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Glaaster : une startup à visée éducative

Comme chaque année, la CCI Paris Ile-de-France accompagne 32 startups à VivaTech pour accroitre leur visibilité et accélérer leur développement. Focus sur l’une d’entre elles : Glaaster, qui met l'intelligence artificielle au service des enfants dyslexiques en adaptant l'école à leurs besoins et en transformant les devoirs en jeux. Interview de Baptiste Brejon, cofondateur de Glaaster, pour découvrir la genèse de cette startup, ses projets et l'aide dont elle a bénéficié !

Comment est née l’idée de Glaaster ?

Nous sommes, Antoine Auzimour et moi-même, tous deux ingénieurs en informatique. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’école il y a dix ans et avions notamment en commun la volonté d’entreprendre.

Antoine étant lui-même dyslexique, il souhaitait mettre ses compétences en informatique et sa spécialité en IA au service des personnes qui souffrent de troubles dyslexiques, sachant que 8 % de la population est concernée. Après avoir interrogé 150 familles avec des enfants dyslexiques, nous avons constaté que les devoirs occupaient chaque jour 2 heures de leur temps, avec des disputes et des pleurs à la clé ! Nous avons donc voulu les aider.

En quoi consiste l’activité de l’entreprise ?

Nous voulons adapter l’école aux besoins des enfants dyslexiques. Concrètement, l’outil permet de photographier un contenu textuel scolaire (devoir, leçon…) et de l’envoyer sur la plateforme que nous avons créée. L’IA, en fonction de ce qu’elle sait et comprend de l’utilisateur, va adapter ce contenu en adoptant des corrections graphiques –couleurs sur des graphèmes ou des phonèmes, ajout d’espaces, surlignement…– pour que l’utilisateur ne subisse plus son trouble.

Chaque trouble dyslexique, étant unique et personnel, nécessite un besoin différent, à l’image des problèmes de vue, avec des corrections propres à chacun. N’ayant pas les compétences nécessaires en neurosciences, nous travaillons en collaboration avec le centre de recherche en neurosciences de Lyon. Cela nous permet de déterminer le profil cognitif de chaque enfant et de trouver la correction idoine. Nous transformons également les devoirs en jeux : l’enfant qui fait ses devoirs gagne des points qu’il peut convertir en cadeaux sur la plateforme !

Que vous a apporté l’accompagnement de la CCI Paris pour la création de Glaaster ?

Lorsque nous avons commencé notre projet d'entreprise, il y a un an, nous ne savions pas comment nous y prendre ni par où commencer. Nous nous sommes donc rapprochés de la CCI Paris et avons eu l’opportunité de rencontrer Maël Fleuret qui est le Startup Manager. Devenu notre conseiller privilégié, il nous a fait entrer dans le programme Entrepreneur#Leader qui nous a énormément apporté. On a ainsi été guidés dans la construction de notre projet, avec des conseils et des informations pour répondre à nos questionnements, mais aussi nos doutes et nos zones d’ombre.

Nous avons aussi été mis en relation avec les bons interlocuteurs au bon moment en fonction de nos besoins. Maël Fleuret nous a fait rencontrer des établissements publics et privés, des acteurs du monde de l’éducation, de la communication et du financement. Soit toutes les briques nécessaires au lancement et au développement de l’entreprise.

Qu’attendez-vous de votre participation au club Boost Startup de la CCI Paris ?

C’est une communauté de jeunes entrepreneurs qui rencontrent tous les mêmes besoins et les mêmes problématiques. L’objectif est d’être plus forts ensemble, de se serrer les coudes, de se donner des conseils et d’organiser des mises en relation, voire de faire du business ! Nous allons participer au club Boost Startup qui jouera, de la même manière que la CCI, le rôle de mise en relation, de partage des informations utiles, d’échanges… pour accélérer notre développement. Avec un an d’expérience, nous pourrons déjà faire un premier retour d’expérience aux entrepreneurs moins avancés que nous.

Quels sont vos projets ?

La première version de la plateforme a démarré en janvier dernier avec une dizaine de familles. L’objectif est de commercialiser la deuxième version en septembre prochain après l’avoir testée pendant l’été auprès de bêta-testeurs.

Nous envisageons par ailleurs de déployer notre solution à l’international, dans les pays anglo-saxons. Mais c’est un challenge qui ne s’improvise pas ! Nous souhaitons donc nous faire accompagner par la CCI. On capitalise beaucoup sur l’expérience, les compétences et le réseau de la CCI Paris Ile-de-France à l’étranger.

Enfin, qu'attendez-vous de votre présence sur le stand de la CCI à VivaTech ?

Nous avons eu la chance d’être sélectionnés par la CCI, dans le cadre d’un appel à candidatures, pour participer à VivaTech. Nous avons de fortes attentes en termes de visibilité, de financement et de collaborations. Étant sur un projet BtoC de masse qui répond à un besoin quotidien des familles, nous avons besoin d’être vus et connus le plus largement possible par le grand public. Et VivaTech est donc une opportunité.

Sur la partie technique, nous souhaitons y rencontrer des acteurs du numérique afin de comprendre comment ils traitent les problématiques du RGPD ou de la gestion des données. VivaTech ayant une portée internationale, nous espérons également créer des collaborations avec des interlocuteurs étrangers pour créer des ponts avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Sur le financement, étant en phase d’accélération, nous souhaitons nouer des contacts avec des organismes bancaires comme la BNP et peut-être aussi de fonds d’investissement pour un horizon plus lointain, à un an. Nous avons déjà obtenu un prêt d’honneur de 60 k€ auprès de Bpifrance et d’Initiative Grandes écoles et universités (IGEU), et récolté 100 K€ en love money. Nous espérons que VivaTech fera levier afin d’obtenir un prêt bancaire entre 60 k€ et 160 k€.

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Retrouvez la CCI Paris Ile-de-France à VivaTech du 14 au 17 juin 2023

Financement, développement à l'international, innovation, programme startups... nos experts vous apporteront des conseils personnalisés sur toutes les questions liées à la croissance de votre entreprise et de vos projets. N’hésitez pas à les solliciter, ils seront là pour vous (Hall 1 - J45) !

Vous pourrez aussi participer aux ateliers animés par nos experts et nos partenaires. Et découvrir les solutions innovantes proposées par les 32 startups que nous accueillerons sur notre stand.

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Nos conseils pour créer votre entreprises

Comme chaque année, la CCI Paris Ile-de-France accompagne 32 startups à VivaTech pour accroitre leur visibilité et accélérer leur développement. Focus sur l’une d’entre elles : Glaaster.
Création d'entreprise Création d'entreprise Développement de l'entreprise Innovation

"Club AgroAlia : un vrai plus pour une jeune startup !"

Algama Foods propose des solutions alimentaires pour nourrir le plus grand nombre tout en protégeant l’environnement. Son objectif ? Démocratiser l’utilisation des microalgues dans l’alimentation comme une alternative aux protéines animales. Co-fondateur et CEO d’Algama, Alvyn Severien revient sur les prémices et les projets de cette startup installée à Malakoff.

Comment est née l’idée d’Algama ?

J’ai commencé à travailler sur le projet d’Algama à 23 ans en sortant de l’école des Mines. J’ai créé l’entreprise en novembre 2013 avec Gaëtan Gohin et Mathieu Gonçalvez, deux amis rencontrés sur les bancs du collège de L'Haÿ-les-Roses. Moi-même consommateur de microalgues sous forme de compléments alimentaires depuis plus de 18 ans, je voulais démocratiser leur usage et proposer une alternative aux produits laitiers, carnés ou de la mer.

Algama propose des solutions alimentaires pour nourrir le plus grand nombre tout en protégeant l’environnement. Co-fondateur et CEO d’Algama, Alvyn Severien revient sur les prémices et les projets de cette startup.
Création d'entreprise Création d'entreprise Entrepreneuriat Environnement
Alvyn Severien, CEO d'Algama

Les algues présentent en effet une grande richesse en termes de protéines, de vitamines, de minéraux, d’acides gras saturés et de diversité. Leur apport nutritionnel est exceptionnel, tout comme leur potentiel. Sur le plan écologique, ces micro-organismes, présents à la fois dans les mers, les rivières et les lacs, ont la particularité de se reproduire à l’infini. Enfin, leur prix est égal, voire inférieur, aux produits auxquels ils se substituent.

