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Les Fonds européens à la CCI Paris Ile-de-France

Soumis par ibrunetdebaines le mar 03/10/2023 - 09:24
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L’Union européenne a notamment pour objectif de contribuer à la croissance économique des territoires et de l’emploi. Dans cette optique, elle finance, soit directement soit par l’intermédiaire de structures nationales ou régionales, des actions et projets d’appui aux entreprises, de promotion de l’entrepreneuriat, de développement de l’emploi, de transition écologique… La CCI Paris Ile-de-France est un maillon important de ce dispositif de soutien financier à plusieurs titres.

La CCI Paris Ile-de-France, organisme intermédiaire pour l'affectation des fonds structurels européens

Deux fonds européens disponibles

La Région Ile-de-France dispose d’une enveloppe de fonds européens de 413,3 millions d’euros : 177,7 M€ consacrés au FEDER et 235,6 M€ au FSE+.

  • Le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) est principalement axé sur l’accroissement du potentiel scientifique, le développement du numérique, ainsi que sur la croissance et la compétitivité des entreprises, le soutien à la transition énergétique, le développement de l’économie circulaire et la biodiversité.

  • Le Fonds Social Européen (FSE+), quant à lui, met l’accent sur l’accès à l’emploi, la création d’activité, la formation professionnelle et la lutte contre le décrochage scolaire.

Trois objectifs

La région Ile-de-France a attribué à la CCI Paris Ile-de-France une enveloppe de 13 millions d’euros de fonds FEDER et FSE+ dans le cadre financier pluriannuel de 2021-2027. Sa mission s'articule autour de trois objectifs :

1- Le premier objectif de la CCI Paris Ile-de-France concerne l’accompagnement à la création d’entreprises innovantes et aux enjeux d’innovation et de transition environnementale et numérique des PME. Cet objectif mobilise 3 M€ du fonds FEDER.

2- Le deuxième objectif porte sur l’accompagnement à l’entreprenariat (création d'entreprise et post-création), l’amélioration de l'accès à l’emploi et aux mesures d’activation pour tous les demandeurs d’emploi, en particulier les jeunes, les chômeurs de longue durée, les groupes défavorisés sur le marché du travail et les inactifs. Cet accompagnement à l’emploi et à l’entreprenariat passe par :

  • le soutien aux dispositifs sur l’orientation et l’information sur l’entreprenariat
  • le soutien aux structures d’accompagnement qu’elles soient individuelles ou collectives

6 M€ de l’enveloppe FSE+ dont dispose la CCI Paris Ile-de-France sont alloués à l’accomplissement de cet objectif.

3- Le dernier objectif confié à la CCI concerne l’accompagnement des entreprises, des branches professionnelles ou des territoires dans l’anticipation des transitions et des mutations tout au long de la vie en augmentant les possibilités de renforcement des compétences et de reconversion professionnelle. Cet objectif mobilise 4 M€ de l’enveloppe FSE+.

L’allocation de cette enveloppe de 13 M€ s’effectue sous forme d’appels à projets lancés par la CCI Paris Ile-de-France, publiés sur le site de la Région Ile-de-France et ouverts à toutes structures possédant une personnalité morale indépendante de la CCI Paris Ile-de-France.

Les projets de la CCI Paris Ile-de-France financés par les fonds structurels régionaux et nationaux

La CCI Paris Ile-de-France porte également des projets financés par les fonds structurels en réponse à des appels à projets publiés, soit par la Région Ile-de-France (pour le FEDER et le FSE+), soit par la DRIEETS Ile-de-France qui bénéficie d’une enveloppe de 304 M€ au titre du FSE+.

Plusieurs projets sont actuellement mis en œuvre dans le cadre de ces financements :

  • Entrepreneur#LEADER : projet d’accompagnement à la création d’entreprise et du dirigeant de jeune entreprise financé par le FSE+ de la Région.
  • Objectif Recrut’ : projet d’accompagnement des directeurs RH pour le recrutement dans les métiers en tension, financé par le FSE+ de la DRIEETS.
  • Compétences commerce : projet d’accompagnement des commerçants à l’accueil de la clientèle étrangère et à la visibilité sur internet, financé par le FSE+ de la DRIEETS.

Les projets de la CCI Paris Ile-de-France financés directement par la Commission européenne

La CCI Paris Ile-de-France répond également aux appels à propositions lancés par les services de la Commission européenne, notamment sur le programme Single Market Act de la Direction générale du marché intérieur, de l'industrie, de l'entrepreneuriat et des PME (DG Grow).

Enterprise Europe Network Territoires d’Outre-mer Normandie Ile-de-France Centre-Val de Loire 2022-2025

Dans le cadre du réseau européen Enterprise Europe Network (EEN), créé il y a plus de 15 ans, la CCI Paris Ile-de-France est coordinatrice d’un consortium interrégional qui regroupe 8 partenaires : EEN TONIC 2022-2025.

L’objectif de ce réseau est d’apporter un service sur mesure d’information et de conseil en droit européen, et d’accompagner les projets d’innovation, d’internationalisation et de transition des entreprises. Plus de 30 conseillers sont mobilisés sur les territoires couverts par le consortium afin de réaliser ces missions.

En savoir plus

Erasmus for Young Entrepreneurs

La CCI Paris Ile-de-France est une organisation intermédiaire du programme Erasmus for Young Entrepreneurs (EYE) qui vise à stimuler l’entreprenariat en Europe. Ce programme aide les nouveaux entrepreneurs ou porteurs de projet à acquérir et développer les compétences nécessaires au lancement et à la gestion d’une entreprise. La CCI les accompagne pour qu'ils effectuent un séjour d’un à six mois chez un entrepreneur expérimenté en Europe et leur verse une bourse européenne dont le montant est forfaitaire et dépend du pays de destination.

