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Les entreprises franciliennes face aux défis de l’inflation et des coûts de l’énergie

La CCI Paris Ile-de-France et la Banque de France ont organisé, mercredi 15 février, une conférence sur le thème « Les entreprises en Ile-de-France face aux défis de l’inflation et des coûts de l’énergie : bilan 2022 et perspectives 2023 », au siège de la CCI Paris Ile-de-France. L’occasion de dévoiler, autour d’une table ronde, les résultats de l’enquête* réalisée auprès des chefs d’entreprises franciliens sur l’impact du coût de l’énergie et d’échanger sur la conjoncture actuelle et l’activité des entreprises franciliennes.

Les entreprises franciliennes face aux défis de l’inflation et des coûts de l’énergie

L’économie francilienne a prouvé tout au long de l’année 2022 sa capacité à faire face aux chocs, sa résilience permettant d’enregistrer, sauf exceptions, une progression de son activité et de préserver sa rentabilité. Les contraintes ont pourtant été nombreuses : freins à l’approvisionnement et au recrutement, tensions sur les coûts de l’énergie et les coûts d’exploitation, dans un contexte de résurgence de l’inflation.

Côté activité, les services marchands ont réalisé les meilleures performances, en raison notamment du rattrapage réalisé par l’hôtellerie-restauration. Les industries et le bâtiment-travaux publics ont enregistré pour leur part des progressions de moindre ampleur. Dénominateur commun à l’ensemble des secteurs, les différents aléas rencontrés ont souvent empêché des hausses plus significatives tant en termes de chiffres d’affaires et de rentabilité que d’embauches.

Les chefs d’entreprises se montrent prudents dans leurs prévisions pour 2023. Le contexte d’inflation et la persistance d’obstacles prégnants les incitent à la retenue et se traduisent par des prévisions de croissance inférieures à 2022. L’ensemble des secteurs (industrie, services marchands et bâtiment/travaux publics) table en effet sur de nouvelles progressions d’activité mais plus limitées. En parallèle, dans leur majorité, les entreprises prévoient de préserver leurs marges et de maintenir leurs projets de recrutements et d’investissements. Cela démontre la résilience de l’économie francilienne dans un contexte de forte incertitude.

A ce titre, l’enquête menée début 2023 par le CROCIS, centre d’observation de la CCI Paris Ile-de-France, auprès de 1 400 chefs d’entreprises franciliens pour mesurer l’impact de l’augmentation des coûts énergétiques illustre parfaitement ce climat.

En 2022, la hausse des coûts de l'énergie a eu un effet important voire très important sur l'activité pour 52% des entreprises. Pour 43% d’entre elles, cela se traduit par une augmentation d'au moins 50% du montant de leur facture.

Ainsi, 87% des entreprises jugent que leur rentabilité est directement affectée par cette hausse. 28% d'entre elles considèrent même que leur avenir est compromis à court terme.

Pour contrer ces difficultés, 52% des entreprises ont engagé des mesures telles que des plans d'économies d'énergies, la baisse de la rémunération du dirigeant ou encore la hausse des prix de vente.

Par ailleurs, la connaissance des aides publiques par les entreprises reste très hétérogène, deux tiers d'entre elles connaissent par exemple le bouclier tarifaire et les tarifs régulés de l'électricité, mais seulement 43% ont connaissance du guichet d'aide au paiement des factures de gaz et d'électricité. Seules 16% des entreprises ont finalement eu recours à l'un des dispositifs publics.

Pour les six prochains mois, le pessimisme règne que ce soit pour l'activité de l'entreprise (69% des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes) ou l'économie française dans son ensemble (87% des entreprises sont inquiètes ou très inquiètes). Les entreprises anticipent principalement la diminution du nombre de leurs clients et la hausse généralisée des prix.

« Plus d’un chef d’entreprise sur deux que nous avons interrogés nous a déclaré que la hausse des coûts de l’énergie a eu un impact important ou très important sur son activité. C’est pour cela que la CCI Paris Ile-de-France a décidé de faire de ces questions une priorité », souligne Dominique Restino.

« La Banque de France observe et analyse le tissu économique régional afin de donner une visibilité aux chefs d’entreprise mais ce n’est qu’une partie de son action. Face aux crises et aux transformations, nous accompagnons également les entrepreneurs dans les territoires. Au travers des Correspondants PME-TPE ou Start Up, de la Médiation du Crédit ou de diagnostics sectoriels, nous offrons des outils sur lesquels peuvent s’appuyer au quotidien les acteurs de l’économie francilienne », précise Jean-Pascal Prevet.

