3^ème trimestre 2022

Malgré les contraintes, un 3^e trimestre 2022 encourageant dans les Hauts-de-Seine

Au 3^e trimestre 2022, le département des Hauts-de-Seine a enregistré une hausse de 13,2 % de ses créations d’entreprises. Sous les effets conjugués des contraintes (remboursement des PGE, inflation, crise énergétique, etc.), le nombre de défaillances a également augmenté mais est resté limité comparativement à l’avant crise sanitaire (2019).

Dans le même temps, le taux de chômage dans le département est ressorti à 5,9 % ; ce repli a été permis par le dynamisme de l’emploi. La fréquentation hôtelière tend à retrouver son niveau d’avant la crise sanitaire, sans toutefois encore l’atteindre. Enfin, la construction d’immobilier d’entreprise a été favorablement orientée dans les Hautsde-Seine, avec une hausse du volume des surfaces de locaux autorisés à construire (+ 69,6 %) et des mises en chantier (+ 77,0 %).

Mars 2023

2^ème trimestre 2022

L’emploi toujours dynamique dans les Hauts-de-Seine

Dans les Hauts-de-Seine, porté par l’intérim, le nombre d’emplois a continué à augmenter au 2e trimestre 2022 tandis que le taux de chômage est resté stable à 6 %. Dans le même temps, le niveau des créations d’entreprises a subi un repli qui s’inscrit dans un mouvement globalement observé au niveau régional ; le nombre de défaillances d’entreprises a parallèlement fortement augmenté comparativement au 2e trimestre 2021 (+ 18,9 %). Au niveau sectoriel, la construction d’immobilier d’entreprises a enregistré des évolutions contrastées : le volume des locaux autorisés à être construits a ainsi augmenté mais le volume des surfaces de locaux commencés s’est nettement replié. Enfin, la fréquentation hôtelière n’a toujours pas retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire (2019).

Novembre 2022

1^er trimestre 2022

La situation économique favorable dans les Hauts-de-Seine stimule l’emploi

Les indicateurs du 1er trimestre 2022 reflètent une économie des Hauts-de-Seine qui retrouve son dynamisme même si elle reste convalescente dans certains secteurs. Ainsi, le taux de chômage et le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) sont en baisse ; parallèlement, le nombre d’emplois continue à augmenter.

Au plan sectoriel, le volume des surfaces de locaux commencés a fortement augmenté (+ 65,5 %) ; l’hôtellerie est toujours en difficulté, à la suite de la crise sanitaire, avec un déficit résiduel de la fréquentation par rapport à 2019. En matière de démographie d’entreprises, comparativement au 1er trimestre 2021, le nombre de créations d’entreprises a diminué tandis que le volume de défaillances a augmenté.

Septembre 2022

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Robin BENOIST

4^ème trimestre 2020

La reprise de l’activité essonnienne ralentie par le deuxième confinement

Après avoir montré quelques signes de résistance face à la crise liée à la Covid-19 au 3^e trimestre 2020, l’économie essonnienne a peiné à confirmer cet élan au 4 e trimestre 2020.

En effet, le nombre d’emplois salariés a reculé de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, ce qui a représenté une diminution de 1 823 emplois. Bien que le taux de chômage ait affiché une baisse d’1,0 point (à 6,8 %), ce dernier est à relativiser du fait des effets du deuxième confinement.

Avec 33,3 % de défaillances d’entreprises en moins au 4e trimestre 2020 par rapport au 4^e trimestre 2019, les différentes aides accordées aux entreprises pour faire face à la crise ont permis à nombre d’entre elles de subsister.

En revanche, le nombre d’entreprises créées a poursuivi sa progression en Essonne avec une augmentation de 16,4 % par rapport au 4^e trimestre 2019.

juillet 2021

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Ruth MPOZAGARA

3^ème trimestre 2020

L’activité essonnienne résiste tant bien que mal au 3^e trimestre 2020

Après un printemps marqué par les effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19, l’économie essonnienne a montré des signes de résistance au 3^e trimestre 2020. Ainsi, les créations d’entreprises sont restées nombreuses (près de 19 000 sur les douze derniers mois).

C’est surtout la situation de l’emploi salarié qui s’est améliorée puisque le département a gagné plus de 10 000 emplois en un trimestre et 3 800 comparativement au 3^e trimestre 2019, avec un secteur de la construction particulièrement dynamique.

