dans des formats réduits. Au global, sur l’ensemble de l’année, l’activité des salons est toujours loin des niveaux de 2019, mais est néanmoins meilleure qu’en 2020.

    212 salons se sont tenus dans les 21 principaux sites d’exposition et de congrès franciliens en 2021. Ils ont accueilli 2,1 millions de visiteurs et 31 900 entreprises exposantes.

    Impact de la crise économique sanitaire sur l’activité des salons en 2021

    Impact éco salons 2021

     

    L’activité des congrès encore fortement impactée en 2021

    Comme l’ensemble du tourisme d’affaires, l’activité des congrès a été de nouveau considérablement bouleversée en 2021. La plupart des congrès se sont tenus au second semestre 2021, avec de nombreux reports du 1er au 2ème semestre. Selon l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP), la région Île-de-France a ainsi accueilli 331 congrès et plus de 534 200 congressistes.

    Une lente reprise des autres manifestations(1) 

    Alors que l’activité était globalement bien repartie depuis septembre, les annonces gouvernementales de début décembre concernant la suspension des « moments de convivialité en entreprise » ont tout remis en cause. En seulement 3 mois, les manifestations corporate ont toutefois enregistré une reprise d’activité en 2021. Les événements divers(2) ont, quant à eux, presque retrouvé leur niveau d’activité d’avant la crise sanitaire. Enfin, les spectacles, manifestations culturelles & sportives et les examens & formations ont enregistré une nouvelle diminution de leur activité en 2021.


    (1)Autres manifestations : événements d’entreprises, spectacles-manifestations culturelles & sportives, examens & formations et événements divers.
    (2)Événements divers : ventes privées, enchères et événements familiaux.

     

    Auteur : Jean-Marie Nays
    Septembre 2022

       

    Activé
    Contenu riche
    Désactivé
    Partager
    Tag
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Quand les produits se transforment en services

    Soumis par sfournier le lun 18/07/2022 - 13:01

    La révolution silencieuse des modèles serviciels

    Disposer d’un objet sans en être propriétaire ou locataire ? Ne payer d’une prestation ou d’un produit que ce qu’on en utilise effectivement ? Autant de modes de consommation déjà ancrés dans les habitudes. Il suffit de songer aux impressions papier acquises sans posséder pour autant une photocopieuse ou à l’électricité payée en fonction de la seule consommation.

    Une révolution à bas bruit est en cours : celle de l'économie servicielle. Elle conduira à un développement considérable de ces pratiques. L’expression est encore peu connue. Et pourtant… c’est elle qui désigne le fait de profiter de produits ou de services uniquement en payant l’usage réel qu’on en a ou les résultats qu’on en attend.

    La CCI Paris Ile-de-France qui anticipe depuis plusieurs années ces changements publie aujourd’hui une nouvelle étude sur l’économie servicielle. Celle-ci s’accompagne d’un vade mecum des pratiques existantes. Un travail inédit, du moins en français, qui doit nous interpeller sur cette révolution silencieuse.

    Cette étude est téléchargeable au format pdf en bas de page

     

    Quand l'usage remplace la propriété

    Schématiquement, il existe aujourd’hui quatre manières de bénéficier d’un bien. Les trois premières sont bien connues.

    • Achat : obtention d’un bien contre un paiement.
    • Leasing : location de biens d'équipement ou d’immobilier avec possibilité d'acquérir tout ou partie des biens loués.
    • Location : utilisation d’un bien sans en être propriétaire.

    La quatrième consiste à vendre un usage ou une performance d’usage (les résultats que ces biens permettent d’atteindre) plutôt que le bien lui-même. On appelle ce mode « en tant que service » (“as a service”) ou serviciel.

    Un mouvement renforcé par la crise sanitaire comme le montre l’explosion des solutions d’abonnement (Neflixisation de l’économie) – qui a notamment conduit à consommer différemment – mais un mouvement qui était déjà en action.

    Dans des univers aussi divers que les moteurs d’avions, l’impression/photocopie, les véhicules routiers ou les machines à café, les clients ont l’habitude d’accéder aux biens, aux machines et aux systèmes sans les acheter mais en payant seulement leur utilisation.

    pionniers du paiement
     

    Comment les usages ont avancé avec la pandémie

    Aujourd’hui, de nouvelles applications existent ou sont expérimentées : des restaurateurs paient l’eau plate ou gazeuse consommée par leurs clients sans en payer la bouteille ou le transport jusqu’à leur établissement. Citons également le particulier dont la liste de courses alimentaires peut être établie selon le remplissage de son réfrigérateur.

    Infographie vendre un usage
    
     

    Ces exemples ne sont que la face visible d’un iceberg. Les applications “as a service” sont innombrables et, pour certaines, à imaginer. C’est l’objet du vade mecum que la CCI Paris Ile-de-France a rédigé (à télécharger en bas de cette page).

