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VALORISER VOTRE FONDS DE COMMERCE : comment dépasser la crise ?

La crise sanitaire a fortement impacté le marché des fonds de commerce. Si quelques zones géographiques, comme l’axe Atlantique, tirent leur épingle du jeu, d’autres souffrent terriblement.

Dans Paris et sa banlieue, le prix des fonds de commerce est en chute libre, y compris sur les artères principales de la capitale. Il en résulte un marché atone et des transactions qui se raréfient. Une difficulté financière supplémentaire pour les commerçants aux conséquences parfois lourdes. Certains ne peuvent pas partir à la retraite faute de repreneur. Dans d’autres cas ce sont les conflits bailleurs / locataires qui sont fortement exacerbés

Surtout, l’avenir est incertain. La mutation profonde des modes de vie change la donne : développement du télétravail et du bi-résidentiel, déplacement des lieux de consommation, essor continu du e-commerce, hybridation des modèles de consommation (entre proximité, digital et grande distribution par exemple)…

Face à ce constat, la CCI Paris Île-de-France, en partenariat avec CCI France, a souhaité conduire une réflexion sur une nouvelle grille d’évaluation des fonds de commerce. Ses propositions se déclinent en 3 axes :

  1. Préserver les relations contractuelles entre bailleur et preneur
  2. Éviter la casse économique et sociale
  3. Favoriser les conditions d’une bonne reprise économique

Le Parisien - 6 décembre 2021 - Relation bailleurs – commerçants : comment régler un litige à l’amiable

Pour en savoir plus

Commerce Commerce

Nouvelles formes de commerce / Nouveaux modes de consommation

Soumis par sfournier le mar 28/02/2023 - 12:46

Entre régulation et dérégulation des activités commerciales

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nouvelles formes de commerce

Le secteur du commerce est structurellement à l’écoute des clients, de leurs attentes et de leurs besoins. C’est peu dire qu’il a été bousculé ces dernières années et qu’il a dû s’adapter rapidement aux nouveaux comportements des consommateurs. Essor du marché de la seconde main, pratique de l’achat groupé, livraison à domicile, demande de produits personnalisés, développement du « faire soi-même »… autant de tendances qui s’ancrent de plus en plus profondément.

La crise sanitaire a certes été un accélérateur mais les aspirations en faveur de dépenses plus responsables et la digitalisation sont également des facteurs fondamentaux qui participent aux nouvelles formes de commerce et aux nouvelles formes de consommation.

La CCI Paris Ile-de-France propose différentes pistes et solutions concrètes afin de s’adapter pour rester compétitif et de se transformer pour mieux se développer.

Comprendre et accompagner la transformation des comportements d'achat

schéma nouvelles formes de commerce

Source : Crocis

Si l’on a pu penser un temps que la boutique physique avait un avenir incertain, on assiste à un retour progressif à la proximité dans les comportements d’achat.

Depuis quelques années, les modes d’approvisionnement et de déplacement ont entraîné un changement dans le paysage commercial : recul de la fréquentation des centres commerciaux et politique de revitalisation des centres-villes, notamment. A cela s’ajoute l’augmentation continue des achats en ligne et l’arbitrage (en particulier en période d’inflation) entre les dépenses.

On va incontestablement vers une restructuration de l’appareil commercial.

Jusque dans les années 1990, l’équipement commercial répondait à une logique de conquête de parts de marché, déconnectée du rythme de la consommation des ménages. Depuis, on assiste à un resserrement : les projets sont moins ambitieux, ils sont plus petits, plus mixtes et mieux insérés dans l’espace.

D’autant que les oppositions antérieures - comme commerces de centre-ville vs commerce de périphérie - n’ont plus lieu d’être et qu’il serait erroné de les transformer en commerce physique vs commerce en ligne. L’omnicanalité a changé la donne. L’engouement pour la consommation en ligne tient au succès des stratégies "multicanales" déployées par les enseignes, ce qui implique aujourd’hui la redéfinition des espaces physiques de vente, l’inadaptation des locaux de grande taille au profit d’espaces de type showroom, la mise en place de points de contact plutôt que des points de vente, lockers…

Comment dans ces conditions positionner son offre commerciale ?

Il y a la question de l’offre prix, devenue de plus en plus délicate par exemple pour l’habillement, touché par la banalisation des promotions et le développement de la fast fashion. Il y a surtout la question de l’offre commerciale quand il faut répondre à plusieurs contraintes :

  • Produire moins et réaliser moins de promotions au risque de perdre du chiffre d’affaires et de rogner sur ses marges
  • Diversifier et rapprocher ses sources d’approvisionnement pour amortir notamment le coût du transport
  • Revenir vers l’expérience client focalisée sur l’accueil, le service et la personnalisation, tout en valorisant le lien social

Sans parler de contraintes, les nouveaux usages de la consommation bousculent eux aussi les usages dits traditionnels :

  • Recherche d’éco-responsabilité, même si la baisse du pouvoir d’achat fragilise les prises de conscience environnementales)
  • Développement du marché de la seconde main. Il pesait déjà 7,4 milliards d’euros en 2020 et ne cesse de grossir, d’autant que les acteurs se multiplient et qu’ils sont issus de tous secteurs
  • Passage d’une économie de la propriété à une économie de l’usage : quand la finalité est atteinte, pourquoi posséder le moyen ? (ex : pourquoi acheter un taille-haies quand on n’en a un usage que ponctuel et qu’on peut le louer, le posséder de façon groupée, en bénéficier via un contrat global d’entretien des espaces…)
  • Adoption de nouvelles stratégies de digitalisation par les enseignes sous la pression des géants du e-commerce. Certaines ferment ainsi des magasins pour développer la vente en ligne
  • Percée de la livraison express via le quick commerce (dark-store et dark kitchen), modèle qui soulève d’importantes questions de logistique, d’implantation et de respect de certaines normes, telles celles d’hygiène
  • Accessibilité des lieux de vente et baisse de l’accessibilité des centres-villes
  • Libéralisation possible de l’ouverture des commerces le dimanche, sachant que la récente réglementation augmentant le nombre d’ouvertures possibles et étendant les zones concernées a clairement eu un impact positif

Oeuvrer pour un plan de transformation du commerce

Mettre en adéquation son offre commerciale avec les nouveaux comportements d’achat est la quête permanente de tout commerçant. Plusieurs pistes peuvent ici être suggérées pour l’aider dans cette démarche et surtout ne pas entraver ses initiatives (voir la partie 2 du rapport pour le détail des propositions).