Malgré ces chiffres encourageants, d’autres indicateurs incitent à la prudence. Ainsi, le taux de chômage a bondi de 1,7 point par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 7,6 %, un niveau plus observé depuis fin 2016. Les défaillances d’entreprises ont continué à baisser mais il faudra attendre l’arrêt des aides publiques pour avoir une idée précise des conséquences de la crise sanitaire.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Yvan CHELLIN

2^ème trimestre 2020

En Essonne, un printemps marqué par les conséquences de la crise sanitaire

A l’instar des tendances observées à l’échelle francilienne, le 2^e trimestre 2020 s’est inscrit dans la continuité du 1^er trimestre. Ainsi, l’activité essonnienne a enregistré des évolutions assez contrastées : si les défaillances d’entreprises et le taux de chômage sont à leurs niveaux les plus bas de ces dix dernières années, il s’agit surtout des conséquences liées aux retards pris dans les jugements par les tribunaux de commerce, d’une part, et, de l’indisponibilité des actifs pendant le confinement, d’autre part.

Dans le même temps, les créations d’entreprises, bien que toujours dynamiques, ont commencé à décroitre, sous l’effet du repli des créations d’entreprises « classiques » ; mais c’est surtout la perte de plus de 3 100 emplois dans l’industrie et le tertiaire marchand qui constitue le chiffre marquant du printemps 2020 en Essonne.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Yvan CHELLIN

1^er trimestre 2021

En Essonne, un début d’année mitigé dans un contexte exceptionnel

L’année 2020 a démarré sur des bases mitigées en Essonne, certaines tendances favorables ne tenant qu’à une situation exceptionnelle. Ainsi, si une baisse des défaillances d’entreprises a été observée, celle-ci a été en partie liée aux fermetures des tribunaux de commerce lors du confinement, retardant certains jugements. Parallèlement, les créations d’entreprises sont certes restées nombreuses mais ont été moins dynamiques qu’au cours des trimestres précédents. D’autre part, la baisse du taux de chômage apparaît factice puisque la définition même du chômage implique une disponibilité immédiate des actifs, rendue impossible durant le confinement. Surtout, le nombre d’emplois total s’est nettement réduit sur un trimestre en Essonne (- 1,5 %).

Auteurs : Mickaël LE PRIOL - Romain NOVELLO

4^ème trimestre 2021

Temporisation sur le marché de l’emploi essonnien

Après avoir constamment augmenté pendant six trimestres consécutifs, le nombre d’emplois salariés en Essonne a légèrement diminué (- 0,2 % par rapport au trimestre précédent) au 4e trimestre 2021.

Malgré cela, la progression des emplois du secteur de la construction s’est poursuivie (+ 0,6 %) et le taux de chômage s’est réduit de 0,4 point pour atteindre 6,6 %, niveau identique à celui d’avant-crise (4e trimestre 2019).

Avec une hausse de 11,1 % par rapport à l’année 2020, 2021 a été une année prolifique pour les créations d’entreprises ; parallèlement, en un an, le volume des défaillances d’entreprises s’est élevé à 498, ce qui constitue le bilan le plus bas depuis le début du millénaire.

En revanche, l’activité hôtelière est restée engourdie jusqu’à la fin de l’année puisque les nuitées hôtelières dans le département ont fléchi de 17,1 % au 4e trimestre par
rapport au 4e trimestre 2019.

Mai 2022

3^ème trimestre 2021

Un niveau d’emploi inédit en Essonne

En atteignant des niveaux exceptionnels en Essonne au 3e trimestre 2021, certains indicateurs économiques ont affiché une franche amélioration confirmant ainsi le retour à la normale de l’économie essonnienne amorcé depuis le début de l’année 2021.

Ainsi, grâce à une hausse de 0,4 % sur un trimestre, l’emploi salarié privé s’est élevé à un volume inédit de 459 756 unités et ce en dépit d’une hausse du taux de chômage de 0,2 point.

Parallèlement, moins de 100 entreprises ont été défaillantes, ce qui ne s’était jamais produit au sein du territoire depuis le début des années 2000. Par ailleurs, comparativement à la même période d’une année « classique » comme 2019, les surfaces de locaux mises en chantier ont été supérieures de 75,4 %.

En revanche, malgré un rebond par rapport à 2000, le volume des nuitées hôtelières du 3e trimestre 2021 a été inférieur de 25,4 % à celui du même trimestre de 2019.

Mars 2022

2^ème trimestre 2021

La reprise économique s’installe en Essonne

Le retour à la normale, entamé en début d’année, s’est poursuivi au 2e trimestre 2021.

