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La RSE : un champ à investir pour la viabilité de son entreprise

Soumis par ibrunetdebaines le lun 13/11/2023 - 11:27
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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) englobe toutes les pratiques et actions des entreprises ayant un impact positif sur la société, sans pour autant perdre de vue leurs objectifs économiques. Que recouvre précisément la RSE ? Pourquoi s’y engager ou renforcer ses actions ? Comment valoriser ses pratiques responsables ? Tour d’horizon.

Principaux domaines d’action de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

La RSE fait référence à la manière dont les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et sociétales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les parties prenantes : salariés, clients, fournisseurs, partenaires financiers, communauté locale… et plus généralement la société dans son ensemble.

La RSE s’appuie sur 4 axes majeurs sur lesquels l’entreprise peut et doit agir :

  • L'environnement
    Les entreprises doivent décrire leurs impacts sur l'environnement et les actions mises en oeuvre pour les réduire « Concrètement, il s’agit des mesures prises pour limiter les consommations d'énergie et de produits polluants, réduire les déchets, décarboner, économiser les ressources naturelles… » explique Pierre-Olivier Viac, responsable Transition écologique à la CCI Paris Ile-de-France.

  • Le social
    Les actions peuvent concerner la qualité de vie au travail, la prévention des risques professionnels, la mobilité et les déplacements des salariés, la promotion de la diversité et de l'inclusion, l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, les mesures incitatives pour fidéliser et motiver les salariés... « Le champ d’action est vaste ! »

  • L'économique
    Les entreprises doivent être économiquement viables tout en générant une valeur ajoutée pour la société. « L'entreprise se situe au coeur d'un écosystème avec des fournisseurs et des clients, et elle doit agir de manière responsable avec ses partenaires. Les notions de satisfaction clients et d'achats responsables seront par exemple traitées dans cette partie. » souligne Pierre-Olivier Viac.

  • Le sociétal
    Les entreprises, particulièrement les TPE-PME, sont intégrées à leur territoire, créent des emplois et de la valeur ajoutée localement, attirant ainsi d’autres activités économiques mais aussi sociales, culturelles... Un cercle vertueux pour le développement harmonieux du territoire ! « Il ne faut pas oublier que, réciproquement, le territoire peut aussi être source d'opportunités et de développement pour ses entreprises. C'est cette interaction et ces partenariats locaux qui entrent en ligne de compte et seront mis en avant. »

Pourquoi s’engager dans une démarche de RSE ?

La RSE est devenue de plus en plus importante pour les PME, en particulier car leurs clients ont accru leur attention sur les questions environnementales et sociales. De nombreuses entreprises adoptent donc des pratiques de RSE pour répondre à ces attentes, mais aussi pour :

  • améliorer leur réputation et leur image
  • attirer et fidéliser les clients
  • faciliter les recrutements
  • motiver et fidéliser leurs salariés
  • favoriser des investissements durables
  • se conformer aux réglementations
  • acquérir des avantages compétitifs
  • etc.

« La RSE va ainsi contribuer à la viabilité à long terme de l’entreprise. Il est donc devenu indispensable, non seulement de s’engager dans la RSE, mais aussi de faire connaître ses actions. » insiste Pierre-Olivier Viac.

La directive européenne CSRD sur le reporting social et environnemental va encore accélérer cette tendance car si la plupart des PME ne sont pas directement concernées par cette nouvelle obligation, elles devront néanmoins fournir des données à leurs donneurs d’ordre et seront invitées à faire un reporting de manière volontaire.

Comment renforcer ses actions RSE et les valoriser ?

Intégrer une démarche RSE dans le fonctionnement de son entreprise implique de mesurer et d’évaluer l’impact de ses activités en matière sociale et environnementale. Il existe de nombreuses normes (ISO 26000) et cadres d'évaluation proposés par des organismes (Ecovadis, Afnor, Véritas...) en matière de RSE. Des rapports RSE peuvent également être produits pour décrire les actions mises en place et les résultats obtenus.

« La plupart des PME font déjà de la RSE sans le savoir ! Mais c'est souvent mal formalisé, affirme Pierre-Olivier Viac. Pour vous en rendre compte, réalisez un Flash Diag RSE en 1 minute chrono. Vous réaliserez que vous ne partez pas de zéro et qu’il faut le faire savoir ! »

La CCI Paris Ile-de-France peut vous accompagner dans votre démarche RSE. « Le diagnostic RSE réalisé par les conseillers de la CCI permet d'identifier toutes les actions déjà mises en place dans l'entreprise sur l'ensemble des volets de la RSE et de proposer des actions complémentaires, si nécessaire, pour arriver à un plan d'action RSE complet et crédible. »

« Si l'entreprise veut ensuite aller plus loin, nous pouvons aussi lui proposer, avec notre partenaire Bureau Véritas, un accompagnement plus poussé et une évaluation pour bénéficier d'un scoring et pouvoir se comparer avec les autres entreprises. »

Découvrir le Diagnostic RSE

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La décarbonation des activités, enjeu majeur pour les entreprises franciliennes et normandes

Soumis par npagnoux le mer 08/11/2023 - 14:02

Enjeux Ile-de-France n° 245

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Dans le cadre du Contrat de Plan interrégional Etat / Ile-de-France – Normandie (CPIER), les CCI Paris Ile-de-France et Normandie ont interrogé les entreprises de l’industrie, de la construction et du transport / logistique dans ces deux régions sur le thème de la décarbonation de l’activité. Entre prise de conscience et difficultés d’engager des actions concrètes, les dirigeants franciliens et normands souhaitent des dispositifs adaptés à leurs réalités.

decarbonation graph1

 

Texte

Les objectifs des entreprises en matière de transition écologique et énergétique

Pour la transition écologique et énergétique de leurs activités, 76 % des chefs entreprise définissent la sobriété énergétique comme étant leur principale priorité, plus précisément la réduction des coûts énergétiques sans réduction des niveaux d’activité 36 % d’entre eux déclarent avoir déjà fixé un objectif à atteindre à moyen terme pour leur entreprise en matière de transition, que ce soit la maîtrise de la facture énergétique, la réduction significative des consommations d’énergies fossiles ou bien le développement de la part de l’économie circulaire dans leurs activités. Mais peu d’actions ont été engagées à ce jour.