Citation E Becker

1/ Attirer et fidéliser la clientèle

Cela passe d’abord par la valorisation de l’expérience client, permettant ainsi d’améliorer l’offre du commerce de proximité :

  • Orienter l’approche clients dans la co-contruction de l’offre avec le fichier clientèle : tester la demande, réaliser des questionnaires…
  • Travailler la personnalisation de l’offre et profiler l’attente des clients : signature, conseils de l’équipe de vente, coup de cœur de l’équipe
  • Apprendre les méthodes de « sourcing » vers la recherche de nouvelles marques pour faire monter en qualité son offre
  • Inciter le commerce indépendant à développer des stratégies coopératives de baisse des coûts en recourant à des centrales d’achat pour le maintien des marges et coefficients
  • Etc

Cela passe aussi par un encouragement ponctuel au recours au paiement fractionné pour anticiper la baisse de pouvoir d’achat. Les plateformes d’e-commerce ont amélioré les parcours d’achat des consommateurs en proposant des moyens de paiement innovants comme le paiement fractionné. Cette facilité permet d’étaler le coût de son achat et peut s’avérer attractive en période d’inflation sans devenir une pratique déguisée de crédit renouvelable.

2/ Actions réglementaires à mener en faveur du commerce

Plusieurs champs sont ici concernés.

Le déploiement digital des commerces indépendants tout d’abord. Les possibilités sont ici nombreuses et doivent être encouragées. Parmi elles et pour n’en citer que deux : le maintien dans la durée du financement des formations comme des aides à l’investissement pour la numérisation des TPE/PME et le déploiement en soutien des commerçants de la présence d’étudiants dans le cadre des stages en entreprise.

L’accompagnement à la transformation du commerce face au défi climatique et aux nouveaux usages de fréquentation des zones de chalandise ensuite. Là aussi plusieurs pistes sont envisageables, dont :

  • Prévoir une fiscalité adaptée, sous forme de crédit d’impôt, pour permettre aux professionnels de canaliser les augmentations de coûts de fabrication liés à de nouveaux modes de production et de recyclage respectueux de l’environnement
  • Faciliter le développement de l’affichage environnemental via des normes harmonisées

Autre accompagnement, celui à la transformation du commerce face aux nouveaux usages de fréquentation des zones de chalandise :

  • Rester vigilant pour 2023 sur l’évolution des loyers commerciaux
  • Organiser le recrutement des managers de commerce pour maintenir l’activité des centralités commerciales tout comme celle de la périphérie dans les villes nécessitant le plus d’animation

Enfin, on ne saurait trop insister sur certains impératifs :

  • Réguler l’implantation du quick commerce en centre-ville (organiser un développement apaisé des activités/ riverains en encourageant l’utilisation de modes de déplacement silencieux, prévoir l’implantation des espaces de logistique urbaine en centre-ville tout en favorisant le dialogue entre collectivités locales, distributeurs et spécialistes de la livraison à domicile pour trouver des lieux d’implantation adapté, etc.)
  • Veiller au maintien de l’accessibilité des lieux de vente en matière de restrictions de la circulation : au regard du cumul des mesures franciliennes et parisiennes en matière de restrictions de circulation, une étude d’impact devrait être requise afin d’anticiper les risques de désertification des zones de chalandise et une mise en perspective en termes de perte de clientèles et des risques d’exclusion sociale.
  • Renforcer l’attractivité touristique de la région capitale en classant Paris et l’Ile-de-France en zone touristique internationale (ZTI) et en améliorant l’attractivité de la détaxe et son usage dans les commerces des artères commerçantes et touristiques
schéma 2

Rapporteur : Edwige Becker
Experte : Céline Delacroix

Pour en savoir plus :

« Eloge du magasin. Contre l’amazonisation », Vincent Chabault, Gallimard, 2020.

Sur le même sujet :

janvier 2023

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Soldes d’hiver 2023 à Paris : un bilan décevant

Soumis par npagnoux le jeu 02/02/2023 - 10:59
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Une majorité de commerçants n’est pas satisfaite du résultat des soldes de cet hiver : ils évoquent une baisse de la fréquentation, liée selon eux à la hausse des prix qui pénalise les achats non essentiels.

Mais le début de saison et les fêtes de Noël ont été l’occasion de bonnes ventes, ainsi que les promotions en cours de saison comme le Black Friday. La hausse du coût de l’énergie et le climat social inquiètent les commerçants.

Des soldes décevants...

Cette saison, 51 % des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes : en effet, pour 57 % d’entre eux, le chiffre d’affaires a augmenté, au mieux, de 10 % seulement. Et pour 29 % d’entre eux, les soldes n’ont pas généré de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un mois normal.

« Le problème principal, c’est la baisse de la fréquentation, les journées sont très calmes, on a des jours à 3-4 personnes, même les samedis, même le premier samedi des soldes, on n’a pas eu plus de passage pour autant » indique une commerçante de Saint-Germain-des-Prés.