En effet, en passant de 7,0 % à 6,9 %, le taux de chômage essonnien s’est positionné à 0,3 point de son niveau d’avant-crise (4^e trimestre 2019). L’emploi salarié privé a, quant à lui, dépassé son niveau de fin 2019 grâce à une progression de 0,7 % sur un trimestre. Par ailleurs, Si l’on compare à ses niveaux d’avant la pandémie, le secteur de la construction d’immobilier d’entreprise a enregistré un net rebond d’activité (+ 188,7 % de surfaces mises en chantier par rapport au 2^e trimestre 2019).

Du côté de la sphère entrepreneuriale, les créations d’entreprises ont continué leur ascension (+ 44,2 % par rapport au 2e trimestre 2020) et, bien que les défaillances d’entreprises aient augmenté par rapport au printemps 2020, elles sont restées faibles par rapport à la même période de 2019 (- 38,6 %).

Novembre 2021

1^er trimestre 2021

Un 1^er trimestre 2021 encourageant en Essonne

Fortement alimentée par les nouveaux micro-entrepreneurs, l’effervescence entrepreneuriale s’est poursuivie en Essonne au cours du 1er trimestre 2021 avec la création de 6 304 entreprises (+ 34,8 % en glissement annuel).

Parallèlement, les défaillances d’entreprises ont été 30,6 % moins importantes qu’au 1er trimestre 2020 grâce aux mesures de soutien permettant de prévenir leur faillite.

Parallèlement, bien qu’ayant subi des variations mouvementées au cours de l’année 2020, le taux de chômage départemental s’est stabilisé à 7,0 % au 1er trimestre, ce qui reste cependant supérieur au niveau d’avant crise (6,6 % au 4 e trimestre 2019).

De même, le niveau d’emploi a été quasiment inchangé même si le secteur de la construction a été dynamique.

Septembre 2021

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Ruth MPOZAGARA

3^ème trimestre 2022

L’Essonne fait preuve de robustesse

En dépit des nombreuses difficultés, les indicateurs économiques essonniens ont affiché une évolution positive au 3^e trimestre 2022. En effet, les créations d’emplois ont augmenté de 0,3 % par rapport au 2^e trimestre 2022, notamment grâce aux secteurs de l’industrie (+ 0,7 %) et de la construction (+ 0,4 %).

Contrairement aux quatre trimestres précédents, les créations d’entreprises ont augmenté (+ 17,7 % sur un an). Sur le plan touristique, le total des nuitées hôtelières du 3^e trimestre 2022 a dépassé de 9,2 % celui du 3^e trimestre 2019. Malgré ces dynamiques favorables, le nombre d’entreprises défaillantes s’est alourdi (+ 41,4 % par rapport au 3e trimestre 2021) du fait de la crise énergétique et des tensions inflationnistes ; toutefois, le niveau atteint est resté inférieur à celui d’avant la crise sanitaire.

Mars 2023

2^ème trimestre 2022

L’emploi résiste malgré la détérioration de certains indicateurs en Essonne

Certaines fragilités de l’économie essonnienne se sont renforcées au 2e trimestre 2022. En effet, les créations d’entreprises ont poursuivi leur déclin (- 5,7 % en glissement annuel). De plus, l’accroissement des difficultés économiques, telles que la hausse des prix de l’énergie ou le remboursement des PGE, a entraîné une augmentation de 6,1 % des entreprises défaillantes sur la même période. Malgré cela, l’emploi salarié a augmenté de 0,2 % sur un trimestre ; en détail, l’industrie (+ 0,4 %) et le tertiaire (+ 0,3 %) ont été les acteurs de la création d’emplois sur le territoire. Enfin, l’activité touristique a également connu une situation favorable au cours du printemps dernier en rattrapant son niveau d’avant crise (+ 1,1 % de nuitées hôtelières par rapport au 2e trimestre
2019).

Novembre 2022

1^er trimestre 2022

La décélération du marché de l’emploi essonnien confirmée dès début 2022

Après avoir atteint son point culminant au cours de l’année 2021, le volume des emplois du secteur privé a diminué de 0,2 % au 1er trimestre 2022 notamment à cause d’un repli important de l’intérim (- 9,8 %).

Parallèlement, le taux de chômage a diminué de 0,1 point pour atteindre 6,3 %. En revanche, l’entrepreneuriat a une nouvelle fois décéléré avec une baisse de 5,9 % des créations d’entreprises par rapport au 1er trimestre 2021 ; les défaillances d'entreprises sont quant à elles modérément reparties à la hausse (+ 2,6 % en glissement annuel).

Toujours sensible aux répercussions de la crise sanitaire, la fréquentation hôtelière n’est pas parvenue à rattraper son niveau de 2019, avec un déficit de 18,3 % sur l’ensemble du 1er trimestre.