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Hassan Chalada

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Recruter autrement pour trouver vos talents : ces deux secteurs en tension qui cherchent des candidats

Recruter autrement pour trouver vos talents

Dans le cadre de la 2ème édition de son opération « Recrutez autrement pour trouver vos talents » , la CCI Paris Ile-de-France a interrogé* les dirigeants de deux secteurs en tension en termes de recrutement : les cafés et restaurants d’un côté et le secteur du numérique de l’autre. Besoins, difficultés rencontrées, perspectives… Tour d’horizon de leurs réponses.

Recruter autrement pour trouver vos talents : ces deux secteurs en tension qui cherchent des candidats

Les cafés et restaurants : s’adapter aux impacts de la crise

Les dirigeants des cafés et restaurants doivent s’adapter depuis plus de deux ans aux impacts liés à la crise sanitaire et leurs conséquences : nouvelles réglementations, changements de comportement des consommateurs, prise de conscience de leurs salariés des difficultés de leur métier…

Actuellement, la plupart des établissements font toujours face à une baisse d’activité : seuls 28% des cafetiers et restaurateurs sondés déclarent avoir retrouvé leur niveau de fréquentation d’avant crise et 6% en hausse. En cause, notamment, la généralisation du télétravail qui a un impact jugé négatif ou très négatif par 98% des établissements situés dans des quartiers d’affaires et 69% des établissements hors quartiers de bureaux.

Par ailleurs, 46% des dirigeants des cafés et restaurants sondés disent être satisfaits de leur activité durant la période estivale notamment grâce au beau temps et au retour des touristes internationaux. Les autres déplorent un pouvoir d’achat en baisse et un départ en vacances de nombreux franciliens.

Les cafés et restaurants : recruter autrement

Les recrutements reprennent dans ce secteur en tension. En effet, 64% des entreprises ont cherché à recruter depuis un an. Parmi elles, 93% ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (76%) ou à du personnel non qualifié (59%). Face à ces difficultés, 68% des entreprises ont modifié leurs conditions d’embauche mettant en avant des conditions salariales plus intéressantes ou encore des horaires plus souples.

53% des établissements déclarent vouloir recruter du personnel dans les 6 prochains mois sur des postes de serveurs (66%) et personnels de cuisine (62%). 86% de ces recruteurs souhaitent proposer des contrats à durée indéterminée (CDI).

Concernant l’avenir, les chefs d’établissement interrogés sont plutôt pessimistes. En cause, le manque de personnels, l’inflation de manière générale et particulièrement la hausse des prix des matières premières et des énergies. Toutefois, 34% des répondants se disent malgré tout optimistes grâce au retour des touristes.

Le secteur du numérique : recruter pour maintenir une activité qui ne faiblit pas

La crise sanitaire n’a pas eu les mêmes effets pour les dirigeants d’entreprise du numérique qui rencontrent pourtant les mêmes problèmes de recrutement.

En effet, 65% des dirigeants d’entreprise du numérique interrogés déclarent avoir une activité normale ou en hausse depuis la crise sanitaire. 61% se disent satisfaits de leur activité économique depuis le début de la crise sanitaire et 76% des entreprises ont fait perdurer le télétravail au-delà de la crise sanitaire.

Le secteur du numérique reste en tension sur le recrutement. 39% des dirigeants sondés ont cherché à recruter depuis un an sur des postes techniques (82%) comme des programmeurs ou développeurs web. Parmi ces recruteurs, 79% ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (70%) ou à du personnel non qualifié (42%). Face à ces difficultés, 57% des entreprises ont modifié leurs conditions d’embauche mettant en avant des conditions salariales plus intéressantes et un « télétravail supplémentaire » autorisé.

37% des établissements interrogés déclarent vouloir recruter dans les 6 prochains mois, essentiellement pour des postes techniques (76%) et commerciaux (21%).

Dans ce secteur qui connait peu la crise, 70% des dirigeants interrogés sont optimistes. Ils constatent une demande forte et une hausse du niveau des carnets de commande.

Face à ce constat, la CCI Paris Ile-de-France souhaite faciliter les recrutements des entreprises qui rencontrent des difficultés, notamment dans les secteurs du numérique et cafés-restaurants, et les aider à trouver les compétences dont elles ont besoin. Ainsi, elle organise différents temps forts sur l’emploi et le recrutement (ateliers, rencontres, challenges…) sur tout le territoire francilien du 5 au 19 octobre 2022 lors de son opération "Recruter autrement pour trouver vos talents". Le programme complet est disponible sur le site de la CCIR.

* 300 dirigeants d’établissements du numérique ont répondu par mail à l’enquête de l'Observatoire économique régional (CROCIS) de la CCI Paris Ile-de-France « Enquête emploi dans le secteur du numérique » entre le 12 et 23 septembre 2022.