Pour 49 % des commerçants, juste avant le démarrage des soldes, les stocks étaient normaux, pour 33 % ils étaient élevés. Ce dernier cas concerne plus les indépendants (36 %) que les enseignes (29 %).

Afin d’écouler ces stocks, les remises pratiquées étaient assez élevées, puisque 55 % des commerçants proposaient des articles à moitié prix (- 50 %) et que 20 % offraient même des ristournes égales ou supérieures à 60 %.

« On est obligés de faire des démarques assez fortes car les enseignes et les grands magasins n’hésitent pas à proposer du - 60 %, nous les indépendants, nous ne pouvons pas suivre jusque-là, mais il ne faut pas que nos remises aient l’air ridicules » indique la gérante d’une boutique multimarques du 6ème arrondissement.

… en raison de l’inflation

Pour 41 % des commerçants, le résultat des soldes de cet hiver est inférieur à l’hiver dernier, pourtant déjà peu satisfaisant ; deux raisons principales sont évoquées par 53 % des commerçants mécontents : la baisse de la fréquentation et de la consommation, et les difficultés de pouvoir d’achat liées à l’inflation. Pour 52 % d’entre eux, le panier moyen est d’ailleurs en baisse. « On sent que les gens font attention, ils réfléchissent beaucoup avant d’acheter », indique une commerçante de la rue de Rennes.

Pour 61 % de l’ensemble des commerçants, l’inflation a entraîné des répercussions, importantes ou très importantes, sur leur activité pendant les soldes : 46 % des commerçants évoquent une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, 28 % un changement de priorité dans leurs dépenses, et 25 % une baisse de la fréquentation. « L’inflation a eu un impact car je ne vois plus certains clients et les autres achètent moins », indique la gérante d’une boutique de prêt-à-porter féminin ;

« Les gens regardent en priorité les plus fortes démarques du magasin » ajoute-t-elle. « Les clients sont bien plus regardants qu’avant et le panier moyen a baissé, ils se freinent », complète le responsable d’une enseigne de mode masculine.

« Pour faire une vente, on est obligé de sortir le grand jeu à la cliente, il faut vraiment aller chercher les ventes une par une, convaincre les clientes à coup d’arguments, ce n’est plus aussi facile qu’autrefois.

Et ce sont les dernières démarques qui marchent le mieux, on voit bien que ce que les gens attendent, ce sont de petits prix », résume la gérante d’une grande enseigne de mode de Saint-Germain-des-Prés.

La hausse des prix touche aussi les commerçants

Les commerçants eux-mêmes subissent également l’inflation : 68 % ont connu en 2022 une hausse de leur facture énergétique par rapport à 2021 ; pour 67 % d’entre eux la hausse a été inférieure à 25 %.

Mais 79 % des commerçants ont aussi connu une hausse des prix de leurs fournisseurs dans l’approvisionnement de leur boutique : pour 47 % d’entre eux, la hausse a été comprise entre 11 et 20 %, et pour 43 % elle n’a pas dépassé 10 %. 61 % des commerçants
ont répercuté en partie cette hausse sur leurs prix à la clientèle, 17 % l’ont répercuté intégralement.

« La hausse des prix a impacté tout et tout le monde », se désole un commerçant. « J’ai passé mes chemises de 69 euros à 79 voire 85 car les fabricants italiens ont augmenté tous leurs prix » indique le gérant d’une boutique de prêt-à-porter masculin de la rue de Rennes.

Les principaux chiffres des soldes d'hiver 2023

51.00 %
des commerçants parisiens interrogés ne sont pas satisfaits du résultat des soldes
79.00 %
des commerçants ont connu une hausse des prix de leurs fournisseurs
65.00 %
des commerçants sont satisfaits de l’activité de leur boutique pendant la période de Noël

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Février 2023

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Soldes d'hiver 2023
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Premier jour des soldes d’hiver 2023

Soumis par npagnoux le mer 11/01/2023 - 12:25

Paris : les soldes d’hiver 2023 pâtiront-ils de l’inflation ?

Ce matin ont débuté les soldes d’hiver : pendant 4 semaines, jusqu’au 7 février, les commerçants parisiens ont la possibilité de vendre à prix réduit, voire à perte, afin d’écouler leurs stocks. Mais, après les dépenses consenties pour les fêtes, les consommateurs seront-ils au rendez-vous des soldes, alors que l’inflation est dans tous les esprits ?

Des soldes moins prisés

Les fêtes de Noël ont été, comme chaque année, l’occasion d’un pic de consommation : selon l'Alliance du commerce, décembre a été l’occasion d’un regain de trafic dans les boutiques. Mais les commerçants s’interrogent : les consommateurs disposeront-ils d’un budget pour le soldes, alors que l’inflation élevée pèse sur leur moral et leur porte-monnaie ? Les soldes restent toujours la période de promotions qui touche le plus large public dans l’année, même si la multiplication des occasions d’acheter à prix réduit avant les soldes en a émoussé peu à peu l’intérêt : ils ne représentent plus aujourd’hui que 15 % du chiffre d’affaires annuel du secteur textile, contre 22 % en 2016 (Kantar).

Des promotions juste après les fêtes

En effet, si la date de début des soldes d’hiver est officiellement le 11 janvier, les promotions ont en fait débuté tout de suite après Noël (comme c’est le cas depuis longtemps à Londres). Elles ont été notamment le fait des grandes enseignes qui ont beaucoup communiqué sur leurs ventes « privées » (qui sont désormais dans les faits ouvertes à tous) et des « pure players » (enseignes qui vendent uniquement en ligne). Les rabais étaient déjà conséquents autour de -30 à - 40 % dans la plupart des enseignes. Les commerçants indépendants ont également adopté cette tendance. La plupart des commerçants interrogés par le Crocis ont toutefois indiqué avoir géré prudemment leurs commandes et donc disposer de stocks assez faibles.