Septembre 2022

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Ruth MPOZAGARA

4^ème trimestre 2020

L’emploi yvelinois est reparti à la baisse lors du deuxième confinement

Au 4e trimestre 2020, sur fond de deuxième confinement (de novembre à mi décembre), l’économie yvelinoise a continué à se dégrader malgré quelques indicateurs en trompe-l’œil.

En effet, les créations d’entreprises ont continué à augmenter (+ 13,8 % en glissement annuel) et les défaillances se sont de nouveau réduites (- 39,2 % sur un an grâce aux aides publiques qui maintiennent à flot certaines entreprises). Parallèlement, le taux de chômage a certes baissé de 0,5 point pour atteindre 6,7 mais l’emploi a diminué de 1,8 % sur un an.

La fréquentation touristique s’est quant à elle considérablement réduite (- 75,6 % de visiteurs au Domaine de Versailles en 2020) tandis que la construction d’immobilier d’entreprise a affiché des résultats contrastés fin 2020 : + 80,2 % pour les mises en chantier mais – 47,3 % pour les surfaces de locaux autorisés.

Juillet 2021

3^ème trimestre 2020

Après un premier semestre en crise, l’emploi yvelinois est reparti à la hausse

Au 3e trimestre 2020, entre les deux confinements, l’économie yvelinoise a été globalement mieux orientée qu’au trimestre précédent.

Ainsi, les créations d’entreprises ont de nouveau augmenté (+ 27,1 % en glissement annuel après un recul provoqué par le premier confinement) et les défaillances ont diminué (- 30,4 % sur un an grâce aux aides publiques qui soutiennent les entreprises).

Parallèlement, 7 031 emplois ont été créés au cours du 3e trimestre 2020 mais ce n’est pas un vrai redémarrage de l’économie car le taux de chômage a, tant le même temps, augmenté fortement (+ 1,7 point, soit 7,2 %).

Aussi, la construction d’immobilier d’entreprise a affiché des résultats en berne au cours de l’été dernier : les surfaces de locaux autorisés à construire ont diminué de 18,3 % sur un an et celles mises en chantier ont chuté de 38,6 %.

Avril 2020

2^ème trimestre 2020

Plus de 8 000 destructions d’emplois dans les Yvelines au printemps 2020

Au 2e trimestre 2020, l’économie yvelinoise a continué à se dégrader du fait de la crise sanitaire. Ainsi, même si les défaillances d’entreprises ont chuté (- 57,3 % sur un an à cause des retards de jugement à partir du confinement), les créations d’entreprises ont-elles aussi diminué (- 14,4 %).

Parallèlement, 8 182 emplois ont été détruits au cours du 2e trimestre 2020 ; le taux de chômage a malgré tout continué de baisser (- 0,7 point, soit 5,5 %) mais, là aussi, cette diminution est à relativiser du fait de la non-disponibilité des personnes sans emploi pendant le confinement (jusqu’à la mi-mai).

Aussi, la construction d’immobilier d’entreprise a affiché des résultats en berne au printemps : les surfaces de locaux autorisés à construire ont diminué de 17,0 % sur un an et celles mises en chantier ont chuté de 59,2 %.

Novembre 2021

1^er trimestre 2020

La crise liée à la Covid-19 a déjà commencé à affecter l’économie yvelinoise

Au 1er trimestre 2020, l’économie yvelinoise a commencé à montrer de premiers signes de faiblesse liée aux conséquences de la crise sanitaire. Ainsi, même si les défaillances d’entreprises ont continué à diminuer (- 25,8 % sur un an) les créations d’entreprises ont seulement légèrement augmenté (+ 1,3 %).

Parallèlement, 6 613 emplois ont été détruits au cours des trois premiers mois de l’année ; le taux de chômage a malgré tout continué de baisser (- 0,1 point, soit 6,1 %) mais cette diminution est à relativiser du fait de la non-disponibilité des personnes sans emploi pendant le confinement.

La construction d’immobilier d’entreprise a quant à elle affiché des résultats mitigés début 2020 : alors que les surfaces de locaux autorisés à construire ont diminué, celles mises en chantier ont augmenté de 44,4 % dans le même temps.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Florence COROLLEUR

Septembre 2020

4^ème trimestre 2021

Même si le taux de chômage baisse, l’emploi reste à la peine dans les Yvelines

Au 4e trimestre 2021, les indicateurs ont été globalement au vert dans les Yvelines mais l’emploi, qui était déjà peu dynamique avant la crise sanitaire, peine à se redresser.