L'entrepreneur d'accueil bénéficie, quant à lui, d'un regard neuf sur son entreprise. C'est également l'occasion pour lui de coopérer avec des partenaires étrangers ou d'en savoir plus sur de nouveaux marchés.

Découvrir le programme EYE

European Digital Innovation Hub

La CCI Paris Ile-de-France est également partenaire de deux consortia régionaux du réseau EDIH (European Digital Innovation Hub) : le projet CYBIAH, coordonné par Campus Cyber dans le champ de la cybersécurité, et le projet eDIH Paris-Saclay, coordonné par CEA-List, dans le champ du calcul haute fréquence et de l’IA.

Les pôles européens d’innovation numérique (EDIH) accompagnent les entreprises pour améliorer les processus, produits ou services d’affaires/de production utilisant les technologies numériques en :

  • fournissant l’accès à l’expertise technique et aux tests, ainsi que la possibilité de "tester avant d’investir"
  • fournissant des services d’innovation, tels que des conseils en matière de financement, de formation et de développement des compétences, qui sont au cœur de la réussite de la transformation numérique
  • aidant les entreprises à s’attaquer aux problèmes environnementaux, notamment l’utilisation des technologies numériques pour la durabilité et la circularité.
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Dans le cadre des fonds que l’Europe met à disposition du développement économique des territoires, la CCI Paris Ile-de-France est un acteur important à travers plusieurs dispositifs.
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« Une aide financière pour accompagner la croissance de notre startup »

Passionné d’automobile, Solal Botbol a toujours voulu entreprendre. En 2019, il franchit le pas en créant Beev, une startup qui propose aux professionnels de s’équiper en véhicules électriques. A la recherche de financements pour accompagner le développement de son entreprise, il a décidé de faire appel à la CCI Paris Ile-de-France. Retour sur la création de sa startup et sur l’accompagnement de la CCI.

En 2019, Solal Botbol crée Beev, une startup qui propose aux professionnels de s’équiper en véhicules électriques. A la recherche de financements pour accompagner le développement de son entreprise, il a décidé de faire appel à la CCI Paris Ile-de-France.
Financement Création d'entreprise Financement Transports et mobilité
Solal Botbol

Ingénieur des Arts et Métiers, Solal Botbol a souhaité compléter sa formation par un master en entrepreneuriat à HEC Paris. « C’était un investissement personnel important que j’ai dû supporter seul mais que je n’ai jamais regretté ! A la sortie de mon école d’ingénieurs, il me manquait en effet un bagage commercial, business, financier et comptabilité. Autant de compétences que le master HEC m’a apportées. » explique le CEO de Beev.

Une startup pour simplifier le passage à la voiture électrique

« Alors que je travaillais chez Smart Me Up, une startup spécialisée dans la conduite, j’ai voulu passer à la voiture électrique. » Mais de tous les échanges qu’il a eus avec les constructeurs et concessionnaires, il n’a tout simplement rien compris ! « Mes interlocuteurs n’y connaissaient pas grand-chose… » Le marché de l’électrique représentait alors « moins de 2 % de parts de marché alors que l’interdiction de vendre des véhicules thermiques était déjà programmée pour 2035. Ce qui impliquait forcément une électrification du parc automobile français. » Une opportunité que Solal Botbol a décidé de saisir aux côtés de Chanez Djoudi, spécialiste de l’acquisition digitale et de la génération de flux, en créant Beev.

Depuis 2019, la plateforme digitale Beev permet aux professionnels –70 % de son activité– de passer à l’électrique. Elle propose des véhicules électriques multimarques en leasing, l’installation de bornes de recharge sur le lieu de l'entreprise et à domicile, et la fourniture de cartes de recharge compatibles avec plus de 200 000 bornes en Europe.

Une aide financière pour accompagner le développement de Beev

Accompagnée par Benjamin Tissot, conseiller Stratégie & Financement à la CCI Paris Ile-de-France, dans sa recherche de financement, Beev a obtenu l'aide financière régionale PM'up en juin 2023. Accordée par la région Ile-de-France aux PME pour relancer leurs activités ou financer leur repositionnement stratégique ou leurs projets de croissance, cette subvention peut aller jusqu'à 250 000 €. Les deux fondateurs connaissaient l’existence de cette aide, mais « nous ne connaissions pas les modalités de fonctionnement et n’avions pas de borne passante pour nous en occuper. La CCI nous a donc accompagnés pour l’obtenir : nous avons fourni les informations nécessaires et notre conseiller a monté tout le dossier. »

Résultat ? Beev a obtenu 185 000 € qui vont permettre de financer son expansion à l’international (traduction du site, étude de déploiement stratégique, participation à des salons internationaux…) et sa structuration RH avec le recrutement de profils seniors (directeur des opérations, directeur marketing, RH…).

Beev avait déjà bénéficié de la Bourse French Tech de Bpifrance et, en tant que lauréat du Réseau Entreprendre, d’un prêt d’honneur de 30 000 €. Après une croissance rapide, la startup a ensuite réussi à lever 1,5 million d’euros en 2021 auprès du fonds d’investissement spécialiste de la mobilité Via ID.

Ses projets ? Les associés ont, dès le lancement de Beev, eu l’ambition de développer l’entreprise à l’international, en commençant par le Bénélux. Et là encore, ils envisagent de faire appel aux compétences de la CCI Paris Ile-de-France.

Découvrez nos conseils pour financer votre croissance

Le financement de la décarbonation des entreprises

Soumis par sfournier le mar 28/02/2023 - 15:37
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Financement de la décarbonation des entreprises

La décarbonation ? Tout le monde s’accorde pour dire que c’est un impératif. Les chefs d’entreprise sont naturellement prêts à y prendre part, tout en soulignant la question du financement, véritable frein à la mise en œuvre de cette décarbonation.

