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Tableau de bord économique de l'Ile-de-France

Tableau de bord départemental de l'Essonne - 2023

Soumis par npagnoux le mer 20/09/2023 - 08:32
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1er trimestre 2023

Une situation économique relativement stable en Essonne

Au 1er trimestre 2023, plusieurs indicateurs essonniens ont connu de faibles variations témoignant ainsi d’une forme de stabilité.

En effet, en glissement trimestriel, le taux de chômage a baissé de 0,1 point et l’emploi salarié privé a renoué avec la croissance avec une progression de 0,3 %. Parallèlement, les créations d’entreprises sont restées stables (+ 0,1 % par rapport au 1er trimestre 2022).

En revanche, quelques indicateurs ont connu des évolutions plus nettes. L’activité hôtelière a suivi le dynamisme régional avec une hausse de 24,3 % des nuitées enregistrées par rapport au 1er trimestre 2022. De manière moins favorable, l’ascension des défaillances d’entreprises en Essonne s’est accentuée (+ 11,8 % sur la même période), sans que leur volume n’atteigne le niveau du 1er trimestre 2019.

Septembre 2023

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Ruth MPOZAGARA

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1er trimestre 2023
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Tableau de bord départemental de Paris - 2023

Soumis par npagnoux le mer 20/09/2023 - 07:23
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1er trimestre 2023

Un début d’année encourageant pour l’économie parisienne

L’économie parisienne a profité au 1er trimestre 2023 d’une activité globalement bien orientée.

Le taux de chômage est au plus bas (5,4 %). Du côté de l’emploi, la capitale a bénéficié d’une belle progression de ses effectifs salariés. La construction d’immobilier d’entreprise a été dynamique tant pour les surfaces autorisées que celles mises en chantier. Côté tourisme, la page de la crise sanitaire semble être tournée et les volumes de nuitées hôtelières battent des records.

Cependant, la dynamique entrepreneuriale est ralentie avec un niveau de créations d’entreprises tout juste stable et des défaillances d’entreprises qui ont retrouvé des niveaux comparables à ceux d’avant la pandémie.

Septembre 2023

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Sophie LAUNAY

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1er trimestre 2023
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Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2023

Soumis par npagnoux le mar 25/07/2023 - 09:25
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2023
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2e trimestre 2023

Le marché de l'emploi francilien montre des signes d'essoufflement

Bien qu’elle résiste au contexte dégradé, l’économie francilienne a montré de nouveaux signes de décélération au deuxième trimestre 2023. Ainsi, le nombre de créations nettes d’emploi salarié privé a tout juste dépassé les 12 000 unités dans la région au printemps dernier ; parallèlement, le taux de chômage francilien est reparti à la hausse (+ 0,1 point, soit 6,7 %). Ce ralentissement sur le marché de l’emploi est venu s’ajouter à un déficit commercial régional qui a certes cessé de se creuser mais n’en est pas moins ressorti à 74,7 milliards d’euros sur les douze derniers mois et un nombre de défaillances d'entreprises dont le volume sur les six premiers mois de 2023 (6 249) a été supérieur de 0,9 % à celui du premier semestre 2019. Malgré tout, le nombre de nuitées hôtelières dans la région et le trafic passagers de Paris Aéroport ont été supérieurs de respectivement 6,4 % et 13,8 % à leur niveau du deuxième trimestre 2022.

Conjoncture française

Après avoir été tout juste stable au premier trimestre 2022, le PIB hexagonal a augmenté de 0,5 % au deuxième trimestre 2023 ; comme au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive tandis que celle de la demande intérieure est restée négative. Ainsi, après les six premiers mois de 2023, l’acquis de croissance en France s’élevait à + 0,8 %. Toutefois, la progression de l’emploi salarié privé a ralenti au printemps dernier au plan national (+ 0,1 % sur un trimestre au deuxième trimestre 2023, après + 0,4 % au trimestre précédent) ; le taux de chômage est quant à lui seulement resté stable à 6,9 % en France métropolitaine et a même augmenté de 0,1 point en tenant compte des départements d’outre-mer (à 7,2 %).

Tendances à court terme

L’économie francilienne a enregistré des tendances contrastées d’un secteur à l’autre au cours de l’été dernier. Ainsi, l’industrie francilienne a été dynamique au troisième trimestre 2023 et les services marchands ont bénéficié de la levée progressive des différents freins à l’activité (inflation moins élevée) ainsi que d’une fréquentation vigoureuse dans l’hôtellerie-restauration en septembre grâce aux premiers matchs de la coupe du monde de rugby à XV ; à l’inverse, l’activité dans le bâtiment s’est heurtée à plusieurs obstacles (affaiblissement de la demande, pénurie de certaines matières premières, difficultés persistantes de recrutement, etc.), particulièrement dans le gros œuvre. Plus récemment, les nouvelles tensions géopolitiques ont fait augmenter l’incertitude économique et risquent de tirer l’activité globale vers le bas.

Octobre 2023

1er trimestre 2023

Un volume de défaillances désormais équivalent en Ile-de-France à ses niveaux d’avant la pandémie de Covid-19

L’économie francilienne a enregistré des évolutions contrastées au premier trimestre 2023. L’emploi salarié privé a retrouvé du tonus (le nombre de créations nettes en Ile-de-France s’est élevé à près de 29 000 au premier trimestre 2023) tandis que le taux de chômage francilien s’est réduit de 0,2 point (6,6 %) et est désormais comparable aux taux observés fin 2008.

Au plan sectoriel, le nombre de nuitées hôtelières dans la région et le trafic passagers de Paris Aéroport ont été supérieurs de respectivement 37,4 % et 44,6 % à leur niveau du premier trimestre 2022, période certes marquée par la vague du variant Omicron.

Si le déficit commercial francilien a cessé de se creuser, il n’en est pas moins ressorti à 76,8 milliards d’euros sur les douze derniers mois. Enfin, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région a augmenté de 39,5 % sur un an début 2023 et le volume sur les trois premiers mois de l’année a été équivalent à celui du premier trimestre 2019 (3 084 contre 3 098).

Conjoncture française

Après avoir été tout juste stable au quatrième trimestre 2022, le PIB hexagonal a légèrement augmenté au premier trimestre 2023 (+ 0,2 %) ; comme au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive début 2023 tandis que celle de la demande intérieure est restée négative. Ainsi, après les trois premiers mois de 2023, l’acquis de croissance en France ne s’est élevé qu’à + 0,4 %. Parallèlement, la progression de l’emploi salarié privé a été plus soutenue (+ 0,4 % sur un trimestre en France métropolitaine au premier trimestre 2023, après + 0,2 % au trimestre précédent). Néanmoins, le taux de chômage n’a pas fait mieux que rester stable en France métropolitaine au premier trimestre 2023 : à 6,9 %, il n’en est pas moins au plus bas depuis le premier trimestre 2008.