 

La réduction de l’empreinte carbone, action prioritaire des entreprises

68 % des entreprises affirment mener des actions pour diminuer leur empreinte carbone ; cela passe très majoritairement par la sensibilisation des collaborateurs.

Pourquoi la décarbonation apparait aujourd’hui comme une action prioritaire dans l’esprit des chefs d’entreprise ? La hausse des coûts de l’énergie, en lien avec différents facteurs tels la guerre en Ukraine ou l’inflation, constitue la première raison qui les engage à diminuer leur empreinte carbone, mais pas seulement…

Le changement climatique, une réalité mais peu d’actions

Les manifestations du changement climatique sont aujourd’hui nombreuses et sa réalité n’est plus à démontrer. Néanmoins, seules 27% des entreprises ont déjà initié des actions spécifiques pour adapter leurs activités à ce changement climatique.

Pour prendre en main ce sujet, les chefs d’entreprise estiment qu’il est nécessaire que cette adaptation au changement climatique soit une partie intégrante de la stratégie globale de l’entreprise, ce qui n’est donc pas suffisamment le cas aujourd’hui.

Les freins rencontrés par les entreprises en matière de transition, surtout financiers

71 % des dirigeants déclarent rencontrer des freins dans l'atteinte de leurs objectifs de transition énergétique et écologique. Le premier des freins cités est, sans surprise, d’ordre financier.

A cela s’ajoutent parfois des compétences techniques absentes des entreprises ou inaccessibles financièrement pour les accompagner dans les sujets de transition énergétique et écologique.

Une dynamique plutôt positive mais du chemin reste à parcourir

La prise de conscience des dirigeants d’entreprise est clairement manifeste et les actions environnementales des entreprises se sont multipliées depuis 2020. A l’heure actuelle, l’engagement des entreprises en matière de transition énergétique et écologique se traduit avant tout par des petits gestes, et la décarbonation de l’activité semble encore largement perçue comme une prise de risque économique par les dirigeants d’entreprise.

 

 

68.00 %
C'est la part des entreprises qui affirment mener des actions pour diminuer leur empreinte carbone
71.00 %
c'est la part des dirigeants qui rencontrent des freins dans l'atteinte de leurs objectifs de transition énergétique et écologique

76.00 %
C'est la part des chefs d'entreprise qui définissent la sobriété énergétique comme leur principale priorité

Auteur : Julien TUILLIER

Novembre 2023

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Enjeux Ile-de-France n° 245
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Lancement d'un nouveau site internet ma-zfe.fr

Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, un nouvel outil ma-zfe.fr est lancé pour accompagner les entreprises franciliennes dans la mutation de leurs flottes de véhicules vers des mobilités à faibles émissions en lien avec la mise en place de la Zone à Faibles Emissions au sein de la métropole du Grand Paris.

Lancement d'un nouveau site internet ma-zfe.fr

Cet outil permet en quelques minutes de :

• Découvrir les solutions les plus adaptées à ses besoins (types d'énergie disponibles, véhicules disponibles, points d'avitaillement et de recharge...) ;

• Simuler les aides à l'achat disponibles et éligibles en Ile-de-France pour l'acquisition de véhicules propres ;

• Se projeter sur un coût complet du remplacement de son véhicule (TCO) et les bénéfices environnementaux associés (CO2 et pollution locale) en fonction du type de motorisation envisagée ;

• Accéder aux liens et ressources utiles pour réussir son projet.

Ce site a été développé par GRDF avec le soutien de Plaine Commune, Enedis, SIGEIF, la CCI Paris Ile-de-France, Plaine Commune Promotion, Rêve de scènes urbaines et la Métropole du Grand Paris.

 

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Service de presse CCI Paris Île-de-France
Univers / Rubrique

Pour les entreprises franciliennes de l’industrie et du BTP, une transition écologique à marche forcée, malgré les difficultés économiques

Soumis par npagnoux le mer 28/09/2022 - 12:16

Enjeux Ile-de-France n° 236

La nécessité de modifier nos activités pour les rendre compatibles avec la préservation de la planète s’est renforcée à la faveur des perturbations climatiques de l’été. A cela s’ajoutent les conséquences économiques de la guerre en Ukraine ; les entreprises doivent, elles aussi, s’adapter à cette nouvelle donne, accentuée par les inquiétudes autour de la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement. Où en sont les entreprises franciliennes des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’industrie, particulièrement concernées, en termes de transition écologique ? Le Crocis a interrogé les chefs d’entreprises afin de faire le point et identifier leurs difficultés.