Mais l’optimisme doit être de mise et l’écosystème financier notamment a pleinement son rôle à jouer. Ainsi, les projets de décarbonation peuvent, et même doivent, entrer dans les portefeuilles de gestion (les investisseurs ont donc pleinement intérêt à financer des projets « verts et durables »). De même, transformer l’épargnant particulier en investisseur au service du verdissement est une piste à explorer. Autre levier, l’innovation : pourquoi ne pas aller vers des fonds d’épargne salariale vert TPE-PME par exemple ?

Les possibilités sont nombreuses. Les CCI de France ont souhaité en formuler quelques-unes propres à faciliter le financement de la décarbonation.

La crise, accélérateur de la transition écologique

Depuis la pandémie du Covid, les crises se multiplient pour les entreprises. A des degrés et des intensités divers certes mais suffisamment pour que le Forum économique mondial de Davos parle de « polycrises ». Ce néologisme renverrait concrètement à « des crises disparates [qui] interagissent de telle sorte que l’impact global dépasse de loin la somme de chaque partie ».

Reste que les crises sont souvent de formidables accélérateurs de mutations et de transitions. En effet, les entreprises doivent agir plus rapidement et parfois mettre en œuvre des projets jugés jusque-là non prioritaires. A elles de voir dans la hausse des coûts de l’énergie, dans l’inflation, dans les incertitudes sur les approvisionnements… Autant d’opportunités pour produire autrement et accélérer sur la décarbonation. A terme, ce sont des sources d’innovation, de différenciation, de réduction des coûts et d’obtention de marchés publics.

Enquête crocis été 2022

Source : Enquête du Crocis sur l’industrie, le bâtiment et la construction, été 2022

Tous les secteurs sont concernés par le défi environnemental. D’autant que la pression des consommateurs et du marché est forte. De plus, les entreprises doivent se conformer à des obligations légales croissantes ainsi qu’à des réglementations propres à leur secteur d’activité. Sans compter que la transition peut intervenir dans de multiples domaines : mobilité, économie circulaire, éco-innovation, réduction des émissions de gaz à effet de serre, RSE, etc.

A noter enfin que même si les entreprises n’ont pas mis en place de plans d’investissement verts, les investissements qu’elles réalisent dans la perspective d’un renforcement de leurs capacités ou de développement de leurs performances ou encore dans le cadre de leur politique RH, induisent le plus souvent une dimension de verdissement. Une dimension qui se retrouve également dans les investissements opérationnels, en lien par exemple avec la mobilité, l’énergie, la gestion de l’eau ou celle des déchets.

Ce défi de transition écologique doit donc être relevé par l’ensemble des acteurs économiques. Les grandes entreprises sont déjà pleinement engagées dans cette démarche. Quant aux TPE-PME, elles sont souvent volontaires, mais ne savent pas par quoi commencer ou comment se faire aider. Elles ont besoin d’informations et d’accompagnement. Il faut leur donner les moyens de s’y atteler de façon pragmatique et innovante. Le réseau des CCI leur propose donc une offre d’accompagnement qui s’adapte à leur capacité et à leur niveau de maturité en matière environnementale. Les CCI ont en outre noué des partenariats avec l’ADEME, leurs Régions, les services de l’Etat et des bureaux d’études spécialisés, pour renforcer leur expertise et leurs capacités d’intervention.

Financer sa transition énergétique

Lever les freins

Concernant le frein du financement, plusieurs raisons peuvent l’expliquer : le coût (surtout quand il y a un changement technologique ou de business model), l’absence de retour sur investissement (comment valoriser les futures économies d’énergie en valeur actuelle ?), la problématique des garanties ou du collatéral demandés pour certains investissements immatériels.

L’écosystème financier a sa part à jouer pour que les entreprises parviennent à se financer. Les financeurs doivent faire preuve de pédagogie avec leurs clients pour les accompagner dans ces démarches. Les grilles de lecture pour qualifier un projet vert doivent être discutées par la Place et harmonisées (un dossier de financement ne contenant qu’une partie de verdissement peut-il entrer ou non dans le champ ?). Pédagogie, accompagnement, mise en œuvre et analyse du résultat seront clairement des vecteurs déterminants.

Citation Sylvie Salinié décarbonation

 

Trouver d'autres sources de financement

Le prêt interentreprises introduit en 2015 est un échec manifeste : en plus de limiter les anciennes pratiques du financement entre entreprises, il n’a suscité aucun prêt du fait de sa complexité. Pourtant le principe d’un financement entre entreprises mérite d’être encouragé.

Les CCI souhaitent ainsi que les prêts interentreprises soient développés dans l’optique de trouver de nouvelles méthodes de financement de la décarbonation des TPE-PME. On pourrait, notamment, restaurer les pratiques d’avant 2015, créer des groupes de place pour déterminer une nouvelle philosophie du financement des entreprises par leurs pairs, flexibiliser la gestion financière, celle des investissements des sociétés et intensifier l’entraide entre entreprises.

Pour trouver d’autres sources de financement, on peut aussi orienter l’épargne disponible vers nos entreprises, ce qui veut dire transformer l’épargnant en investisseur (naturellement en l’accompagnant).

Les Français sont demandeurs de participer à la reprise économique. Néanmoins, leur aversion au risque les conduit trop souvent vers des supports sans risque. L’accompagnement est nécessaire pour transformer cette « envie » en acte. La création d’un livret A « vert » destiné à financer la décarbonation des entreprises pourrait être une solution pour que la demande rencontre l’offre.

Dans le même ordre d’idée, l’ajout d’un FCPE « vert » aux PER COL pour tous les salariés en y incluant de manière diversifiée des titres cotés ou non cotés, ainsi que des fonds de dette, doit être encouragé.

Enfin, soutenir fiscalement l’investissement doit se faire à l’entrée (via la sortie du dispositif IR/PME du plafonnement global des avantages fiscaux de 10 000 euros) et à la sortie (en mettant en place un sursis d’imposition).