Tendances à court terme

Malgré un mois de mai mitigé, l’économie francilienne a été globalement bien orientée au deuxième trimestre 2023. Les prix des matières premières et des fournitures ont notamment continué à s’assagir, ce qui a bénéficié à l’ensemble des secteurs. L’activité dans l’industrie francilienne a notamment été dynamique au printemps dernier, hormis dans l’agro-alimentaire, freiné par une demande en repli (s’il a commencé à décélérer, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,5 % sur un an en juin) ; parallèlement, les services marchands franciliens ont continué à progresser, particulièrement dans l’hôtellerie-restauration ; il est à noter toutefois que le secteur des travaux publics a subi un nouveau repli avant l’été.

Juillet 2023

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

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Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2019

Soumis par sfournier le mar 13/06/2023 - 09:29
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2019
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4ème trimestre 2019

Une fin d’année 2019 relativement calme pour l’économie francilienne… avant la tempête de 2020

L’économie francilienne a bien résisté au ralentissement mondial de 2019 puis aux mouvements sociaux…

Malgré un environnement macroéconomique toujours ralenti et la dégradation du climat social en décembre, l’activité francilienne a globalement bien résisté au quatrième trimestre 2019.

Ainsi, le total des créations d’entreprises a continué à croître fin 2019 et, surtout, le nombre de défaillances d’entreprises s’est nettement réduit (- 11,3 % au dernier trimestre et- 5,1 % sur l’ensemble de 2019).

Le déficit extérieur régional a quant à lui terminé l’année au plus bas depuis 2006. Dans le même temps, plus de 18 000 créations nettes d’emplois ont été enregistrées en Ile-de-France et le taux de chômage francilien a diminué de 0,4 point pour se trouver au plus bas depuis début 2009 (7,1 %).

Malgré tout, de nombreux secteurs ont été affectés en décembre par les mouvements sociaux ; c’est notamment le cas de l’hôtellerie qui a perdu près de 500 000 nuitées en 2019 par rapport à 2018.

 

3ème trimestre 2019

Un marché de l'emploi toujours dynamique
en Ile-de-France

Dans un environnement macroéconomique toujours ralenti, l’activité francilienne a continué à évoluer plutôt favorablement au 3ème trimestre 2019.

Ainsi, le total des créations d’entreprises a de nouveau crû dans la région au cours de l’été dernier tandis que le nombre de défaillances d’entreprises a amorcé un mouvement de repli. Le déficit extérieur régional est quant à lui resté conséquent mais a continué à se réduire et est au plus bas depuis 2006.

Dans le même temps, même si le taux de chômage francilien a augmenté de 0,1 point au 3ème trimestre 2019 (soit 7,5 %), plus de 20 000 créations nettes d’emploi ont de nouveau été enregistrées en Ile-de-France.

Seul véritable bémol, l’activité hôtelière peine à redémarrer dans la région après avoir été affectée par les mouvements sociaux fin 2018 et début 2019 : ainsi, le secteur a perdu environ 500 000 nuitées entre novembre 2018 et septembre dernier.

 

2ème trimestre 2019

L’Ile-de-France résiste au ralentissement mondial

Dans un environnement macroéconomique de plus en plus ralenti, l’économie francilienne a globalement évolué favorablement au deuxième trimestre 2019.

Ainsi, après avoir été affecté par les mouvements sociaux fin 2018 et début 2019, le nombre de nuitées dans l’hôtellerie francilienne est reparti à la hausse au printemps dernier.

Parallèlement, le total des créations d’entreprises a de nouveau crû dans la région (+ 16,3 % en glissement annuel) tandis que le nombre de défaillances d’entreprises est désormais quasiment stabilisé (+ 0,5 % après - 0,7 % au premier trimestre 2019).

Dans le même temps, plus de 18 000 créations nettes d’emploi salarié privé ont été enregistrées dans la région et le taux de chômage francilien est au plus bas depuis début 2009 (7,4 %). Le déficit extérieur régional reste quant à lui conséquent mais est au plus bas depuis fin 2006.

Seul véritable bémol, la demande placée de bureaux en Ile-de-France a subi sa quatrième baisse trimestrielle à deux chiffres consécutive.

1er trimestre 2019

Des évolutions en demi-teinte
pour l'économie francilienne

Dans la lignée des résultats du trimestre précédent, l’économie francilienne a affiché à la fois des signaux défavorables et des tendances positives au premier trimestre 2019. Ainsi, les mouvements sociaux ont pesé sur l’activité touristique et le nombre de nuitées dans l’hôtellerie francilienne s’est replié de 4,4 % par rapport au premier trimestre 2018 ; par ailleurs, la demande placée de bureaux dans la région a subi sa troisième baisse trimestrielle à deux chiffres consécutive (- 23,6 % sur un an).

En contrepartie, le total des créations d’entreprises n’en finit pas de croître dans la région (+ 18,1 % sur un an début 2019) tandis que le nombre de défaillances d’entreprises a cessé – durablement ? - d’augmenter (- 0,8 % en glissement annuel).

Parallèlement, le volume de l’emploi salarié privé dans la région a de nouveau augmenté au premier trimestre 2019 (+ 0,5 % par rapport au trimestre précédent) et le taux de chômage francilien est resté stable à 7,6 %.

Auteur : Mikaël LE PRIOL

 

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Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2020

Soumis par sfournier le jeu 25/05/2023 - 13:12
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2020
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4ème trimestre 2020

Le nombre d'emplois de nouveau en baisse
en Ile-de-France

Alors qu’elle avait pu – au moins partiellement - reprendre son souffle au cours de l’été 2020 entre deux vagues de l’épidémie de Covid-19, l’activité francilienne a de nouveau été à la peine au quatrième trimestre 2020. Ainsi, le nombre d’emplois salariés privés a diminué de 25 000 unités dans la région fin 2020 et le déficit d’emplois par rapport au point haut de fin 2019 a atteint 110 000.