En effet, le département a perdu 1,7 % de ses effectifs depuis fin 2019 alors que l’écart du taux de chômage avec son niveau d’avant-crise est retombé à 0,2 point). Parallèlement, les créations d’entreprises ont certes diminué de 4,6 % sur un an mais les défaillances ont baissé de 12,6 %.

La fréquentation hôtelière a affiché une activité en baisse de 28,8 % par rapport au dernier trimestre de 2019.

Quant à elle, la construction d’immobilier d’entreprise a retrouvé son dynamisme d’avant crise : les surfaces de locaux mis en chantier ont augmenté de 28,0 % et les surfaces autorisées à construire ont crû de 12,4 %.

Mai 2022

3^ème trimestre 2021

L’économie yvelinoise se relève après 18 mois de crise sanitaire

Au 3e trimestre 2021, le début de reprise observé au trimestre précédent dans les Yvelines s’est poursuivi mais sans effacer complètement les effets de la crise sanitaire.

En effet, l’emploi s’est rapproché de son niveau d’avant-crise (le déficit est de 0,7 %) et le taux de chômage est encore supérieur de 0,5 point à son niveau de fin 2019.

Les créations d’entreprises ont quant à elles diminué de 5,9 % sur un an tandis que les défaillances ont enregistré une baisse de 23,0 % grâce aux dispositifs d’aides publiques qui maintiennent à flot certaines entreprises.

La fréquentation hôtelière dans le département a été meilleure qu’en 2020 mais est restée inférieure de 39,0 % à son niveau de l’été 2019.

Le secteur de la construction d’immobilier d’entreprise a certes enregistré une hausse des mises en chantier de locaux (+ 25,9 % sur un an) mais le secteur est toujours à la peine.

Mars 2022

2^ème trimestre 2021

L’emploi s’est redressé dans les Yvelines au 2e trimestre 2021

Au 2e trimestre 2021, l’économie yvelinoise a montré quelques signes matérialisant un début de reprise.

En premier lieu, l’emploi s’est rapproché de son niveau d’avant crise (le déficit est resté de 0,7 %) et le taux de chômage s’est stabilisé à 6,7 %, soit 0,4 point de plus que fin 2019.

Les créations d’entreprises ont quant à elles continué à augmenter (+ 44,2 % en glissement annuel) tandis que les défaillances, malgré un rebond au printemps dernier, sont restées à un niveau faible grâce aux dispositifs d’aides publiques qui maintiennent à flot certaines entreprises.

A contrario, le secteur de la construction d’immobilier d’entreprise a affiché des résultats défavorables : les surfaces mises en chantier ont diminué de 54,7 % par rapport au printemps 2019 et les surfaces de locaux autorisés à construire de 55,0 % dans le même temps.

Décembre 2021

1^er trimestre 2021

L’emploi yvelinois à l’arrêt début 2021

Au 1er trimestre 2021, à la sortie du second confinement, l’économie yvelinoise n’a pas réussi à redresser la barre malgré quelques indicateurs en trompe-l’œil.

En effet, les créations d’entreprises ont continué à augmenter (+ 31,9 % en glissement annuel) et les défaillances se sont de nouveau réduites (- 49,0 % sur un an grâce aux aides publiques qui maintiennent à flot certaines entreprises).

Parallèlement, le taux de chômage départemental a augmenté de 0,1 point pour atteindre 6,8 % et l’emploi a diminué de 0,1 % sur un trimestre.

Malgré tout, la construction d’immobilier d’entreprise a affiché de bons résultats dans le département début 2021 : les mises en chantier ont augmenté de 30,4 % et les surfaces de locaux autorisés à construire de 44,2 %.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Florence COROLLEUR

Septembre 2021

3^ème trimestre 2022

Statu quo pour l’économie des Yvelines

Au 3^e trimestre 2022, les évolutions des indicateurs économiques dans les Yvelines sont restées dans la continuité de celles observées précédemment. Ainsi, l’emploi salarié départemental s’est légèrement contracté (- 0,1 %) et est resté inférieur de 0,6 % à son niveau de fin 2019 ; parallèlement, le taux de chômage s’est replié de 0,1 point pour atteindre 6,4 %.