    Durant et après la pandémie, plusieurs facteurs ont contribué à des avancées même si celles-ci restent différenciées selon les secteurs.

    • Les innovations relevant de l’expérience-client ont été un puissant facteur d’impulsion de l’alimentation en tant que service.
    • La concurrence stimule le passage à des modèles plus serviciels dans l’immobilier de bureau ou la micro-mobilité.
    • La digitalisation des TPE-PME et d’autres fonctions d’entreprise (supply chain par exemple) a généralisé les solutions servicielles dans l’informatique où le “Software as a Service” (SaaS) est déjà la norme.
    • L’industrie 4.0, en connectant l’outil de production, conduit les fabricants et les équipementiers à vendre encore plus de services.

    Les avancées sont également variables selon les entreprises. Certaines entreprises ont profité de la crise pour accélérer ou basculer dans des modèles serviciels : des pionniers tels que Michelin ou Schneider Electric jusqu’au adopteurs plus tardifs comme Accor, Sncf en passant par les constructeurs automobiles qui ont parfois investi depuis longtemps dans le serviciel comme forme de diversification de leurs activités avant d’en faire véritablement un axe de transformation.

    Payer selon l'usage, réponse à la crise actuelle ?

    Inflation, baisse du pouvoir d’achat, hausse du coût des matières premières réduisant les marges des entreprises… autant de facteurs qui poussent à l’efficacité accrue des machines et à l’allocation optimale des ressources chez les particuliers ou les entreprises.

    citation JCH
     

    Aujourd’hui, alors que les entreprises manquent de cash, acquérir des équipements sous la forme d’un service est pertinent : au bilan comptable, cela leur évite d’immobiliser de l’argent puisque l’équipement est considéré comme une dépense courante (OPEX).

    Les modèles serviciels permettent de disposer de capacités de chauffage, de climatisation, d’éclairage, de fabrication… sans investissements importants dans les infrastructures. En outre, l’entreprise-cliente ne supporte pas le risque lié à la performance de l’infrastructure.

    Par ailleurs, cela permet d’avoir des revenus récurrents, ce qui est précieux dans un contexte d’incertitude voire de recul de la demande.

    tableau service gagnant gagnant


    Les modèles serviciels contribuent, enfin, à la transition environnementale et l’impératif de décarbonation. En effet, ils permettent d’optimiser les ressources en réduisant les consommations. Les fournisseurs sont incités à concevoir des équipements durables et prolonger leur durée de vie par une maintenance prédictive. La circularité est dans l’ADN des modèles serviciels à condition de ne pas pousser les renouvellements technologiques.

    Citation PG
     

    L’économie du “tout en tant que service” a de beaux jours devant elle.

    Des modèles économiques à écrire...

    Mais la logique servicielle implique un bouleversement des modèles économiques. Ce qui est lourd de conséquences pour les entreprises qui doivent envisager des postures inédites en s’interrogeant sur les nouvelles sources de valeur, les modalités de gains financiers, les transformations organisationnelles nécessaires… On est encore dans une “terra incognita” où il faut imaginer des business models innovants.

    Un horizon prometteur mais pas parfois complexe, en particulier pour les PME : il existe, en effet, nombre d’étapes à franchir dans le passage d’un modèle de vente à un modèle serviciel.

    • La logique largement dominante des biens tangibles. Il est encore difficilement concevable dans de nombreux secteurs de ne pas être propriétaire du bien qu’on utilise. Les mentalités doivent évoluer. Ainsi peut-il paraître étrange de ne pas posséder l’aspirateur dont on aurait besoin.
    • La difficulté à récupérer des données pour faire fonctionner les modèles serviciels. Les clients ne sont pas toujours ouverts à une communication trop importante de leurs données d’usage et les réglementations nationales sont d’ailleurs un frein potentiel.
    • La mise en place souvent complexe de nouveaux modèles de revenus. C’est là un des problèmes majeurs : les revenus découlant de la vente de services ne sont pas aussi immédiats que ceux découlant de la vente de biens.
    Le modèle du poisson
     

    Parce que comprendre les codes de ces modèles n’est pas toujours aisé, la CCI Paris Ile-de-France a décrypté plusieurs segments serviciels sous la forme d’un vade mecum. Un document riche qui souligne combien les perspectives sont exponentielles. La révolution est silencieuse mais elle est clairement en marche.

    Reste à effectuer un travail de sensibilisation, de pédagogie et d’accompagnement des entreprises dans cette mutation.