Pour nous développer, nous nous sommes associés à des chercheurs, et notamment au CNRS. Notre objectif étant de transformer cette matière première pour la valoriser en un ingrédient à destination de l’agroalimentaire. Nous souhaitons créer une nouvelle façon de consommer, sans pour autant contraindre le consommateur : cette nouvelle habitude de consommation peut être adoptée facilement car elle ne nécessite aucun compromis sur les saveurs, le goût ou le prix. Nous voulons travailler sur quelque chose qui a de l’impact à la fois sur la santé et sur la planète.

A qui s’adresse Algama ?

Nous visons à remplacer les oeufs et le lait par des microalgues. On développe des produits 100 % vegan à partir d’organismes végétaux récoltés auprès de cultivateurs majoritairement français et européens. Nous sommes une plateforme d’innovation et de R&D, avec trois laboratoires situés à Malakoff. Le premier travaille sur la biomasse, c’est-à-dire les algues en elles-mêmes pour avoir une connaissance profonde des souches. Le deuxième se focalise sur les procédés de transformation. Et le troisième est un laboratoire d’application agroalimentaire pour accompagner nos clients vers les produits qu’ils souhaitent réaliser.

Nous vendons à des entreprises de l’agroalimentaire de toutes tailles et à des industriels qui souhaitent végétaliser leurs recettes. Nous avons déjà déposé 25 brevets dans 31 pays pour protéger nos procédés. Nous avons par exemple lancé une mayonnaise, un lait végétal ou encore une boisson pour sportifs.

A quelles difficultés vous êtes-vous heurtés ?

Au départ, notre démarche n’a pas été bien comprise. En 2013, quand nous avons lancé Algama, travailler sur la transition alimentaire, sur de nouveaux ingrédients, était difficile à comprendre pour nos interlocuteurs. Nous avons dû faire un gros travail pédagogique pour expliquer notre démarche, démontrer le fonctionnement de notre concept et créer des produits finis pour les montrer aux consommateurs, aux investisseurs et aux distributeurs. Aujourd’hui, c’est beaucoup mieux accepté car il y a eu une vraie prise de conscience.

Pourquoi avoir adhéré au club AgroAlia ?

Algama a été membre d’AgroAlia de 2017 à 2020. Ce club, animé par la CCI Paris Ile-de-France, réunit des startups de la FoodTech qui sont toutes dans leurs premières années d’existence, donc avec des préoccupations communes. Des ateliers thématiques mensuels sont organisés avec des intervenants extérieurs et des témoignages d’entrepreneurs. Sur la recherche de financement, par exemple, ou le recrutement, le développement export, comment travailler avec des grands comptes… Des questions très concrètes et essentielles pour de jeunes entreprises.

Au sein d’un groupe restreint d’une vingtaine de membres, les échanges sont fluides et fructueux, dans un climat de confiance. C’est Gaëtan Gohin, co-fondateur d’Algama, qui s’est investi dans l’activité d’AgroAlia, si bien qu’il continue à intervenir au sein du club, non plus en tant que membre, mais en tant que mentor. Une activité totalement désintéressée qui l’amène à témoigner au cours d’ateliers thématiques. C’est un juste retour d’ascenseur : le club nous a beaucoup apporté lorsque nous étions une jeune startup, nous lui consacrons donc à notre tour un peu de temps !

Comment avez-vous financé ces dix années de R&D ?

Nous avons réussi à lever 25 millions d’euros sur plusieurs tours auprès de différents investisseurs : Noshaq, Newtree Impact, Grupo Bimbo, Thai Union Group, Horizon Ventures, Blue Horizon Ventures, CPT Capital, Veginvest, Beyond Impact, Alvyn Capital, Bpifrance… Nous avons en outre bénéficié d’une subvention de 600 000 € de la part de la Région Ile-de-France dans le cadre du Plan de Relance Industrie, afin de créer notre première unité de production.

Que vous a apporté votre présence sur le stand de la CCI Paris Ile-de-France à VivaTech en 2022 ?

Nous avons eu la chance d’être sélectionnés par la CCI, dans le cadre d’un appel à candidatures, pour participer à VivaTech. Pouvoir présenter nos solutions alimentaires sur son stand, qui plus est, après des mois de perturbations liées à la crise du Covid, était très intéressant pour Algama. Cela nous a permis de faire beaucoup de rencontres et nous a apporté une visibilité utile.

Nous avons eu la possibilité d’expliquer notre concept : beaucoup de personnes sont étonnées de voir ce que nous faisons depuis des laboratoires en Ile-de-France. Nombre de candidats sont également venus nous soumettre leur CV et nous avons d’ailleurs recruté certains d’entre eux. D’un point de vue partenariat, nous avons noué de bons contacts, même si cela ne s’est pas encore concrétisé par une augmentation de notre activité, car nous sommes sur des cycles longs.

Quels sont vos projets à venir ?

Etant face à une demande qui ne cesse de grandir, nous allons nous concentrer sur la croissance d’Algama. Avec 45 salariés aujourd’hui, nous sommes trop à l’étroit dans nos bureaux et envisageons d’ajouter un laboratoire supplémentaire, si possible à proximité de nos locaux actuels.

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Nos conseils pour créer votre entreprise

Une entrepreneuse engagée dans l’économie sociale et solidaire !

Nadine Abondo a créé l’entreprise Févier d’Or à Saint-Ouen-L'Aumône, une chocolaterie qui couvre tout le processus de fabrication, de la culture du cacao jusqu'au produit fini. Mais ce n’est pas tout ! Févier d’Or est aussi une entreprise adaptée de 17 salariés qui emploie 15 personnes en situation de handicap. Un parcours qui n’a pas été un long fleuve tranquille !

Comment est née l’idée de Févier d’or ?

J’ai un parcours très atypique. Diplômée en ingénierie sociale et en intervention médico-sociale, j’ai travaillé pendant plus de 10 ans à la Fédération des maladies orphelines à Paris. J’ai ensuite dirigé un ESAT et deux foyers d’hébergement pour personnes en situation de handicap. Ce qui ne me destinait, a priori, pas à l’entrepreneuriat !

Nadine Abondo a créé l’entreprise Févier d’Or, une chocolaterie qui couvre tout le processus de fabrication, de la culture du cacao jusqu'au produit fini. Mais aussi une entreprise adaptée de 17 salariés qui emploie 15 personnes handicapées...
Création d'entreprise Entrepreneuriat
Févier d'Or

Convaincue qu’il faut un travail pour être autonome et constatant que le marché des ESAT était saturé car nous intervenions quasiment tous dans les mêmes activités (conditionnement, espaces verts, blanchisserie…), j’ai souhaité ouvrir d'autres opportunités. Pour que les personnes handicapées intègrent réellement le monde du travail et développent de nouvelles compétences, j’ai décidé de créer mon entreprise avec l’objectif de leur permettre d’avoir un statut de salarié et un vrai contrat de travail. Ce qu’ils n’ont pas en ESAT car ils sont considérés comme des « bénéficiaires ».

Quant au cacao, c’est toute mon histoire ! Le chocolat a été comme une illumination pour moi. Etant fille et petite-fille de cultivateurs de cacao, je suis moi-même devenue cultivatrice.

Quelles sont les particularités de votre chocolaterie ?

Créée en août 2018, Févier d’Or est une entreprise adaptée et une ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale) qui favorise l’emploi local des personnes en situation de handicap –plus de 90 % de notre effectif. Etre une entreprise de droit commun avec une exigence de qualité et du personnel en situation de handicap est un véritable challenge qui n’est pas toujours évident !