* 200 dirigeants de cafés et restaurants franciliens ont répondu par mail à l’enquête « Emploi dans les cafés et restaurants » entre le 12 et 23 septembre 2022.

Les 2 enquêtes détaillées sont téléchargeables :

Enquête emploi dans le secteur numérique

Enquête emploi dans les cafés & restaurants

 

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Hassan Chalada

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Enquête Emploi dans le secteur du numérique

Soumis par npagnoux le mar 04/10/2022 - 16:09

Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022

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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 12 et le 23 septembre 2022, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements du numérique de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement.

Pour l'enquête auprès des établissements du numérique, 300 réponses ont été enregistrées. La demande est forte pour ce type de service et le niveau des carnets de commande est bon, ce qui explique que l'état d'esprit est positif pour plus des deux tiers d'entre eux. Néanmoins, les difficultés de recrutement existent, en cause une pénurie de main d'œuvre et un manque de qualification de celle-ci. Ce faisant, les chefs d'établissements adaptent leurs conditions d'embauche, en jouant notamment sur le télétravail.

numerique

 

Auteur : Julien Tuillier

Octobre 2022

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Enquête menée par mail auprès des établissements du numérique du 12 au 23 septembre 2022
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Enquête Emploi dans les cafés & restaurants

Soumis par npagnoux le mar 04/10/2022 - 14:53
Enquête menée par mail auprès des cafés et restaurants entre le 12 et le 23 septembre 2022.
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La CCI Paris Ile-de-France a réalisé deux enquêtes par mail entre le 12 et le 23 septembre 2022, l'une auprès des cafés et restaurants franciliens, l'autre auprès des établissements du numérique de la région, afin de faire un état des lieux sur leurs difficultés de recrutement.

café

Concernant l'enquête auprès des cafés restaurants franciliens, 200 réponses ont été enregistrées. Elle révèle des tensions sur le recrutement pour tout ce qui concerne les métiers en lien avec le service et de personnels de cuisine. Après la période de crise sanitaire, les cafés et restaurants franciliens ont encore du mal à retrouver une activité normale, même si de nombreux touristes ont fréquenté à nouveau la région lors de la dernière période estivale. Au final, deux tiers des chefs d'établissements interrogés restent pessimistes pour l'avenir, en cause notamment la hausse des prix des matières premières et de l'énergie, ainsi que l'inflation qui pèse sur le budget des ménages.

 

infographie-restaurant

Auteurs : Julien TUILLIER

Octobre 2022

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Enquête menée par mail auprès des cafés et restaurants entre le 12 et le 23 septembre 2022.
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Soldes d’hiver 2022 - Les commerçants parisiens désemparés  face à une forte baisse de la fréquentation

Soumis par npagnoux le jeu 03/02/2022 - 14:52

Après un début de saison réussi et des fêtes de fin d’année satisfaisantes, les commerçants ont dû faire face aux conséquences de la reprise de l’épidémie : la généralisation du télétravail dès début janvier a fortement affecté la fréquentation des commerces pendant la période des soldes, alors que l’absence des touristes et les tensions sur le pouvoir d’achat pèsent sur l’activité commerciale.

soldes

Cette saison, 78 % des commerçants ne sont pas satisfaits du résultat des soldes : en effet, pour 40 % d’entre eux, les soldes n’ont pas généré de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un mois normal. Pour 59 % d’entre eux, le chiffre d’affaires a augmenté, au mieux, de 10 % seulement ; pour 53 % des commerçants, le résultat des soldes de cet hiver est inférieur à l’hiver dernier, pourtant déjà peu satisfaisant car à l’époque les commerces devaient fermer plus tôt en raison du couvre-feu.

Pour 85 % des commerçants interrogés, la crise sanitaire a eu des répercussions « importantes ou très importantes » sur leur activité pendant les soldes. Plus de la moitié des commerçants (51 %) avaient pourtant pratiqué de fortes démarques : - 50 %, dès le début des soldes. Mais les gros rabais n’ont pas fait revenir la clientèle dans les boutiques.

En cause : une baisse très importante de la fréquentation, que les commerçants attribuent en grande partie à la généralisation du télétravail. La saison avait pourtant bien démarré : 60 % des commerçants se disent satisfaits de leurs ventes entre début septembre et fin novembre. La période des fêtes de Noël, traditionnellement l’occasion de pics de consommation, a été satisfaisante pour 51 % des commerçants.

graph soldes

58 % des commerçants jugent que leur activité n’a pas été satisfaisante pour l’ensemble de l’année 2021. 91 % jugent que la crise sanitaire a eu sur leur activité de l’année des répercussions importantes ou très importantes. Pour 76 % des commerçants interrogés, le chiffre d’affaires 2021 est inférieur à celui de 2019, dernière année avant la crise sanitaire.

