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Les comportements des clientèles d'affaires internationales sur les salons français

Soumis par sfournier le lun 19/06/2023 - 07:16


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Téléchargez les documents réalisés pour le "Comité de pilotage congrès et salons" (2022 - 2023)

Crise sanitaire, crise économique, transitions écologiques et technologiques… Autant de facteurs qui changent les comportements sociétaux et influencent sur le business. Si la France veut conserver sa place de première destination mondiale pour le tourisme d’affaires, elle doit en permanence être à l’écoute de ses clientèles et visiteurs.

C’est tout l’objet de cette étude partenariale*, conduite par Promosalons, qui décortique « Les nouveaux comportements des clientèles d'affaires internationales sur les salons français ». Concrètement, il s’agit de comprendre la prise de décision actuelle et future des entreprises étrangères quant à leur participation aux salons internationaux français, afin de mieux anticiper les attentes des exposants et visiteurs pour la période 2023 - 2024.

Des salons toujours attractifs

Graph 1 salons

L’étude montre des éléments rassurants pour la participation sur les salons en 2023-2024. D’autant que la non-venue de certains exposants et visiteurs s’expliquent tout simplement par l’absence de salons les intéressant à court terme (fréquence biennale de l’événement par exemple).

A la question « Envisagez-vous de venir très prochainement sur une manifestation en France », 74 % des exposants internationaux et 57 % des visiteurs internationaux répondent positivement. Un retour encourageant donc mais qui ne doit pas occulter que les clientèles lointaines sont les plus hésitantes et que nombre d’entreprises interviewées ont évoqué la forte et attractive concurrence d’autres places (Allemagne, Italie...).

Autre enseignement à souligner, le fait que les critères de décision quant à la participation à un salon en France sont les mêmes qu’avant la crise sanitaire pour plus de 80 % des entreprises étrangères. Pour les exposants, cela reste (à égalité de réponses) la qualité des visiteurs sur le salon et le retour sur investissement. Pour les visiteurs, c’est toujours l’offre des exposants. Globalement, l’empreinte environnementale du salon est un critère important bien que peu décisif. A noter que selon 10 % des visiteurs, les critères ayant le plus évolué après la crise sont ceux liés à la situation sanitaire et aux contraintes de déplacement.

Graph 2 salons

Sur les comportements, il faut souligner là aussi le retour aux pratiques d’avant crises. Qu’il s’agisse de la durée moyenne de déplacement sur un salon ou de l’effectif moyen d’une délégation, les chiffres restent identiques
(3,3 jours et 3,5 personnes pour près de 70 % des visiteurs). C’est là une donnée importante car les congrès et salons peuvent avoir de considérables retombées économiques. L’exposant ou le visiteur dépense, en effet, en termes d’hôtellerie-restauration mais peut aussi avoir une activité de tourisme de loisir, faire du shopping, visiter des sites culturels, venir accompagné, etc. Or, si 37 % des visiteurs prolongeaient leur séjour en France pour les loisirs avant le Covid, la plupart affirment dans l’enquête qu’ils continueront à le faire aujourd’hui.

Enfin, l’enquête a interrogé exposants et visiteurs sur le montant des budgets alloués :

  • 53% des exposants internationaux affirment que le budget consacré à exposer sur les salons internationaux va stagner (23 % qu’il va se réduire et 22 % qu’il va augmenter) ;
  • 57 % des visiteurs internationaux déclarent que le budget consacré aux déplacements sur les salons internationaux va stagner (22 % qu’il va se réduire, 21 % qu’il va stagner).

Le digital et l’hybridation : des compléments indispensables mais non suffisants

Graph 3 salons

La question des salons dématérialisés avec les outils distanciels avait naturellement toute sa place dans cette étude. Qu’il s’agisse des réflexions prospectives qui prophétisaient un monde post-Covid dans lesquels les déplacements seraient fortement réduits ou qu’on écoute les injonctions à moins voyager pour préserver la planète, la question du digital se pose légitimement.

L’un des principaux enseignements de l’étude est que 46 % des exposants et 42 % des visiteurs considèrent les offres digitales ou l’hybridation comme un outil temporaire qui ne remplacera jamais le salon en présentiel. Seuls
2 % (des exposants et des visiteurs) disent que cela permet d’éviter le déplacement sur le salon physique.

Il n’y a pas pour autant de rejet du digital ou de l’hybridation puisque ce sont (pour 52 % des exposants et 56 % des visiteurs) des compléments qui permettent de garder le lien tout au long de l’année.