Nous maîtrisons tout le processus de fabrication du chocolat, de la culture du cacao au Cameroun jusqu'au produit fini, sans intermédiaire. Ayant connu les difficultés rencontrées par mon père, cultivateur de cacao, qui était contraint d’avoir une activité secondaire pour joindre les deux bouts, nous sommes engagés auprès de petits producteurs camerounais afin qu’ils puissent vivre de leur seule richesse qu’est la terre. Nous les rémunérons à un prix au-dessus du cours du cacao, ce qui permet à des centaines de familles de vivre décemment de leur travail.

Grâce à notre coopérative, qui regroupe 150 petits producteurs au Cameroun, nous offrons aux consommateurs un produit tracé le plus naturel et authentique possible. Je suis fière de faire du « Tree To Bar » (de l’arbre à la tablette). Mon mari, lui aussi cultivateur de cacao à l’origine, s’est reconverti pour devenir chocolatier. Nous travaillons le chocolat comme du vin et vendons des chocolats de toutes sortes, au caramel, à la fleur de sel, au piment d’Espelette... Nous faisons également voyager les consommateurs avec nos tablettes au baobab, au yuzu, au poivre de Penja, à la fleur d’hibiscus…

A quelles difficultés vous êtes-vous heurtée au démarrage ?

Il faut déjà dire que j’ai cumulé beaucoup d’a priori : sur le handicap, la diversité, l’entrepreneuriat des femmes… Parmi les difficultés que j’ai rencontrées, le manque de financement a vraiment été criant. Pour y remédier, je suis passée par des concours. Lauréate du programme Les Audacieuses porté par La Ruche en janvier 2018, j’ai finalement obtenu un financement, mais les fonds n’ont été débloqués qu’en décembre 2018, soit six mois après !

Ce décalage a été le début d’un long calvaire. Nous avons loupé Noël, la seule période de l’année pendant laquelle je devais faire un chiffre d’affaires car nous n’avions pas de boutique. Pendant cette première année, j’avais donc des charges, car j’avais déjà pris les locaux et formé les équipes, mais sans aucune recette.

Heureusement, mon maître-mot est la résilience : ne jamais renoncer, ne jamais rien lâcher ! Même si ensuite, dès le premier Noël, j’ai dû affronter les grèves des gilets jaunes, puis la crise sanitaire qui a entraîné des retards de livraison des emballages, une pénurie de papier et maintenant l’inflation... Ayant un personnel « fragile », chaque impact extérieur nous affecte d’autant plus. Mais au final, j’ai réussi à maintenir tous les emplois et même à en créer !

Par qui avez-vous été soutenue ?

Nous avons reçu le soutien de plusieurs acteurs. Grâce à la CCI Val-d’Oise, à la CMA 95 et à Hammerson, nous bénéficions depuis février d’une boutique éphémère au sein du centre commercial Les Trois Fontaines à Cergy, dont je tiens également à remercier les dirigeants. Pouvant compter sur de nombreux passages, nous organisons des ateliers pour les enfants et faisons goûter nos chocolats. Un partenariat est également en cours de négociation avec le centre commercial Cora avec lequel la CCI nous a aussi mis en relation.

Grâce au soutien du Département et, plus particulièrement, de la CCI et du CEEVO (Comité d’expansion économique du Val-d’Oise) qui nous ont porté et continuent encore, nous avons pu participer au salon du Made in France et rencontrer de potentiels clients. Févier d'Or est également labellisé #Madein95.

En 2021, nous avons aussi bénéficié du fonds de résilience qui nous a permis de repartir après la crise sanitaire. Et en 2022, nous avons reçu un fonds de revitalisation de 12 500 € grâce à la CCI, ce qui nous a permis d’acheter une machine pour décortiquer les fèves de cacao. Résultat ? Nous pouvons gérer 50 kg par heure, contre 10 kg par jour lorsque nous le faisions manuellement. Nous avons changé d’échelle !

Vous avez suivi des programmes d’accompagnement de la CCI Val-d'Oise ?

En 2019, j’ai intégré le programme Plato Jeunes entreprises. Un accompagnement sur 9 mois qui nous a permis d’avancer sur plusieurs problématiques RH et de structurer notre développement commercial. Ce dispositif mixte des séances de travail mensuelles animées par des experts et des temps d’échanges avec les membres du groupe, de jeunes dirigeants d’entreprises implantées dans le Val-d’Oise. Une dynamique réseau très enrichissante !

Nous avons également bénéficié de l’Appli Rebond en 2021, un programme pour aider les entreprises à rebondir suite à la crise sanitaire. Nous étions une quinzaine d’entrepreneurs réunis chaque mois sur des problématiques que nous avions définies ensemble. Des experts étaient mobilisés pour nous apporter méthodologie et solutions concrètes en fonction de nos priorités. Il y a des moments où l’on se sent vraiment seul lorsque l’on entreprend face à tout ce qu’il faut surmonter : pouvoir s’accrocher à des mains tendues s’avère particulièrement bénéfique.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Nous sommes en train de nous agrandir : nous allons passer d’un local de 300 m² à 700 m². L’idée est de créer un véritable espace pour les entreprises en team building. Nous réalisons 70 % de notre activité en BtoB, même si l’activité BtoC augmente progressivement. Notre atelier n’étant qu’un atelier de production implanté en zone d’activité, nous n’avons pas de passage, ce qui nous fait défaut aujourd’hui.

Pour nous développer, nous souhaitons donc ouvrir des boutiques. Et à terme, essaimer notre modèle de chocolatier engagé, employant des personnes en situation de handicap et créant des richesses sur un territoire, tout en garantissant aux petits producteurs de quoi vivre.

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Une solution de chauffage écologique et Made in France !

Créé en 2022, Energyzo commercialise une solution low-tech de chauffage et climatisation produite à partir de la chaleur des eaux usées. Une innovation écologique, bas carbone et fabriquée en France ! Retour avec Xavier Saunier, son président, sur la création de cette startup et l'accompagnement dont il a bénéficié.

Energyzo commercialise une solution de chauffage et climatisation à partir de la chaleur des eaux usées. Une innovation écologique, bas carbone et fabriquée en France ! Retour sur la création de cette startup et l’accompagnement dont elle a bénéficié.
Création d'entreprise Création d'entreprise Environnement Innovation
Xavier Saunier

Comment est née l’idée ?

L’idée a germé en 2006, au cours de discussions avec des élus franciliens. La technologie associée à la valorisation des eaux usées est issue de brevets suisse et allemand dont nous avons acquis les droits. Lancée par mon père, l’activité a commencé à décoller suite à l’obtention du Prix de l’Innovation au Salon des Maires 2007. Entre 2009 et 2015, une quinzaine d’installations ont ainsi été réalisées, notamment l’Ecoquartier de Sainte Geneviève à Nanterre avec près de 650 logements chauffés.

Il y a trois ans, après une carrière au sein d’entreprises de l’immobilier et de la construction, j’ai décidé de m’associer avec mon père pour créer Energyzo et relancer l’activité avec pour mission de démocratiser ce type solution sur l’ensemble du territoire français.

En quoi consiste la solution Energyzo ?

Energyzo est une solution low-tech de chauffage et climatisation produite à partir de la chaleur des eaux usées. Elle permet de réaliser des réductions de consommation d’énergie et d’émissions carbone très significatives, avec des puissances thermiques fournies à partir de 50 kW jusqu'à plusieurs MW, mais également des réseaux de chaleur basse température et basse pression.

Nous utilisons cette énergie, communément appelée énergie fatale (produite par l’activité humaine et « fatalement » perdue car non valorisée comme telle), parce qu’il s’agit d’une énergie écologique et non carbonée. Nous répondons aux besoins de solutions de chauffage et climatisation des acteurs de l’immobilier et de la construction, ainsi que des collectivités, pour tous bâtiments existants ou en construction, des écoquartiers et des réseaux de chaleur.

Pourquoi avoir relancé cette activité maintenant ?