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236
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dev durable

Une transition écologique déjà engagée pour 71 % des chefs d’entreprises

71 % des dirigeants interrogés par le Crocis déclarent avoir déjà pris des mesures pour mieux intégrer la transition écologique dans le fonctionnement de leur établissement ; ces mesures concernent en majorité trois grands domaines : l’économie circulaire (79 % des réponses), la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE 60 %), la transition énergétique (58 %). Les mesures prises consistent essentiellement en actions de tri et recyclage de déchets (83 %), le choix de fournisseurs locaux pour favoriser les circuits courts (62 %) et l’utilisation de produits moins polluants ou l’écoconception (41 %).

24 % des chefs d’entreprises n’ayant jamais pris de mesures dans le domaine de la transition écologique ont l’intention de le faire à court terme, c’est-à-dire en 2022 ou 2023.

Pour quelles raisons les chefs d’entreprises ont-ils décidé d’intégrer la transition écologique au sein de leur entreprise ? Les principales raisons invoquées sont en priorité : le bien de l’environnement en général (80 %), l’objectif de la durabilité de l’entreprise (51 %), et la recherche d’économies à moyen terme (50 %).

écologie

La transition énergétique devient urgente


75 % des chefs d’entreprises interrogés n’ont jamais réalisé de bilan énergétique de leur entreprise. La raison le plus souvent avancée est l’absence de compétences (30 %). 20 % des entreprises jugent que le diagnostic énergétique n’est pas prioritaire pour eux.
Aujourd’hui, 56 % des dirigeants ont déjà mis en place des mesures de réduction de leur consommation énergétique. Il s’agit en priorité de la modernisation du système de chauffage ou de climatisation (43 %), le renouvellement de la flotte de véhicules d’entreprises (33 %). Face à la hausse du coût de l’énergie, 54 % des dirigeants interrogés envisagent de prendre prochainement des dispositions supplémentaires en matière d’économie d’énergie.
Une offre insuffisante de véhicules utilitaires propres
59 % des dirigeants interrogés pensent que le renforcement de la ZFE-m francilienne n’aura pas ou peu de répercussions sur leur activité. 39 % des dirigeants souhaiteraient avoir accès à une offre plus importante de véhicules propres.

Une offre insuffisante de véhicules utilitaires propres

59 % des dirigeants interrogés pensent que le renforcement de la ZFE-m francilienne n’aura pas ou peu de répercussions sur leur activité. 39 % des dirigeants souhaiteraient avoir accès à une offre plus importante de véhicules propres.

L’eau, un enjeu majeur mais sous-estimé de l’adaptation au changement climatique

74 % des dirigeants interrogés n’ont pas d’objectif de réduction de leur consommation d’eau. Seuls 4 % des dirigeants ont engagé une démarche d’estimation de leur empreinte « eau », et 12 % seulement utilisent un outil de pilotage de leur consommation d’eau.

Economie circulaire : gestion des déchets et recherche de fournisseurs locaux à l’ordre du jour

En matière d’économie circulaire, les mesures envisagées pour l’avenir par les dirigeants d’entreprises concernent en priorité la gestion des déchets : 49 % des dirigeants ont en projet de mieux recycler leurs déchets et 44 % de réduire leur quantité.

Méthodologie

Enquête menée par mail entre le 22 juin et le 13 juillet 2022 auprès de 186 entreprises franciliennes du secteur de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics (métallurgie, alimentaire, textile, informatique, équipement électrique, bois, …).

71 % des entreprises ont entre 0 et 19 salariés, 24 % entre 20 et 99 salariés, 5 % 100 salariés ou plus.
Traitement et analyse par le Crocis de la CCI de Paris-Ile-de-France.

infographie DD

Auteur : Bénédicte Gualbert

Septembre 2022

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Enjeux Ile-de-France n° 236 
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Encourager la transition énergétique et le développement durable

Soumis par admin le ven 06/05/2022 - 14:36

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2021

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En 2021, la CCI Paris Ile-de-France s'est attaché à mettre en place une offre d'accompagnement adaptée aux différents niveaux de maturité des entreprises.

Cette offre s'est déployée autour de 6 axes principaux :

1.   Information et sensibilisation (ateliers, webinars, mise en ligne d’autodiagnostics et d’outils téléchargeables pour faciliter l’accès à l’information)
2.   Rendez-vous de l’écologie avec un conseiller développement durable pour identifier les enjeux de la transition écologique et identifier les premières pistes pour agir.
3.   Masterclass en sessions collectives au format réduit (15/20 dirigeants) autour d’un sujet spécifique (apport d’expertise et échanges de bonnes pratiques entre pairs)
4.  Projets de territoire : actions collectives mises en œuvre à l’échelle d’un territoire, d’un bassin d’emploi ou d’un parc d’activité, en partenariat avec les territoires ou les associations de chefs d’entreprise, pour accompagner un groupe d’entreprises sur un besoin commun (plan de mobilité employeur commun, écologie industrielle et territoriale, Ecodéfis...)
5.   Accompagnements individuels “premier niveau” pour permettre à l’entreprise de réaliser un diagnostic sur un axe de la transition écologique (énergie, mobilité, déchets) ou sur la RSE afin de faire un état des lieux et bâtir un premier plan d’actions.
6.   Accompagnements individuels “experts” approfondis, avec le soutien de cabinets spécialisés, pour répondre aux besoins des PME à forts enjeux sur la transition écologique (bilan carbone, ISO 14001, écoconception, audit énergétique instrumenté...)