Schématiquement, on a donc 98 % des exposants et des visiteurs qui prônent le présentiel ! Un mode qui, notamment, favorise la rencontre humaine et le networking et offre la possibilité de montrer, voir ou toucher les produits. Sans compter la convivialité et l’ambiance, deux aspects également soulignés par les personnes interrogées.

Concernant les atouts du digital et de l’hybridation, les entreprises interviewées citent les offres de marketplace-plateforme, le matchmaking et les rencontres BtoB en distanciel, les visites du salon en ligne, les conférences et tables rondes en ligne, les webinaires et tutos…

Il est intéressant de souligner que le critère environnemental n’est pas décisif. Si l’on demande, par exemple, à des visiteurs internationaux pourquoi ils privilégient des salons de proximité, moins de 10 % indiquent des motifs environnementaux. Cela ne saurait pour autant signifier un désintérêt de la question. Ne vaut-il mieux pas un seul déplacement en délégation que plusieurs étalés ?

 

*Etude partenariale réalisée par le « Copil congrès et salons ». Cette instance informelle regroupe les principaux acteurs nationaux et franciliens du tourisme et des rencontres d'affaires : la CCI Paris Île-de-France qui la préside et l'animé depuis 2007, Viparis, Unimev, Promosalons, Atout France, Aéroports de Paris, CEP, CRT Ile-de-France, OTCP, DGE-Ministère de l’économie, Ministère de l'Europe et des affaires Étrangères.
Elle propose des études et prises de position visant à fournir des données fiables et partagées afin de défendre l’attractivité de la France et de la région capitale dans le secteur des congrès et salons.

Logos congrès et salons

Juin 2023

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Baromètre de l'activité des salons en Île-de-France en 2022

Soumis par sfournier le lun 09/05/2022 - 08:33
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Année 2022
Nette reprise et signaux encourageants pour 2023

Les salons franciliens ont enregistré de bons résultats sur l’année 2022, même si l’activité n’a pas encore totalement retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire. La tendance, nettement orientée à la hausse, constitue un signal encourageant. La fin de la politique « zéro Covid » en Chine devrait être synonyme de retour des clientèles chinoises sur les salons franciliens en 2023.

4ème trimestre 2022
Une pause dans le rebond de l’activité des salons

Les salons professionnels ont enregistré de meilleurs résultats au 4ème trimestre 2022 qu’au 3ème trimestre. Néanmoins, la reprise reste fragile depuis le début de l’année sur ce segment. Le rebond vigoureux de l’activité des salons grand public observé depuis le 1er trimestre s’est atténué au 4ème trimestre. La participation des visiteurs a sensiblement baissé sur le segment grand public.

9 premiers mois de 2022
La reprise est enclenchée

Les salons franciliens ont enregistré de bons résultats sur les 9 premiers mois 2022, même si l’activité n’a pas encore retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire. La tendance, nettement orientée à la hausse, constitue un signal encourageant. Bien qu’aucun salon n’ait été annulé au cours du semestre écoulé, l’impact de la crise reste non négligeable.

3ème trimestre 2022
Les salons grand public tirent leur épingle du jeu

Les salons grand public, qui accueillent essentiellement une clientèle francilienne ou nationale ont enregistré de bons résultats au 3ème trimestre et sont désormais proches d’avoir retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire. Les salons professionnels internationaux confirmés, certes toujours impactés par le plus lent retour de leur clientèle étrangère lointaine, sont également dans une phase de reprise mais moins dynamique.

1er semestre 2022
une nette amélioration après
2 années difficiles

Les salons franciliens ont enregistré de bons résultats au 1er semestre 2022, même si l’activité n’a pas retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire. La tendance, nettement orientée à la hausse, constitue un signal encourageant. Bien qu’aucun salon n’ait été annulé au cours du semestre écoulé, l’impact de la crise demeure significatif.

2ème trimestre 2022
une activité dynamique en particulier
pour les salons professionnels

Les salons professionnels ont enregistré des résultats très encourageant. La participation des exposants et la surface nette occupée par les stands, bien que toujours en retrait, s’approchent doucement des niveaux observés avant la crise. La fréquentation des visiteurs est, quant à elle, toujours impactée par le lent retour de la clientèle internationale lointaine. Le redressement de l’activité des salons grand public se poursuit bien plus lentement.