Dans le même temps, les créations d’entreprises ont rebondi (+ 11,6 % sur un an) mais les défaillances ont augmenté de 139,7 %. Au plan sectoriel, l’activité hôtelière n’a pas encore retrouvé ses niveaux d’avant la crise sanitaire mais l’écart se réduit progressivement (- 11,0 % par rapport au 3^e trimestre 2019) ; la construction d’immobilier d’entreprise a quant à elle été dynamique mais est aussi restée inférieure à ses niveaux d’avant la pandémie (les surfaces de locaux mis en chantier ont augmenté de 23,4 % sur un an et les surfaces autorisées à construire ont crû de 143,9 %).

Mars 2023

2^ème trimestre 2022

Le marché de l’emploi tourne déjà au ralenti dans les Yvelines

Même si certains sont restés favorablement orientés, les indicateurs économiques sont globalement passés au feu orange dans les Yvelines au 2e trimestre 2022. Ainsi, parmi les éléments positifs, on retiendra que le déficit de nuitées dans les établissements hôteliers du département s’est nettement atténué ; parallèlement, la construction d’immobilier d’entreprise a été dynamique : les surfaces autorisées à construire dans le département ont plus que doublé sur un an et les surfaces de locaux mis en chantier ont plus que triplé. Toutefois, la démographie d’entreprises est restée à la peine : les créations d’entreprises ont diminué de 12,1 % sur un an et les défaillances ont augmenté de 52,3 %. Qui plus est, l’emploi départemental a diminué de 0,1 % sur un trimestre tandis que le taux de chômage a augmenté de 0,1 point.

Novembre 2022

1^er trimestre 2022

L’activité économique s’est maintenue dans les Yvelines début 2022

Au 1er trimestre 2022, les indicateurs économiques ont été globalement au vert dans les Yvelines.
Ainsi, même s’il est resté inférieur de 0,7 % à son niveau de fin 2019, l’emploi a légèrement augmenté et le taux de chômage s’est réduit de 0,1 point pour atteindre 6,4 %.

Parallèlement, les créations d’entreprises ont diminué de 7,5 % sur un an et le nombre de défaillances a augmenté de 76,5 % (soit 173 défaillances). L’activité hôtelière a quant à elle affiché une activité en repli de 33,2 % par rapport au 1er trimestre 2019.

Enfin, la construction d’immobilier d’entreprise a été orientée à la hausse dans le département : les surfaces de locaux mis en chantier ont augmenté de 28,4 % et les surfaces autorisées à construire ont crû de 20,6 %.

Septembre 2022

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Florence COROLLEUR

4^ème trimestre 2020

Près de 2 400 emplois détruits fin 2020 en Seine-et-Marne

En Seine-et-Marne, comme partout ailleurs, l’année 2020 a été marquée par la crise économique liée à la pandémie de Covid19.

L’emploi a été particulièrement affecté : hormis le sursaut au 3^e trimestre, il n’a cessé de décroître. Sur le dernier trimestre de l’année, 2 389 postes salariés ont ainsi été détruits dans le département ; avec 1 551 emplois salariés en moins, l’industrie a payé un lourd tribut.

Quant au tourisme, il s’est retrouvé paralysé et privé de nombreux visiteurs du fait de la mise en place de mesures restrictives (confinement, fermeture des frontières, quarantaine, etc.) ; l’aéroport de Roissy illustre parfaitement cette chute sans précédent du trafic aérien, avec 70,8 % de passagers commerciaux en moins par rapport à 2019.

Compte tenu de la baisse illusoire du taux de chômage, seule la démographie d’entreprises s’est bien comportée.

Mai 2020

3^ème trimestre 2020

Rebond de l’emploi seine-et-marnais entre les deux confinements

Principale satisfaction du 3^e trimestre 2020, le nombre d’emplois salariés s’est redressé de 1,0 % en Seine-et-Marne (soit plus de 4 800 créations nettes d’emploi) ; hormis l’industrie, tous les secteurs ont contribué à cette hausse, notamment l’intérim qui fait figure de fer de lance (+ 12,0 %, soit 1 506 créations nettes d’emploi).

En dépit de cette amélioration de l’emploi, le taux de chômage a observé une hausse d’une ampleur inédite (+ 1,8 point) et s’est élevé à 7,9 % de la population active. Quant à la démographie d’entreprises, elle est orientée favorablement : le nombre d’entreprises créées a progressé de 27,5 % sur un an tandis que les défaillances d’entreprises ont reculé de 40,8 %.

Enfin, la construction d’immobilier d’entreprise se porte bien dans le département avec une hausse de 48,5 % des surfaces mises en chantier sur un an.

Février 2020

2^ème trimestre 2020

Crise sanitaire : un impact plus modéré en Seine-et-Marne qu’en Ile-de-France

La crise sanitaire a continué d’affecter l’économie seine-et-marnaise au 2^e trimestre 2020. La dynamique entrepreneuriale s’en est notamment ressentie avec 3 529 nouvelles entreprises recensées sur la période contre 4 302 un an plus tôt (- 18,0 %).