Aides publiques transition

 

Rapporteur : Sylvie Salinié
Experte : Juliette Bertiaux

février 2023

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Chefs d’entreprise, comment financer vos projets innovants ?

Soumis par ibrunetdebaines le lun 18/07/2022 - 13:16

Prêts d’honneur, subventions, avances remboursables, crédits d’impôts… les sources de financement dédiées aux projets innovants sont nombreuses. Mais pour en bénéficier et booster la croissance de votre entreprise, encore faut-il connaître les dispositifs les plus adaptés à vos besoins et auxquels vous pouvez prétendre. Faisons le point avec Nelson Lopes, conseiller Financement et Innovation à la CCI Hauts-de-Seine.

Pour vous aider à y voir plus clair et maximiser vos chances d’obtenir un financement, la CCI Paris Ile-de-France propose un accompagnement personnalisé qui va de l’identification des solutions envisageables, au montage de votre dossier et à l’instruction de vos demandes auprès des différents guichets de financement, public et privé, jusqu’à l’obtention du financement souhaité.

Un accompagnement à chaque étape de votre besoin de financement

Il existe trois volets d’aides : l’obtention de subventions, l’obtention de prêts bancaires spécifiques à l'innovation, et la fiscalité de la recherche et de l’innovation. La CCI peut tout d’abord vous aider à identifier les dispositifs auxquels vous pouvez prétendre en fonction de votre projet.

« Dans un premier temps, nous allons qualifier, structurer et dimensionner le besoin en financement de l’entreprise, détaille Nelson Lopes. Ensuite, notre rôle est de diversifier les sources de financement pour sécuriser le plan de financement. Pour cela, nous allons identifier et activer les types de financements existants -non dilutifs- auxquels l’entreprise peut être éligible. »

Parmi les dispositifs de financement de l’innovation, la CCI offre un accompagnement sur :

  • les subventions liées à l’innovation, notamment auprès de Bpifrance : Bourse French Tech, Aide à la Faisabilité de l’Innovation, Aide au Développement de l’Innovation, Prêt Innovation FEI, etc.
  • les prêts bancaires spécifiques aux sociétés innovantes et aux projets de recherche
  • la fiscalité de la recherche et de l’innovation : crédit d’impôt recherche (CIR), crédit d’impôt innovation (CII), statut de Jeune entreprise innovante (JEI)

Sur la partie fiscalité, nous proposons des solutions aux sociétés pour sécuriser leur déclaration fiscale. Nous travaillons en effet en partenariat étroit avec la Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP). Si une incertitude subsiste sur la règle applicable dans le cadre d’un dispositif fiscal dédié à l’innovation, la DDFIP prend le relais et apporte directement une réponse au dirigeant de l’entreprise concernée.

Bénéficiez de la force d’un réseau

Cette relation croisée avec la DDFIP vous permet de bénéficier d’un réseau très développé, avec des partenaires publics et privés, afin de pouvoir diversifier les sources de financement de l’innovation et de vous faire profiter d’un accompagnement à 360°, sur le long terme. Si votre entreprise remplit les critères d’éligibilité, la CCI sera en mesure de vous apporter une solution, quelle que soit la direction que prendra votre projet innovant.

Votre conseiller vous proposera donc un suivi sur mesure à toutes les étapes du projet, du dimensionnement du plan de financement à la rédaction des livrables, en passant par le business plan jusqu’au dépôt de candidature et à l’obtention du financement.

« Nos accompagnements sont effectivement très personnalisés, confirme Emmanuelle Deschamps, conseillère innovation au Pôle Développement de l’entreprise de la CCI Hauts-de-Seine. Nous proposons aux sociétés un seul interlocuteur pour l’ensemble des démarches pour les trois grands types de solutions de financement de l’innovation et nous nous adaptons à chaque projet et à chaque secteur d’activité. Il y a également une forte composante d’éthique dans notre travail : les intérêts de la société sont toujours mis en avant. »

« Il arrive également que certaines sociétés n’aient pas besoin d'accompagnement mais simplement d’informations : nous les leur fournissons et les réorientons, le cas échéant, vers un autre interlocuteur, car cela fait aussi partie de notre service ! » conclut Nelson Lopes.

Découvrir notre offre de services dédiée au financement de l'innovation

 

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Financez vos projets innovants

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Découvrez l'accompagnement proposé par la CCI Paris Ile-de-France pour maximiser vos chances d'obtenir un financement pour votre projet innovant.
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Résultats financiers

Soumis par admin le jeu 28/04/2022 - 13:44

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2021

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Les comptes 2021 de la Chambre de commerce et d’industrie régionale d’Ile-de-France expriment la singularité de l’exercice écoulé.

Celui-ci a été marqué par :

  • la transformation de l’organisation de la CCI Paris Ile-de-France et de son modèle économique. Au 1er janvier 2021 ont été créés 6 nouveaux Etablissements d'Enseignement Supérieurs Consulaires (EESC) qui finalisent la filialisation des activités d’enseignement de la CCI Paris Ile-de-France ; un Centre de Formation par Apprentissage (CFA) unique qui coordonne l’apprentissage, avec sous-traitance des formations aux 6 EESC ; un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) dédié aux fonctions support ;
  • l’engagement de l’ensemble des chambres d’Ile-de-France auprès des pouvoirs publics pour soutenir le tissu économique, notamment dans le cadre du plan de relance et du protocole d’accord ;

  • des événements exogènes qui impactent les ressources de l’établissement : la baisse de la ressource fiscale et la réforme du financement de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

Finance

Les comptes 2021

Graph-Financier-RA-2021-1

Le résultat d’exploitation avant DAP s’établit en 2021 à – 18 M€, en dégradation de 8,9 M€. Cette évolution doit toutefois être analysée, d’une part, au regard des derniers impacts exceptionnels des opérations de restructuration (restructuration capitalistique, charges non récurrentes), d’autre part, de la réorganisation du groupe, et son impact sur la structure du compte de résultat.