Chiffres clés

Data transition écologique 1

Data transition écologique 2

France Relance

France Relance Commerce écologie

Le dispositif d’accompagnement des commerces à la transition écologique, mis en œuvre dans le cadre des programmes France Relance, a démarré en septembre 2021 et doit se déployer jusqu’à la fin 2022.

France Relance commerce ecolog

En 2021, près de 700 commerces franciliens ont ainsi bénéficié d’un diagnostic de maturité écologique avec remise d’un plan d’actions. Parmi eux, plus de 80 ont bénéficié d’un accompagnement renforcé à la mise en œuvre d’une action.

La transition écologique reste un enjeu à consolider auprès de cette cible qui a été fortement touchée par la crise sanitaire et dont la reprise de l’activité demeure timide. L'effort de sensibilisation est donc important pour les convaincre de la nécessité de s’engager.

Néanmoins, les commerçants accueillent cette initiative avec intérêt et sont motivés pour être orientés sur les actions prioritaires à mettre en place.

Les thématiques abordées :

- Rénovation énergétique des locaux : isolation, remplacement de l'éclairage, modernisation des systèmes de chauffage
- Identification des aides financières disponibles : chèque vert de la Région Ile-de-France, Certificats d'Economie d'Energie (CEE), aides de l'ADEME...
- Déchets, et notamment les biodéchets pour les restaurateurs, supérettes et commerces de bouche
- Mobilité propre (gaz, électricité, hybride) avec la mise en place de la zone à faibles émissions (ZFE) sur la Métropole du Grand Paris

Cette opération s’articule avec la mise en place du chèque vert de la Région Ile-de-France qui vient donner un coup de pouce financier aux commerçants qui investissent dans des équipements vertueux pour l’environnement. La CCI Paris Ile-de-France travaille en lien étroit avec les territoires, les mairies et les associations de commerçants pour organiser la sensibilisation.

Nouveaux accompagnements

2021 a vu la mise en place des :

Masterclass ecolog

Masterclass transition écologique : une vingtaine de masterclass ont été organisées en 2021 par toutes les CCI d’Ile-de-France pour faciliter la mise en œuvre des actions. Toutes les thématiques de la transition écologique ont été couvertes : mobilité, économie circulaire, gestion de l’énergie, énergies renouvelables, RSE.

Masterclass ecolog

Diag flash mobilité : les déplacements domicile-travail sont désormais inscrits dans les négociations annuelles obligatoires (NAO) que doivent mener les employeurs de plus de 50 salariés. Pour les aider à initier le dialogue sur ce sujet, la CCI Paris Ile-de-France a développé un outil qui analyse les déplacements des salariés et produit des cartes de géolocalisation des salariés et des cartes isochrones de leurs temps de trajet par mode (voiture, transports en commun, vélo, marche à pied) pour identifier les actions les plus pertinentes à mettre en place. Ce diagnostic peut ensuite donner lieu à la mise en place d’un plan d’actions plus global et à l’élaboration d’un plan de mobilité employeur.

Perf’Energie

entreprises electro-intensives

En novembre 2021, a été clôturée l’opération Perf’Energie. Elle a permis de réaliser 100 audits énergétiques instrumentés auprès de PME franciliennes électro-intensives pour les accompagner dans la réduction de leurs consommations énergétiques et les aider à faire face à la hausse des prix de l’énergie dans le cadre d’un partenariat avec la Région Ile-de-France.

Une majorité des entreprises ont moins de 50 salariés. La plupart des secteurs sont représentés, même si l’industrie est légèrement majoritaire. Et plus des ⅔ des entreprises souhaitent améliorer la performance énergétique du bâtiment pour améliorer notamment le confort thermique.

Les actions les plus récurrentes concernent l’optimisation des contrats et de la maintenance, les changements d’éclairage avec gestion de présence et luminosité, la gestion centralisée des équipements de chauffage et climatisation, les chaudières à condensation ou encore la chasse aux fuites d’air comprimé.

Zoom sur les territoires

CCI Essonne : DRIM'in Saclay, l'open innovation en transition écologique

Drim'in saclay

DRIM'in Saclay met en relation et développe les partenariats entre startups, PME, grandes entreprises et acteurs de la recherche, dans le but de trouver des solutions à des défis d’innovation sur la transition énergétique et écologique proposés par des industriels.

L'édition 2021 s'est déroulée les 9 et 10 février en mode hybride (distanciel et présentiel). Des équipes projets constituées de startups, PME, laboratoires de recherche et grands comptes ont été coachées autour de 6 défis portés par des grands comptes franciliens :

 

Economie circulaire

CCI Versailles-Yvelines

Fin 2020, le forum “économie circulaire” avait permis d’identifier des axes de progrès. En 2021, en partenariat avec LEA-CFI, l’ADEME, la DRIEE, la région Ile-de-France et l’intercommunalité de GPSEO, des groupes de travail réunissant une vingtaine d’entreprises, se sont tenus sur la gestion des déchets, notamment les gisements de palettes, métaux ferreux et déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E). Ont été organisées : deux collectes de palettes (Chanteloup et Les Mureaux), une collecte de déchets d'équipements électriques et électroniques à Aubergenville et une collecte de métaux par l’entreprise Tous les Coussinets.

CCI Val-de-Marne

Dans le cadre de la reconversion du site Renault de Choisy-le-Roi, dont l’activité était dédiée à la réparation de pièces automobiles, la CCI Val-de-Marne a fédéré tous les acteurs du territoire pour lancer une étude de faisabilité concernant la mise en place d’un pôle dédié à l’économie circulaire sur le sud francilien.