71 % des commerçants interrogés pensent que les clients qui achetaient dans les magasins préfèrent désormais commander via internet. La peur du virus, le travail à domicile, les sollicitations régulières par e-mail, tout concourt à favoriser le e-commerce, et cette évolution sera très certainement durable. L’absence de touristes affecte beaucoup les commerces. Les difficultés de pouvoir d’achat jouent également un rôle important, selon les commerçants : Quand on leur demande quelle aide leur serait le plus utile, 35 % des commerçants évoquent une baisse de loyer, ou une aide au paiement de leur loyer.

En effet, malgré la crise sanitaire et la baisse de la fréquentation, les loyers restent très élevés dans les rues commerçantes, ce qui explique que de nombreux commerces restent vacants. Malgré toutes les difficultés évoquées, 72 % des commerçants interrogés se déclarent optimistes pour la saison prochaine.

 

Auteur : Bénédicte GUALBERT

Février 2022

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Après un début de saison réussi et des fêtes de fin d’année satisfaisantes, les commerçants ont dû faire face aux conséquences de la reprise de l’épidémie
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Recruter pour la relance : ces deux secteurs en tension qui cherchent des candidats

Dans le cadre de son opération « Recruter pour la relance : 15 jours pour l'emploi en Ile-de-France » , la CCI Paris Ile-de-France a souhaité interroger* les dirigeants de deux secteurs en tension en termes de recrutement : les cafés et restaurants d’un côté et le secteur du numérique de l’autre. Besoins, difficultés rencontrées, perspectives… Tour d’horizon de leurs réponses.

Les cafés et restaurants : s’adapter aux impacts de la crise

Les dirigeants des cafés et restaurants doivent s’adapter depuis plus d’un an aux impacts liés à la crise sanitaire et leurs conséquences : nouvelles réglementations, changements de comportement des consommateurs, prise de conscience de leurs salariés des difficultés de leur métier…

Actuellement, la plupart des établissements font toujours face à une baisse d’activité : seuls 15% des cafetiers et restaurateurs sondés déclarent avoir retrouvé leur niveau de fréquentation d’avant crise et 76% au moins la moitié. En cause, notamment, la généralisation du télétravail qui a un impact jugé négatif ou très négatif par 96% des établissements situés dans des quartiers d’affaires et 63% des établissements hors quartiers de bureaux.

L’autre difficulté des dirigeants des cafés et restaurants est la gestion de leurs salariés. Depuis la réouverture de leurs établissements, la moitié maintienne leur activité avec moins de salariés qu’avant la crise sanitaire. Ces diminutions d’effectifs ne sont pas nécessairement souhaitées. 45% déclarent que leurs salariés partis ont décidé de changer de métier mais pour d’autres, ils doivent encore se résoudre à les laisser en chômage partiel (28%).

Les cafés et restaurants : recruter pour se relancer

Suite à ces départs et grâce à une activité qui redémarre, les recrutements reprennent dans ce secteur en tension. Parmi le tiers d’établissements qui a recruté depuis la réouverture en mai dernier, 72% ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (79%) ou à du personnel non qualifié (55%).

45% des établissements déclarent vouloir recruter du personnel dans les 6 prochains mois sur des postes de serveurs (54%) et personnels de cuisine (49%). 84% de ces recruteurs souhaitent proposer des contrats à durée indéterminée (CDI).

Concernant l’avenir, les chefs d’établissement interrogés sont partagés quant aux perspectives de reprise. En cause, le manque de visibilité sur la fin de la pandémie, une forte baisse de la fréquentation touristique, le maintien du télétravail et un fort endettement. Cependant, 54% des répondants se disent malgré tout optimistes (ils étaient 48% lors d’une enquête précédente en juin 2021), comptant sur le déploiement de la vaccination et une volonté d’un retour à la « vie d’avant ».

Le secteur du numérique : recruter pour maintenir une activité qui ne faiblit pas

La crise sanitaire n’a pas eu les mêmes effets pour les dirigeants d’entreprise du numérique qui rencontrent pourtant les mêmes problèmes de recrutement.

En effet, 61% des dirigeants d’entreprise du numérique interrogés se disent satisfaits de leur activité économique depuis le début de la crise sanitaire. Certains avaient déjà déployé le télétravail avant la crise, d’autres évoquent des projets sur le long terme qui ont continué ou encore un domaine non concerné par la crise sanitaire.

Cependant, 55% des établissements interrogés jugent tout de même que la crise sanitaire a eu un impact important sur leur organisation RH et plus précisément sur le déploiement et renforcement du télétravail (59%) et le recours au chômage partiel (53%).