Les produits d’exploitation s’établissent à 386,7 M€ (en baisse de 15,9 M€ par rapport à 2020). Cette évolution tient notamment à :

  • la poursuite de la baisse de la ressource fiscale TCCI (- 19,3 M€) ;
  • aux produits directement liés à l’activité de l’EPA : la diminution des subventions versées par les OPCO pour l’apprentissage, opérateurs de compétences (-11,5 M€), que ne compense pas la croissance du chiffre d’affaires des activités d’appui aux entreprises (+3,9 M€) sous l’effet de la reprise d’activité (notamment à l’international et pour les formalités) et des actions de proximité déployées par la Chambre.
Graph-Financier-RA-2021-2

Les changements de périmètre entre 2020 et 2021 affectent particulièrement les charges d’exploitation qui s’établissent à 404,7 M€ : la masse salariale diminue de manière significative de 82,6 M€ notamment du fait de la sortie des effectifs vers le GIE support et de la maitrise des recrutements. Dans le même temps, les charges de fonctionnement progressent (75,6 M€) sous l’effet conjugué des refacturations des charges de l’apprentissage des EESC (Etablissement d'Enseignement Supérieur Consulaire) au CFA unique, et des coûts du GIE. Globalement, les charges d’exploitation diminuent de 7 M€ entre 2020 et 2021.

Avec les dotations et reprises, le résultat d’exploitation s’établit à -24,3 M€, en amélioration de près de 5,4 M€ par rapport à 2020.

Le résultat net s’établit à 23 ,5 M€, quasi stable par rapport à 2020, le résultat financier (27,3 M€) et le résultat exceptionnel (20,5 M€) permettant de couvrir le déficit d’exploitation.

Le résultat budgétaire de la CCI Paris Ile-de-France demeure positif, à 8,6 M€. Il traduit l’amélioration significative de la capacité d’autofinancement (4,2 M€M€ vs -3,1 M€ par rapport à l’exercice précédent) et le décalage, en cette année de transition, des investissements notamment immobiliers.

Résultats financiers
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Faciliter le financement

Soumis par admin le lun 18/04/2022 - 14:48

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2021

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La CCI Paris Ile-de-France a développé différentes solutions permettant de répondre à la volonté de simplifier l’accès des TPE et PME aux financements en repositionnant le projet d’entreprise au cœur de la démarche de recherche de financement. En 2021, la persistance des restrictions sanitaires liées à la crise de la Covid a conduit à renforcer nos actions d'accompagnement auprès des dirigeants d'entreprise pour mieux répondre à leurs besoins de financement.

Chiffres clés

Data financement 1

Data financement 2

Répondre aux besoins de financement des entreprises

Fonds levés

Le déploiement d'une gamme de webinaires "Je finance mon activité", sur un rythme de 3 webinaires chaque mois, a permis d'apporter un premier niveau d'éclairage actualisé sur l'ensemble des solutions de financement mises en place tout au long de l'année.

En parallèle, un grand nombre d'entreprises franciliennes ont bénéficié de l'accompagnement de la CCI pour faciliter et accélérer l'accès aux dispositifs de financement tels que les aides du plan France Relance proposé par l'Etat, le Prêt Garanti par l'Etat ou la gamme UP de la Région Ile-de-France.

Ainsi, sur les 17 millions d'euros de fonds levés par les entreprises franciliennes accompagnées par la CCI, près de 7 millions l'ont été dans le cadre des dispositifs d'aides proposés par l'Etat et la Région Ile-de-France.

IT Tuesday

IT Tuesday

L'événement régional IT Tuesday dédié au financement des startups d'Ile-de-France par les Business Angels a eu lieu le 7 décembre, en partenariat avec France Angels.

Parmi les 230 candidatures reçues, les startups présélectionnées ont été invitées à évaluer leur projet sur la plateforme Wisize de Wirate. Le comité de pré-sélection a retenu fin novembre les 25 finalistes ayant obtenu les meilleures évaluations pour venir pitcher devant une vingtaine de Business Angels.

Les 25 startups finalistes en 2021

Finalistes IT-Tuesday

Zoom sur les territoires

CCI Hauts-de-Seine : Summer Invest, l'événement accélérateur du financement des PME et startups !

Summer Invest

Rendez-vous annuel des acteurs du financement, Summer Invest facilite les mises en relation entre financeurs et entrepreneurs, accélère les processus d’instruction des demandes de fonds et améliore la compréhension de l’écosystème du financement.

SUMMER INVEST est co-organisé par la CCI Hauts-de-Seine et le territoire Paris Ouest La Défense, via le Catalyseur, en partenariat avec l’IE-CLUB et NUMEUM.

Il a accueilli 300 participants dont 65 % d’entreprises et 30 % de partenaires financeurs qui se sont rencontrés sous forme de « pitch », soit 540 échanges.

Grâce à une plateforme dédiée, il est possible d’accéder au catalogue des participants, de faire « matcher » des entreprises et des financeurs et de décider des rendez-vous d’affaires à réaliser le jour J.

Une conférence d’ouverture au cours de laquelle les participants ont pu interagir avec notre invité d’honneur Gonzague de BLIGNIÈRES, co-fondateur de RAISE, qui est venu témoigner sur son aventure entrepreneuriale, partager sa vision de la levée de fonds en cette période de sortie de crise et parler de ses actions en matière de finance engagée.