1er trimestre 2022
Le rebond de l’activité se poursuit, grâce aux salons grand public

Les salons grand public ont enregistré de bien meilleurs résultats au 1er trimestre 2022 que lors des sept précédents trimestres. Cela s’explique par le fait qu’ils bénéficient d’une clientèle beaucoup plus locale et nationale.

Les salons professionnels, en particulier les internationaux confirmés, restent pénalisés par une clientèle lointaine qui peine à revenir. Leur activité au 1er trimestre 2022 s’est même révélée moins bonne que fin 2021, tout en restant supérieure à celle enregistrée au 3ème trimestre 2021. Bien qu’aucun salon n’ait été annulé au cours du trimestre écoulé, l’impact de la crise sanitaire demeure significatif. En effet, le nombre d’exposants et de visiteurs, en particulier étrangers, est encore loin d’être revenu aux niveaux observés avant la pandémie.

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Indicateur d'activité des salons en Île-de-France en 2021

Soumis par cfaure le jeu 18/03/2021 - 16:43
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Année 2021 :
seulement 4 mois d’activité

Aucun salon n’a eu l’autorisation de se tenir en présentiel dans les 21 principaux sites d’exposition et de congrès franciliens entre janvier et mi-juin 2021. Puis est venu le temps de la pause estivale, période habituellement sans manifestations.

Une fin d’année 2021 encore loin des niveaux de 2019

Après une reprise d’activité dans des formats réduits en septembre, les salons ont enregistré de meilleurs résultats au 4ème trimestre. Globalement, l’année 2021 affiche des résultats proches de ceux de 2020.

Un impact économique considérable pour 2021

Le coût économique de la crise sanitaire, déjà important en 2020 pour le secteur, est là encore très conséquent en 2021.

Impact éco salons 2021 V7
Source : CCI Paris Île-de-France

 

_______________

 

4e trimestre 2021 :
un net redressement de l’activité

Après une reprise d’activité dans des formats réduits au 3e trimestre, les salons ont enregistré de meilleurs résultats au 4e trimestre.

Un rebond notable de l’activité pour les salons professionnels

Tous les indicateurs (fréquentation des visiteurs et exposants, surface nette occupée par les stands) enregistrent les meilleurs résultats depuis janvier 2020 (cf. graphique). L'activité demeure toutefois en retrait par rapport à celle constatée en 2019.

Évolution des indicateurs trimestriels d’activité des salons professionnels franciliens (2019 à 2021)

graph 4T 2021
Source : CCI Paris Île-de-France

 

Si les salons ne sont finalement pas concernés par les jauges mises en place début janvier par le gouvernement, le variant Omicron pourrait affecter la venue des clientèles françaises et européennes de proximité. Cette situation délicate a conduit les organisateurs à reporter à mars ou juin certains salons initialement prévus en janvier.

3e trimestre 2021 :
une reprise d’activité encourageante

Bonne nouvelle : 51 salons se sont tenus à Paris Île-de-France au 3e trimestre 2021, soit autant qu’au 3e trimestre 2019. Toutefois, ces manifestations se sont déroulées dans des formats réduits. L’activité des salons professionnels a quasiment été divisée par deux. Les manifestations professionnelles accueillant une forte proportion de clientèle étrangère ont naturellement davantage été impactées. Les salons grand public, pénalisés par un pourcentage d’annulation plus important, ont quant à eux connu une rentrée plus poussive. Enfin, 17 salons ont proposé une formule hybride à leurs clients.

Nous comparons le 3e trimestre 2021 par rapport au 3e trimestre 2019 (cf. méthodologie) qui avait été exceptionnel. Cela peut donner l’impression que l’activité au 3e trimestre 2021 est très basse, alors que le secteur est dans une dynamique de reprise. Le retour à la situation d’avant la crise sanitaire prendra du temps et dépendra notamment du retour de la clientèle étrangère.

impact éco salons 2021
Source : CCI Paris Ile-de-France
Données actualisées le 15 octobre 2021

 

2e trimestre 2021 :
une reprise de l’activité progressive

Aucun salon francilien n’a eu l’autorisation de se tenir en version « physique » entre avril et mi-juin 2021. Seulement six ont eu lieu dans la seconde quinzaine de juin. Pas moins de 69 ont été annulés au 2ème trimestre 2021. De ce fait, le média salon a connu une chute d’activité de plus de 90 % sur le trimestre. Pour l’ensemble de l’année 2021, 154 salons en présentiel n’ont pas pu se tenir.

1er trimestre 2021 :
une année 2021 aussi sombre que 2020 ?