A l’époque où mon père a commercialisé cette solution, il était précurseur, mais il a eu raison trop tôt ! Le modèle économique n’était pas favorable face aux solutions de chauffage traditionnelles au fioul ou au gaz dont les coûts d’approvisionnement étaient alors très bas. Depuis 2 ans, nous constatons un environnement propice, d’une part avec la flambée des prix des énergies fossiles, d’autre part avec l’entrée en vigueur de nouvelles normes environnementales telles que la RE 2020 et le décret tertiaire.

Sur le plan économique, notre solution offre désormais des retours sur investissement très compétitifs. Et sur le plan environnemental, elle contribue au respect des objectifs de réduction des émissions carbone. Nous considérons donc que c’est le bon timing pour relancer l’activité.

Avez-vous été accompagné par la CCI pour la création de l’entreprise ?

Depuis la genèse du projet, nous avons intégré le programme Start Entrepreneurs qui permet de bénéficier pendant cinq mois de l’accompagnement d’experts de la CCI. Nous avons pu suivre des cours dans tous les domaines de la création d’entreprise (financier, juridique, marketing, commercial…) jusqu’à la préparation du pitch. Et en complément des cours collectifs, nous avons bénéficié d’un suivi individuel avec un conseiller de la CCI Hauts-de-Seine.

L’accompagnement de la CCI permet de mettre en ordre ses idées, ce qui n’est pas toujours évident, de formaliser sa stratégie et de bâtir son business plan. Une fois que ce dernier est fait, il faut également être en mesure de le présenter, de le "pitcher" à des investisseurs. Des experts en pitch m’ont ainsi entraîné et préparé, tant sur le fond que sur la forme, en m’aidant à sortir de ma zone de confort et à adopter le bon ton vis-à-vis de mes interlocuteurs. Ils m’ont notamment aidé à travailler ma posture, ma diction, mon langage et la manière d’aborder et d’interagir avec l’auditoire.

Une fois prêt, la CCI a organisé une session de pitch devant un jury d’investisseurs, banquiers et entrepreneurs. Le pitch est un exercice compliqué qui n’est pas forcément naturel pour un entrepreneur, mais c’est une étape incontournable pour toutes les entreprises qui souhaitent lever des fonds !

Vous avez ensuite intégré l’incubateur Positiv'Incuba'School...

A la suite du programme Start Entrepreneur, la CCI Hauts-de-Seine nous a proposé de poursuivre l’aventure en intégrant l'incubateur de l'économie positive Positiv'Incuba'School. En plus de disposer de locaux à La Défense, nous bénéficions d'un programme dédié au lancement d’une startup, avec des sessions collectives animées par des experts sur des sujets spécifiques et d'un accompagnement personnalisé avec un conseiller. En outre, la CCI nous donne accès à tout son réseau, ainsi qu'à des évènements organisés pour mettre en lumière certaines entreprises. L’objectif étant de favoriser les rencontres avec des acteurs publics et privés. A ce titre, la CCI est très active et efficace.

Quelle est la suite ?

Nous continuons notre incubation au sein de Positiv'Incuba'School avec un accompagnement de la CCI moins dense pour nous consacrer pleinement au développement d’Energyzo, notamment à la prospection commerciale. Nous sommes d’ailleurs en contact avancé avec plusieurs prospects pour décrocher nos premières commandes ! A suivre…

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Nos conseils pour créer votre entreprise

Start-ups : gagnez une place pour exposer à VivaTech !

La CCI Paris Ile-de-France lance un appel à candidatures ouvert à l’ensemble des start-ups innovantes ou PME basées en Ile-de-France, afin de leur permettre d’exposer durant une journée, leurs innovations au salon VivaTech. Une opportunité pour gagner en visibilité et accéder à des outils de networking.

Animée par la volonté de soutenir les innovations des nouvelles pépites du territoire, la CCI Paris Ile-de-France leur propose de faire partie de l’aventure VivaTech, plus grand salon international de la Tech, qui se tiendra du 14 au 17 juin à Paris Expo – Porte de Versailles.

Cette édition 2023 compte établir un nouveau record avec une mise en avant de la Tech dans le sport, préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 oblige, et des innovations de rupture pour faire face aux transitions actuelles.

Les entreprises qui le souhaitent peuvent candidater jusqu’au 16 mars pour exposer gratuitement sur le stand de la CCI Paris Ile-de-France.

A l’issue de l’appel à candidatures, 32 start-ups, PME innovantes et projets d’étudiants ou d’alumni des écoles de la CCI Paris Ile-de-France seront sélectionnés et pourront bénéficier :

  • d’un espace digital sur la plateforme web de VivaTech pour présenter leur activité et accéder à des outils de networking,
  • d’un emplacement d’une journée sur le stand au cœur de l’événement : 8 start-ups par jour pendant 4 jours,
  • de 4 pass « Exposant » valables les 4 jours de VivaTech,
  • d’une visibilité sur l’ensemble de la communication avant, pendant et après l’événement (web, réseaux sociaux, newsletter...).

Pour candidater, c’est par ici.


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Comment créer son entreprise quand on est étudiant ?

Soumis par ibrunetdebaines le lun 28/11/2022 - 16:06
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Encore étudiants ou récemment diplômés, de plus en plus de jeunes souhaitent créer ou reprendre une entreprise. Mais certains hésitent par manque de confiance, de compétences ou de réseau. D’autres, au contraire, se lancent à corps perdu dans leur projet entrepreneurial, n’écoutant que leur instinct, au risque d’aller droit dans le mur. Pourtant, outils, formations, accompagnement, incubateurs, wokshops, réseaux… de nombreuses formules adaptées aux aspirations et aux projets de chacun, peuvent apporter une aide précieuse aux étudiants créateurs d’entreprise et jeunes entrepreneurs.

Retrouvez les conseils de Laurent Mabire, chef de projet Entrepreneuriat à la CCI Paris Ile-de-France, et les dispositifs d'aides à la création d'entreprise dédiés aux étudiants-entrepreneurs.

Conseils pratiques à destination des étudiants créateurs d'entreprise

  • S’appuyer sur des compétences professionnelles, et non seulement sur son cercle amical et familial. « Il est nécessaire de confronter son projet de création d’entreprise à un œil extérieur professionnel qui apportera l’objectivité et l’expertise nécessaires pour vous aider à vous poser les bonnes questions, pointer les insuffisances et orienter votre projet dans la bonne direction. Les conseillers en création d’entreprise de la CCI Paris Ile-de-France sont à votre disposition pour vous guider. »

  • Se référer à des ressources fiables : « Pour évaluer le potentiel de marché et l’état de la concurrence de votre secteur d’activité, de simples recherche Google ne suffisent pas ! Consultez les études de marché réalisées par de grands cabinets au pôle PRISME de la Bibliothèque nationale de France. »

  • Fréquenter les salons professionnels comme Go Entrepreneurs ou TRANSFAIR (spécialisé dans la reprise d’entreprise). « Vous pourrez y rencontrer des conseillers CCI, mais aussi des avocats, des experts-comptables, des organismes financiers... »

  • Ne pas hésiter à intégrer un réseau ou un programme d'accompagnement. « Cela vous permettra d'être guidé par des professionnels à toutes les phases de votre projet de création d’entreprise. Cela vous donnera également l’occasion de confronter vos idées, d'apprendre à défendre votre projet, à pitcher devant des financeurs, mais aussi à engranger toute une dynamique. Rejoindre un réseau, c'est aussi pouvoir échanger avec d'autres futurs créateurs d'entreprise qui ont les mêmes préoccupations que vous, trouver des solutions et prendre confiance ! ». D’autant plus que certains programmes d’accompagnement sont gratuits pour les jeunes entrepreneurs.