Cette étude est complétée par la réalisation d’entretiens et de diagnostics d'entreprises susceptibles d’être intéressées par ce lieu dédié à l’économie circulaire.

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La CCI Paris Ile-de-France entend accélérer la transition écologique des PME franciliennes

Au cœur des préoccupations sociales et environnementales, la transition écologique est aujourd’hui à la fois un enjeu majeur et une réelle opportunité pour les entreprises. pour favoriser leur montée en compétences sur des différentes thématiques : transition énergétique, économie circulaire, gestion des déchets, mobilité propre, RSE, transition bas carbone, labels et certifications. « En 2021, ce sont ainsi plus de 2750 entreprises franciliennes qui ont bénéficié d’un accompagnement de la CCI » souligne Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France.

Masterclass, ateliers, diagnostic gratuit, évènements…etc, la CCI Paris Ile-de-France enchaîne les actions dédiées à la transition écologique des entreprises

Après le lancement du programme France Relance Commerce Ecologie et le succès de son évènement Reliance 2021 en octobre dernier, la CCI Paris Ile de France accélère sur la transition écologique et énergétique et signe deux conventions de partenariat pour accompagner son action auprès des entreprises franciliennes.

La première convention est signée avec L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et vise à proposer des accompagnements clés en main aux PME franciliennes pour leur permettre de faciliter leur transition écologique et énergétique.

Ces accompagnements intègrent une prise en charge financière par l'ADEME et la CCI Paris Ile-de-France et mettent à disposition des entreprises des prestataires spécialisés sélectionnés par cette dernière.

Ils concernent les thématiques suivantes :

- Transition énergétique : audit énergétique instrumenté pour réduire les consommations énergétiques, étude de faisabilité pour intégrer des énergies renouvelables, récupérer de la chaleur fatale ou mettre en place un système de gestion de l'énergie.

- Economie circulaire : écoconception de produits et services, économie de la fonctionnalité, recherche de nouvelles solutions de valorisation de déchets, écologie industrielle et territoriale.

- Transition bas carbone et RSE : plan de mobilité, logistique urbaine, systèmes de management et mise en place d'un plan d'actions RSE.

La seconde convention est signée avec la société Gaz réseau distribution France (GRDF). Elle permettra aux conseillés de la CCI Paris Ile-de-France de s’appuyer sur les expertises des équipes de GRDF pour développer leurs compétences et accompagner ainsi les PME franciliennes sur des thématiques d'intérêt commun :

- Mobilité propre : réalisation de diagnostics mobilité pour mesurer et comparer les prix de revient au km des motorisations thermiques, gaz ou électriques et promotion des mobilités propres dans le contexte de mise en place de la Zone à Faibles Emissions (ZFE) au sein du territoire de la métropole du Grand Paris.

- Biodéchets et déchets organiques : qualification et massification des gisements des biodéchets au sein des TPE/PME, en lien avec les territoires et dans un contexte d'une nécessité de valoriser les ressources locales et promouvoir l'économie circulaire

- Open-innovation : organisation d'évènements type hackathon pour favoriser les partenariats entre start-up, PME, laboratoires de recherches et industriels.

Ces deux partenariats illustrent la volonté pérenne de la CCI Paris Ile-de-France de travailler de concert avec des acteurs publics et privés afin de mener à bien la transition écologique des PME franciliennes.

 

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Contact presse

Hassan Chalada

Attaché de presse

Univers / Rubrique

PME, les enjeux du reporting climatique

Soumis par sfournier le mer 15/12/2021 - 09:13

Comment accompagner le changement ?

Si 80% des dirigeants de TPE et PME disent avoir conscience de l’urgence climatique, peu intègrent cette donnée dans leur stratégie.

Certes, beaucoup ont mis en place, de façon pragmatique, des dispositifs vertueux. Mais trop d’entreprises ne savent pas encore comment engager le processus car :

  • elles n’ont pas de temps à consacrer à des démarches nouvelles et innovantes
  • les personnels sont occupés à d'autres tâches
  • les préoccupations immédiates sont plutôt de gérer les conséquences de la crise sanitaire…

Cette étude est téléchargeable au format pdf en bas de page

Mieux prendre en compte l’impact climatique, une démarche dans l’intérêt de tous

Il est de l'intérêt de toutes les entreprises :

  • de prendre en compte le risque climatique, pour mieux le maîtriser
  • de rendre compte des mesures prises pour limiter les impacts de leur activité sur le climat
  • de faire savoir à leurs parties prenantes (clients, salariés, investisseurs, États) qu’elles ont une démarche responsable et durable.

Les obligations de reporting pèsent actuellement sur les grandes entreprises

Ce sont surtout les grandes entreprises (de plus de 500 salariés) qui sont, pour le moment, concernées par des obligations de publier des informations relatives au « risque climat » et à l’impact de leur activité sur l’environnement (bilan d’émissions de gaz à effet de serre, déclaration de performance extra-financière, plan de vigilance).

Les travaux en cours, notamment au niveau européen, vont cependant bientôt changer la donne.

Les PME vont bientôt devoir rendre des comptes

La prochaine directive relative à la publication d’informations en matière de « durabilité » vise les entreprises de plus de 250 salariés et presque toutes les PME cotées. Ces dernières devront apporter des précisions :

  • sur la façon dont le changement climatique impacte leur activité et la valeur de leurs actifs
  • sur les incidences de leur activité sur l’environnement, y compris les « principales incidences négatives, réelles ou potentielles, liées à la chaîne de valeur »

Cela veut dire que les fournisseurs et les sous-traitants, quelle que soit leur taille, seront indirectement intégrés dans le cadre du reporting des entreprises visées par la directive.