Par ailleurs, malgré une baisse en trompe-l’œil au dernier trimestre du fait de la non-disponibilité immédiate des personnes sans emploi du 31 octobre au 14 décembre 2020, le taux de chômage francilien (7,7 % au quatrième trimestre 2020, soit – 0,7 point) n’est désormais plus inférieur au taux en France métropolitaine (7,7 % également, soit – 1,2 point) et, ce, pour la première fois depuis le printemps 2005. Le trafic aérien ne s’est pas rétabli fin 2020 et, sur l’ensemble de l’année dernière, seuls 33,1 millions de passagers ont fréquenté les aéroports de Roissy et Orly, soit le trafic le plus faible enregistré depuis 1986.

Emploi salarié
Emploi Salarié au 4e trimestre 2020

 

Emploi salarié privé

Après avoir subi un net repli au premier semestre 2020 (quelque 152 000 emplois perdus), l’emploi salarié privé francilien s’est redressé au troisième trimestre 2020 (+ 66 300 emplois). Malheureusement, ce rebond ne s’est pas confirmé en fin d’année et l’emploi régional a diminué de 0,5 % sur un trimestre au quatrième trimestre 2020 (près de 25 000 emplois détruits).

Par conséquent, la baisse sur un an s’est élevée à 2,3 % et le déficit d’emplois par rapport au point haut de fin 2019 est de 110 000 postes. Au plan sectoriel, les situations sont très hétérogènes ; ainsi, fin 2020, l’emploi francilien dans l’industrie et l’emploi dans le tertiaire marchand se sont réduits l’un et l’autre de 0,7 % sur un trimestre tandis que l’emploi dans la construction a une nouvelle fois évolué favorablement (+ 0,8 %) et a même terminé l’année 2020 2,7 % au-dessus du niveau qu’il affichait un an auparavant.

Au plan national, la situation est moins dégradée qu’en Ile-de-France : l’emploi salarié privé y a diminué de seulement 0,1 % sur un trimestre et de 1,6 % sur un an.

Juin 2021

3ème trimestre 2020

L'économie francilienne a tout juste repris son souffle au troisième trimestre 2020

Après le choc provoqué par l’épidémie de Covid-19 au cours du premier semestre 2020, l’activité francilienne a pu reprendre son souffle au cours de l’été dernier. Ainsi, le nombre d’emplois salariés privés a augmenté de quelque 61 000 unités dans la région au troisième trimestre 2020. Ce rebond de l’emploi n’a néanmoins pas empêché le taux de chômage, jusqu’alors orienté à la baisse, de bondir de 2,0 points sur un trimestre pour atteindre 8,3 % sur l’ensemble du troisième trimestre 2020.

Le nombre de passagers à Roissy et Orly qui s’était réduit de 96,5 % au printemps a quant à lui limité la baisse à 73,5 % au cours de l’été mais il ne s’est élevé qu’à 8,0 millions de juillet à septembre derniers contre 30,4 millions à la même période en 2019.

Par ailleurs, le niveau des défaillances d’entreprises, au plus bas depuis fin 1992, s’explique en grande partie grâce aux dispositifs d’aide aux entreprises mais donnera une image plus réaliste des difficultés économiques provoquées par la crise sanitaire dès l’arrêt des mesures de soutien.

 

2ème trimestre 2020

L'Ile-de-France face à d'importantes
destructions d'emplois

Dans la continuité de la fin du premier trimestre 2020, l’activité francilienne a de nouveau été marquée au deuxième trimestre par l’épidémie de Covid-19 et par les contraintes sanitaires qui en ont découlé.

La photographie de la crise économique fournie par les données du printemps est encore incomplète ; certaines évolutions sont ainsi restées paradoxales : le taux de chômage francilien a retrouvé son niveau d’avant la récession de 2008-2009 mais sa baisse est liée à la non-disponibilité, du fait du confinement jusqu’à la mi-mai, des personnes sans emploi ; de même, le nombre de défaillances d’entreprises est au plus bas depuis le printemps 1993 mais le repli est lié à la fermeture de la plupart des tribunaux de commerce pendant le confinement.

Il convient alors de retenir plutôt que plus de 160 000 emplois ont été détruits en Ile-de-France au cours du premier semestre 2020, que les commercialisations de bureaux se sont réduites de 65,0 % dans la région au deuxième trimestre ou encore que le nombre de passagers à Roissy et Orly ne s’est élevé qu’à 1,0 million d’avril à juin contre 28,6 millions à la même période en 2019.

Octobre 2020

1er trimestre 2020

Plus de 100 000 emplois détruits en Ile-de-France
dès le premier trimestre 2020

 

L'activité de tous les secteurs a subi un violent coup d'arrêt à partir de mars et plus de 100 000 emplois ont été détruits dans la région dès le premier trimestre 2020.

Toujours pénalisée par les mouvements sociaux début janvier, l’activité francilienne a surtout été marquée au premier trimestre 2020 par le début de l’épidémie de Covid-19 et par le confinement et la crise qui en ont découlé.

Certaines évolutions économiques peuvent paradoxalement sembler positives mais sont liées au contexte exceptionnel : le taux de chômage francilien a diminué de 0,2 point mais cette baisse est liée à la non-disponibilité, du fait du confinement, des personnes sans emploi ; de même, le nombre de défaillances d’entreprises s’est de nouveau réduit dans la région (- 20,2 %) mais l’ampleur du repli est due aux retards dans les jugements à partir de mi-mars.

Il convient alors plutôt de retenir que, même si l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique ont été moins sévèrement touchés, l’activité de tous les secteurs a subi un violent coup d’arrêt à partir de mars et que, dans ce contexte, plus de 100 000 emplois ont été détruits en Ile-de-France au cours du premier trimestre 2020.

Juillet 2020

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

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Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2021

Soumis par sfournier le jeu 25/05/2023 - 08:49
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2021
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4ème trimestre 2021

Le taux de chômage francilien a retrouvé son niveau d’avant-crise

Malgré un contexte sanitaire marqué par la cinquième vague de Covid-19 en France, l’activité francilienne est restée bien orientée au quatrième trimestre 2021. La tendance la plus favorable a été observée sur le marché du travail : le taux de chômage francilien s’est réduit de 0,5 point pour se fixer à 7,2 % et a ainsi retrouvé son niveau du quatrième trimestre 2019, le dernier avant le début de la pandémie. Parallèlement, l’emploi salarié privé a augmenté de 2,7 % sur un an (soit plus de 127 000 créations nettes en 2021) et dépasse de 0,2 % son niveau d’avant la crise sanitaire. Pour autant, d’autres tendances sont moins réjouissantes : le nombre de nuitées hôtelières dans la région-capitale au quatrième trimestre 2021 a été inférieur de 21,1 % à son niveau de la même période de 2019, le nombre de passagers à Roissy et Orly s’est élevé à seulement 41,9 millions en 2021 contre 108,0 millions en 2019, le déficit commercial francilien a atteint 58,3 milliards d’euros en 2021, soit plus qu’en 2008, année du précédent plus bas.