Le secteur du numérique reste en tension sur le recrutement. 37% des dirigeants sondés ont recruté pendant la crise sanitaire sur des postes techniques (80%) comme des programmeurs ou développeurs web. Parmi ces recruteurs, 65% ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (64%) ou à du personnel non qualifié (41%). 51% des établissements interrogés déclarent vouloir recruter dans les 6 prochains mois, essentiellement pour des postes techniques (70%) et de management et encadrement (20%).

Dans ce secteur qui connait peu la crise, 74% des dirigeants interrogés sont optimistes. Ils constatent un regain d’activité, des reports de demandes clients vers les années 2021 et 2022 et un renforcement des activités informatiques dans leur ensemble.

Face à ce constat, la CCI Paris Ile-de-France souhaite faciliter les recrutements des entreprises qui rencontrent des difficultés, notamment dans les secteurs du numérique et CHR, et les aider à trouver les compétences dont elles ont besoin. Ainsi, elle organise différents temps forts sur l’emploi et le recrutement (ateliers, rencontres, challenges…) sur tout le territoire francilien du 27 septembre au 11 octobre 2021 lors de son opération "Recruter pour la relance". Le programme complet est disponible sur le site de la CCIR.

* 420 dirigeants d’établissements du numérique ont répondu par mail à l’enquête de l'Observatoire économique régional (CROCIS) de la CCI Paris Ile-de-France «Enquête emploi dans le secteur du numérique » entre le 8 et 17 septembre 2021.

* 150 dirigeants de cafés et restaurants franciliens ont répondu par mail à l’enquête « Emploi dans les cafés et restaurants » entre le 8 et 17 septembre 2021.

Les 2 enquêtes détaillées sont téléchargeables

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Pauline Launay

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Enquête sur l'emploi dans les secteurs cafés-restaurants et numérique

Soumis par npagnoux le lun 27/09/2021 - 07:45

Recruter pour la relance : ces deux secteurs en tension qui cherchent des candidats

Dans le cadre de son opération « Recruter pour la relance : 15 jours pour l'emploi en Ile-de-France » , la CCI Paris Ile-de-France a souhaité interroger* les dirigeants de deux secteurs en tension en termes de recrutement : les cafés et restaurants d’un côté et le secteur du numérique de l’autre. Besoins, difficultés rencontrées, perspectives… Tour d’horizon de leurs réponses.

Les cafés et restaurants : s’adapter aux impacts de la crise

Les dirigeants des cafés et restaurants doivent s’adapter depuis plus d’un an aux impacts liés à la crise sanitaire et leurs conséquences : nouvelles réglementations, changements de comportement des consommateurs, prise de conscience de leurs salariés des difficultés de leur métier…

Actuellement, la plupart des établissements font toujours face à une baisse d’activité : seuls 15 % des cafetiers et restaurateurs sondés déclarent avoir retrouvé leur niveau de fréquentation d’avant crise et 76 % au moins la moitié. En cause, notamment, la généralisation du télétravail qui a un impact jugé négatif ou très négatif par 96 % des établissements situés dans des quartiers d’affaires et 63 % des établissements hors quartiers de bureaux.

L’autre difficulté des dirigeants des cafés et restaurants est la gestion de leurs salariés. Depuis la réouverture de leurs établissements, la moitié maintienne leur activité avec moins de salariés qu’avant la crise sanitaire. Ces diminutions d’effectifs ne sont pas nécessairement souhaitées. 45 % déclarent que leurs salariés partis ont décidé de changer de métier mais pour d’autres, ils doivent encore se résoudre à les laisser en chômage partiel (28 %).

Les cafés et restaurants : recruter pour se relancer

Suite à ces départs et grâce à une activité qui redémarre, les recrutements reprennent dans ce secteur en tension. Parmi le tiers d’établissements qui a recruté depuis la réouverture en mai dernier, 72 % ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (79 %) ou à du personnel non qualifié (55 %).

45 % des établissements déclarent vouloir recruter du personnel dans les 6 prochains mois sur des postes de serveurs (54 %) et personnels de cuisine (49 %). 84 % de ces recruteurs souhaitent proposer des contrats à durée indéterminée (CDI).

café-restaurant

 

Concernant l’avenir, les chefs d’établissement interrogés sont partagés quant aux perspectives de reprise. En cause, le manque de visibilité sur la fin de la pandémie, une forte baisse de la fréquentation touristique, le maintien du télétravail et un fort endettement. Cependant, 54 % des répondants se disent malgré tout optimistes (ils étaient 48 % lors d’une enquête précédente en juin 2021), comptant sur le déploiement de la vaccination et une volonté d’un retour à la « vie d’avant ».