  • Attention au tout dématérialisé ! « Il y a plein de solutions en ligne très pratiques et qui font gagner beaucoup de temps. Mais il ne faut jamais oublier que développer son entreprise, ce n’est pas seulement des process informatiques et du workflow de décisions. Le business se fait avant tout avec des personnes réelles. Il est indispensable de rencontrer physiquement ses partenaires, ses clients, son conseiller, son banquier, ses fournisseurs… »

  • S'appuyer si nécessaire sur un dispositif de mentorat comme "1 jeune, 1 mentor". Il existe des formes de mentorat pour tous les publics et notamment les lycéens, les étudiants et jeunes adultes. Le mentorat est un accompagnement individuel réalisé en coopération avec un mentor qui peut venir d'horizons divers. Cet accompagnement s'inscrit dans une durée d'au moins six mois, s'adapte aux besoins de la personne et l'évolution de son projet professionnel. Surtout, la force du mentorat repose sur une relation de confiance, dans un cadre de volontariat, de coopération active, de bienveillance et de respect mutuel.

  • De façon globale, la confrontation à la réalité du marché, au monde réel de l’économie est incontournable, quelle que soit votre activité. « Quand on crée sa boîte, il faut bien être conscient que l’on quitte le cas d’école, l’exercice pédagogique, pour entrer dans le dur, dans le quotidien d’une entreprise qui doit être rentable et pérenne. »

Découvrez notre dossier complet sur la création d'entreprise

Entrepreneur#LEADER, un accompagnement à la création d’entreprise et aux jeunes entrepreneurs

Le programme Entrepreneur#LEADER propose un accompagnement sur mesure, gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans, allant du projet de création jusqu’aux trois ans de l’entreprise.

Créer son entreprise

Cette première étape propose jusqu'à 10 heures d'accompagnement avant la création de l’entreprise. « Un conseiller va vous aider à vous poser les bonnes questions. Concrètement, quelle est votre idée ? Quels seront vos produits et services ? Quelle est votre cible ? Comment vous envisagez de financer votre démarrage ? Il vous aidera aussi à présenter un dossier face à un financeur. »

Etude de marché, Business Model, hébergement, financement, gestion quotidienne, premiers recrutements… toutes les problématiques que vous rencontrerez seront évoquées. L'objectif est vraiment que le jeune entrepreneur lance son entreprise, mais aussi et surtout, que cette entreprise soit pérenne.

Diriger sa jeune entreprise

Cette étape du programme Entrepreneur#LEADER concerne la post-création. On propose jusqu’à 7 heures d’accompagnement durant les 3 premières années de l’entreprise pour mettre au point ses tableaux de bord, vérifier si tout est conforme au projet de lancement, se confronter à la réalité du marché. « Cet accompagnement permet au jeune entrepreneur de ne pas s’isoler et de continuer à progresser. Non seulement, il sera guidé par un conseiller. Mais il pourra aussi participer à de nombreux workshops en visioconférence au cours desquels il pourra échanger avec d’autres chefs d'entreprise de tout secteur d’activité. »

Tout ce qui touche à la vie d’entrepreneur pourra être traité. Comment trouver ses premiers clients ? Comment s'assurer des paiements ? Comment améliorer son référencement internet ? Mais aussi : comment adopter une posture de chef d’entreprise ? Comment gérer son temps ? Etc. Ces rencontres seront également l’occasion de se constituer un début de réseau.

En savoir plus sur Entrepreneur#LEADER

Start et Boost Entrepreneurs : pour accélérer la création et le développement de la jeune entreprise

Ce dispositif d’accélération guide le porteur de projet de A à Z, c’est-à-dire du stade de l’idée jusqu’au stade du développement de la jeune entreprise. « Il mêle accompagnement individuel, travail collectif pour profiter de la synergie du groupe et de l’expérience des autres entrepreneurs, et networking. Tous les 6 mois, chaque CCI d’Ile-de-France lance une promotion Start et une promotion Boost d’une vingtaine de participants. »

Start Entrepreneurs

Start Entrepreneurs s’adresse aux porteurs de projet pour les aider à démarrer et à sécuriser le lancement de leur activité : formalisation du business plan, test sur le terrain de leur produit ou service, choix du statut juridique, mise au point du pitch, stratégie digitale, plan d’action commerciale

« Les futurs entrepreneurs sont challengés par des experts pour accélérer la création de leur entreprise. Le programme est très axé sur la pratique et toute la promotion se retrouve à échéances régulières pour échanger avec les experts.»

Boost Entrepreneurs

Une fois que le projet est lancé, on propose Boost Entrepreneurs, un accélérateur dédié aux jeunes dirigeants d’entreprise pour les aider à booster et développer leur activité. « Y sont traitées les problématiques de développement commercial, gestion d’entreprise, stratégie marketing, financement, négociation, posture entrepreneuriale, prise de parole & pitch… L’effet réseau reste très stimulant. »

En savoir plus sur Start et Boost Entrepreneurs

CCI Business Builder

Pour les étudiants-entrepreneurs qui veulent travailler sur leur projet par eux-mêmes, à distance et à leur rythme, il y a CCI Business Builder, gratuit et accessible 7 jours sur 7 et 24h sur 24. « L’inscription et l’utilisation de la plateforme sont gratuites. La totalité de la solution est accessible à tous, tout est commenté, il y a des vidéos, cela fonctionne comme un tableau interactif qui va permettre de maturer tout seul son projet. Et lorsqu’on en ressent le besoin, on peut demander à entrer en relation avec un conseiller de la CCI. »

Découvrir CCI Business Builder 

5 jours pour Entreprendre

5 jours pour entreprendre est une formation axée sur la méthodologie qui s’adresse plutôt aux porteurs de projet n’ayant pas suivi de modules d’entrepreneuriat dans leur école. « On va passer en revue la totalité des phases de la création d’entreprise : Par quoi commencer ? Comment faire une étude de marché ? Où trouver les bonnes informations ? Quel statut juridique choisir ? Comment faire un plan de financement ? Etc. »

En savoir plus sur 5 jours pour entreprendre

Statut Etudiant-Entrepreneur

L’obtention du statut Etudiant-Entrepreneur permet aux porteurs de projet de combiner plus facilement l’entrepreneuriat avec leur cursus de formation. Chaque étudiant-entrepreneur bénéficie de nombreux avantages :

  • un accompagnement sur mesure comprenant un mentorat personnalisé,
  • l’accès à un réseau et des espaces de coworking,
  • la possibilité de remplacer le stage de fin d’année par la construction du projet de création d’entreprise,
  • un accès facilité aux solutions de financement, etc.

Tout savoir sur le statut Etudiant-Entrepreneur

Incubateurs au sein des écoles

De nombreuses écoles ou universités disposent d’incubateurs au cœur même de leur établissement. Structures d’appui à la création d’entreprise, les incubateurs ont pour objectif de transformer les idées innovantes des porteurs de projet en entreprises. En soutenant et en accompagnant les étudiants et jeunes diplômés dans la mise au point de leur projet, la définition de leur business model et la recherche d’investisseurs et de clients, ils jouent un rôle essentiel dans la maturation de chaque projet d’entreprise.

Découvrir les incubateurs de nos écoles

Quel que soit son projet, son secteur ou sa situation, il existe un accompagnement adapté pour tout étudiant ou jeune diplômé souhaitant créer son entreprise !

Découvrir notre dossier complet sur la création d'entreprise

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Etudiants ou récemment diplômés, de plus en plus de jeunes souhaitent créer ou reprendre une entreprise. Outils, formations, accompagnement, wokshops, réseaux… peuvent apporter une aide précieuse aux étudiants créateurs d’entreprise.
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Création d'entreprise : pourquoi opter pour le statut d'étudiant-entrepreneur ?

Soumis par ibrunetdebaines le lun 21/11/2022 - 13:22
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Étudier et entreprendre en même temps, c’est possible ! Vous êtes étudiant ou jeune diplômé ? Vous avez une idée de startup et souhaitez créer votre entreprise sans attendre ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, optez pour le Statut National Étudiant-Entrepreneur et bénéficiez d’un accompagnement !

Le statut d’étudiant-entrepreneur est entré en vigueur le 15 septembre 2014. Il a pour but de favoriser l’entrepreneuriat chez les jeunes générations en permettant aux étudiants qui le souhaitent de construire leur projet de création ou reprise d’entreprise au sein de leur établissement. Eclairage.