Des TPE et PME, même non soumises directement aux obligations de reporting, vont ainsi se trouver confrontées, comme c’est parfois déjà le cas, à des demandes de la part de leurs clients ou donneurs d'ordre, auxquelles elles doivent se préparer à répondre.

Accompagner les TPE-PME dans le changement, un impératif à mettre en œuvre rapidement

L’implication de l’ensemble de la chaîne d'approvisionnement doit conduire à un renforcement de l’accompagnement des PME. Comment ?

Dans le prolongement de son étude Les entreprises face au défi climatique, Quels enjeux ? Quels accompagnements ? (janv. 2021), le réseau des CCI poursuit sa réflexion sur l'accompagnement des TPE-PME dans la transition bas-carbone. Il adresse aux pouvoirs publics un ensemble de recommandations pour sensibiliser les petites et moyennes entreprises au reporting climatique et les aider à structurer les informations non financières dont elles peuvent disposer.

Retrouvez nos conseils & prestations pour faciliter la transition écologique des PME

Les prises de position et interventions auprès des pouvoirs…

Alain Eygreteau

Elu, membre de la CCI Paris Ile-de-France
Les PME ont un rôle essentiel à jouer dans la transition vers une économie bas-carbone et il est de l’intérêt de tous qu’elles soient accompagnées — et notamment les plus petites d’entre elles — dans cette voie par les pouvoirs publics

Rapporteur : Alain Eygreteau
Experte : Nathalie Huet


Pour en savoir plus :

Sur le même sujet :

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Les PME doivent mieux mesurer le risque climat et les impacts de leur activité sur l’environnement car elles vont bientôt avoir des comptes à rendre.
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Les entreprises face au défi climatique : quelles incitations, quels accompagnements ?

Soumis par npagnoux le mar 16/02/2021 - 11:56

Les entreprises mesurent toute l’importance de s’engager dans une démarche durable et bas-carbone. Cependant, à côté d’un cadre normatif déjà riche, surgissent depuis peu de nombreuses propositions qui auront un impact sur leur activité. Qu’elles émanent de la Convention citoyenne pour le climat, du projet de loi "climat et résilience", des plans de relance ou d’autres instances de réflexion, ces propositions sont sources d’incertitudes voire d’inquiétudes pour la conduite des affaires.

Une impulsion des pouvoirs publics est souhaitable dans cette transition bas-carbone pour sensibiliser les entreprises et accompagner celles qui en ont le plus besoin, particulièrement les TPE-PME. Cependant la forme, l’intensité et le rythme des mesures qui seront proposées doivent être attentivement pesés. Ajouter des contraintes aux difficultés économiques générées par la crise sanitaire pourrait compromettre le redressement de certaines entreprises et hypothéquer la mise en place de solutions décarbonées attendues.

Faisons confiance aux entrepreneurs. Ils appréhendent déjà le développement durable comme une composante essentielle de leur création de valeur et sont prêts à aller plus loin. Les enjeux climatiques seront d’autant mieux pris en compte qu’ils pourront y répondre de façon pragmatique et innovante.

Dans ces conditions :

  • Si d’autres textes devaient s’ajouter, il est primordial que les propositions retenues conduisent à une transition vers une économie bas-carbone en adhésion avec les entreprises qui en sont des acteurs essentiels
  • Il est préférable de privilégier des mesures incitatives plutôt que contraignantes
  • Il est souhaitable que pour chaque nouvelle obligation pesant sur les entreprises soit prévu un accompagnement adéquat, financier et/ou technique, notamment pour les TPE-PME.
  • Que cet accompagnement s’intègre dans une dynamique de moyen et long terme afin de permettre une adaptation progressive aux dispositifs nouveaux et solutions innovantes.
  • La lutte contre le réchauffement climatique ne peut être que collective et coordonnée, en particulier au niveau européen. La France ne peut avancer seule.
  • Les solutions pragmatiques à l’échelle de chaque entreprise ou de collectifs d’entreprises doivent être appuyées.
  • Il convient d’encourager la créativité des chefs d’entreprise sans les brider dans leur volonté de participer, selon des modalités qui leur paraissent à la fois réalisables et pertinentes, à la réduction de l’empreinte carbone

Oui à la transition vers une économie bas-carbone. Mais en prenant la mesure des incertitudes que cela fait peser sur les entreprises.

Les CCI formulent à cette fin une série de propositions concrètes :

Renforcer l’information, la sensibilisation et l’accompagnement dans la transition bas-carbone

  • Proposer un outil et une méthodologie simplifiés pour permettre aux TPE-PME qui le souhaitent de réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre
  • Déployer des aides techniques (conseils, accompagnements) et des incitations financières (crédits d’impôts) pour permettre aux TPE et PME de réaliser des audits
  • Adapter le calendrier pour laisser aux TPE-PME la possibilité d’intégrer de nouveaux dispositifs à un rythme compatible avec les moyens dont elles disposent
  • Encourager toutes les entreprises à la sobriété numérique

Privilégier des dispositifs incitatifs

  • Privilégier le caractère volontaire de l’affichage de l’empreinte carbone des produits et des services
  • Veiller à ce que les dispositifs proposés ne s’accompagnent pas de lourdeurs administratives dissuasives
  • Inscrire dans le long terme les politiques en faveur de l’investissement dans des solutions décarbonées
  •  Renforcer les incitations en faveur de la mobilité durable, et notamment en faveur du vélo