Des rabais déjà élevés en première démarque

Compte tenu des rabais déjà proposés en ventes privées début janvier, les commerçants affichent dès ce premier jour de soldes des démarques de -50 % (Jules, Celio, Nodus, Promod, Naf-Naf, Caroll, Etam, Jennyfer, Undiz, IKKS, Maje,…) voire plus (Gémo, Gap, Cache-Cache, Pimkie, …). Ils espèrent que la magie du mot « soldes », synonyme de « bonnes affaires » jouera son rôle pour attirer les clients dans les magasins. « Cela nous permet d’attirer dans nos boutiques des clientes qu’on ne voit jamais le reste de l’année, indique la gérante d’une boutique de prêt-à-porter haut de gamme du 8ème arrondissement, il y a vraiment une clientèle qui vient uniquement pendant les soldes ».

Des hausses de prix qui risquent de freiner les achats

Mais la hausse des matières premières a provoqué cette année des hausses de prix, même si les commerçants n’ont pas toujours répercuté la totalité des hausses sur leurs tarifs. Les prix de l’habillement ont ainsi progressé de 6 % en 2022 et devraient progresser encore de l’ordre de 5 % en 2023 (Institut Français de la Mode). Avec une inflation évaluée par l’Insee aux environs de 5,9 % en 2022 et qui devrait perdurer cette année, les consommateurs sont prudents et ont tendance à limiter leurs achats, d’autant plus qu’ils doivent affronter la hausse des prix de l’énergie. En effet dans les périodes de difficultés économiques, les arbitrages de consommation se font au détriment des achats considérés comme non prioritaires, au premier rang desquels les articles d’habillement et les chaussures.

De plus, la météo plutôt douce en Ile-de-France en ce début d’année ne pousse pas à consommer les grosses pièces de l’hiver (parkas, manteaux, doudounes, bottes) aux prix assez élevés, qui auraient pu permettre aux commerçants de réaliser un bon chiffre d’affaires.

Malgré ces craintes, les commerçants ont observé depuis l’été dernier le rebond de la fréquentation touristique dans la capitale, et cette clientèle est très friande de la mode parisienne : selon le Comité Régional du Tourisme, près de 6 professionnels franciliens sur 10 (58 %) ont qualifié de bonne l'activité touristique du mois de décembre et plus de la moitié d'entre eux (53 %) l’ont estimée en hausse par rapport à la même période l'an dernier. La perspective du retour des touristes chinois, à nouveau autorisés à voyager depuis quelques jours, même s’ils sont encore peu nombreux, est également une bonne nouvelle pour les commerçants parisiens.

Enquête flash réalisée par le CROCIS auprès d’une cinquantaine de commerçants parisiens le 11 janvier 2023.

Le 3 février prochain, le CROCIS dressera un bilan définitif des résultats des soldes à partir d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 300 commerçants parisiens, complétée par des entretiens en face-à-face réalisés auprès des commerçants de la rue de Rennes à Paris 6ème, qui appréciera le succès des soldes de l’hiver 2023 dans les commerces parisiens.

Auteur : Bénédicte Gualbert

Janvier 2023

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Les soldes d’été ont débuté ce matin ; les commerçants sont dans l’expectative : les clients seront-ils présents à ce rendez-vous dont l’intérêt n’a cessé de s’émousser au fil des ans.
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Black Friday 2022

Soumis par npagnoux le ven 25/11/2022 - 12:08

Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents

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Alors que la conjoncture difficile oblige les consommateurs à des arbitrages budgétaires, les commerçants s'interrogent sur l’intérêt du Black Friday : certains, des enseignes en particulier, souhaitent profiter de l’engouement autour de cette opération popularisée par les géants du web, tandis que les indépendants sont plus réticents à rogner sur leur marge en pleine saison.

Une tradition américaine désormais bien implantée

Importé des Etats-Unis, où il est traditionnellement organisé le vendredi suivant Thanksgiving, le Black Friday s’est peu à peu imposé en France depuis les années 2010. Cette journée de promotion commerciale proposant de très forts rabais est fixée cette année au vendredi 25 novembre.

L’hiver dernier, 46 % des commerçants parisiens avaient pratiqué ce Black Friday et 55 % projetaient de le mettre en place dans leur boutique pour cet hiver 2022. Le géant du commerce en ligne Amazon a lancé sa « Black Friday Week » dès le vendredi 18 novembre et plusieurs autres grandes plateformes web ont suivi. Une partie des commerçants parisiens ont donc commencé à afficher dans leurs vitrines des offres « Black Friday » une semaine avant la date officielle, dans l’espoir d’attirer les consommateurs.

Un moyen de relancer une consommation ralentie

En effet, ceux-ci sont moins nombreux dans les commerces depuis plusieurs mois : en raison de l’inflation, les consommateurs font des arbitrages et renoncent aux achats non prioritaires, l’habillement en particulier. Selon l’Institut Français de la Mode, les ventes du secteur au troisième trimestre sont en recul de 4,7 % par rapport à la même période en 2021.

Les commerçants parisiens ont fait part aux enquêteurs du Crocis de la CCI Paris-Ile-de-France de leur espoir que les consommateurs profitent de cette opération commerciale largement médiatisée pour se décider à faire des achats longtemps retardés. En effet, lors des soldes de l’été 2022, les commerçants avaient souligné que la clientèle attendait presque systématiquement les périodes de promotions pour acheter. « On espère que les promotions du Black Friday vont lancer la période des achats de Noël, que les gens vont enfin se faire plaisir, même si c’est de façon raisonnable » commente la responsable d’une enseigne de mode mixte du 8ème arrondissement. « On propose des réductions vraiment intéressantes, -40 % sur la totalité du magasin, il ne s’agit pas de fins de séries mais de la collection en cours, ça devrait attirer les clients », complète-t-elle. (...)