En outre, l’emploi a subi une nouvelle dégradation avec 2 383 destructions nettes. Toutefois, il convient de souligner deux points importants : le ralentissement de cette baisse (- 0,5 % après - 2,0 % au trimestre précédent) et sa plus faible intensité par rapport à l’échelon régional (- 1,3 %).

D’ailleurs, certains secteurs d’activité ont su tirer leur épingle du jeu ; c’est le cas, par exemple, de la construction qui a affiché 134 créations nettes d’emplois. Enfin, les défaillances d’entreprises et le taux de chômage ont reculé pour les raisons évoquées dans la synthèse régionale.

Novembre 2019

1^er trimestre 2020

La pandémie de Covid-19 à l’origine du repli de l’activité en Seine-et-Marne

A l’instar des autres départements français, la Seine-et-Marne a été frappée de plein fouet par l’irruption de la Covid19, laquelle a nécessité de confiner la population à partir du 17 mars 2020.

La mise en sommeil forcée de nombreux pans de l’activité économique seine-etmarnaise a ainsi entraîné la destruction de 9 622 emplois entre le 4^e trimestre 2019 et le 1^er trimestre 2020, principalement dans l’intérim (- 7 712 emplois).

Le nombre d’entreprises créées a également fléchi lors des trois premiers mois de l’année 2020 (- 5,6 % en glissement annuel). Le reflux du nombre de défaillances d’entreprises (- 30,0 %) et la baisse du taux de chômage (- 0,1 point), qui auraient pu s’apparenter à de bonnes nouvelles, constituent en réalité des résultats en trompe-l’œil au vu du contexte.

Septembre 2019

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Jérôme CAUDRON

4^ème trimestre 2021

Une nette amélioration du marché du travail en Seine-et-Marne

A l’instar des autres départements franciliens, la Seine-et-Marne a observé un fort recul de son taux de chômage fin 2021 (- 0,4 point). Ce repli du taux de chômage s’est accompagné d’une baisse significative du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (- 4 000 sur la période).

Parallèlement, sous l’impulsion de l’intérim, l’emploi salarié a progressé de 0,6 % (+ 2 677 emplois). De plus, le nombre record d’entreprises créées en 2021 (22 739) a mis en exergue une dynamique entrepreneuriale particulièrement soutenue en Seine-et-Marne (+ 20,0 % de créations par rapport à 2020).

En revanche, le nombre d’entreprises défaillantes a augmenté de 11,8 % (contre - 8,0 % en Ile-de-France).

De leur côté, la construction d’immobilier d’entreprise et la fréquentation hôtelière n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant la crise sanitaire.

Mai 2022

3^ème trimestre 2021

Le taux de chômage en Seine-et-Marne est reparti à la hausse

Après avoir envoyé des signaux positifs lors du printemps 2021, l’activité économique seine-et-marnaise s’est finalement grippée au cours du 3e trimestre. Avec la création de moins de 100 postes salariés en trois mois, l’emploi a cruellement manqué de vigueur.

Sur le plan sectoriel, des pertes d’emplois ont même été déplorées dans l’industrie (- 179), la construction (- 215) et l’intérim (- 106) ; seul le tertiaire marchand est parvenu à tirer son épingle du jeu (+ 666 emplois). Concernant le taux de chômage, stabilisé à 7,3 % depuis la fin d’année 2020, il s’est dégradé de 0,1 point pour s’établir à 7,4 %.

En outre, la démographie d’entreprises est mal orientée avec un reflux des entreprises créées de 4,2 % sur un an conjugué à une hausse des entreprises défaillantes de 12,5 %. Point positif, la fréquentation hôtelière a doublé comparé au 3e trimestre 2020.

Mars 2022

2^ème trimestre 2021

Seine-et-Marne : les signaux positifs du printemps demandent confirmation

L’économie seine-et-marnaise a envoyé des signaux positifs au 2e trimestre 2021, parmi lesquels la démographie d’entreprises qui a bénéficié d’une bonne orientation.

En effet, la période printanière a confirmé le dynamisme de l’entrepreneuriat avec une nouvelle forte progression des créations d’entreprises. parallèlement, les défaillances d’entreprises ont reculé de 27,7 % par rapport au 2e trimestre 2019.

