Sorry, you need to enable JavaScript to visit this website.

Le taux de chômage francilien a retrouvé son niveau d’avant-crise

Tableau de bord économique de l'Ile-de-France - 4e trimestre 2021

TBE-AVRIL-HEADER TBE-AVRIL-RESPONSIVE

Malgré un contexte sanitaire marqué par la cinquième vague de Covid-19 en France, l’activité francilienne est restée bien orientée au quatrième trimestre 2021. La tendance la plus favorable a été observée sur le marché du travail : le taux de chômage francilien s’est réduit de 0,5 point pour se fixer à 7,2 % et a ainsi retrouvé son niveau du quatrième trimestre 2019, le dernier avant le début de la pandémie. Parallèlement, l’emploi salarié privé a augmenté de 2,7 % sur un an (soit plus de 127 000 créations nettes en 2021) et dépasse de 0,2 % son niveau d’avant la crise sanitaire. Pour autant, d’autres tendances sont moins réjouissantes : le nombre de nuitées hôtelières dans la région-capitale au quatrième trimestre 2021 a été inférieur de 21,1 % à son niveau de la même période de 2019, le nombre de passagers à Roissy et Orly s’est élevé à seulement 41,9 millions en 2021 contre 108,0 millions en 2019, le déficit commercial francilien a atteint 58,3 milliards d’euros en 2021, soit plus qu’en 2008, année du précédent plus bas.

Conjoncture française

Après avoir nettement rebondi aux deuxième et troisième trimestres 2021 (+ 1,3 %, puis + 3,1 %), le PIB hexagonal a de nouveau été favorablement orienté au cours du dernier trimestre de l’année mais la croissance s’est ralentie (+ 0,7 %) ; en effet, si la contribution de la demande intérieure est restée positive, celle du commerce extérieur a tiré la croissance vers le bas. Dans ce contexte, l’emploi salarié privé a encore augmenté au quatrième trimestre 2021 (+ 0,6 % sur un trimestre, soit près de 118 000 créations nettes) et a dépassé pour la première le cap des 20 millions ; parallèlement, le taux de chômage s’est réduit de 0,6 point fin 2021 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France (soit respectivement 7,2 % et 7,4 %) et côtoie désormais ses points bas d’avant la récession de 2008-2009.

Tendances à court terme

Malgré la vague épidémique liée au variant omicron, l’économie francilienne a débuté l’année 2022 sur de bonnes bases : des hausses d’activité ont ainsi été enregistrées jusqu’en février, tant dans les services que dans la construction ou encore dans l’industrie, à l’exception notable de la fabrication de matériels de transports. Néanmoins, les difficultés de recrutement et d’approvisionnement perduraient en janvier et en février dans de nombreux secteurs ; surtout, les conséquences macroéconomiques de la guerre en Ukraine renforcent encore les pénuries et augmentent les tensions sur les cours des matières premières et sur les prix à la consommation. Ainsi, l’inflation est au plus haut depuis des années : en France, elle s’est fixée, selon la première estimation de l’Insee, à + 4,5 % en mars.

 

infographie-tbe-avril2022

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Avril 2022

 

 

Partager
/v