Auteur : Bénédicte GUALBERT

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Les commerçants parisiens espèrent un sursaut de la consommation mais les indépendants sont les plus réticents
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Vous êtes... une collectivité

Soumis par ibrunetdebaines le ven 21/10/2022 - 13:30
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Votre commune ou votre EPCI souhaite développer son commerce de centre-ville ? Faciliter l’implantation d'entreprises ? Mettre en place un plan de mobilité ? Anticiper les évolutions économiques locales ? Identifier les secteurs pourvoyeurs d’emplois ? Nous vous proposons différents services adaptés et réservés aux collectivités.

Radiographie socio-économique des territoires

La CCI Paris Ile-de-France met à votre disposition son expertise, ses outils d'observation et sa connaissance du terrain pour vous aider à élaborer les stratégies de développement et de redynamisation commerciale de vos territoires.

Cartographie économique

Vous recherchez des informations pour connaître et maitriser l'environnement socio-économique de votre territoire ? Nos experts vous proposent une radiographie complète de l'Ile-de-France. Ils mettent à votre disposition gratuitement les portraits socio-économiques et commerciaux des villes, arrondissements, intercommunalités et départements franciliens.

Vous avez également accès à une carte interactive qui recense tous les commerces implantés en Ile-de-France, classés par catégories (alimentation, hôtels-cafés-restaurants, maison, culture & loisirs, automobile...).

Découvrir

Veille économique et territoriale

Nous réalisons votre veille territoriale sur mesure sur :

  • les mouvements d’entreprises
  • les projets d’implantation de commerces
  • l’actualité des entreprises de votre territoire
  • l’évolution de l’immobilier de bureaux

  • les projets de transports et les problématiques de déplacement
  • la conjoncture économique territoriale
  • etc.

Nous produisons des études économiques territoriales régulières mais aussi à la demande.

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Montage d'un observatoire

Nous pouvons également vous guider pour le montage d’un observatoire.
Nous vous accompagnerons dans la définition de vos objectifs :

  • diagnostic économique du territoire,
  • recueil des besoins,
  • moyens disponibles.

Puis notre équipe dédiée travaillera avec vous à la mise en place concrète de l'observatoire :

  • recrutement de l'équipe,
  • élaboration des indicateurs de suivi,
  • lancement des publications.

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Dynamisation du centre-ville et développement du commerce de proximité

Vous voulez soutenir et développer vos commerces, fédérer et animer les acteurs du commerce de centre-ville, accompagner la transformation digitale des commerçants ? Nous sommes à vos côtés !

Connect Street, notre showroom virtuel pour aider les commerçants à se digitaliser

Nous mettons à disposition Connect-street, un site dédié à la digitalisation des commerces. Il leur propose une immersion dans des boutiques thématiques afin de leur faire découvrir et tester des solutions concrètes pour attirer la clientèle, augmenter leurs ventes et optimiser la gestion de leur commerce.

Connect Street a également pour vocation d’accompagner les collectivités qui veulent favoriser la vie économique locale et la redynamisation commerciale par le digital. C'est en effet un levier essentiel aux mains des acteurs locaux pour adapter les commerces aux nouvelles habitudes de consommation et renforcer l’attractivité des polarités commerciales dans les villes.

Un espace d’animation totalement personnalisable appelé Agora du commerce est ainsi dédié aux collectivités. Elles peuvent y organiser des rencontres et événements virtuels (ateliers, webinars, discours, conférences, enquêtes, programmes, groupes de travail…), qu’ils soient publics (visitables par tous) ou privés (sur invitation uniquement).

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Les managers du commerce

Nos conseillers commerce travaillent étroitement avec les managers de centre-ville (ou managers du commerce) pour faciliter la digitalisation des commerces, soutenir les associations de commerçants, favoriser la diversité commerciale, participer à la dynamisation de vos pôles commerciaux...

Découvrir le témoignage de la ville de Nogent-sur-Marne

Un outil pour booster les ventes à distance de vos commerçants

La vente à distance (vente à emporter, click-and-collect, commandes par téléphone, drive, livraison à domicile...) est une formidable opportunité pour booster le chiffre d'affaires et fidéliser la clientèle des commerçants. Encore faut-il le faire savoir !

Nous mettons donc à votre disposition un outil permettant aux commerces de votre commune qui pratiquent la vente à distance d'être référencés et géolocalisés : J’aime mes commerces à domicile.

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Développement durable des territoires

La CCI accompagne les territoires pour mobiliser les entreprises et mettre en place des actions collectives territorialisées.

Plans de mobilité

En Ile-de-France, les CCI départementales et territoriales animent la moitié des plans de mobilité employeur soit une vingtaine de plans de mobilités qui concernent plus de 200 entreprises et plus de 120 000 salariés.

Plan mobilité entreprise

Les Plans de mobilité inter-entreprises (PMIE) permettent, sur un territoire donné, d'améliorer les conditions de déplacement des salariés tout en proposant des solutions alternatives à la pratique de l’autosolisme (fait de circuler seul dans un véhicule). Le partenariat noué entre la CCI Versailles-Yvelines et la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines est riche d'enseignements !
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Economie circulaire & Ecologie industrielle territoriale

L'économie circulaire et l'écologie industrielle territoriale visent à mettre en oeuvre des synergies, des mutualisations et à développer les circuits courts pour optimiser les coûts et les achats de proximité. La CCI vous apporte son expertise dans l'animation et la mobilisation des entreprises, ainsi que sa connaissance fine du tissu économique.