Au rang des signaux positifs qui demandent confirmation, nous retrouvons le taux de chômage qui a enregistré une baisse trimestrielle de 0,1 point mais qui reste 0,4 point au-dessus de son niveau d’avant crise ; même constat pour l’emploi salarié qui a certes observé une progression de 0,5 % sur trois mois mais qui affiche encore un déficit de 0,7 % par rapport à fin 2019.

décembre 2021

1^er trimestre 2021

Un début d’année 2021 contrasté pour l’économie seine-et-marnaise

Les trois premiers mois de l’année 2021 ont souligné les bonnes performances de l’économie seine-et-marnaise en matière d’entrepreneuriat et d’emploi.

En effet, le nombre de créations d’entreprises a bondi de 46,0 % (contre + 31,0 % en Ile-de-France) et 726 créations nettes de postes salariés ont été enregistrées sur la période.

Toutefois, certaines tendances paradoxales ont également été mises en lumière. Ainsi, le maintien du taux de chômage à 7,3 % de la population active s’est accompagné d’une hausse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A.

En outre, en dépit de la bonne orientation de l’emploi dans le secteur de la construction, les surfaces autorisées et mises en chantier d'immobilier d'entreprise ont décliné. Enfin, avec 2,9 millions de passagers, le trafic passagers à l’aéroport de Roissy est resté en berne.

Septembre 2020

Auteurs : Mickaël LE PRIOL, Jérôme CAUDRON

4^ème trimestre 2020

Le deuxième confinement de fin 2020 a coupé court la reprise estivale

Après l’embellie de l’été 2020, le nouveau confinement lié à la deuxième vague de Covid-19 et débuté le 30 octobre 2020 a gravement affecté les résultats de l’économie parisienne au 4^e trimestre 2020.

Ainsi, la capitale a perdu 11 366 emplois salariés privés au fin 2020, en raison notamment de la baisse enregistrée dans le secteur tertiaire marchand.

Les indicateurs du tourisme ont également été en berne ; ils reflètent la chute de fréquentation des lieux visités par les touristes à Paris que sont les monuments, musées, etc. restés fermés pendant plusieurs mois.

3^ème trimestre 2020

Eté 2020 : une fragile embellie pour l’économie parisienne

Après un retournement brutal et défavorable de plusieurs indicateurs au 2^e trimestre 2020 (marqué par le confinement), le 3^e trimestre a montré quelques signes de reprise pour l’économie parisienne.

Les créations d’entreprises ont recommencé à croitre, et, plus surprenant, le volume des défaillances d’entreprises a été orienté à la baisse ; ce dernier constat est toutefois à mettre en lien avec les retards pris par les tribunaux pour leurs jugements et les dispositifs d’aide aux entreprises.

L’emploi parisien a enregistré un rebond, notamment grâce aux recours à l’emploi intérimaire. Cependant, le taux de chômage a augmenté de 1,8 point dans la capitale, rompant ainsi avec des années de tendances baissières.

2^ème trimestre 2020

L’économie parisienne lourdement touchée par la crise de la Covid-19

Les indicateurs du 2^e trimestre traduisent une conjoncture économique difficile pour la capitale. Ainsi, les ruptures défavorables constatées au 1er trimestre 2020 se sont confirmées au printemps dernier : le niveau de créations d’entreprises s’est replié, le nombre d’emplois salariés s’est réduit - exception faite de l’emploi intérimaire, le secteur de la construction d’immobilier d’entreprise a enregistré des baisses, tant pour les surfaces autorisées que les surfaces commencées.

Les indicateurs plus favorables – i.e. la poursuite de la baisse du taux de chômage (- 0,6 point) et la réduction des défaillances d’entreprises - sont trompeurs car ils correspondent à des décalages dans la prise en compte de la réalité.

1^er trimestre 2020

Un début d’année en contraste qui a marqué un début de retournement de l’économie à Paris

Certains indicateurs sont restés positifs à Paris au 1^er trimestre 2020 : les défaillances d’entreprises ainsi que le taux de chômage (6,0 %) sont à leurs plus bas niveaux historiques.

Cependant, pour d’autres indicateurs, on constate une rupture avec leurs évolutions passées et ces variations sont nettement moins favorables.

Ainsi, les créations d’entreprises ont enregistré un premier repli après trois ans de hausses du fait du défaut de nouveaux micro-entrepreneurs. De même, contrairement aux périodes précédentes, le nombre d’emplois salariés s’est réduit, avec 41 361 emplois détruits par rapport au 4^e trimestre 2019, les entreprises ayant en particulier très nettement restreint leur nombre d’intérimaires.

Auteurs : Mickaël LE PRIOL - Sophie LAUNAY