Faire de la commande publique un levier efficace de la lutte contre le réchauffement climatique

  • Introduire la notion d’« offre économiquement et écologiquement la plus avantageuse » afin de mieux appréhender les considérations environnementales
  • Instaurer un droit de préférence pour les offres des entreprises présentant des atouts en matière de transition écologique, à égalité de prix ou à équivalence d’offre

Adopter une approche différenciée en fonction de la taille de l’entreprise et de son impact sur le climat

 

Rapporteure : Corinne VIEILLEMARD
Expertes : Nathalie HUET, Dominique MORENO

 

Pour en savoir plus :

  • GIEC, Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°, 2018
  • https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/SR15_Summary_Volume_french.pdf

Haut comité sur le climat (HCC), "Maîtriser l’empreinte carbone de la France", oct. 2020

Rexecode, Les émissions françaises de gaz à effet de serre d’ici 2030: impact de la récession et du plan de relance, 20/01/2021

Site du Gouvernement, loi climat et résilience

 

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Entreprises face au défi climatique. Quelles incitations ? Quels encouragements ?
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Passionné par nature

Passionné par nature
Interview du mois

Lancée il y a bientôt 30 ans, Nature & Découvertes attire chaque année plus de 32 millions d’explorateurs en herbe, d’amoureux de la nature et d’adeptes d’une consommation plus intelligente et éthique. L’entreprise qui ouvrira dans quelques mois son nouveau siège social à Versailles mise sur une croissance raisonnée mais durable, axée notamment sur l’international et le digital. Rencontre avec Antoine LEMARCHAND, le président de l’enseigne.

Lancée il y a bientôt 30 ans, Nature & Découvertes attire chaque année plus de 32 millions d’explorateurs en herbe, d’amoureux de la nature et d’adeptes d’une consommation plus intelligente et éthique. L’entreprise qui ouvrira dans quelques mois son nouveau siège social à Versailles mise sur une croissance raisonnée mais durable, axée notamment sur l’international et le digital. Rencontre avec Antoine LEMARCHAND, le président de l’enseigne.

Pour reprendre un ancien slogan d’une célèbre enseigne de grands magasins, on trouve un peu de tout dans les boutiques Nature & Découvertes. Quel est le dénominateur commun à l’ensemble des articles présents dans vos espaces de vente ?

A travers quatre thématiques – la nature, le voyage, l’éducation et la science – nous voulons inciter nos clients à se rapprocher de la nature mais aussi leur donner la culture et les clés nécessaires pour mieux comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure.

Comment sélectionnez-vous les produits distribués dans vos points de vente ?

Si l’on excepte les livres, 65 % de nos produits sont des produits exclusifs qui ont été développés pour nous par des fournisseurs, avec le concours de nos designers ou de designers externes. Plusieurs critères entrent à parts égales dans notre cahier des charges. Il y a tout d’abord la dimension éthique. Nos produits doivent être conçus dans le respect de la nature mais aussi avec des conditions de fabrication respectables sur le plan social. Nous ne retenons pas des produits qui génèrent trop de déchets ou avec des cycles de vie très faibles. Nos produits doivent être également innovants et originaux. Enfin, tout en tenant compte des paramètres précédents, le prix de vente doit rester accessible pour nos clients.

Vous avez repris, il y a 8 ans, les rênes de l’entreprise que votre père avait fondée en 1990. Nature & Découvertes n’étant pas une entreprise comme les autres, comment gère-t-on un tel héritage familial?

Le fait que l’enseigne reste une entreprise familiale n’a jamais été un prérequis. C’était plutôt un concours de circonstances et une opportunité. J’avais vendu les entreprises que je dirigeais pour reprendre mes études. Comme j’avais un peu plus de disponibilité, mon père qui s’interrogeait sur une possible revente de l’entreprise a fait appel à moi pour réfléchir au devenir de l’enseigne, en particuliers sur le digital et l’international. En me penchant sur ces dossiers, j’ai découvert que cette enseigne avait un vrai potentiel de croissance.

Votre entreprise fêtera, dans deux ans, ses trente ans d’existence. Où en est l’enseigne aujourd’hui ?

Nous accueillons chaque année 32 millions de clients dans nos magasins dont 1,5 millions sont porteurs de la carte de notre enseigne. Cette carte leur donne pas mal d’avantages en termes de services et de promotion mais elle leur permet aussi de participer au soutien de notre fondation. C’est un autre aspect important de notre écosystème. Depuis sa création 2 500 projets ont été financés par cette fondation pour un montant total de 12 millions d’euros. Nous sommes ce que l’on appelle aujourd’hui une entreprise à mission. Notre objectif principal n’est pas de maximaliser les profits de nos actionnaires mais d’essayer de satisfaire les cinq partie prenantes de l’entreprise que sont les salariés, les fournisseurs, le sociétal, les actionnaires et bien entendu nos clients. Nous ne sommes pas des assoiffés de croissance. Notre entreprise ouvre au grand maximum entre deux et trois magasins par an et vise entre 2 et 5% de taux de croissance. L’essentiel pour nous est de satisfaire les différentes parties prenantes de l’entreprise avec pour objectif de s’inscrire dans la durée.

Quelle sera votre stratégie de développement dans les prochaines années ?