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Signature électronique et authentification des agents

Avec la multiplication des échanges dématérialisés, la signature électronique est devenue une nécessité. Plusieurs solutions s'adressent aux collectivités locales avec ChamberSign :

  • Audacio permet à vos agents de disposer de certificats d’authentification dans leurs accès à vos plateformes et outils numériques. Cette solution vous permettra aussi de bénéficier du stockage, de l’archivage et de la consultation de vos données dans un coffre-fort numérique sécurisé.
  • Eiducio permet de signer électroniquement vos documents dématérialisés comme les marchés publics, les contrats commerciaux et d’embauche, les factures, etc.

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Paris Shop & Design : le design au service des commerces

Le prix Paris Shop & Design récompense les initiatives les plus réussies en matière de design et d’architecture dans la conception des espaces de vente de commerces et services de proximité, cafés, hôtels et restaurants parisiens. La boulangerie-pâtisserie « Copains », qui a ouvert ses portes en novembre 2021, a été récompensée dans la catégorie alimentaire.

Copains, un concept "beau, bio et vertueux" !

Baptiste Borne et Giovanni Amico, fondateurs de Copains, ont installé leur première boulangerie-pâtisserie bio au 60 rue Tiquetonne dans le 2e arrondissement de Paris.

Issus du monde du prêt-à-porter, les deux copains se sont rencontrés alors qu’ils étaient respectivement directeur et directeur adjoint de deux boutiques emblématiques Céline. En quête de sens dans un univers dans lequel ils « ne se retrouvaient plus », les deux collaborateurs devenus amis imaginent l’histoire de Copains au détour de cafés partagés et de balades au cœur de la capitale. « Affectés par le confinement, nous avions tous les deux l’envie de quitter le monde du salariat et le manque d’autonomie pour nous lancer dans l’entrepreneuriat » raconte Baptiste.

Pourquoi pas dans l’univers de leur deuxième passion commune après la mode, l’alimentation ?

Un projet entrepreneurial pensé de A à Z

Copains, lauréat Paris Shop & Design

« Avec nos expériences respectives, nous avons voulu casser les codes de la boulangerie qui est un secteur assez poussiéreux, tant sur les produits que sur l’expérience client ou en termes d’architecture du point de vente. » explique Giovanni. Pains et pâtisseries de Copains sont fabriqués à base de « farines alternatives », autrement dit, sans gluten, et se revendiquent
100 % bio et « faits maison », dans un laboratoire de production situé à Montreuil qui leur permet de livrer leurs différents partenaires, cafés, hôtels et supermarchés bio.

Clin d’œil aux amis et aux membres de la famille qui ont cru en leur projet, chaque produit porte le nom d’un copain ou d’un membre de leur famille. Leur pain signature, c’est le pain Mathilde, « une amie commune qui nous entoure au quotidien ». Afin de favoriser les circuits courts et de porter haut les valeurs environnementales, les deux associés privilégient les commandes anticipées. Résultat ? Pas, ou très peu, de gaspillage alimentaire. « Il ne nous reste en général que 5 ou 6 produits au maximum chaque jour qui vont aux Restos du cœur », et peu d’emballages.

Le client placé au coeur de leur concept

Copains, lauréat Paris Shop & Design

Côté agencement, l’idée était de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris de leurs précédentes expériences. S’inspirant de l’agencement du portefeuille de marques qu’il devait positionner au Bon Marché, Baptiste pense « rentabilité au m² ». Tandis que Giovanni, qui a vécu l’ouverture de plusieurs dizaines de boutiques Balibaris et Sandro, maîtrise l’agencement à 360°. Convaincus que « les points de vente doivent véhiculer une certaine image et faire vivre une expérience humaine et différenciante », ils ont voulu placer le client au centre.

« La première chose est de penser au parcours client » répètent-ils à l'unisson. A gauche, le département pain et viennoiseries, à droite, les gâteaux et la pâtisserie.

A l’intérieur, se mêlent beaux matériaux et belles matières. Le bois s’intègre ainsi au béton ciré, et l’arche en zéliges aux pierres brossées. Tous les matériaux et l’agencement font référence aux origines des deux fondateurs : la Provence pour Baptiste et la Toscane pour Giovanni. Au sol et sur les étagères, de multiples éléments de décoration, un tapis découvert dans un magasin de déco, un vase chiné, un livre choisi par leurs soins…

« Ce qui fait la différence est de faire les choses avec cœur et d’investir émotionnellement dans ce que l’on fait ». La volonté des cofondateurs ? Avoir « des écrins chaleureux de proximité, de petits points de vente bien agencés de 30-35 m² » tout en privilégiant des emplacements premium.

Résultat : un prix et de beaux projets de développement !

Avec ce concept où rien n'est laissé au hasard, "Copains" et l'architecte Clément Perret (Retail Partners) ont séduit le jury de la 8e édition du concours Paris Shop & Design ! « Nous avons réussi notre pari ! Cette belle mise en avant par la CCI nous apporte une visibilité supplémentaire et récompense nos deux premières années de travail. Nous sommes fiers d’être lauréats aux côtés de binômes prestigieux comme La Samaritaine et les designers Hubert de Malherbe & Yabu Pushelberg. Nous sommes heureux que l’on ait reconnu notre concept qui pouvait être perçu comme clivant. » conclut Baptiste Borne.