Aucun salon francilien n’a eu l’autorisation de se tenir en version « physique » au 1er trimestre 2021. De ce fait, le média salon a connu une chute d’activité de 100 %. Pour 2021, 100 salons en présentiel ont été à ce jour annulés. Parmi ceux-ci, 55 ont eu (ou vont avoir) lieu en version digitale. L’impact économique de la crise sanitaire est donc déjà considérable pour 2021 : 1,6 milliard € de retombées économiques perdues pour le territoire et 5,7 milliards € de ventes non réalisées entre exposants et visiteurs. Néanmoins, les professionnels s’organisent pour une reprise d’activité pour la rentrée de septembre 2021. Selon une enquête du Leads, les entreprises sont plus que jamais impatientes d’exposer à nouveau sur les salons « physiques ».

 

Auteur : Jean-Marie Nays

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Renforcer l'attractivité des salons français et franciliens pour les clientèles d'affaires internationales

Les professionnels de la filière du tourisme d'affaires, regroupés au sein du Copil congrès et salons se sont réunis pour mener une étude sur les attentes et comportements des clientèles étrangères des salons internationaux après la crise sanitaire. Celle-ci a révélé que les salons en présentiel étaient toujours plébiscités par 98% des clientèles étrangères, alors que les offres digitales étaient considérées comme des outils complémentaires.

Les salons en présentiel plébiscités, une offre de services digitaux à développer en complément

Suite à la période de crise qui a lourdement touché les événements professionnels en 2020 et 2021, 98 % des clientèles étrangères plébiscitent aujourd’hui les salons « en présentiel ». La rencontre humaine et le networking sont cités comme le principal bénéfice du salon en présentiel pour les exposants et visiteurs, suivis par le fait de pouvoir montrer, voir ou toucher les produits, élément particulièrement important dans certains secteurs d’activité (alimentaire, mode et décoration, bâtiment).

Malgré leur importance, les offres digitales ou hybrides sont surtout considérées comme des outils complémentaires et/ou temporaires pour garder le lien avec ses clients. Seules 2 % des entreprises les perçoivent comme un substitut au salon « physique ».

Une clientèle sensible à l’accessibilité des sites en transports en commun et à la qualité de l’offre hôtelière

L'étude menée a également révélé que l'accessibilité des sites événementiels en transports en commun était un critère primordial pour 55% des entreprises interrogées. Les acteurs de la filière des congrès et salons rappellent donc l'importance pour Paris Ile-de-France de s'assurer de la qualité de la mobilité et de l'accessibilité aux sites de congrès et d'exposition, notamment en respectant les calendriers de réalisation du Grand Paris Express et du CDG Express.

Par ailleurs, le rapport qualité/prix de la destination, la qualité de l'offre hôtelière et sa proximité avec le site d'exposition, ainsi que les conditions de sécurité et de bien-être sont également pris en compte dans la décision de visiter un salon à Paris et en France.

Consulter l'étude

 

À propos de la CCI Paris Ile-de-France

Avec plus de 700 000 m² d’espaces couverts, la région parisienne est l’une des principales places d’exposition au monde. La CCI Paris Ile-de-France est un acteur majeur de cette filière stratégique, notamment à travers ses filiales Viparis et Comexposium, deux leaders mondiaux dans la gestion d’infrastructures et l’organisation d’événements.

 

 

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Contact presse

Hassan Chalada

Attaché de presse

Univers / Rubrique

Baromètre de l'activité des salons en Île-de-France en 2023

Soumis par sfournier le mar 09/05/2023 - 08:30
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3ème trimestre 2023

Mieux que la session précédente(1) mais le retour à la normale reste très progressif

Au 3ème trimestre 2023, l’activité des salons franciliens a été meilleure que celle constatée lors de la session précédente(1). Cependant, les salons professionnels ont enregistré des résultats toujours bien en deçà de ceux observés au 3ème trimestre 2019 (dernière année de référence prépandémique). De ce fait, le retour à la normale qui se profilait depuis le début de l’année, pourrait être plus long que prévu. Les émeutes de fin juin expliquent en partie une fréquentation étrangère en baisse sur les salons professionnels. De plus, les résultats décevants enregistrés par les salons de la filière « mode-textile » (vs 3ème trimestre 2019) ont également pesé.

(1) pour les salons annuels ou semestriels, la session précédente s’est déroulée en 2022 et pour les biennaux en 2021 ou en 2019 (si le salon a été annulé en 2021).