Quand j’ai repris l’entreprise, celle-ci réalisait 2 % de son chiffre d’affaire grâce au digital. Cette année, nous atteindrons les 13 %. Tout en continuant à ouvrir du non digital, notre volonté est de pousser au développement du e-commerce en s’appuyant notamment sur de grosses market place comme Fnac Darty, La Redoute, Amazon ou Alibaba. C’est un secteur à fort potentiel qui enregistre, depuis dix ans, entre 25 et 27 % de taux de croissance . Nous souhaitons également nous développer à l’international en nouant, notamment, des partenariats avec d’autres enseignes. Nous avons déjà ouverts 16 magasins en Suisse, en Allemagne et dans le Bénélux et nous avons également des projets dans le sud de l’Europe. Nous souhaitons enfin passer, d’ici cinq ans, de 65 % à 95 % de produits exclusifs dans nos points de vente. L’objectif, c’est aussi de diversifier notre offre en proposant par exemple de nouveaux services comme des ateliers ou des stages découverte.

Le nouveau siège de Natures & Découvertes, situé dans le futur quartier d’affaires de la gare des Chantiers à Versailles est en cours d’achèvement. Un bâtiment plutôt original et résolument orienté « environnement ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous sommes très attachés à Versailles puisque nous y sommes installés depuis 40 ans Notre but était tout d’abord de rassembler nos équipes sous un même toit et à proximité d’une gare. C’est un bâtiment écologique, avec des panneaux solaires et des récupérateurs d’eau de pluie ce qui est un peu naturel, pour une entreprise comme la nôtre ! C’est aussi une architecture qui cherche à privilégier le bien-être au travail à travers l’utilisation de matériaux comme le bois en particuliers.

Vous avez suivi une grande partie de vos études à l’ESSEC, une grande école de la CCI Paris Île-de-France. Que retirez -vous, encore aujourd’hui, de l’enseignement de cette école ?

L’ESSEC a toujours eu un rôle de challenger parmi les grandes écoles de commerce en prenant notamment des initiatives intéressantes en matière pédagogique, en se lançant par exemple dans l’apprentissage ou en s’ouvrant à l’international, en particulier en Asie avec le campus de Singapour. L’ESSEC m’a aussi beaucoup marqué par son approche sociétale et le fait de vouloir très tôt lier le monde de l’entreprise à des causes sociales ou environnementales. Le réseau associatif de l’ESSEC est également très actif. J’ai autant appris au sein de ses associations que pendant mes cours. Vous démarchez au téléphone, vous cherchez des sponsors, vous faites des missions de juniors entreprises. Cela a été pour moi une grande source d’apprentissage.

Entretien avec Antoine Lemarchand, Pdg de Nature et Découvertes
Environnement Environnement

Projet de Plan Climat Air Energie Métropolitain (PCAEM)

Soumis par npagnoux le mer 16/12/2020 - 12:35
Prospective
Projet de Plan Climat Air Energie Métropolitain (PCAEM)

Contribution de la CCI Paris Ile-de-France

Contribution de la CCI Paris Ile-de-France

Les Plans Climat Air Energie territoriaux déclinent la politique nationale sur l’énergie et le changement climatique à l’échelle locale. L’objectif général, fixé par l’Accord de Paris de décembre 2015 est de parvenir à contenir la hausse des températures en deçà de 2 °C d’ici la fin du siècle.

Le Plan Climat Air Energie Métropolitain (PCAEM), présenté par la Métropole du Grand Paris, s’intéresse aussi bien au transport, qu’au bâtiment (éclairage, chauffage), à l’industrie, à la gestion des déchets, etc. La fixation d’objectifs très ambitieux de réduction de la consommation énergétique au niveau métropolitain, de développement des énergies renouvelables et de réduction des émissions de polluants ou de gaz à effet de serre liés à la consommation d’énergie aura un impact dans les entreprises et nécessitera des investissements pour renouveler les équipements, changer les process de fabrication, revoir la conception des bâtiments ou encore modifier les habitudes de transport.

La CCI Paris Ile-de-France a souhaité apporter sa contribution sur la vision et les grandes orientations retenues par la Métropole pour le PCAEM et réaffirmer les principes qu’il lui semble important de suivre pour une adhésion des entreprises et une mise en œuvre réussie de ses orientations.

Elle approuve globalement les grandes orientations transversales du projet de plan qui visent à :

  • Proposer une vision de long terme pour la Métropole sur les enjeux Climat Air Energie.
  • Mobiliser l’ensemble des acteurs concernés.
  • Améliorer les connaissances.
  • Sensibiliser et accompagner les citoyens et les entreprises.
  • Inscrire les enjeux Climat Air Energie dans la planification métropolitaine.
  • Développer des outils de financement.
  • Prendre en compte les enjeux de résilience du territoire.

La CCI Paris Ile-de-France émet cependant quelques observations générales sur ce plan et propose des éléments complémentaires de contribution, par secteur.

Notamment :

  • Meilleure articulation nécessaire avec l’échelon régional :

- Financement des actions à confirmer et préciser
- Cible des actions à clarifier, notamment l’accès des TPE à certains dispositifs

  • Mieux préciser l’articulation des dispositifs de sensibilisation et d’accompagnement des entreprises :

- Bien mesurer les impacts sur l’activité économique du projet métropolitain de restriction de la circulation automobile
- Donner une meilleure information sur les dispositifs d’aide à l’achat de véhicules à faibles émissions et la mise en place d’un Guichet Unique pour les entreprises

Experte : Clotilde YEATMAN

Lien utile : site du PCAEM

octobre 2018

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Contribution de la CCI Paris IDF
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