Fort de ce premier succès, les deux Copains ouvrent un deuxième point de vente sous un format corner dans le 11e arrondissement et un pop-up store éphémère au rez-de-chaussée du Printemps Haussmann pour la période des fêtes. Ils viennent de réaliser une première levée de fonds auprès notamment d’investisseurs privés, suffisamment conséquente pour leur permettre d’ouvrir deux succursales à Paris (rue des Blancs-Manteaux et au 8 rue des Abbesses) et d’agrandir leur laboratoire de production.

En savoir plus sur Copains

Paris Shop & Design en bref

Avec le prix Paris Shop & Design, la CCI Paris souhaite sensibiliser les commerçants parisiens en démontrant par l’exemple que le design apporte une authentique valeur ajoutée à leur activité. Pour cette 8e édition du Prix Paris Shop & Design, sept binômes commerçant/professionnel du design ou de l’architecture ont été primés le 17 octobre 2022 dans 6 catégories de commerces.

Les lauréats Paris Shop & Design 2022

Le prix Paris Shop & Design récompense les initiatives les plus réussies en matière de design et d’architecture dans la conception des espaces de vente de commerces et services de proximité, cafés, hôtels et restaurants parisiens.
Commerce Commerce

Alimentaire

Copains (Boulangerie Pâtisserie bio)

60 rue Tiquetonne – Paris 2

Baptiste Borne et Giovanni Amico

Clément Perret, Architecte (Retail Partners)

Bien-Être, Santé, Beauté

Bâton Rouge (Rouges à lèvres sur mesure)

50 rue des Francs-Bourgeois- Paris 3

Christelle Percheron

Clémence Orsini, architecte d'intérieur (ORSINI DAVENTURE)

Culture, Loisirs

We are (Espace d’impulsion créative)

73 rue du faubourg Saint-Honoré - Paris 8e

Eric Newton

Isabelle Juy, Architecte d'intérieur (L'ATELIER D'ARCHI)

Hôtels, Cafés, Restaurants

Le 39V (Restaurant)
39 Avenue George V- Paris 8

Frédéric Vardon
Raphaël Navot, designer

Maison, Décoration

Marie Daâge (Décoration et arts de la table)
12 rue de Tournon – Paris 6e

Axelle Renié
Gilles Viard, designer

Mode

FAGUO (Prêt-à-porter masculin)
Gare Montparnasse, 17 Bd de Vaugirard - Paris 15

Frederic Mugnier et Nicolas Rohr
Adeline Paty Deschamps et Gwenaëlle Lebouc, designers (FAIRLY)

Prix Spécial du jury

LA SAMARITAINE (Grand magasin)
9 rue de la Monnaie - Paris 1e

Eleonore de Boysson
Hubert de Malherbe - Yabu Pushelberg (design)

Vous êtes... commerçant

Soumis par ibrunetdebaines le ven 02/09/2022 - 09:56
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Témoignages

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Soldes d’été 2022 - Les commerçants parisiens retrouvent le sourire

Soumis par npagnoux le mer 13/07/2022 - 08:36

Grâce à une météo estivale et au retour des touristes, les commerçants parisiens sont, pour la première fois depuis longtemps, plutôt satisfaits des soldes, même s’ils n’ont pas retrouvé l’intégralité de leur fréquentation d’avant la crise sanitaire. Des difficultés d’approvisionnement et des retards de livraison ont toutefois freiné les ventes, tandis que l’inflation affecte, elle aussi, la consommation.

Après deux ans de vaches maigres, des soldes plutôt réussis

Les soldes de cet été 2022 sont une bonne surprise pour les commerçants parisiens : 78 % d’entre eux ont enregistré une hausse de chiffre d’affaires au moins égale à 10 %. Pour 47 % d’entre eux, la hausse est supérieure à 10 %. 50 % des commerçants se disent satisfaits de ce résultat.

chiffre clés soldes

Le retour des touristes réjouit les commerçants parisiens

La première raison de cette embellie dans les commerces parisiens est bien sûr la météo estivale, chaude et ensoleillée, qui est traditionnellement favorable au commerce : les petites pièces d’été sont, de plus, assez peu chères et peuvent être l’objet d’un achat « coup de cœur » sans mettre en péril le budget des consommateurs.

chiffre clés soldes

Les promotions soutiennent la fréquentation en période d’inflation

En raison de la hausse des prix des matières premières et du transport, 79 % des commerçants ont constaté une hausse des prix chez leurs grossistes, et 64 % déclarent avoir répercuté cette hausse sur leurs prix de vente, au moins partiellement. Or, les consommateurs sont plus que jamais à la recherche de petits prix.

Auteurs : Bénédicte Gualbert

Juillet 2022

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Premier jour des soldes d’été 2022

Soumis par npagnoux le mer 22/06/2022 - 10:43

Les commerçants reprennent espoir grâce aux touristes

Les soldes d’été ont débuté ce matin ; les commerçants sont dans l’expectative : les clients seront-ils présents à ce rendez-vous dont l’intérêt n’a cessé de s’émousser au fil des ans, alors que l’inflation pousse les Français à des arbitrages de consommation ? Les commerçants parisiens rencontrés par le Crocis de la CCI de Paris-Ile-de-France en ce premier jour se révèlent prudemment optimistes, grâce à une météo favorable, mais surtout grâce aux touristes, désormais de retour dans la capitale.

Un contexte défavorable depuis plusieurs années

Les deux dernières années ont été très rudes pour les commerçants parisiens. Depuis plusieurs années, plusieurs tendances de fond se sont conjuguées, puis intensifiées avec la pandémie, qui rendent les ventes en magasin beaucoup plus compliquées. Avec l’essor du télétravail, dans les quartiers de bureau, les boutiques n’ont pas retrouvé la fréquentation d’avant la crise sanitaire. Le commerce en ligne ne cesse de progresser et est désormais utilisé par toutes les générations. Les achats de « seconde main » se multiplient également aussi bien pour des raisons économiques qu’écologiques et car le vintage est à la mode. Enfin, les commerçants indépendants, fragilisés, éprouvent de plus en plus de difficultés à faire face aux charges fixes, et surtout aux loyers élevés de la capitale.