Téléchargez le baromètre d'activité des salons du 3ème trimestre 2023

baromètre

 

9 premiers mois 2023

Il faut encore patienter pour retrouver les niveaux d’activités prépandémiques

Sur les 9 premiers mois de l’année 2023, les salons franciliens ont enregistré des résultats largement supérieurs à ceux observés lors de la session précédente(1). Le retour à la normale reste toutefois progressif avec une activité qui demeure en deçà de celle constatée sur les 9 premiers mois de l’année 2019. Dans le détail, l’activité a été bonne au 1er trimestre 2023, excellente au 2ème trimestre mais moins dynamique au 3ème trimestre.

(1) pour les salons annuels ou semestriels, la session précédente s’est déroulée en 2022 et pour les biennaux en 2021 ou en 2019 (si le salon a été annulé en 2021).

Téléchargez le baromètre d'activité des salons des 9 premiers mois de 2023

baromètre

 

1er semestre 2023

Une première partie de l’année dynamique, en particulier pour les salons professionnels

Les salons, comme l’ensemble du tourisme d’affaires et du tourisme « d’agrément », ont été marqués par deux années de crise sanitaire, puis par la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières. L’année 2022 s’est caractérisée par une reprise de l’activité. La première partie de l’année 2023, sous l’impulsion de Vinexpo & Wine Paris et Viva Technology, est bien meilleure que celle constatée en 2022. Le secteur se rapproche des standards de 2019, année de référence prépandémique.

Téléchargez le baromètre d'activité des salons du 1er semestre 2023

1er semestre - baromètre

 

2e trimestre 2023

Une activité proche de son rythme de croisière

Les salons ont enregistré de bons résultats au 2e trimestre 2023, avec une hausse significative des trois composantes du baromètre (vs la session précédente1).

Comparée au 2e trimestre 2019, l’activité est toujours en retrait mais retrouve petit à petit son rythme de croisière. De plus, les manifestations professionnelles ont été vivement dynamisées par une édition exceptionnelle de Viva Technology qui, fait remarquable, a dépassé la fréquentation du CES de Las Vegas.

(1) pour les salons annuels ou semestriels, la session précédente s’est déroulée en 2022 et pour les biennaux en 2021 ou en 2019 (si le salon a été annulé en 2021).

Téléchargez le baromètre d'activité des salons du 2e trimestre 2023

2e trimestre baromètre

 

1er trimestre 2023

Le retour à une activité normale se poursuit

L’activité des salons a enregistré au 1er trimestre 2023 (vs la session précédente) une progression à deux chiffres, une première depuis longtemps.

Avec au 1er trimestre 2023 une activité qui représente plus de 85 % de celle du 1er trimestre 2019, les signaux continuent d'être encourageants.

Téléchargez le baromètre d'activité des salons du 1er trimestre 2023

Baromètre téléchargement 1er trimestre 2023

 

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Aide aux PME exposant sur un salon français

Vous avez décidé de participer à un salon ? Bénéficiez de l’aide financière accordée par l’Etat pour soutenir les entreprises exposant sur les principaux salons et foires français entre mars 2022 et juin 2023.

Exposer sur un salon permet aux entreprises de gagner en visibilité, d’acquérir de nouveaux clients, de générer des ventes, de rencontrer des partenaires potentiels... Mais la participation à un salon demande un investissement important. L'Etat a donc décidé de subventionner une partie des dépenses de location des espaces des exposants. Et a confié la gestion de cette aide financière aux CCI. La subvention s'élève à 50 % des coûts supportés par l’entreprise pour la location de surfaces d’exposition et les frais d’inscription, dans la limite de 12 500 € HT.

« Nous avions décidé de participer à Global Industrie avant même que cette aide soit annoncée car ce salon, qui rassemble tout l’éco-système industriel, se tenait cette année à Paris Nord Villepinte. Et pour une entreprise comme la nôtre, spécialisée dans la mécanique industrielle de précision, il était vital de montrer que nous avions survécu à la crise et de promouvoir nos compétences et savoir-faire pour accroitre notre clientèle et notre chiffre d’affaires. » explique Olivier, le patron de cette PMI implantée en Seine-et-Marne.