Le secteur du numérique : recruter pour maintenir une activité qui ne faiblit pas

La crise sanitaire n’a pas eu les mêmes effets pour les dirigeants d’entreprise du numérique qui rencontrent pourtant les mêmes problèmes de recrutement.

En effet, 61 % des dirigeants d’entreprise du numérique interrogés se disent satisfaits de leur activité économique depuis le début de la crise sanitaire. Certains avaient déjà déployé le télétravail avant la crise, d’autres évoquent des projets sur le long terme qui ont continué ou encore un domaine non concerné par la crise sanitaire.

Cependant, 55 % des établissements interrogés jugent tout de même que la crise sanitaire a eu un impact important sur leur organisation RH et plus précisément sur le déploiement et renforcement du télétravail (59 %) et le recours au chômage partiel (53 %).

Le secteur du numérique reste en tension sur le recrutement. 37 % des dirigeants sondés ont recruté pendant la crise sanitaire sur des postes techniques (80 %) comme des programmeurs ou développeurs web. Parmi ces recruteurs, 65 % ont rencontré des difficultés. Elles sont liées à la pénurie de main d’œuvre (64 %) ou à du personnel non qualifié (41 %). 51 % des établissements interrogés déclarent vouloir recruter dans les 6 prochains mois, essentiellement pour des postes techniques (70 %) et de management et encadrement (20 %).

Dans ce secteur qui connait peu la crise, 74 % des dirigeants interrogés sont optimistes. Ils constatent un regain d’activité, des reports de demandes clients vers les années 2021 et 2022 et un renforcement des activités informatiques dans leur ensemble.

numerique

 

Face à ce constat, la CCI Paris Ile-de-France souhaite faciliter les recrutements des entreprises qui rencontrent des difficultés, notamment dans les secteurs du numérique et CHR, et les aider à trouver les compétences dont elles ont besoin. Ainsi, elle organise différents temps forts sur l’emploi et le recrutement (ateliers, rencontres, challenges…) sur tout le territoire francilien du 27 septembre au 11 octobre 2021 lors de son opération "Recruter pour la relance". Le programme complet est disponible sur le site de la CCIR.

* 420 dirigeants d’établissements du numérique ont répondu par mail à l’enquête de l'Observatoire économique régional (CROCIS) de la CCI Paris Ile-de-France «Enquête emploi dans le secteur du numérique » entre le 8 et 17 septembre 2021.

* 150 dirigeants de cafés et restaurants franciliens ont répondu par mail à l’enquête « Emploi dans les cafés et restaurants » entre le 8 et 17 septembre 2021.

Auteur : Julien TUILLIER

Septembre 2021

 

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Recruter pour la relance : ces deux secteurs en tension qui cherchent des candidats
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20 jours après la réouverture des commerces franciliens, une activité en demi-teinte

A l’heure d’une nouvelle étape de réouverture pour les cafés et restaurants (en intérieur avec jauge et à 100% en extérieur) et de conditions allégées pour les commerçants (nouvelle jauge de 4m2 par client) ainsi qu’un couvre-feu reculé à 23h pour tous, la CCI Paris Ile-de-France a pris le pouls de ces acteurs de l’économie francilienne à travers deux enquêtes

A l’heure d’une nouvelle étape de réouverture pour les commerces, la CCIR a pris le pouls de ces acteurs de l’économie francilienne à travers deux enquêtes.

Des commerçants « non-essentiels » en difficulté malgré la réouverture et leur adaptation pendant les confinements

Pendant le 3ème confinement, 70% des commerces « non essentiels » ayant subi une fermeture administrative ont décidé de mettre en place ou de faire perdurer leurs solutions de commande en ligne ou de click & collect. Seuls 20% d’entre eux sont satisfaits des résultats issus de ces dispositifs, du fait principalement d’un manque de visibilité et, donc, de clients. Le déploiement du télétravail dans les entreprises a également été un facteur important de perte d’activité, surtout pour les commerces situés dans les quartiers d’affaires.
Au total, 71% des commerçants interrogés ont perdu au moins 50% de leur chiffre d’affaires lors du 3ème confinement.

Dès le 19 mai, 98% des commerces « non essentiels » ont rouvert, mais seulement 43% d’entre eux jugent satisfaisant le chiffre d’affaires réalisé depuis cette date. Une fréquentation encore faible, ainsi que l’absence prolongée des touristes étrangers, contribuent à ce constat.

Malgré la perspective des soldes à la fin du mois et la tenue des promotions et ventes privées pour réduire leurs stocks et retrouver une activité plus conséquente, 52% des commerçants interrogés restent pessimistes pour les mois à venir. Certains redoutent l’impact des variants sur l’activité, d’autres craignent que les aides mises en place par l’Etat prennent fin prochainement alors qu’elles leur permettent de tenir. Enfin, le changement des habitudes de consommation est maintenant acté, les commerçants redoutent le non-retour massif en magasin des clients.