La flambée des coûts touche clients… et commerçants

A ces difficultés s’ajoute aujourd’hui la flambée des prix, qui touche clients… et commerçants : avec une inflation de 5 ,2 % sur un an observée en mai 2022, les consommateurs risquent de devoir faire des arbitrages de consommation, et les secteurs non prioritaires, notamment les achats « plaisir » dans la mode et la chaussure, pourraient en pâtir. Mais les commerçants eux-mêmes subissent également la hausse du coût des matières premières, du transport et de l’énergie, notamment l’électricité. Ils doivent donc à tout prix dégager des marges après deux années très difficiles, surtout ceux qui doivent rembourser leur PGE (Prêt Garanti par l’Etat).

Débuter les soldes le 22 juin apparait comme un peu trop tôt à certains commerçants du 8ème arrondissement : « J’aurais préféré que les soldes arrivent un peu plus tard, pour qu’on puisse bénéficier des achats liés aux températures estivales avant de baisser les prix », regrette la gérante d’une boutique de chaussures, qui est toutefois satisfaite de la fréquentation de la matinée.

Une météo estivale très favorable

En effet, dans le secteur de l’habillement et de la chaussure, la météo joue un rôle crucial pour déclencher l’achat en magasin. Les fortes chaleurs devraient pousser les consommateurs à acheter des sandales et autres chaussures ouvertes, ainsi que tee-shirts légers, shorts, etc. « L’été, on a beaucoup de petites pièces, qui ne sont pas chères, comme ça nos clientes, qui sont souvent des adolescentes ou des étudiantes, peuvent se faire plaisir à peu de frais », indique la responsable d’une enseigne de mode des Champs-Elysées.

De fortes démarques malgré tout

Mais les grandes enseignes, qui ont depuis plusieurs jours déjà lancé leurs « ventes privées », n’ont pas hésité à démarrer les soldes avec de fortes démarques (jusqu’à -50 % sur le prêt-à-porter pour Etam, Pimkie, Promod, H et M, Célio, Bonobo), certaines d’entre elles allant jusqu’à fortement solder les maillots de bain (-40 %), article traditionnellement peu remisé en début de soldes. Les grands magasins Galeries Lafayette, Printemps et BHV proposent eux aussi de nombreux articles à -50 % en ce premier jour, y compris sur de grandes marques de luxe (Lancel, Versace, Lacoste, Manolo Blahik, Isabel Marant, Ralph Lauren, Calvin Klein, ...). En revanche, les commerçants indépendants ont insisté auprès du Crocis sur l’impossibilité pour eux d’offrir des rabais aussi forts s’ils veulent préserver leurs marges, et ne proposent pas de ristournes supérieures à 30 % pour cette première démarque.

Une reprise des ventes dans l’habillement de bon augure

Selon l’Alliance du Commerce les ventes dans l’habillement ont connu une réelle embellie au mois de mai (chiffre d’affaires en hausse de 11,5 % par rapport à mai 2019), notamment grâce au beau temps. La Fédération du commerce spécialisé note aussi que les secteurs de l’habillement et de la chaussure ont fortement progressé : respectivement + 7 % et + 15 % au mois de mai. Les commerçants rencontrés par le Crocis ont bon espoir que cette tendance s’accentue encore avec les prix réduits pendant les soldes : « Je pense qu’on voit la fin du tunnel », nous a déclaré le gérant d’une grande enseigne de prêt-à-porter près de la gare Saint Lazare (8ème). « Les clientes reviennent en magasin, elles n’ont plus peur du virus et elles ont besoin de renouveler leur garde-robe ».

Les touristes sont enfin de retour

Surtout, les commerçants parisiens retrouvent enfin la clientèle touristique qui était absente depuis deux ans. Le week-end de Pâques a marqué un tournant, avec 82 % de taux d’occupation hôtelière, alors que ni les Russes ni les Asiatiques n’étaient présents. Depuis la semaine du 11 avril, le revenu par chambre, indice de référence du secteur, est supérieur à celui de 2019, selon le cabinet MKG. En mai le taux d’occupation moyen hôtelier a été de 75 %, tiré notamment par l’hôtellerie haut de gamme. L’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) prévoit pour juillet que les touristes européens seront plus nombreux qu’en 2019 dans la capitale, tandis que les Américains devraient revenir à des niveaux comparables à 2019 après l’été.

Au total, l’OTCP estime à 33 millions le nombre de visiteurs – français et étrangers – attendus dans la métropole parisienne en 2022 (contre 38 millions en 2019 – dernière année de référence pour le secteur, avant l’épidémie de Covid-19 – et seulement 19 millions en 2021).

Les grands magasins parisiens, vitrine des plus grandes marques de luxe et de prêt-à-porter français, ont vu affluer dès ce matin de nombreux touristes venus faire leur shopping dans le confort d’un magasin climatisé, malgré l’absence des Chinois, traditionnellement forts consommateurs de produits de luxe français.

Enquête flash réalisée par le CROCIS auprès d’une cinquantaine de commerçants parisiens le 22 juin 2022.

Le 18 juillet 2022, le CROCIS dressera un bilan définitif des résultats des soldes à partir d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 300 commerçants parisiens, complétée par des entretiens en face-à-face réalisés auprès des commerçants de la rue de Rennes à Paris 6ème, qui appréciera le succès des soldes d’été 2022 dans les commerces parisiens.

Auteur : Bénédicte Gualbert

Juin 2022

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