A qui s’adresse le statut étudiant-entrepreneur ?

Les jeunes peuvent accéder à ce statut dès lors qu’ils font partie d’un Pôle pour étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (Pépite).

Les jeunes concernés sont :

  • les étudiants en cours de formation
  • les jeunes diplômés (au minimum du baccalauréat)
  • issus d’un établissement partenaire Pépite
    Dans le cas contraire, les jeunes peuvent demander au Pépite le plus proche l’obtention de ce statut.

Le programme Pépite : qu’est-ce que c’est ?

Le programme Pépite a été lancé en 2014 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En France, 33 Pépites existent et sont répartis sur l’ensemble du territoire. Ce programme repose sur trois leviers :

  • La sensibilisation à l’entrepreneuriat auprès des jeunes
  • La formation à l’entrepreneuriat
  • L’accompagnement dans le projet de création d'entreprise (par le biais de mises en relation avec des entreprises, des solutions de financements et des réseaux d’accompagnement)

Ce programme a aussi l’avantage de proposer le diplôme étudiant-entrepreneur (D2E) orienté autour de l’entrepreneuriat.

Comment intégrer un programme Pépite et obtenir le statut étudiant-entrepreneur ?

Lorsqu’un étudiant souhaite intégrer ce programme, il doit dans un premier temps se rapprocher d’un pôle Pépite. Ensuite, le pôle devra :

  • l'informer sur la création ou la reprise d’entreprise
  • lui transmettre un dossier de candidature à remplir pour obtenir le statut national d’étudiant-entrepreneur
  • sélectionner, via son comité d’engagement, les candidats éligibles au statut national. Le projet sera analysé tout comme le futur entrepreneur (sachant que les diplômes obtenus n'entrent pas en ligne de compte dans la prise de décision)
  • transmettre les dossiers sélectionnés au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
  • octroyer le statut national d’étudiant-entrepreneur au candidat, en accord avec le ministère
  • et préciser si l’inscription à un diplôme étudiant-entrepreneur est nécessaire ou non.

Quels sont les droits des étudiants-entrepreneurs ?

Le statut national étudiant-entrepreneur accorde plusieurs avantages :

  • L’étudiant-entrepreneur bénéficie des services du pôle Pépite : formation, accompagnement, etc.
  • Il peut prétendre au droit à la césure, c’est-à-dire demander la suspension temporaire de ses études pour créer son entreprise. La loi prévoit une période minimale d’un semestre et de deux semestres maximum.
  • Le jeune entrepreneur a aussi accès aux espaces de co-working mis à disposition dans les Pépites ou chez leurs partenaires.
  • Le statut étudiant-entrepreneur permet enfin d’accéder plus facilement aux solutions de financement et aux réseaux d’entrepreneurs puisque le projet a d'ores et déjà été validé par le comité d’engagement.

Le Diplôme Etudiant-Entrepreneur : qu’est-ce que c’est ?

L’objectif du Diplôme Étudiant-Entrepreneur (D2E) est de proposer un accompagnement pédagogique individualisé à l’étudiant-entrepreneur. Le D2E est mis à la disposition des jeunes diplômés ou étudiants en parcours de formation pour une durée d’un an. Il intervient dans le processus d’accompagnement des jeunes bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur.

Le diplôme étudiant-entrepreneur est labellisé, c’est-à-dire qu’il est reconnu par le ministère et inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles)

Le D2E fait l’objet d’un contrat pédagogique entre le jeune et deux tuteurs qui précise :

  • quelles sont les connaissances que l’étudiant-entrepreneur doit valider ?
  • quelle expérience doit-il acquérir, tant d’un point de vue personnel que professionnel ?
  • quelles sont les conditions de suivi de son parcours ?

Ce contrat engage les deux parties prenantes. En cas de non-respect du contrat, l’étudiant-entrepreneur peut ne pas valider son diplôme et perdre son statut d'étudiant-entrepreneur.

Le diplôme étudiant-entrepreneur repose sur plusieurs leviers pour être validé :

  • L’implication de l’entrepreneur en devenir au cours de l’année
  • La remise d’un rapport autour de son projet professionnel
  • La soutenance de fin d’année.

A qui s’adresse le Diplôme Etudiant-Entrepreneur ?

Toute personne intégrant le cursus D2E doit obligatoirement être reconnu comme étudiant-entrepreneur.

  • Les jeunes déjà diplômés bénéficiant du statut doivent obligatoirement suivre cette formation
  • Quant aux étudiants développant un projet entrepreneurial, il leur est fortement recommandé de suivre le cursus D2E.

Quels sont les frais de scolarité ?

Les frais de scolarité qui s’appliquent au parcours D2E sont les suivants :

  • 500 euros maximum dès lors que le jeune concerné a moins de 28 ans.
  • Les frais sont personnalisés si le jeune concerné a plus de 28 ans.

Quels sont les avantages du Diplôme Etudiant-Entrepreneur ?

L’étudiant-entrepreneur bénéficie des avantages octroyés par son statut pour développer son projet de création ou de reprise d’entreprise. S’il suit le cursus D2E, il peut également :

S’il est jeune diplômé :

  • Bénéficier du statut d'étudiant et de ses avantages (Sécurité sociale, frais de transports, restauration étudiante...)
  • Participer à des formations en lien avec son projet entrepreneurial.
  • Signer un contrat d'appui au projet d'entreprise (CAPE) avec une couveuse, c’est-à-dire une structure qui permet à l’étudiant-entrepreneur de tester son activité sans avoir à créer d’entreprise juridiquement parlant.
  • Percevoir une bourse, selon les critères établis.

S’il est en parcours de formation :

  • Profiter d’un aménagement des cours pour bénéficier de l’accompagnement prévu par Pépite.
  • Transformer le diplôme étudiant-entrepreneur en ECTS/UE pour valider son année.
  • Ne pas faire de stage de fin d’année mais travailler sur son projet entrepreneurial à la place.

Le statut national étudiant-entrepreneur et le diplôme D2E facilitent donc l’entrepreneuriat pour les jeunes. Cet accompagnement vise à leur donner confiance, à stimuler la créativité et l’envie de construire le monde de demain. Bien encadré par l’Etat, le statut national d’étudiant-entrepreneur permet de mettre un pied dans la vie active, en sécurisant son projet et en bénéficiant d'un accompagnement sur mesure.

Découvrir notre dossier complet sur la création d'entreprise

Témoignage

Nora Gougane

Etudiante en Master Lead Development en alternance à ESIEE-IT, l’école de l’expertise numérique de la CCI Paris Ile-de-France, Nora Gougane a obtenu le statut d’étudiant-entrepreneur et bénéficie d’un accompagnement pour créer son entreprise et développer son projet d’application Pharmabox.

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Un modèle économique résilient et vertueux

D’abord voisines et amies, puis business associées, Evelyn Gil-Passet et Jeanne Séguéla-Bouchet ont créé, en mars 2019, la marque Fava, spécialisée dans les protections hygiéniques et produits intimes. Retour sur le parcours de ces deux entrepreneures quarantenaires.

Quel a été votre parcours avant de fonder la marque Fava ?

Franco-mexicaine, Evelyn Gil-Passet est passée par ESCP Business School et a travaillé pendant dix ans au développement de produits à l’international. Pour ma part, j’ai travaillé pendant quinze ans en agence de communication, en tant que responsable de comptes dans des secteurs d’activité variés : cosmétique, pharmacie, automobile… J

Jeune maman, je suis progressivement passée au bio sur la totalité de mes produits de consommation. Mais lorsque je me suis penchée sur les protections hygiéniques, j’ai découvert que ces produits étaient essentiellement composés de plastique, de substances cancérigènes et de perturbateurs endocriniens. Or, au cours de sa vie, une femme utilise 15 000 protections hygiéniques… C’est ainsi que de manière assez naturelle, en échangeant avec ma voisine et amie sur ces produits dédiés à la femme, nous avons décidé de nous lancer.

Quelle est l’activité de Fava ?