Conjoncture française

Après avoir nettement rebondi aux deuxième et troisième trimestres 2021 (+ 1,3 %, puis + 3,1 %), le PIB hexagonal a de nouveau été favorablement orienté au cours du dernier trimestre de l’année mais la croissance s’est ralentie (+ 0,7 %) ; en effet, si la contribution de la demande intérieure est restée positive, celle du commerce extérieur a tiré la croissance vers le bas. Dans ce contexte, l’emploi salarié privé a encore augmenté au quatrième trimestre 2021 (+ 0,6 % sur un trimestre, soit près de 118 000 créations nettes) et a dépassé pour la première le cap des 20 millions ; parallèlement, le taux de chômage s’est réduit de 0,6 point fin 2021 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France (soit respectivement 7,2 % et 7,4 %) et côtoie désormais ses points bas d’avant la récession de 2008-2009.

Tendances à court terme

Malgré la vague épidémique liée au variant omicron, l’économie francilienne a débuté l’année 2022 sur de bonnes bases : des hausses d’activité ont ainsi été enregistrées jusqu’en février, tant dans les services que dans la construction ou encore dans l’industrie, à l’exception notable de la fabrication de matériels de transports. Néanmoins, les difficultés de recrutement et d’approvisionnement perduraient en janvier et en février dans de nombreux secteurs ; surtout, les conséquences macroéconomiques de la guerre en Ukraine renforcent encore les pénuries et augmentent les tensions sur les cours des matières premières et sur les prix à la consommation. Ainsi, l’inflation est au plus haut depuis des années : en France, elle s’est fixée, selon la première estimation de l’Insee, à + 4,5 % en mars.

 

infographie-tbe-avril2022

Avril 2022

 

3ème trimestre 2021

L’emploi Francilien a retrouvé son niveau d'avant-crise

Après avoir retrouvé du tonus au deuxième trimestre 2021, l’activité francilienne a poursuivi sur sa lancée au troisième trimestre. Comme au printemps, la tendance la plus favorable a été observée sur le marché de l’emploi : l’emploi salarié privé a ainsi augmenté de 0,8 % au cours de l’été, ce qui a porté le total des créations nettes à près de 121 000 au cours des neuf premiers mois de 2021 ; même si cela s’est fait avec un trimestre de retard comparativement à la moyenne nationale, la région-capitale n’en a pas moins retrouvé son niveau d’emploi salarié privé d’avant la crise sanitaire.

Pour autant, le taux de chômage francilien est resté supérieur de 0,4 point à son niveau de fin 2019 tandis que le taux en France métropolitaine est au même niveau qu’avant le début de la pandémie. Au plan sectoriel, il est à noter que le nombre de nuitées hôtelières en Ile-de-France de mai à août 2021 a été inférieur de 59,0 % à son niveau de la même période de 2019 tandis que le repli a été cantonné à 18,7 % en France métropolitaine.

Conjoncture française

Après avoir nettement rebondi au deuxième trimestre 2021 (+ 1,3 %), le PIB hexagonal a encore accéléré au trimestre suivant et la croissance a atteint + 3,0 % ; si la contribution du commerce extérieur a été positive, c’est essentiellement la demande intérieure qui a permis l’ampleur de cette hausse. Dans ce contexte porteur, l’emploi privé qui dépassait déjà à mi-année son niveau d’avant-crise a encore augmenté au troisième trimestre 2021 (+ 0,4 %, soit 108 300 créations nettes, sur un trimestre et déjà + 1,0 % par rapport au niveau de fin 2019) ; parallèlement, le taux de chômage a certes rebondi de 0,1 point au troisième trimestre 2021 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France (soit respectivement 7,9 % et 8,1 %) mais est resté à un niveau équivalent à celui de fin 2019.

Tendances à court terme

Malgré la vague épidémique synchronisée des variants delta et omicron, l’économie francilienne a poursuivi fin 2021 son redressement progressif : les hausses d’activité ont été quasiment généralisées jusqu’en décembre, tant dans l’industrie que dans les services ou encore dans la construction. Néanmoins, plusieurs éléments affectent cette tendance favorable. Ainsi, le ralentissement de l’activité des secteurs les plus dépendants des conditions sanitaires pourrait être marqué. Par ailleurs, les difficultés d’approvisionnement perdurent. Parallèlement, les tensions sur les cours des matières premières donnent lieu à des répercussions sur les prix, l’inflation étant déjà au plus haut depuis des années (en France, elle s’est fixée à + 2,8 % en décembre dernier) ; les tensions géopolitiques actuelles pourraient, qui plus est, encore tirer les cours vers le haut. Dernier facteur pénalisant : les difficultés de recrutement qui se multiplient dans de nombreux secteurs.

 

taux de chomage

Janvier 2021

 

2ème trimestre 2021

Un début de reprise depuis le printemps en Ile-de-France

Après avoir évolué très poussivement début 2021, l’activité francilienne a retrouvé du tonus au deuxième trimestre 2021.

Le rebond s’est notamment manifesté sur le front de l’emploi : l’emploi privé a ainsi augmenté de 1,0 % au printemps dernier, ce qui a porté le total des créations à plus de 68 000 au cours des six premiers mois de 2021.

La région-capitale n’en reste pas moins en retard par rapport aux autres régions : l’emploi salarié privé a en effet d’ores et déjà retrouvé et dépassé son point haut d’avant-crise au plan national alors que le déficit est encore de près de 54 000 emplois en Ile-de-France.

Par ailleurs, l’écart entre le taux de chômage francilien et le taux en France métropolitaine est cantonné à quelques dixièmes de point, une situation inédite depuis 2003-2005.

Au plan sectoriel, il est à noter que le trafic de Paris Aéroport a commencé à se redresser à partir d’avril dernier : en cumul sur les douze derniers mois (de juillet 2020 à juin 2021), il s’est élevé à 24,0 millions contre 19,0 millions d’avril 2020 à mars 2021.