« Mais participer à un salon engendre des coûts considérables. Alors, quand la CCI m’a informé que je pourrai bénéficier d’une subvention, j’ai déposé ma demande d’aide en ligne sans tarder… L’instructeur de la CCI m’a ensuite contacté car la facture émise par l’organisateur du salon n’était pas tout à fait conforme. Mais tout est rentré dans l’ordre rapidement. Je devrais recevoir cette subvention dans les mois qui viennent… »

Pour en savoir plus et déposer votre demande de subvention

 

Aller plus loin

Bénéficiez de l’aide financière accordée par l’Etat pour soutenir financièrement les entreprises exposant sur les principaux salons et foires français entre mars 2022 et juin 2023.
Congrès et salons Congrès et salons Développement de l'entreprise

La filière Congrès & Salons

Soumis par admin le mar 29/03/2022 - 12:03

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2021

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Acteur historique dans le domaine des foires, salons et congrès, la CCI Paris Ile-de-France participe à l’animation régionale de la filière ainsi qu’à la mise en œuvre d’une politique de place destinées à améliorer l’attractivité de la région capitale.

La CCI Paris Ile-de-France détient 50 % des deux leaders mondiaux du secteur que sont Viparis et Comexposium. Ces sociétés sont respectivement en charge de la gestion de 11 des principaux sites de congrès et d'expositions franciliens (Viparis), et de l’organisation de grandes manifestations (Comexposium).

VIPARIS

Leader européen des Congrès et Salons, Viparis est l'opérateur de 11 sites événementiels majeurs du Grand Paris : des lieux d’accueil de congrès, expositions, événements d’entreprises et spectacles.

Viparis encourage les synergies vertueuses entre acteurs de la filière événementielle via French Event Booster, une plateforme d’innovation sectorielle unique, dont il est l’un des cofondateurs. Par ailleurs, dans le cadre de sa stratégie RSE, intitulée Better Events 2030, Viparis déploie sur l’ensemble de ses sites des actions visant à réduire son impact et à proposer des lieux et des services pour des évènements responsables et créateurs de valeur.

Viparis 1

Viparis 2

 

En savoir plus sur Viparis

 

COMEXPOSIUM

Comexposium est l’un des leaders mondiaux d’organisation d’événements professionnels et grand public, B2B et B2C, dans le monde entier, couvrant de nombreux secteurs d’activité comme l’agriculture, la construction, la mode, le retail, la santé, les loisirs, l’immobilier, l’agroalimentaire, la sécurité, l’éducation, le tourisme, les comités d’entreprise...

Comexposium organise quatre des plus gros événements français (SIAL, INTERMAT, SIMA, Foire de Paris) et est présent dans plus de 30 pays à travers le monde.

En savoir plus sur Comexposium

Carte Comexposium

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« On reste confiant sur l’avenir de l’événementiel et sur le fort pouvoir d’attractivité de la capitale »

Marta Gomes, directeur adjoint de la division commerciale et marketing de Viparis, qui gère 11 sites de congrès et salons en Ile-de-France, nous livre sa vision de l’état du marché de l’événementiel et des salons dans la capitale française dix-huit mois après le début de la pandémie.

Pouvez-vous nous en dire plus sur Viparis et sur les événements qu’elle accueille ?

Viparis est un créateur d’expériences parisiennes. Filiale détenue par la CCI Paris Ile-de-France et Unibail-Rodamco-Westfield, Viparis est l’opérateur de onze sites sur Paris et sa région :

  • quatre centres de congrès : le Palais des congrès de Paris, icône architecturale à l’origine du leadership mondial de Paris pour les congrès, l’Espace Grande Arche de La Défense, le Palais des congrès d’Issy-Les-Moulineaux et Paris convention centre,
  • quatre parcs d’exposition : Paris expo Porte de Versailles, Paris Le Bourget, Espace Champerret et Paris Nord Villepinte
  • et trois lieux d’exception : les salles du Carrousel au cœur du musée du Louvre, l’Hôtel Salomon de Rothschild, classé monument historique, et la Serre, ouverte sur la plus grande ferme urbaine maraîchère en toiture d’Europe.

Nous accueillons plus de 1 000 événements par an (salons, congrès, événements d’entreprises, spectacles) et accueillons chaque année, hors Covid, près de 10 millions de visiteurs et 45 000 exposants, dont 40 % sont internationaux. Parmi eux, le salon international de l’aéronautique et de l’espace, le salon de l’agriculture, Maison & Objets, le salon international de l’alimentation (SIAL), VivaTech, le Mondial de l'automobile, la COP21, la Foire de Paris... Nous accueillons également des événements en marge de ces grands salons ou congrès, des « side events », soirées, séminaires ou événements festifs.

Comment Viparis a fait face au Covid ?