    Interview de Michel Laurent, élu membre de la CCI Paris Ile-de-France sur la révolution silencieuse de l'économie servicielle

     

     

    Retour presse :

    Pilotage : Jean-Charles Herrenschmidt et Philippe Goetzmann
    Auteur : Corinne Vadcar

    juillet 2022

    Désactivé
    Contenu riche
    Désactivé
    Partager
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Soldes d'été 2021

    Soumis par npagnoux le ven 23/07/2021 - 12:05

    Après euphorie de la réouverture et succès des ventes privées, les soldes arrivent trop tard

    Après des mois de fermeture administrative, les commerçants parisiens espéraient ardemment le retour des consommateurs pour relancer leur activité.

    Leur vœu a été exaucé dès la réouverture le 19 mai : les clients ont retrouvé les boutiques et le plaisir des achats ; mais après quelques semaines, la fréquentation s’est essoufflée, vite relancée par les nombreuses ventes privées et promotions.

    Mais, à la date des soldes proprement dits, repoussée au 30 juin, les consommateurs n’étaient pas au rendez-vous, partis en vacances ou refroidis par la météo pluvieuse, alors que l’absence des touristes est fortement ressentie dans la capitale.

     

    Des soldes décevants

    55 % des commerçants parisiens ne sont pas satisfaits de leur activité lors des soldes de cet été 2021. En effet, pour 35% des commerçants interrogés, la hausse de chiffre d’affaires observée pendant les soldes, par rapport à un mois normal, a été au mieux égale à + 20 %.

    Ce résultat est égal (pour 19 % d’entre eux) ou supérieur (pour 41 % d’entre eux) aux soldes de l’été dernier, qui, il faut le dire, était une année sinistrée

     
    Une commerçante du 6e arrondissement
     
    « Les vacances scolaires ont débuté le 6 juillet et on l’a ressenti tout de suite au niveau du trafic, les Parisiens sont partis en vacances »

    Les soldes, un modèle à revoir

    Mais ces promotions et autres « ventes privées », « jours extraordinaires », etc., ont eu lieu pendant le mois de juin pour 60 % des commerces, c’est-à-dire juste avant le démarrage des soldes, diminuant d’autant l’impact de ceux-ci.

     
    un commerçant du 6e arrondissement
     
    « Les gens avaient déjà consommé en pré-soldes, donc les soldes ont été très moyens, le premier week-end ça allait, mais au fil des jours on voyait de moins en moins de monde ».

    Auteurs : Bénédicte GUALBERT et Julien TUILLIER

    Juillet 2021

     

    Désactivé
    Contenu riche
    Activé
    Partager
    Tag
    Après euphorie de la réouverture et succès des ventes privées, les soldes arrivent trop tard
    FR

    11 préconisations pour relancer la filière congrès et salons

    Soumis par hzwang le mar 20/07/2021 - 15:04

    Cette étude est téléchargeable au format pdf en bas de page

    logos

    Relancer urgemment le secteur des congrès et salons

    Le « Copil des congrès et salons » (1) est un organisme informel regroupant les principaux acteurs nationaux et franciliens du tourisme. Face à l’ampleur inédite des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire sur le secteur, ce Copil émet 11 préconisations concrètes afin que la reprise d’activité dans l’événementiel se fasse dans les meilleures conditions.

    citation c & s


    Les professionnels de la filière des rencontres professionnelles, regroupés au sein du Copil des congrès et salons, ne sont naturellement pas restés inactifs pendant la crise sanitaire. Ils se sont associés pour fournir aux pouvoirs publics et aux décideurs des données fiables et partagées sur l’état de la concurrence à l’heure de la reprise d’activité. La situation de 19 villes concurrentes à Paris (issues de 9 pays et regroupant 24 sites de plus de 90 000 m²) ont été étudiées.

    6 enseignements


    11 préconisations pour relancer le secteur des congrès et salons

    1 - Reconnaître le caractère essentiel de la filière des rencontres professionnelles. A ce titre, et à l’occasion de crises sanitaires et économiques de grande ampleur, instaurer un dispositif dédié de continuité d’activité

    2 - Distinguer durablement les « rencontres professionnelles » des grands rassemblements sportifs ou culturels. Il est fondamental que l’État français donne des signaux forts à toutes les communautés d’affaires françaises et internationales pour les rassurer sur la fiabilité et le sérieux de ces rendez-vous

    3 - Consolider le redémarrage des salons et congrès-expositions en soutenant la participation des entreprises françaises et franciliennes aux salons

    4 - Soutenir, au minimum jusqu’à la fin de l’année 2023, les organisateurs français des salons internationaux phares qui ne retrouveront pas leur clientèle internationale avant un temps qui reste indéterminé

    5 - Assurer la pérennité des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises de l’événementiel (GL Events, Comexposium, Viparis...) en finalisant rapidement les dispositifs d’aides spécifiques à ces entreprises afin d’éviter un rachat par des entreprises étrangères