L’édition 2021 a bénéficié du soutien d’un partenaire Premium, le réseau bancaire français CIC, pour lequel « Summer Invest est un évènement majeur d’échanges entre les acteurs du financement et les entrepreneurs et chefs d’entreprise de l’Ouest parisien. Il est donc important d’y participer et de mettre à disposition des dirigeants d’entreprise nos chargés d’affaires, conseillers et experts en innovation pour leur apporter conseils et accompagnements. »

Les experts du CIC et du CIC AIDEXPORT sont par ailleurs intervenus aux côtés de Team France Export et de la Banque Européenne d’investissement (EIC FUND / EIB) dans le cadre d’une table ronde consacrée au développement à l’international.

Les partenaires

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Summer Invest 1

Summer invest3

Summer invest 2

Summer invest4

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5 conseils pour réussir le financement de sa croissance

Soumis par ibrunetdebaines le ven 15/04/2022 - 09:39
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Pour assurer le développement de son entreprise, le dirigeant est très vite confronté à des questions de financement. Comment bien préparer cette étape ? Comment optimiser ses chances d’obtenir un financement ? Voici 5 conseils pour réussir cette étape cruciale.

1 - Privilégier une approche diversifiée

Pour financer la croissance de son entreprise, plusieurs types de financement peuvent être mobilisés : augmentation de capital, prêt d’honneur, prêt bancaire, subventions d’exploitation, financement court-terme… Certains devant être privilégiés en fonction des besoins. Dans tous les cas, diversifier les sources aura l’avantage d’optimiser les conditions de financement, mais aussi de réduire les risques et d’activer l’effet levier.

A la tête d’Eco CO2, une entreprise qui accompagne et sensibilise des consommateurs sur leur impact environnemental, Jacques Allard témoigne : « Alors que nous envisagions de nous financer en faisant entrer un investisseur à notre capital, les experts de la CCI nous ont conseillé, compte tenu de notre profil, de privilégier des financements bancaires avec différé de remboursement. Nous n’avions pas pensé à cette solution. Or, elle nous a permis de préserver une totale autonomie quant à la gestion de notre entreprise. »

Par ailleurs, Eco CO2 étant labellisée ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale), elle a facilement retenu l’attention d’acteurs publics et privés du financement ayant des solutions sur mesure ou une sensibilité particulière pour l’économie sociale et solidaire. Il est donc nécessaire de bien se renseigner sur les aides spécifiques à son propre secteur d’activité.

2 - Opter pour un discours stratégique et avoir un besoin en financement précis

« Nous constatons que les demandes de financement échouent souvent en raison d’une inadéquation entre le discours tactique et opérationnel des dirigeants et l’attente d’une vision stratégique et financière des financeurs » précise Julie Lamy, responsable financement à la CCI Paris Ile-de-France.

En effet, un Chargé d’affaires entreprise en banque doit s’assurer de la capacité de la société à faire face à ses engagements financiers. Il va donc vérifier que le financement sollicité cible un besoin ou un projet de développement clairement identifié et que les perspectives présentées respectent des équilibres financiers sains. Un business plan, un executive summary de ce business plan et un prévisionnel financier sur 3 ans devront donc compléter la demande.

Il est également essentiel de bien chiffrer le besoin en financement, mais aussi la capacité de remboursement de son entreprise. Lorsqu’un entrepreneur fournit ce travail d’évaluation en le reliant aux résultats de sa société, la corrélation entre les deux rassure le banquier.

3 - Augmenter ses fonds propres

L’un des premiers indicateurs financiers que regarde un organisme bancaire ou financier est le montant des fonds propres de la société. Plus ces fonds seront élevés, plus la société sera perçue comme solide et donc, plus il sera disposé à accorder un financement.

Pour augmenter ses fonds propres, l’entreprise a plusieurs options. Elle peut par exemple s’appuyer sur un investissement de ses dirigeants eux-mêmes ou de leurs proches (la fameuse « love money »). Mais d’autres outils existent, notamment les prêts d’honneur proposés par des réseaux tels que France Initiative ou le Réseau Entreprendre. Il s’agit de prêts personnels à taux zéro qui doivent être affectés à la société en capital ou en compte courant d’associés. Ils visent justement à créer un effet de levier pour faciliter l'accès aux autres financements comme les prêts bancaires.

4 - Se renseigner sur la situation de son entreprise auprès de la Banque de France

Lorsqu’un établissement de crédit est sollicité par un nouveau client pour l’obtention d’un prêt, il vérifie plusieurs informations auprès de la Banque de France, en particulier la cotation qu’elle attribue aux entreprises pour évaluer leur santé financière.

Le fondateur de l’entreprise a donc intérêt, avant même de faire sa demande de financement, à demander un accès à sa cotation et à la situation de son entreprise pour savoir si elle est fichée. Ce qui peut arriver à la suite d’incidents de paiement, de gestion... Solliciter la Banque de France pourra, dans certains cas, permettre de régler le problème, d’améliorer sa note et de débloquer la situation.

5 - Faire un point avec son expert-comptable

Julie Lamy conseille enfin de faire établir par son expert-comptable un état comptable intermédiaire afin d’anticiper la demande de certaines banques qui exigeront d'en savoir plus sur l'état des comptes pour analyser la demande de financement. Cela permettra par ailleurs au dirigeant de savoir « où il en est » et d’évaluer sa capacité d’endettement à date.

Au-delà de ces cinq conseils, il faut retenir que le financement de la croissance ne s’improvise pas. C’est une étape essentielle dans la vie d’une entreprise qui pourra booster son développement, alors qu’un échec pourra la fragiliser ou la mettre en difficulté.

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Financement de la croissance de son entreprise : comment bien préparer cette étape ? Comment optimiser ses chances d’obtenir un financement ? 5 conseils pour réussir cette étape...
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Financement des entreprises

Soumis par sfournier le jeu 10/06/2021 - 13:30
Financement des entreprises

Survivre pour passer la crise et capitaliser pour rebondir

financement image 1

Les entreprises n’ont pas été impactées de la même manière par la crise sanitaire, du fait des différences de leur secteur d’activité, des restrictions subies (fermetures totales ou partielles par exemple). Néanmoins, les aides mises en place depuis plus d’un an ont permis de jouer un rôle d’amortisseur et les chefs d’entreprises interrogés sur ce sujet estiment que sans ces aides la situation aurait été catastrophique pour l’ensemble.