Une majorité de cafés et restaurants expriment de l’inquiétude pour les prochains mois

52% des cafés et restaurants franciliens sont restés ouverts avec une activité réduite (click and collect, livraison…) au cours du 3ème confinement. Parmi les dispositifs déployés en urgence pour maintenir autant que possible un chiffre d’affaires, 46% des établissements ont continué le « click and collect » après la réouverture (+29 points par rapport à la période avant la crise sanitaire), 36% ont mis en place un système de commande en ligne et de livraison qu’ils gèrent eux-mêmes (+17 points par rapport à la période avant la crise) et 30% passent par une plateforme pour leurs commandes et livraisons. Plus de la moitié des établissements ne sont pas satisfaits des résultats de cette activité qui ne leur a pas permis de maintenir leur clientèle habituelle.
Au total, 87% des établissements ont perdu au moins 50% de leur chiffre d’affaires pendant cette période.

Depuis le début de la crise sanitaire, la généralisation du télétravail pour un grand nombre de salariés a eu un impact jugé négatif ou très négatif pour 95% des établissements situés dans des quartiers d’affaires et pour 70% des établissements hors quartiers de bureaux.

Dès le 19 mai, 65% des établissements ont rouvert. Les autres ne disposaient pas d’une terrasse ou estimaient qu’une ouverture en terrasse seulement ne serait pas rentable. Mais 69% des établissements ayant rouvert jugent leur chiffre d’affaires peu ou pas satisfaisant, la quasi-totalité ayant retrouvé moins de la moitié de leur fréquentation d’avant la pandémie.

Concernant l’avenir, les chefs d’établissement interrogés sont partagés quant aux perspectives de reprise (dont 13% très pessimistes) à cause du manque de visibilité sur la fin de la pandémie, d’une saison estivale qui s’annonce difficile en raison de l’absence totale ou partielle des touristes et du maintien du télétravail et d’un fort endettement. 48% des répondants se disent malgré tout optimistes, comptant sur le retour des Franciliens longtemps privés de moments de convivialité offerts par les cafés et restaurants de leur région.

* 300 commerçants franciliens (habillement, chaussures, meubles, décoration, articles de sport, maroquinerie, articles de voyage) ont répondu par mail à l’enquête de l'Observatoire économique régional (CROCIS) de la CCI Paris Ile-de-France « Réouverture des commerces ‘’non essentiels’’ » entre le 1er et le 4 juin 2021.
* 523 dirigeants de cafés et restaurants franciliens ont répondu par mail à l’enquête « Réouverture des cafés et restaurants » entre le 1er et le 4 juin 2021.

Les 2 enquêtes détaillées sont téléchargeables : 
Réouverture des commerces « non essentiels » 
Réouverture des cafés et restaurants

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Pauline Launay

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Réouverture des commerces « non essentiels »

Soumis par npagnoux le lun 07/06/2021 - 14:51

Enquête CCI Paris Ile-de-France

Méthodologie

Enquête organisée par mail auprès des commerçants franciliens entre le 1er et le 4 juin 2021 par la CCI Paris Ile-de-France (300 réponses enregistrées). Seuls les commerces dits « non essentiels » ont été interrogés : habillement, chaussures, meubles, décoration, articles de sport, maroquinerie, articles de voyage.

85% des commerçants interrogés sont des indépendants et 75% des petites structures (moins de deux salariés).

Des difficultés évidentes

71% des commerçants interrogés ont perdu au moins 50% de leur CA lors du 3ème confinement et 21% ont même déclaré la perte totale de leur chiffre d’affaires.

Le déploiement du télétravail dans les entreprises a été un facteur important de perte d’activité, surtout pour les commerces situés dans les quartiers d’affaires, du fait de la baisse voire l’arrêt des flux de clients.

Pour faire face à ces difficultés, le PGE et le Fonds de Solidarité, qu’ils ont obtenu sans trop de problème, ont été massivement demandés par les commerçants (par respectivement 66% et 83% d’entre eux). Ils ont également eu recours au chômage partiel (84% d’entre eux), mais ont procédé à peu de licenciements (seulement 4%).

Les commerçants se sont adaptés

Pour ceux qui ont pu rester ouverts durant la période de confinement, les dispositifs de commande en ligne ou de click & collect se sont fortement développés. En effet, 35% des commerçants avaient déployé ces dispositifs avant crise ; ce taux est monté à 70% pendant la période de confinement, et perdure depuis la réouverture des commerces.

Néanmoins, seuls 20% des commerçants sont satisfaits des résultats issus de ces dispositifs, du fait principalement de l’absence de clients.