Conjoncture française

Après avoir calé fin 2020 (- 1,1 % au quatrième trimestre sur fond de deuxième confinement national) et début 2021 (+ 0,1 % au premier trimestre alors que débutait la troisième vague épidémique), le PIB hexagonal a nettement rebondi au deuxième trimestre 2021 (+ 1,3 %) ; si la contribution du commerce extérieur a été légèrement négative, les dépenses de consommation des ménages et l’investissement ont permis cette hausse. Dans ce contexte porteur, l’emploi privé a fortement augmenté (+ 1,4 %, soit 265 100 créations nettes) et dépassait à mi-année son niveau d’avant-crise de 0,4 % (+85 800 unités) ; parallèlement, le taux de chômage est resté quasiment stable sur un trimestre, à des niveaux équivalents à ceux de fin 2019 (7,8 % en France métropolitaine et 8,0 % sur l’ensemble de la France au deuxième trimestre 2021).

Tendances à court terme

L’économie francilienne poursuit son redressement progressif et la dynamique est porteuse depuis la rentrée. Ainsi, les services marchands – à l’exception notable de l’hôtellerie - ont retrouvé, voire dépassé, leurs niveaux d’avant crise sanitaire ; désormais, les problématiques les plus importantes pour les services relèvent du recrutement. Parallèlement, l’industrie francilienne maintient en moyenne son activité mais certains secteurs sont pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, phénomène qui prend de l’ampleur mois après mois. Même si elle devait se concrétiser par une cinquième vague, l’évolution à nouveau défavorable du contexte sanitaire depuis mi-octobre ne devrait pas inverser ces tendances, compte tenu de la part désormais élevée de la population vaccinée.

Novembre 2021

 

1er trimestre 2021

Un début d'année très poussif pour l'économie francilienne

 

Déjà à la peine fin 2020 après avoir tout juste repris son souffle au cours de l’été précédent, l’activité francilienne a évolué très poussivement au premier trimestre 2021 ; surtout, l’Ile-de-France souffre encore plus que les autres régions de la crise sanitaire.

Ainsi, la région-capitale n’a créé que 161 emplois salariés privés début 2021 tandis que l’emploi augmentait significativement au plan national et n’accuse qu’un repli de 1,2 % par rapport à fin 2019 (– 2,5 % en Ile-de-France).

L’écart entre le taux de chômage francilien et le taux en France métropolitaine est cantonné à 0,1 point, une faiblesse inédite depuis les années qui ont suivi l’éclatement de la bulle internet (2003-2005).

Parallèlement, la fréquentation hôtelière dans la région a chuté de 80,9 % au premier trimestre 2021 (un repli comparable à celui observé dans les massifs montagneux privés par les mesures prophylactiques de remontées mécaniques) et le trafic de Paris Aéroport est resté très limité (4,7 millions de passagers de janvier à mars derniers contre 23,7 millions à la même période en 2019).

Tendances à court terme

Jusque la fin du mois de juin, l’économie francilienne a bénéficié de l’allègement progressif des contraintes sanitaires.

Les services, particulièrement pénalisés par la crise, ont ainsi connu de fortes progressions jusqu’au début de l’été, principalement dans les prestations aux particuliers ; une large part des secteurs de l’industrie et le bâtiment ont quant à eux retrouvé des niveaux très proches de la situation qui prévalait avant la pandémie malgré des tensions croissantes sur le coût et sur la disponibilité des matières premières.

Toutefois, plus récemment, le contexte sanitaire s’est à nouveau dégradé avec la propagation du variant delta ; l’économie francilienne semble donc d’ores et déjà devoir affronter une quatrième vague épidémique qui pourrait peser à nouveau sur le moral des chefs d’entreprise, y compris ceux du secteur du tourisme qui bénéficiaient à peine d’un supplément de visibilité.


Auteur : Mickaël LE PRIOL

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Tableaux de bord économique de l'Ile-de-France de 2022

Soumis par sfournier le jeu 25/05/2023 - 08:26
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2022
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Les tableaux de bord économique sont téléchargeables au format pdf en bas de page

 

4ème trimestre 2022

Des tendances récentes contrastées
pour l'économie francilienne

Même si l’économie francilienne a de nouveau globalement bien résisté au quatrième trimestre 2022, certaines évolutions ont marqué le pas sous l’effet des contraintes actuelles.

Ainsi, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région, même s’il reste encore limité comparativement à ses niveaux d’avant la pandémie, a continué à augmenter fin 2022, le déficit commercial francilien a atteint 78,5 milliards d’euros sur l’ensemble de 2022, l’emploi salarié privé n’a progressé que de 4 300 unités au cours des trois derniers mois de 2022, etc.

Pour autant, le taux de chômage francilien (6,9 % au quatrième trimestre 2022) s’est stabilisé à un niveau comparable à ceux observés fin 2008 – début 2009 ; surtout, la fréquentation hôtelière dans la région a dépassé de 3,7 % son volume pré-pandémie et le nombre de passagers de Paris Aéroport a continué à se rapprocher de ses standards d’avant la crise sanitaire.

Conjoncture française

Après avoir déjà été cantonnée à seulement 0,2 % au troisième trimestre 2022, la croissance du PIB hexagonal a été encore inférieure fin 2022 (+ 0,1 %) ; contrairement au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive au quatrième trimestre 2022 tandis que celle de la demande intérieure est passée en territoire négatif. Sur l’ensemble de 2022, la croissance en France s’est élevée à + 2,6 % (après + 6,8 % en 2021).

Parallèlement, la progression de l’emploi salarié privé a ralenti fin 2022 (+ 0,2 % sur un trimestre au quatrième trimestre, après + 0,4 % au trimestre précédent) ; le taux de chômage a malgré tout continué à se réduire au dernier trimestre de 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France pour atteindre respectivement 7,0 % et 7,2 %.

Tendances à court terme

En Ile-de-France, l’économie a continué à résister début 2023. Le ralentissement de la hausse des prix des matières premières a notamment favorisé l’activité dans l’industrie francilienne tandis que, malgré les difficultés persistantes de recrutement, le bâtiment a surmonté les contraintes, en particulier grâce au second œuvre dont le chiffre d’affaires est stimulé par les travaux de rénovation énergétique.

Toutefois, les mouvements sociaux ont pesé sur les services, notamment sur l’hébergement-restauration ; par ailleurs, la demande adressée aux entreprises reste contrainte par l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,6 % sur un an en mars selon la première estimation de l’Insee) et devrait l’être encore jusqu’à la mi-2023.

Malgré ce contexte toujours délicat, le nombre de demandeurs d’emploi en Ile-de-France s’est de nouveau réduit en février et est désormais au plus bas depuis janvier 2013.