Deux enquêtes réalisées par la CCI Paris Ile-de-France en mars et avril 2021 auprès des dirigeants d’entreprises et d’élus des CCI sur les dispositifs qui ont été mis en place pour soutenir leur trésorerie pendant la crise ainsi que la "grande consultation des entrepreneurs" (baromètre Opinionway et CCI France) permettent de mieux connaître la situation des entreprises.

Sortie de crise ?

Il ressort des consultations menées des incertitudes sur l’issue des aides et sur la reprise : la crainte de leur arrêt brutal pourrait impacter bon nombre d’entreprises qui n’auront pas les moyens de relancer l’activité. D’autres inquiétudes s’expriment dans les secteurs qui seront impactés durablement du fait des changements d’habitudes des consommateurs ou des restrictions qui pourraient perdurer (tourisme par exemple).

Financement image 2

source : CCI Paris Ile-de-France

Il est donc primordial de continuer à accompagner ces entreprises afin qu’elles se constituent une trésorerie optimisée pour survivre après cette crise.

Capitaliser pour rebondir

Rebondir nécessite des capitaux propres solides car il faut pouvoir se projeter à moyen et long terme et avoir une capacité d’investissement et d’innovation pour créer la valeur de demain.

Pour cela, les prêts participatifs mis en place au printemps 2021 peuvent être un bon si les conditions d’octroi ne sont pas trop strictes et que le maximum d’entreprises pouvant espérer une reprise d’activité post crise peut les obtenir, à des taux "raisonnables".

Orienter l’épargne vers les entreprises

D’autres pistes pour renforcer les fonds propres des entreprises doivent être étudiées, car les seules aides de l’Etat ne suffiront pas. Pour ce faire, l’innovation en matière financière peut apporter des clés. Ainsi, les outils numériques peuvent faciliter la mise en relation entre investisseurs et entreprises et créer de nouveaux partenariats. Toute initiative en ce sens doit être portée et accompagnée dans le temps.

1 - Quels sont les retours des entreprises sur leur situation financière depuis la crise de la Covid 19 ?

Depuis mars 2020, le montant des aides pour soutenir les entreprises a été colossal. La France a su déployer des dispositifs innovants pour permettre à l’économie de ne pas sombrer. De même, les entreprises ont su se réinventer et trouver des solutions originales au cours de cette crise.

Néanmoins, tous les secteurs n’ont pas été impactés dans les mêmes proportions et certains sont encore confrontés à des incertitudes pour la reprise - fermetures toujours effectives, changement d’usages (tourisme, congrès et salons…) - mais aussi à un changement de business models.

A côté des aides de l’Etat, des outils doivent être déployés pour pérenniser les entreprises en état de fragilité et des solutions d’urgence doivent être proposées : étalement de la dette, remboursement des échéances, solutions pour réduire les problématiques de délais de paiement.

Pour y parvenir, une solidarité entre financeurs et entreprises est nécessaire, sachant que celles-ci ont un rôle à jouer : créer les conditions optimales pour aider leur écosystème et utiliser des dispositifs permettant une optimisation de leur trésorerie peuvent être des clés.

2 - Comment créer de la valeur et faire en sorte que les entreprises puissent rebondir ?

Au-delà de la situation de besoin de trésorerie des entreprises pour survivre à cette crise, il s’agit de regarder les capacités à moyen et long terme d’investir afin de créer la valeur de demain.

Rebondir nécessite des capitaux propres solides car il faut pouvoir se projeter à moyen et long terme.

Pour y parvenir, les entreprises ont la possibilité d’utiliser les dispositifs conjoncturels mis en place en avril 2021 pour accompagner la reprise et le rebond, mais aussi d’orienter l’épargne des Français vers des supports de long terme.

3 - Orienter l’épargne des français vers les entreprises : un défi à relever. Quelles pistes ?

Les entreprises ont besoin de trouver un écosystème capable d’orienter l’épargne et les capitaux vers elles afin de financer leur croissance et leurs projets.

Depuis le début de la crise, du fait des incertitudes mais également des restrictions, les ménages français ont épargné massivement. Le surplus d’épargne estimé est de l’ordre de 200 milliards d'€. Or, toute cette épargne ne sera pas dirigée uniquement vers la consommation et les Français pourraient diversifier leurs avoirs vers des supports aidant les entreprises.

Pour ce faire, il faut les aider à réorienter leurs avoirs. Ces éléments visent à favoriser le financement de nos entreprises en orientant mieux l’épargne abondante des Français. L’objectif est de transformer, grâce à une meilleure éducation financière, des épargnants "bons pères de famille" en investisseurs grâce à des incitations fiscales et à des nouveaux dispositifs.

Rapporteur : Jean-Claude Karpelès
Experte : Juliette Bertiaux

 

Pour en savoir plus :

En partenariat avec 

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juin 2021

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Paris, place financière internationale des entreprises

Soumis par hzwang le lun 29/03/2021 - 12:49
Prospective
Paris, place financière internationale des entreprises

Fin 2015, des signaux inquiétants se multiplient sur la perte de rayonnement progressive de la Place Financière parisienne : départs de centre de trésorerie de grands groupes, rôle hégémonique de la place de Londres sur des marchés-clés (euro/dollar, dettes des grands émetteurs publics de la zone euro…), etc.

Nous arrivons à un moment-clé où rien n’est encore irréversible, mais où tout peut rapidement le devenir. Compte tenu de ces risques majeurs, la CCI Paris Île-de-France a décidé de se positionner sur les enjeux de la présence d’une place financière forte pour éviter ce scénario catastrophe.