Fava est une marque française de protections hygiéniques et produits intimes en coton bio certifié GOTS, éco-responsables avec des emballages biodégradables et solidaires. Notre ambition : faire de Fava l’alliée de l’intimité des femmes, en rendant facilement accessibles les protections hygiéniques. Nous avons également élargi la gamme à des infusions pour accompagner les différentes phases des cycles hormonaux féminins.

Notre modèle économique est particulièrement résilient et vertueux avec trois canaux de distribution :

  • notre site internet befava.com et des plateformes de revente pour des achats uniques ou via une formule d’abonnement,
  • un canal BtoB Fava PRO à destination d’établissements français, publics et privés, scolaires et professionnels : entreprises, écoles, collectivités, restaurants, salles de sport…, soit tous les lieux qui accueillent du public,
  • et, suite au confinement et à la fermeture des entreprises et des écoles, nous avons lancé une offre destinée au retail : depuis un an, la marque est commercialisée en GMS (Franprix, Leclerc, Casino, Cora… ).

Enfin, nous sommes partenaires de l’association Féminité Sans Abri. Ainsi, à chaque achat d’un produit FAVA, une protection hygiénique est remise à une femme en situation précaire.

Vous avez été accompagnées par la Blue Factory ?

Evelyn Gil-Passet est une alumni d’ESCP Business School. Nous avons donc pu suivre, au tout début de la création de l’entreprise, l’un des programmes d’accélération généraliste de la Blue Factory d'ESCP Business School, pendant quatre mois.

Ce programme s’adresse aux projets durables à portée économique, sociale et environnementale ainsi qu’aux créations d’entreprises qui apportent des solutions innovantes aux problèmes de la société. Il réunit plusieurs entrepreneurs pour travailler et interagir sur différentes thématiques afin de répondre à leurs enjeux d’entrepreneurs, comme développer son réseau sur les réseaux sociaux et créer sa communauté notamment. Cela permet de ne pas rester isolé, de réfléchir ensemble à nos problématiques et de bénéficier d’un regard extérieur.

Avez-vous bénéficié d’autres accompagnements ?

Lorsque l’on démarre une aventure entrepreneuriale, il est vraiment utile de disposer de structures qui vous guident, vous conseillent et mettent des ressources à votre disposition, comme des locaux notamment. Entreprendre est un gros défi, d’autant plus pour des femmes et alors même que nous avions eu de vraies carrières avant de nous lancer, nous permettant d’avoir des bases solides.

Au tout début de l’aventure, nous avons été accompagnées par un conseiller de la CCI, notamment sur le montage de notre dossier financier pour solliciter un prêt auprès des établissements bancaires. Et nous avons toujours des contacts réguliers avec la CCI qui suit l’évolution de l’entreprise et que nous pouvons solliciter dès que nous avons une interrogation ou un doute ou pour une mise en relation.

Nous avons également participé au programme Entrepreneur#Leader (phase Bâtir son projet) qui s’adresse aux créateurs d’entreprise. C’est une sorte de coaching où l’on reprend les bases de la création d’entreprise sur tous ses aspects : comptable, juridique, préparation au pitch, etc. En tant qu’entrepreneur, il faut savoir tout faire ! Or nous ne sommes pas expertes dans tous les domaines. Cet accompagnement nous a permis de structurer notre projet et d’adopter les bons réflexes au moment du lancement.

Nous avons par ailleurs intégré et suivi les programmes d’accélération des incubateurs : INCO, Prevent2Care Lab, MakeSens et Look Forward de Showroomprivé.

Nous sommes enfin membre du club Boost Startup animé par la CCI Paris. C’est vraiment enrichissant car cela nous permet de rencontrer régulièrement d’autres entrepreneurs, de partager nos problématiques entre pairs, mais aussi de rester informées des grands événements et des concours. Au sein de ce club, nous avons un groupe WhatsApp qui nous permet d’échanger. C’est rassurant d’avoir le point de vue d’autres entrepreneurs qui ont vécu la même chose : inquiétudes comme réussites !

Et nous avons aussi eu la chance de participer au salon VivaTech sur le stand de la CCI Paris Ile-de-France en juin 2022. Cela nous a permis de faire le plein de rencontres et d’échanges et de nouer de très bons contacts commerciaux sur différents canaux.

Quels sont les projets de l’entreprise ?

Nous sommes en forte croissance depuis 2021 et devons continuer à soutenir cette croissance. Nous souhaitons aller plus loin dans notre raison d’être –être l’allié de l’intimité des femmes– et dans l’accessibilité des produits intimes. D’où notre idée de créer une Encyclopédie enrichie sur l’intimité des femmes pour partager des informations relatives à leur quotidien (nutrition, bien-être, maternité…) et mettre à leur disposition des conseils facilement accessibles et décomplexés.

Découvrir notre dossier Création d'entreprise 

Evelyn Gil-Passet et Jeanne Séguéla-Bouchet ont créé, en mars 2019, la marque Fava, spécialisée dans les protections hygiéniques et produits intimes. Retour sur le parcours de ces deux entrepreneures.
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Un programme d’accélération pour les créateurs d’entreprise et jeunes entrepreneurs

Soumis par ibrunetdebaines le mar 28/06/2022 - 13:53
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Croissance, sécurité, réseau… pour booster le démarrage et le développement de votre entreprise, rejoignez nos programmes d’accélération. Alexandre Procaccia, responsable des missions entrepreneuriales Start & Boost Entrepreneurs à la CCI Paris Ile-de-France, nous en dit plus.

Alexandre-Procaccia

Alexandre Procaccia est un multi-entrepreneur qui a décidé de mettre son expérience et ses compétences au service des nouveaux entrepreneurs. « Avant de rejoindre la CCI, j’avais déjà créé trois entreprises, et ce qui m’avait le plus manqué, c’est un programme qui m’apporte des réponses personnalisées et très concrètes au moment opportun : dans quel ordre faire avancer mon projet ; en fonction de mes problématiques, quel est l’acteur ou l’organisme financeur le plus adapté, à quel moment le solliciter ; quel réseau rejoindre, etc. »

Il a donc rejoint la CCI Paris Ile-de-France pour mettre en œuvre un dispositif d’accompagnement qui guide le porteur de projet de A à Z, c’est-à-dire du stade de l’idée jusqu’au stade du développement de la jeune entreprise. « Nous avons ainsi lancé Start & Boost Entrepreneurs en 2020. Et le succès ne s’est pas fait attendre ! En 2 ans, nous avons déjà accompagné plus de 600 entrepreneurs avec un taux de satisfaction de près de 90 % ! Preuve que ce programme répond à un réel besoin des créateurs et jeunes entrepreneurs. »

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Un programme d’accélération en trois phases

Ce programme d’accélération mêle accompagnement individuel, travail collectif pour profiter de la synergie du groupe et de l’expérience des autres entrepreneurs, et networking. Il se décline en trois phases successives qui suivent la maturité du projet :

  • Start Entrepreneurs est destiné aux porteurs de projet pour les aider à oser, à démarrer et à sécuriser le lancement de leur activité : formalisation du business plan, test sur le terrain de leur produit ou service, choix du statut juridique, mise au point du pitch, stratégie digitale, plan d’action commercial…
  • Positiv’ Incuba School s’adresse à des porteurs de projet d’entreprise à impact plus avancés ou de très jeunes entrepreneurs qui intègrent cet incubateur pour prototyper et obtenir rapidement leur preuve de concept, voire un MVP (Produit Minimum Viable), une version fonctionnelle et élémentaire du produit qui permet d'obtenir un maximum de retours client en minimisant les risques. L’objectif étant de se confronter très vite à son marché.
  • Boost Entrepreneurs est un accélérateur dédié aux jeunes dirigeants d’entreprise pour les aider à booster et développer leur activité. Y sont traitées les problématiques de développement commercial, gestion d’entreprise, stratégie marketing, financement, négociation, posture entrepreneuriale, prise de parole & pitch…