    6 - Renforcer la promotion auprès des clientèles étrangères stratégiques des salons par la mise en place d’un fond de promotion international (FPI) triennal (dès maintenant et jusqu’en 2023 inclus)

    7 - Créer un environnement favorable aux investissements et simplifier les démarches administratives des opérateurs gestionnaires de sites pour permettre à la place de Paris Île-de-France de maintenir sa position de leader

    8 - Mettre en place des fonds « innovations » destinés à soutenir les investissements technologiques et écoresponsables des acteurs de l’événementiel

    9 - Fluidifier le passage aux aéroports et faire évoluer les modalités de contrôle sanitaires et identitaires (en particulier pour les passagers et touristes de la zone Schengen)

    10 - Simplifier les procédures et les délais d’obtention de visa dans les pays où sa possession est requise pour entrer sur le sol français, en particulier pour les visiteurs d’affaires

    11 - Assurer une meilleure accessibilité des sites de Paris Nord Villepinte et de Paris Le Bourget en veillant notamment à faire respecter de manière stricte le calendrier de la ligne 17 du Grand Paris Express

     

    (1) Le Copil congrès et salons est une instance informelle présidée et animée par la CCI Paris Île-de-France depuis 2007 et regroupant les principaux acteurs nationaux et franciliens du tourisme et des rencontres d'affaires : CCI Paris Île-de-France, Viparis, Unimev, Promosalons, Atout France, Aéroports de Paris, CEP, CRT Ile-de-France, OTCP, DGE-Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères. Il propose des études et prises de position visant à fournir des données fiables et partagées afin de défendre l’attractivité de la France et de la région capitale dans les secteurs des congrès et salons.

     

    Contact : Jean-Marie NAYS

    juillet 2021

     

    Désactivé

     

     

     

     

    Contenu riche
    Désactivé
    Partager
    Les 11 préconisations du copil Congrès et salons pour accompagner la relance du secteur
    FR
    Ajouter un slider
    Désactivé

    Optimiser les actions de préférence : un enjeu de croissance pour les entreprises

    Soumis par npagnoux le mer 26/05/2021 - 13:05

    Dans le cadre de son action en faveur des entreprises, la CCI Paris Ile-de-France a constaté que les actions de préférence, souvent méconnues ou perçues comme trop complexes, pouvaient être particulièrement utiles à de nombreux projets. Or, malgré les réformes déjà engagées en 2008, puis en 2014, de nombreux verrous techniques continuent de brider le mécanisme, ce qui le rend largement perfectible.

    Les actions de préférence constituent une opportunité pour les entreprises, en ce qu’elles permettent, notamment, de repenser la logique des fonds propres, d’atténuer les craintes de dilution en dissociant la détention du capital et du pouvoir, de s’adapter aux enjeux de la transmission de l’entreprise et d’offrir les clés d’une culture d’entreprise innovante. Pourtant, les actions de préférence sont encore trop peu utilisées par les entreprises.

    La CCI Paris Ile-de-France considère qu’un renouveau est aujourd’hui possible :

    1. Les actions de préférence sont particulièrement adaptées à la nouvelle économie et trouvent une place de choix au sein de l’organisation des start-up.
    2. L’adoption d’une réforme des actions de préférence constitue un enjeu contemporain de compétitivité pour notre pays en lui permettant de rapprocher son droit des standards internationaux, connus et appréciés des investisseurs.
    3. Une utilisation efficace des actions de préférence serait un moyen de développer une culture innovante d’entreprise.
    4. Les actions de préférence offrent un îlot de liberté susceptible de répondre aux intérêts respectifs tant des investisseurs que des émetteurs, particulièrement dans des sociétés par nature « institutionnalisées » telles que la SA.

    La CCI Paris Ile-de-France, qui a conduit ses travaux sous l’angle plus particulier des sociétés non cotées, avec l’aide d’experts extérieurs, formule ainsi plusieurs propositions pragmatiques pour perfectionner le dispositif et faire des actions de préférence un instrument souple, ouvert et contractuel. Il s’agit notamment de :

    • Faciliter l’émission d’actions de préférence à droit de vote double et garantir la rémunération des actions de préférence ;
    • Permettre aux SAS d’exploiter tout le potentiel des actions de préférence sans porter atteinte à la liberté contractuelle qui caractérise cette forme sociale ;
    • Clarifier les règles relatives au droit préférentiel de souscription attaché aux actions de préférence...

    Pour en savoir plus :

    Rapporteur : Laurent Pfeiffer

    Activé
    Contenu riche
    Désactivé
    Partager
    les actions de préférence, pouvaient être particulièrement utiles à de nombreux projets
    FR
    Partager