Au regard de l’urgence de la situation, il faut agir de manière concertée avec toutes les parties prenantes (pouvoirs publics nationaux et locaux, institutions, associations de places, entreprises) pour permettre de créer les conditions favorables.

Une prise de conscience et une mobilisation générale sont les prérequis, avec la mise en place d’un plan d’actions structuré. Une rationalisation des initiatives est nécessaire pour atteindre une taille critique et éviter de saupoudrer les efforts. Cette rationalisation permettra également de mettre en œuvre une stratégie de communication efficace afin de séduire les acteurs étrangers et français en les rassurant par la force probante d’un discours basé sur des faits concrets.

Les propositions du présent rapport s’articulent autour des trois acteurs principaux indispensables à une place financière d’envergure internationale : les intermédiaires, les investisseurs et les entreprises, de France et de l’étranger afin de :

  • Répondre de manière sûre et efficace aux besoins des entreprises de la métropole mais aussi étrangères, notamment des PME/ETI en phase de croissance pour accélérer le développement des nouveaux canaux de financement des entreprises.
  • Créer le cercle vertueux pour conserver et attirer les intermédiaires et investisseurs en se basant sur nos points forts (compétences, niveau de formation, innovation, etc.), pour créer un environnement économique stable doté de conditions favorables à l’établissement en France (stabilité fiscale, incitations à l’établissement en France…).
  • Communiquer de manière positive, offensive et crédible sur notre écosystème ainsi que sur les points forts de Paris en tant que Place financière internationale pour les entreprises.

Les principales propositions du rapport sont les suivantes :

  • Proposition n°1 : Mobiliser tous les acteurs concernés (pouvoirs publics, collectivités, associations, entreprises financières ou non, etc) et organiser un plan d’actions cohérent pour inverser la tendance
  • Proposition n°2 : Adapter l’offre aux besoins d’aujourd’hui et de demain des entreprises françaises, européennes et internationales
  • Proposition n°3 : Communiquer de manière positive, offensive et crédible à l’international en se positionnant comme la place financière au service des entreprises comme axe différenciant.

La CCI Paris Ile-de-France, en représentant l’ensemble des entreprises de la région a donc décidé de démontrer l’urgence d’agir pour l’intérêt collectif, pour l’écosystème, et pas uniquement pour le milieu financier afin de créer l’écosystème favorable et dont nous sommes tous fiers, qui permette le développement économique des entreprises dans notre région !

Rapporteur : Patrick Gounelle
Experte : Juliette Bertiaux

octobre 2015

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Des signaux inquiétants se multiplient sur la perte de rayonnement progressive de la Place Financière parisienne
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Les Rencontres IT Tuesday nous ont permis de faire décoller notre activité

Les Rencontres IT Tuesday nous ont permis de faire décoller notre activité

Les Rencontres IT Tuesday de la CCI Paris ont pour objectif de favoriser le financement des entreprises grâce à des speed meetings entre entrepreneurs et business angels. Entretien avec Yassine Chabli, co-créateur de Beekast, qui a vu la croissance de sa société décoller à la suite de sa participation aux Rencontres IT Tuesday.

Beekast développe un outil permettant de réaliser des présentations interactives. Objectif ? Engager les participants en direct lors d’une formation ou d’un séminaire en leur offrant la possibilité de poser des questions via leurs smartphones ou ordinateurs, de réaliser des quizz, ou encore de participer à des brainstormings.

Un parcours formateur

« Mon associé et moi sommes ingénieurs de formation » précise Yassine. « On est passé par Microsoft début 2015 et cela nous a permis d’être formés par de nombreux entrepreneurs dans différents domaines : marketing, commercial, produit… Ces enseignements nous ont permis de créer rapidement notre activité par la suite » ajoute-t-il. « Ce qui a été le plus formateur est sans doute notre passage dans l’incubateur IMT starter de l’Institut Mines-Telecom, avec un stage immersif à l’université de Stanford. »

Yassine Chabli est un entrepreneur dans l’âme. Il a découvert les Rencontres IT Tuesday en suivant les actualités de la CCI Paris Ile-de-France. Il décide alors d’y participer car il est en recherche active de financement pour sa jeune startup. «  J’y ai rencontré des réseaux de business angels comme Paris Business Angels avec qui nous avons fait ensuite un tour de table. »

« Concrètement, notre participation à IT Tuesday nous a permis de pitcher auprès de Paris Business Angels et d’être mis en relation avec d’autres fonds d’investissement, dont Bpifrance. Après cela, nous avons réalisé un tour de table global de 2,7 millions d’euros. »

Une montée en puissance rapide

« Les levées de fonds réalisées nous ont permis de recruter 28 personnes aux profils très variés entre 2016 et 2018, et de passer de neuf clients à environ 1000 ! » Cette forte croissance de leur activité a permis de multiplier par neuf le chiffre d’affaires de Beekast !

Yassine envisage l’avenir avec la même détermination qui lui a permis, ainsi qu’à son associé, de développer une activité pérenne en si peu de temps. « Nous allons faire une nouvelle levée de fonds et ouvrir des bureaux à l’international. »

Organisées deux fois par an en partenariat avec France Angels, les Rencontres IT Tuesday sont gratuites et soutenues par les principaux acteurs du secteur : business angels, incubateurs et réseaux d'accompagnement. Elles permettent de rencontrer des investisseurs potentiels en un minimum de temps, notamment lors de speed-meetings.

Plus d’informations sur les Rencontres IT Tuesday

IT Tuesday a pour objectif de favoriser le financement des entreprises grâce à des speed meetings entre entrepreneurs et business angels. Entretien avec Y. Chabli, créateur de Beekast, dont la croissance a décollé suite à sa participation aux IT Tuesday
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