Une réouverture totale des commerces mais…

98% des commerces dits « non essentiels » ont rouvert dès le 19 mai, mais seulement 43% d’entre eux jugent satisfaisant le chiffre d’affaires réalisé depuis lors. La fréquentation encore insuffisante, ainsi que l’absence préjudiciable et prolongée des touristes étrangers, contribuent à ce constat.

L’accumulation des stocks depuis le début de la crise sanitaire (72% des commerçants déclarent des stocks élevés) ne se dément pas et accroit leurs difficultés.

Quel avenir pour les commerçants ?

Les soldes, décalées d’une semaine par le législateur et qui débuteront le 30 juin, ainsi que la tenue des promotions et ventes privées, devraient permettre aux commerçants dits « non essentiels » de réduire leurs stocks et retrouver une activité conséquente.

Toutefois, 52% d’entre eux restent pessimistes pour les mois à venir car, malgré le déploiement du vaccin, certains redoutent l’impact des variants sur l’activité. D’autres craignent que les aides mises en place par l’Etat prennent fin prochainement, et c’est « cela qui nous permettait de tenir jusque-là » confirme ce commerçant parisien de l’habillement. Enfin, le changement des habitudes de consommation est maintenant acté, ce qui ne plaide pas pour un retour en magasin des clients.

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Réouverture des cafés et restaurants

Soumis par npagnoux le lun 07/06/2021 - 14:37

Enquête CCI Paris Ile-de-France

Méthodologie

Enquête réalisée par mail entre le 1er et le 4 juin 2021 auprès des dirigeants de cafés et restaurants franciliens. 523 réponses ont été analysées, dont 91% émanaient d’entrepreneurs indépendants.

Une perte considérable de chiffre d’affaires

La fermeture administrative des établissements a fortement affecté les revenus des cafés et restaurants franciliens : entre octobre 2020 et mai 2021, 87% des établissements ont perdu au moins 50% de leur chiffre d’affaires ; 28 % ont perdu la totalité de leur chiffre d’affaires.

Un très fort impact négatif de la généralisation du télétravail

La généralisation du télétravail pour un grand nombre de salariés a eu un impact jugé négatif ou très négatif pour 95% des établissements situés dans des quartiers d’affaires (71% très négatif). Même pour les établissements hors quartiers de bureaux, le télétravail a grandement affecté l’activité : 70% des chefs établissements jugent son impact négatif ou très négatif.

Plus d’un établissement sur deux a tenté de maintenir une activité

Pendant le confinement, 52% des établissements sont restés ouverts avec une activité réduite (click and collect, livraison, …), tandis que 4 établissements sur 10 étaient fermés en totalité (41%).

Les établissements ont déployé en urgence des dispositifs afin de leur permettre de maintenir autant que possible un chiffre d’affaires malgré la fermeture : 46% disposent désormais d’un système de
« click and collect » (+29 points par rapport à la période avant la crise sanitaire), 36% ont mis en place un système de commande en ligne et de livraison qu’ils gèrent eux-mêmes (+17 points par rapport à la période avant la crise), 30% des établissements passent par une plateforme de type Deliveroo ou Uber Eats pour leurs commandes et livraisons. Mais cette activité n’a pas eu de résultats satisfaisants pour 58% des établissements, en raison d’un manque de clientèle.

Un recours massif aux aides de l’Etat

Les chefs d’établissement ont massivement eu recours aux aides de l’Etat : 68% ont eu recours au Prêt Garanti par l’Etat (PGE) et 88% au Fonds de Solidarité. Afin de protéger leurs salariés, 89% des chefs d’établissement ont eu recours au chômage partiel et 88% n’ont effectué aucun licenciement.

Une réouverture décevante

65% des établissements ont rouvert le 19 mai ; les autres ne disposaient pas d’une terrasse ou estimaient qu’une ouverture en terrasse seulement ne serait pas rentable. Mais 69% des établissements ayant rouvert jugent peu ou pas satisfaisant leur CA depuis la réouverture. En effet, 63% des établissements ont retrouvé moins de la moitié de leur fréquentation d’avant la pandémie.

Des chefs d’établissements partagés sur l’avenir

Concernant l’avenir, 51% des chefs d’établissement interrogés se disent pessimistes pour les mois à venir (dont 13% très pessimistes) : le manque de visibilité sur la sortie de la pandémie, la perspective d’une saison estivale sans touristes, un fort endettement et un doute sur le retour des clients en raison du développement du télétravail en sont les raisons principales. Toutefois, 48% des chefs d’établissement se disent malgré tout optimistes, comptant sur le retour dans les établissements des Franciliens longtemps privés des moments de convivialité offerts par les cafés et restaurants de leur région.

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