Des valeurs essentielles à la mise en œuvre des projets d’entreprise

Ces trois dispositifs d’accélération, qui permettent d’accompagner les jeunes entrepreneurs de l’idée jusqu’au développement de leur activité, reposent sur trois valeurs essentielles :

  • La bienveillance est au cœur de nos méthodes de travail : « Nous sommes là pour aider les créateurs et jeunes entrepreneurs à lancer et développer leur projet, non pour les juger et leur imposer quoi que ce soit. Cette bienveillance doit également se retrouver dans les relations qui se nouent entre les entrepreneurs eux-mêmes. »
  • Notre deuxième valeur est la transparence : « On ne va pas dire à un entrepreneur si son idée est bonne ou mauvaise car c'est son marché, son client qui le lui dira. Mais si l’on a le sentiment qu'il va dans le mauvais sens, qu’il pourrait faire de meilleurs choix, nous le guiderons pour qu'il prenne les meilleures décisions. C’est essentiel pour qu’il progresse. »
  • Et notre troisième valeur est la confiance : une qualité essentielle, également intégrée à nos méthodes de travail. Il est indispensable que s’instaure une confiance mutuelle entre l’entrepreneur et nos conseillers & experts, mais aussi entre les membres d’une même promotion (ils signent d’ailleurs une charte de confidentialité).

Comment accompagne-t-on les entrepreneurs dans ces dispositifs ?

Nos trois valeurs sont intrinsèquement liées à nos principes d'action :

  • Le co-développement : les membres d’une même promotion (et au-delà de tout le réseau Start & Boost Entrepreneurs) ont chacun des compétences et une expérience différentes, ils vont donc pouvoir s’entraider, co-développer ensemble leur projet entrepreneurial.
  • Notre deuxième principe d'action est la co-création avec des experts : les entrepreneurs sont accompagnés par les conseillers CCI en création d’entreprise et développement de la jeune entreprise, mais aussi par des experts en finance, développement commercial, marketing, communication, optimisation web…
  • Enfin, le réseau ! Start et Boost Entrepreneurs sont des accélérateurs qui s’appuient sur un réseau régional de plus de 600 entreprises (et qui passera à 1000 dès 2023) implantés sur les 8 départements de l’Ile-de-France.

Tous les 6 mois, chaque CCI francilienne lance une promotion Start et une promotion Boost d’une vingtaine de participants. Dans les Hauts-de-Seine, nous lancerons aussi une nouvelle promotion pour le Positiv’ Incuba School, le nouvel incubateur de la CCI Paris Ile-de-France pour les entreprises du champ de l'économie sociale et solidaire et de l’impact.

« Alors, n’hésitez plus, rejoignez-nous pour accélérer votre projet ! » conclut Alexandre Procaccia.

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« Une réponse à la problématique des matières premières »

Lutte anti-gaspi, réponse au manque de matières premières, souci d’efficacité et de gestion rigoureuse… sont les maîtres-mots de Tanguy de Cottignies et William Launay lorsqu’ils ont créé la startup Stokelp. Leur objectif ? Permettre aux industriels de l’agroalimentaire de valoriser leurs surstocks. Interview de Tanguy de Cottignies.

Quels ont été vos parcours respectifs ?

J’ai une formation d’ingénieur que j’ai complétée avec un master en management à Dauphine. J’ai d’abord évolué dans le conseil en stratégie pour les secteurs de l’aéronautique et de l’énergie? puis au sein d’une PME de l’industrie agroalimentaire, GreenShoot, dans laquelle j’ai notamment été directeur des achats industriels et des prévisions de vente. C’est là que j’ai rencontré William Lanauy, qui était alors directeur commercial, et qui est devenu mon associé.

Comment est née l’idée de Stokelp ?

En cas de déréférencement d’un fournisseur ou d’un mauvais calcul de stocks, il n’y a quasiment aucune méthode pour revaloriser les surstocks de matières premières. De manière régulière, on les détruit par manque de place, alors que forcément quelqu’un quelque part en Europe en a besoin !

Nous avons donc imaginé un dispositif permettant de valoriser les matières premières vouées à la destruction, alors qu’elles sont en excellent état. C’est ainsi que nous avons créé Stokelp en septembre 2021, une marketplace qui permet aux industriels de l’agroalimentaire de valoriser leurs stocks de matières premières.

Il leur suffit de mettre en ligne leur annonce sur notre plateforme. Nous nous chargeons ensuite de trouver les acheteurs, de gérer la négociation, l’aspect administratif et la logistique, soit toute la partie chronophage qu'un industriel n’a pas le temps de gérer. Sollicités par des coopératives et des producteurs, nous avons depuis étendu notre activité pour leur proposer des débouchés en BtoB vers des industriels ou des acteurs anti-gaspi.

De quels dispositifs d’accompagnement avez-vous bénéficié ?

A la CCI Paris, nous avons suivi le programme Entrepreneur#Leader dédié aux créateurs d’entreprise. Cela nous a permis d’être coachés via sept ateliers de travail au moment du lancement de Stokelp. Un accompagnement et des conseils précieux lorsqu’on se lance dans l’aventure entrepreneuriale !

Nous avons également fait le choix d’adhérer à AgroAlia, un club animé par la CCI Val-de-Marne dédié aux jeunes entreprises de la filière agroalimentaire et aux entreprises innovantes des filières foodtech. AgroAlia nous permet d’élargir notre réseau et notre cercle de prospects, de découvrir de nouveaux acteurs, d’avoir la vision d’industriels qui produisent et qui sont potentiellement nos clients et d’être informés de toutes les actualités de la foodtech.

D’autre part, quand nous avons décidé de lever des fonds, nous avons bénéficié de « pitchs blancs », c’est-à-dire que nous avons pu pitcher devant des acteurs de l’agroalimentaire afin qu’ils évaluent notre présentation et nous conseillent pour l’améliorer.

Que vous a apporté votre participation à VivaTech sur le stand de la CCI Paris Ile-de-France ?

Nous avons en effet bénéficié d’un corner sur le stand de la CCI Paris Ile-de-France, pendant une journée. C’était une opportunité extraordinaire pour une jeune entreprise comme la nôtre qui n’a pas forcément l’opportunité d’avoir un stand sur un salon international. Etre présent sur un salon tech généraliste tel que VivaTech nous a apporté une grande visibilité.

Nous avons notamment rencontré les membres du Codir du groupe Bel qui ont manifesté leur intérêt pour Stokelp. Via les tour-opérateurs qui organisent des visites avec étapes pour les grands groupes, nous avons également eu l’occasion de pitcher devant leurs dirigeants.

En parallèle, nous avons pu découvrir les solutions déployées par les concurrents étrangers et nous tenir informés des dernières technologies pour développer notre plateforme. L’intérêt se situe ainsi à trois niveaux : business, développement et veille concurrentielle !

Quels sont vos projets pour Stokelp ?

Nous avons clôturé une levée de fonds de 520 000 € en mars 2022. L’objectif est à la fois de développer notre outil tech et de construire une deuxième version de notre marketplace grâce au CTO que l’on vient de recruter, et de structurer notre équipe commerciale en recrutant des profils expérimentés dans chaque filière de l’agroalimentaire. Pour l’heure, nous avons six salariés et devrions en compter une dizaine d’ici la fin de l’année.

Enfin, si nous ne faisons pour le moment que du négoce en France, nous souhaitons à terme nous développer à l’échelle européenne. Si l’on était sur un marché difficile à pénétrer il y a quatre ans, avec des industriels qui n’étaient pas prêts à changer leurs habitudes d’achat, avec les ruptures d’approvisionnement que l’on connaît aujourd’hui, initier de nouvelles méthodes d’achat circulaires semble une opportunité pour tous ces acteurs.

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Lutte anti-gaspi, manque de matières premières, efficacité, gestion rigoureuse… sont les maîtres-mots de T. de Cottignies et W. Lanauy lorsqu’ils ont créé Stokelp. Objectif ? Permettre aux industriels de l’agroalimentaire de valoriser leurs surstocks.
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