Demande d'emploi

Très nettement reparti à la hausse au printemps 2020 pour atteindre jusqu’à 830 540 unités en avril 2020, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A en Ile-de-France s’est depuis réduit en plusieurs phases.

demande emploi graphique

Repassé sous son niveau d’avant-crise (649 870 en février 2020) en janvier 2022, le nombre de demandeurs d’emploi a ensuite oscillé autour de 630 000 jusqu’en octobre dernier avant de repartir à la baisse pour atteindre 591 840 en décembre dernier (soit - 9,1 % sur un an) ; son niveau est ainsi au plus bas depuis début 2013.

Au plan national, le reflux du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité s’est avéré encore plus marqué ; ainsi, en décembre 2022, le volume de demandeurs d’emploi en catégorie A était inférieur de 13,0 % à celui de février 2020 (contre seulement – 8,9 % en Ile-de-France) et se trouvait au plus bas depuis fin 2011.

Avril 2023

 

3ème trimestre 2022

Malgré les vents contraires, l'économie francilienne résiste toujours

Dans la continuité des mois précédents, l’activité francilienne a de nouveau bien résisté aux vents contraires au troisième trimestre 2022.

Au plan sectoriel, le nombre de nuitées hôtelières dans la région (19,2 millions de juillet à septembre) a notamment continué à se redresser et a retrouvé son niveau de l’été 2019. Parallèlement, l’emploi salarié privé a continué à croître en Ile-de-France l’été dernier : il dépasse désormais de 3,7 % son point haut d’avant la pandémie, ce qui a permis au taux de chômage francilien (6,9 %) de repasser sous les 7,0 % et d’être désormais comparable aux taux observés fin 2008 – début 2009. Pour autant, certaines évolutions témoignent des contraintes actuelles.

Tout d’abord, même si le nombre de défaillances d’entreprises dans la région est encore limité comparativement à ses niveaux d’avant pandémie, sa remontée s’est encore accélérée (+ 60,3 %) ; par ailleurs, le coût de l’énergie et la faiblesse de l’euro face au dollar ont provoqué un nouveau creusement du déficit commercial francilien (75,5 milliards d’euros d’octobre 2021 à septembre 2022).

Conjoncture française

Après s’être contracté de 0,2 % au premier trimestre 2022, le PIB hexagonal s’est redressé aux deuxième (+ 0,5 %) et troisième (+ 0,2 %) trimestres; au cours de l’été dernier, la contribution de la demande intérieure est restée positive mais elle a été compensée, en partie, par celle, négative, du commerce extérieur.

Ainsi, après les neuf premiers mois de 2022, l’acquis de croissance en France était de 2,6 %. Parallèlement, l’emploi salarié privé a continué à augmenter au troisième trimestre 2022 (+ 0,6 % sur un trimestre, soit près de 120 000 créations nettes).

Dans le même temps, le taux de chômage s’est réduit de 0,1 point au cours de l’été 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France pour atteindre respectivement 7,1 % et 7,3% ; pour autant, son reflux s’est interrompu puisqu’il oscille entre 7,1 % et 7,2 % depuis fin 2021 en France métropolitaine (et entre 7,3 % et 7,4 % sur l’ensemble du pays).

Tendances à court terme

Fin 2022, en dépit d’un contexte toujours incertain, l’économie francilienne a de nouveau fait front fin 2022. Même s’ils continuent à peser sur les perspectives des chefs d’entreprise franciliens, certains freins à l’activité observés depuis plusieurs mois se sont même desserrés (problématiques d’approvisionnement, prix des matières premières) ; toutefois, d’autres paraissent, au contraire, s’inscrire dans la durée (difficultés de recrutement, hausse du coût de l’énergie).

La demande adressée aux entreprises est restée contrainte par l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,9 % en décembre) et risque de l’être encore jusqu’à la mi-2023. Malgré ce contexte délicat, le marché du travail résiste et le nombre de demandeurs d’emploi s’est nettement réduit ces derniers mois (591 840 demandeurs d’emplois sans aucune activité en Ile-de-France en décembre dernier contre 651 270 douze mois plus tôt).

emploi salarié graphique
 

Alors qu’il avait perdu plus de 100 000 unités en 2020, l’emploi salarié privé francilien a retrouvé son niveau d’avant-crise sanitaire à la fin de l’été 2021. Depuis, il continue à augmenter et le rythme de hausse ne faiblit pas. Ainsi, au troisième trimestre 2022, il a crû de 0,8 % sur un trimestre et de 2,8 % sur un an ; le nombre de créations nettes en Ile-de-France a ainsi été supérieur à 40 000 au cours de l’été dernier après avoir déjà dépassé 30 000 unités au cours des deux premiers trimestres de 2022. Toutefois, le rebond post pandémie de l’emploi est resté moins soutenu en Ile-de-France qu’au plan national : l’emploi salarié privé en France est supérieur de 4,4 % à son point haut d’avant la crise sanitaire alors que le surplus est cantonné à 3,7 % en Ile-de-France.

Janvier 2023

 

2ème trimestre 2022

L’incertitude s’installe malgré la résilience de l’économie francilienne

Conjoncture française

Après s’être contracté de 0,2 % au premier trimestre 2022, le PIB hexagonal a rebondi de 0,5 % au deuxième trimestre et la France a ainsi évité la « récession technique » (i.e. deux trimestres consécutifs de repli du PIB). En effet, la contribution du commerce extérieur et celle de la demande intérieure sont redevenues positives. Parallèlement, l’emploi salarié privé a continué à augmenter au deuxième trimestre 2022 (+ 0,5 % sur un trimestre) mais le nombre de créations nettes est resté sous la barre des 100 000 (92 951, après 88 250 début 2022) ; malgré cette orientation favorable de l’emploi, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point au printemps 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France pour atteindre respectivement 7,2 % et 7,4 %.

Tendances à court terme

En dépit d’un contexte de plus en plus incertain, l’économie francilienne a continué à faire preuve de résilience à la rentrée, même si l’industrie apparaît plus affectée que les autres secteurs. Les problématiques d’approvisionnement se modèrent mais continuent malgré tout de peser sur les perspectives des chefs d’entreprise franciliens. Par ailleurs, les difficultés de recrutement représentent toujours, pour une très large part des secteurs, un frein à l’activité. Surtout, les conséquences macroéconomiques du conflit en Ukraine maintiennent les tensions sur les cours des matières premières et, plus encore, sur les prix de l’énergie ; l’évolution des prix à la consommation est au plus haut en France depuis les années 1980, l’inflation s’étant tout juste assagie à la fin de l’été et ayant atteint, selon la première estimation de l’Insee, 5,6 % en septembre.