Le début de la pandémie a été un véritable choc avec la fermeture de tous nos sites et l’arrêt total de nos activités. Nous avons connu deux années difficiles, avec des arrêts d’activité longs, une reprise d’activité de septembre 2020 à mi-octobre et une nouvelle fermeture jusqu’en juin 2021.

Notre première priorité a été la sécurité via la mise en place d’un protocole sanitaire pour rassurer nos clients. En trois mois, nous avons défini un référentiel sanitaire « Safe V » sur tous nos sites en détaillant plusieurs mesures telles que la nomination d’un responsable Covid et d’un référent par site, la signalétique de distanciation, les règles de nettoyage renforcé, les gestes barrière en vigueur, le comptage et filtrage des visiteurs, les points de contact, etc. Nous avons également établi des guides pour les organisateurs d’événements pour accompagner nos clients dans la mise en place des règles de sécurité. En parallèle, nous avons profité de l’été 2020 pour auditer tous nos sites afin de pouvoir les rouvrir.

Deuxième priorité, réfléchir à une stratégie pour répondre aux nouveaux besoins. Si des studios d’enregistrement existaient déjà au Palais des congrès, courant 2020, nous en avons monté cinq autres dans nos différents sites, les tournages étant autorisés pendant les confinements. Objectif ? Réunir nos communautés et continuer à accueillir des événements même virtuels. Nous sommes fiers d’avoir pu continuer à être un lieu de rencontres.

Quelle est la situation depuis juin dernier ?

Le Palais des congrès a accueilli début juin un premier événement symbolique, le congrès de la Société de réanimation de langue française. Et nous avons pratiquement retrouvé un niveau d’activité proche de la normale en termes de nombre d’événements au dernier trimestre. Les événements ont continué à se tenir dans des formats différents, les communautés ayant besoin de se retrouver, même si la fréquentation était moins élevée et que les surfaces étaient plus petites.

Nos événements internationaux sont par exemple toujours affectés par les restrictions de voyage en vigueur. Mais nous notons un vrai retour aux événements physiques, notamment des filières industrielles, avec la tenue du salon Maison&Objet, du Who’s Next, du salon Première vision, du salon mondial des tissus d’habillement ou encore du Silmo, le salon mondial de l’optique.

Tous nos rendez-vous habituels reviennent sur nos sites, même si les événements gardent une partie en digital. La crise a démocratisé et accéléré la tendance au digital même si elle préexistait déjà avant. Avec le développement d’outils technologiques et de plateformes de diffusion de contenus performants, les organisateurs y ont vu l’opportunité d’élargir leur public et leur communauté.

On voit également émerger des formats originaux comme des événements qui se tiennent en format « multihub », soit un événement physique à Paris et qui réunit en format digital des groupes de personnes à différents endroits du monde. Le côté multi-lieux est une nouveauté qui permet à tous les participants de se retrouver en même temps à travers le monde.

Comment donner envie de revenir dans les congrès et salons en physique ?

Le côté pratique et la possibilité de visionner les événements en replay pour les participants constituent les principaux avantages des événements digitaux. Pour les organisateurs, figurent notamment le côté économique et la possibilité de toucher des publics plus larges et donc de diversifier les participants.

Toutefois, le format digital ne permet pas tout ce qui fait la richesse d’un événement : les interactions, les échanges spontanés et les conversations informelles. Le côté afterwork qui permet de nouer spontanément des relations s’avère impossible. Ce qui se passe dans les soirées, dans les couloirs, les rencontres au hasard étant compliqué à organiser virtuellement. L’arrêt des événements a fait réaliser aux participants l’importance des événements et ce à quoi ils servent. Les échanges, l’ouverture sur le monde, la rencontre de nouveaux prospects, la création de lien, l’émotion ne sont pas remplaçables par le digital.

Manque également ce que nous appelons le « temps protégé », soit l’occasion pour un participant qui se déplace sur plusieurs jours de consacrer 100 % de son temps à l’événement sans être pollué par son quotidien. Il est en effet difficile de se libérer complètement lorsque l’on participe à un événement depuis son domicile ou son bureau. Enfin, la partie exposition, où les fournisseurs présentent leurs nouveautés et les dernières tendances ainsi que les échanges entre prospects et fournisseurs marchent moins bien en digital. Les participants n’ont ni la possibilité de toucher ni de voir les produits. Lors du CES de Las Vegas, les exposants ont été déçus car ils n’ont pas retrouvé les mêmes contacts et n’ont pas eu le même retour sur investissement que sur un événement physique.

Même si les participants ont pris l’habitude de vivre des événements en digital, l’envie de venir sur place pour partager des moments ensemble reste. Sur site, il faut réussir à créer pour les visiteurs des moments d’émotion, d’échanges et de rencontres. A nous de mettre en place des solutions en ce sens et de communiquer dessus. La réouverture du Cnit Forest au coeur de La Défense en 2023, un mélange de nature et de nouvelles technologies va dans ce sens en offrant aux visiteurs des expériences uniques et inoubliables. Imaginée par l’artiste François Schuiten, une forêt souterraine d’arbres digitaux offrira 20 000m² pour accueillir des congrès et événements d’entreprises.

Comment Viparis envisage l'avenir ?

Le futur sera hybride ou phygital, le digital restant un complément. Les événements réunissent déjà virtuel et physique mais pas toujours forcément en même temps. Ils peuvent par exemple mêler trois jours de physique et une journée en digital pour pouvoir toucher une communauté plus large et donner la possibilité aux participants de se joindre à l’événement quand ils le souhaitent.

On reste confiant sur l’avenir du secteur de l’événementiel et du pouvoir d’attractivité de Paris. Grâce à son accessibilité et à son attractivité, la ville est la capitale mondiale des congrès et salons : c’est la première ville de congrès au classement ICCA (Association internationale des congrès et des conventions). La capitale est bien parée pour rebondir plus vite et plus facilement que les grandes villes européennes concurrentes.

La perspective des JO 2024 va également accélérer le retour des événements avec des événements pré-jeux dès 2022-2023 et l’accélération de la destination et des professionnels du secteur pour offrir des solutions pour des évènements plus innovants, plus responsables et qui laisseront un héritage durable.

Découvrez nos 11 préconisations pour relancer la filière Congrès & Salons

Marta Gomes, directeur adjoint de la division commerciale et marketing de Viparis, qui gère 11 sites de congrès & salons en IdF, nous informe sur l’état du marché de l’événementiel et des salons dans la capitale 18 mois après le début de la pandémie.
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Link’éco : comment le secteur des congrès et salons peut-il rebondir ?

Ecoutez le replay de notre LinkedIn Live consacré à la relance du tourisme d’affaires lundi 11 octobre 2021.

Comment la place de Paris, leader des congrès et salons en Europe, peut-elle rebondir après 18 mois sans événements professionnels ? Avec déjà 154 salons « physiques » annulés en 2021, l’année s’annonce aussi difficile que 2020. L’avenir du secteur passe-t-il par le digital ? A quoi ressembleront les prochains salons et congrès ? Avec quelle clientèle et sur quel modèle économique ?

Les meilleurs experts du secteur ont répondu à vos questions dans Link’éco, le LinkedIn Live de la CCI Paris Ile-de-France. Un nouveau rendez-vous pour mieux appréhender les enjeux économiques de la région capitale.

Ont participé à ce premier Link’éco, animé par Olivier Zanetta :

  • Renaud Hamaide, président de Comexposium et d’Unimev
  • Pablo Nakhlé Cerruti, directeur général de Viparis
  • Corinne Moreau, directrice de Promosalons
  • Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France.

N'attendez plus, écoutez le replay !

Link'éco congrès et salons - nouvelle version

 

Ecoutez le replay de notre LinkedIn Live consacré à la relance du tourisme d’affaires le lundi 11 octobre 2021 à 15h.
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Relancer la filière congrès et salons

Pendant la crise de la Covid-19 qui a totalement bouleversé le monde des rencontres professionnelles et du tourisme, le Copil congrès et salons, regroupant les principaux acteurs du secteur, a décidé de réaliser un état des lieux des grandes places internationales accueillant des salons. Il s’agit de mieux connaître leurs situations actuelles et les capacités d’adaptation dont elles disposent pour redémarrer au mieux de leur activité. C’est ainsi que les situations de 19 villes concurrentes à Paris (issues de 9 pays et regroupant 24 sites de plus de 90 000 m²) ont été étudiées.


Ce travail réalisé par Promosalons comporte deux volets :

  • Le premier présente un tableau objectif de l’offre d’infrastructures des principales places concurrentes de Paris Île-de-France : surfaces dédiées, qualité des sites et des services associés, modèles économiques et projets de rénovation ;
  • Le second décrit la manière dont a été gérée la crise de la Covid-19 chez nos concurrents et ses conséquences sur l’activité des salons.

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