Octobre 2022

1er trimestre 2022

L’économie francilienne a bien résisté début 2022

Dans un contexte marqué par la vague omicron puis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’activité francilienne a globalement bien résisté au premier trimestre 2022. L’emploi salarié privé a continué à croître en Ile-de-France début 2022 et dépasse désormais de 1,7 % son point haut d’avant la pandémie ; parallèlement, le taux de chômage francilien s’est réduit de 0,1 point pour se fixer à 7,0 % et a ainsi retrouvé un niveau comparable à ceux de début 2009.

Pour autant, l’intérim a marqué le pas en fin de trimestre ; par ailleurs, même s’il est toujours faible, le nombre de défaillances d’entreprises est reparti à la hausse en Ile-de-France début 2022.

Au plan sectoriel, les tendances sont hétérogènes : les commercialisations de bureaux en Ile-de-France cumulées sur douze mois ont repassé le cap des 2 000 000 m² pour la première fois depuis début 2020 tandis que l’activité hôtelière est restée plus affectée par les conséquences de la crise dans la région-capitale que dans les autres régions de l’hexagone.

Conjoncture française

Après que la croissance s’est déjà nettement modérée au quatrième trimestre 2021 (+ 0,4 %, après + 3,2 % au trimestre précédent), le PIB hexagonal s’est contracté de 0,2 % au premier trimestre 2022 ; en effet, si la contribution du commerce extérieur est restée positive, celle de la demande intérieure a tiré son évolution vers le bas. Dans ce contexte, l’emploi salarié privé a certes encore augmenté au premier trimestre 2022 (+ 0,3 % sur un trimestre) mais le nombre de créations nettes d’emplois s’est fortement réduit (69 585, après 169 278 fin 2021) ; parallèlement, le taux de chômage s’est réduit de 0,1 point début 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France (soit respectivement 7,1 % et 7,3 %) et côtoie ses points bas d’avant la crise financière de 2008.

tableau
 

Juillet 2022

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

 

 

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Des tendances récentes contrastées pour l'économie francilienne

Soumis par npagnoux le mar 18/04/2023 - 15:56

Tableau de bord économique de l'Ile-de-France-
4e trimestre 2022

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3e trimestre 2022
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Même si l’économie francilienne a de nouveau globalement bien résisté au quatrième trimestre 2022, certaines évolutions ont marqué le pas sous l’effet des contraintes actuelles.

Ainsi, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région, même s’il reste encore limité comparativement à ses niveaux d’avant la pandémie, a continué à augmenter fin 2022, le déficit commercial francilien a atteint 78,5 milliards d’euros sur l’ensemble de 2022, l’emploi salarié privé n’a progressé que de 4 300 unités au cours des trois derniers mois de 2022, etc.

Pour autant, le taux de chômage francilien (6,9 % au quatrième trimestre 2022) s’est stabilisé à un niveau comparable à ceux observés fin 2008 – début 2009 ; surtout, la fréquentation hôtelière dans la région a dépassé de 3,7 % son volume pré-pandémie et le nombre de passagers de Paris Aéroport a continué à se rapprocher de ses standards d’avant la crise sanitaire.

Conjoncture française

Après avoir déjà été cantonnée à seulement 0,2 % au troisième trimestre 2022, la croissance du PIB hexagonal a été encore inférieure fin 2022 (+ 0,1 %) ; contrairement au trimestre précédent, la contribution du commerce extérieur a été positive au quatrième trimestre 2022 tandis que celle de la demande intérieure est passée en territoire négatif. Sur l’ensemble de 2022, la croissance en France s’est élevée à + 2,6 % (après + 6,8 % en 2021).

Parallèlement, la progression de l’emploi salarié privé a ralenti fin 2022 (+ 0,2 % sur un trimestre au quatrième trimestre, après + 0,4 % au trimestre précédent) ; le taux de chômage a malgré tout continué à se réduire au dernier trimestre de 2022 à la fois en France métropolitaine et sur l’ensemble de la France pour atteindre respectivement 7,0 %
et 7,2 %.

Tendances à court terme

En Ile-de-France, l’économie a continué à résister début 2023. Le ralentissement de la hausse des prix des matières premières a notamment favorisé l’activité dans l’industrie francilienne tandis que, malgré les difficultés persistantes de recrutement, le bâtiment a surmonté les contraintes, en particulier grâce au second œuvre dont le chiffre d’affaires est stimulé par les travaux de rénovation énergétique.

Toutefois, les mouvements sociaux ont pesé sur les services, notamment sur l’hébergement-restauration ; par ailleurs, la demande adressée aux entreprises reste contrainte par l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,6 % sur un an en mars selon la première estimation de l’Insee) et devrait l’être encore jusqu’à la mi-2023.

Malgré ce contexte toujours délicat, le nombre de demandeurs d’emploi en Ile-de-France s’est de nouveau réduit en février et est désormais au plus bas depuis janvier 2013.

demande-emploi-4e trimestre 2022

Demande d'emploi

Très nettement reparti à la hausse au printemps 2020 pour atteindre jusqu’à 830 540 unités en avril 2020, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A en Ile-de-France s’est depuis réduit en plusieurs phases.

Repassé sous son niveau d’avant-crise (649 870 en février 2020) en janvier 2022, le nombre de demandeurs d’emploi a ensuite oscillé autour de 630 000 jusqu’en octobre dernier avant de repartir à la baisse pour atteindre 591 840 en décembre dernier (soit - 9,1 % sur un an) ; son niveau est ainsi au plus bas depuis début 2013.

Au plan national, le reflux du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité s’est avéré encore plus marqué ; ainsi, en décembre 2022, le volume de demandeurs d’emploi en catégorie A était inférieur de 13,0 % à celui de février 2020 (contre seulement – 8,9 % en Ile-de-France) et se trouvait au plus bas depuis fin 2011.

 

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Avril 2023

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Tableau de bord économique de l'Ile-de-France 4e trimestre 2022
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Tableau de bord départemental du Val-d'Oise - 2020

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 09:14
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4ème trimestre 2020

Heurs et malheurs, incertitudes et espoirs dans le Val-d’Oise

Dans le Val-d’Oise, si certains indicateurs économiques peuvent paraître bien orientés et inciter à l’optimisme (créations ou défaillances d’entreprises, construction, etc.), d’autres laissent davantage entrevoir la situation bien fragile et des perspectives difficiles (emploi, transport aérien, baisse à venir des aides aux entreprises, etc.).

La forte présence, dans l’est du département, de l’activité aéronautique et les incertitudes quant à la reprise de ce secteur n’incitent pas à l’optimisme.

Cependant, le plan de relance présenté en mai 2021 par l’Etat, prévoyant, d’une part, de multiples travaux publics (dont la ligne 17 du Grand Paris Express et la gare de Gonesse) et, d’autre part, proposant une ambition nouvelle (autour du projet agroalimentaire spécifique au Val-d’Oise) permet d’envisager l’avenir à moyen terme avec espérance.

3ème trimestre 2020

Une situation économique fragile et incertaine dans le Val-d’Oise

La situation économique globale actuelle dans le Val d’Oise reste difficile et source de nombreuses interrogations, à la fois quant à l’interprétation de certaines données et quant aux prévisions que l’on pourrait émettre pour les mois à venir.

Ainsi, le faible niveau actuel des défaillances d’entreprises est lié à l’attribution d’aides publiques ; l’année 2021 pourrait connaître un retournement violent de la situation.

Parallèlement, le volume toujours conséquent de créations d’entreprises est à la fois la conséquence du taux de chômage qui a bondi (et incite à la création de sa propre structure) et d’un effet de rattrapage du recul subi au 1er semestre 2020. Parallèlement, le faible niveau de surfaces autorisées augure d’une activité à venir très réduite en termes de construction. Ainsi, malgré un semblant de répit au cours de l’été, la situation du Val d’Oise reste très fragile.

2ème trimestre 2020

Val-d’Oise : la crise sanitaire a fait retomber l’emploi à son niveau de mi-2018

Comme au trimestre précédent, les indicateurs économiques dans le Val-d’Oise ont montré des signes d’inflexion au 2e trimestre 2020 mais ils ne semblent pas encore traduire complètement l’intensité des conséquences de la crise sanitaire.

Ainsi, il faudra attendre les données du 3e trimestre pour mesurer réellement l’évolution des défaillances d’entreprises et du taux de chômage. Parallèlement, la construction d’immobilier d’entreprise paraît moins souffrir dans le Val-d’Oise que sur l’ensemble de l’Ile-de-France. Les tendances les plus révélatrices de la situation actuelle sont alors à rechercher du côté des créations d’entreprises (- 18,6 %) ou encore de l’emploi salarié (- 1,1 %) qui est retombé à son niveau d’il y a 2 ans.

1er trimestre 2020

Val d’Oise : une situation difficile… mais pas désespérée…

Les indicateurs économiques dans le département ne sont globalement pas favorables ; certes, certains d’entre eux peuvent faire illusion (défaillances d’entreprises, taux de chômage, construction) mais ils suivent en cela les résultats affichés sur l’ensemble de la région et s’expliquent souvent par des ajustements dans le temps ou techniques. Pour autant, les entreprises elles-mêmes, commerces compris, et également les collectivités publiques (département communautés d’agglomération ou de communes, communes) ont pris la mesure des efforts à engager pour favoriser une reprise d’activité et un meilleur retour à l’emploi ; certains secteurs (commerce, restauration, tourisme, etc.) demeurent encore extrêmement fragiles.

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL - Pierre De RICAUD

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Tableau de bord départemental du Val-d'Oise - 2021

Soumis par npagnoux le jeu 30/03/2023 - 08:57
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4ème trimestre 2021

Lemarché de l’emploibien orienté dans le Val-d’Oise

Fin 2021, la situation de l’emploi dans le Val-d’Oise est apparue, comme dans l’ensemble de la région, plutôt favorable, avec un taux de chômage en baisse et un niveau d’emploi en hausse. L’augmentation de l’emploi en intérim, si elle n’est pas le gage d’une situation stable, est le signe d’une activité bien orientée.

Les autres données économiques sont en revanche de nature à susciter des interrogations, voire des inquiétudes. C’est le cas de la diminution des créations d’entreprises et de la hausse des défaillances ; il en est de même pour les secteurs de la construction ou de l’activité hôtelière (reflets de l’attractivité du département ou de la faiblesse de l’activité aéroportuaire).

3ème trimestre 2021

Un long et fragile chemin vers le retour du Val-d’Oise aux jours meilleurs

Au 3e trimestre 2021, le constat d’une amélioration dans le Val-d’Oise est évidente si on se fie aux indicateurs parmi ceux que la crise sanitaire avait particulièrement fragilisés : frémissement de la fréquentation hôtelière, hausse des surfaces autorisées à construire, créations d’emploi, etc.

Toutefois, l’augmentation de 0,2 point du taux de chômage départemental et la remontée du nombre de défaillances d’entreprises atténuent l’optimisme.

C’est probablement le signe de fragilités ou d’incertitudes pérennes (l’activité aéroportuaire et les services connexes) et l’attente de projets de développement durables et ambitieux, au sein desquels les transports du Grand Paris Express ou Agoralim s’inscrivent nécessairement.

Mars 2022

2ème trimestre 2021

Le Val-d’Oise au rendez-vous de la reprise au 2e trimestre 2021

Plusieurs éléments ont témoigné d’un rebond économique dans le Val-d’Oise au 2e trimestre 2021.

Au-delà des créations d’entreprises, toujours nombreuses, et des défaillances d’entreprises, dont le volume reste faible grâce aux aides publiques, les signaux les plus favorables sont venus du marché de l’emploi ; l’emploi salarié dans le département est ainsi désormais supérieur de 0,9 % à son niveau d’avant crise (4e trimestre 2019) alors que le déficit est encore de 0,7 % au plan régional. Parallèlement, même si le taux de chômage départemental reste élevé, il ne dépasse que de 0,4 point son niveau d’avant la pandémie.

Par ailleurs, les autorisations de construire laissent augurer de perspectives favorables pour le secteur. A l’inverse, le tourisme et l’activité aéroportuaire sont quant à eux restés autant en difficulté dans le Val-d’Oise qu’au plan francilien.

Décembre 2021

1er trimestre 2021

L’attentisme toujours de rigueur début 2021 dans le Val-d’Oise

La situation économique dans le département au début de 2021 n’a pas été meilleure que celle constatée en 2020. Les données les mieux orientées (créations d’entreprises, défaillances) doivent être analysées avec prudence, notamment du fait du poids des micro-entrepreneurs et de l’impact des aides publiques sur la santé de nombreuses structures économiques.

Parallèlement, l’heure a été à la stabilité en matière de taux de chômage et d’emploi. Les difficultés actuelles frappent également et lourdement l’activité touristique et aéroportuaire dans le Val d’Oise.

Le département, riche de sa jeunesse et de ses capacités d’innovation, aura besoin d’une mobilisation enthousiaste pour passer cette étape difficile et s’appuyer sur les projets de développement récemment présentés par l’Etat.

Septembre 2021

 

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Pierre de RICAUD

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