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Les PME au défi de la reconquête internationale

Soumis par sfournier le mer 17/05/2023 - 08:59

Pour les PME, le défi de la reconquête internationale se pose dans un contexte marqué par la montée en puissance des enjeux de la décarbonation et de la digitalisation qui redéfinissent les termes de la compétitivité et les leviers de l’internationalisation. Afin d’insuffler une nouvelle dynamique et redresser les performances de notre commerce extérieur, les PME doivent être mieux accompagnées pour surmonter les obstacles, encore nombreux, qui peuvent jalonner leur parcours à l’international.

Une dynamique des exportations en manque de souffle

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PME et reconquête internationale

 

Depuis près de vingt ans, les difficultés structurelles que connaît le commerce extérieur en font le talon d’Achille de l’économie française. En enregistrant de moindres performances à l’export que la plupart de ses voisins, la France n’a cessé de perdre des parts de marché à l’international et se retrouve engluée dans un déficit persistant de sa balance commerciale qu’elle peine à résorber dans la durée.

Année après année, les chiffres du commerce extérieur français soulignent en effet une détérioration très nette et quasi continue du solde des échanges de biens avec le reste de monde jusqu’à atteindre en 2021 son plus bas historique à près de -85 milliards d’euros. À l’inverse, le solde des échanges de services reste excédentaire (36 milliards en 2021) mais ne suffit plus à compenser le déficit de la balance des biens.

Les analyses convergent pour imputer l’essentiel de ces difficultés à la compétitivité structurellement insuffisante de l’offre productive. Cette question centrale de compétitivité se pose aujourd’hui avec une acuité nouvelle, compte tenu de la montée en puissance des enjeux environnementaux.

La décarbonation : nouvel enjeu de compétitivité à l’international

Dans un contexte de transformation profonde du tissu productif, l’impératif de décarbonation imprègne inéluctablement les fondements qui sous-tendent la compétitivité des entreprises. Au-delà des prix, de la qualité de service ou du contenu en innovation des produits, de nouveaux critères liés à l’empreinte carbone viennent se greffer à ces facteurs de compétitivité. Désormais, l’enjeu est de conjuguer les vecteurs d’efficacité économique et environnementale pour atteindre et consolider une compétitivité « verte » qui sera le socle de la compétitivité de demain.

Pour rester compétitive et gagner de nouveaux marchés, une entreprise devra de plus en plus montrer patte « verte » : elle devra non seulement proposer le meilleur rapport qualité-prix mais aussi afficher l’empreinte carbone la plus faible.

Sous les effets de la transition énergétique et écologique, la notion de compétitivité évolue. Les entreprises compétitives de demain seront ainsi celles qui auront anticipé et bien négocié le double virage écologique et numérique. L’inéluctable hausse du prix du carbone et l’impératif de sobriété énergétique sont sources de contraintes et de coûts à court terme pour toutes les entreprises. Mais, à moyen et long terme, ces évolutions stimulent l’innovation, comme en témoigne le dynamisme des greentech, et créent de nouvelles opportunités pour trouver des relais de croissance, notamment à l’international.

Le renforcement de la position de la France sur la scène du commerce international suppose également de lever les différents freins qui empêchent les PME de déployer leur potentiel au-delà des frontières.

 
chiffres PME

 

Les freins à l’internationalisation des PME françaises

Au rang des principaux facteurs qui peuvent influer sur la capacité des PME à se projeter à l’international, figure la disponibilité des ressources humaines et financières dédiées. Le manque de compétences spécialisées pour la prospection et les démarches à l’international peut causer ou renforcer chez certains dirigeants de PME une forme d’appréhension qui inhibe leur éventuelle ambition internationale.

Plus globalement, la méconnaissance des marchés visés ou les difficultés pour identifier les cibles pertinentes (partenaires, distributeurs, clients…) sont autant d’obstacles que les PME sont en peine de surmonter seules. C’est pourquoi de nombreux acteurs s’engagent dans l’accompagnement à l’international des PME, au premier rang desquels le réseau des CCI, dans le cadre de la Team France Export qui, chaque année, est aux côtés de 35 000 entreprises dans leurs démarches pour exporter.

Quelles recommandations pour la reconquête internationale ?

Pour favoriser durablement le développement international des PME, dans un contexte où les ressorts de la compétitivité sont en train d’évoluer, les CCI formulent une série de recommandations qui s’articulent autour des axes suivants :

  • Axe 1 : Poursuivre les efforts pour améliorer et préserver la compétitivité globale de l’appareil productif et exportateur français.
  • Axe 2 : Développer sur la durée une culture de l’international et une approche nouvelle du rapport au risque.
  • Axe 3 : Encourager et soutenir les coopérations interentreprises à l’international.
  • Axe 4 : Faire du digital et de la décarbonation des leviers de l’internationalisation.

Pour en savoir plus :

Sur le même sujet :

 

Auteur : Michel JONQUERES
Expert : Abderrahim DOULAZMI

mai 2023

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Faites de l'international 2023 : le rendez-vous incontournable des entreprises pour développer leurs activités à l'étranger

Faites de l'international 2023 : le rendez-vous des entreprises pour développer leurs activités à l'étranger

La CCI Paris Ile-de-France et ses partenaires de la Team France Export organisent mardi 5 décembre 2023, au siège de la CCI Paris Ile-de-France, la 16e édition de Faites de l'international, en partenariat avec le Moci et Les Echos Le Parisien Médias. Cet événement phare dédié au développement des entreprises à l'international offre aux entreprises franciliennes l'occasion exceptionnelle de rencontrer des experts et de bénéficier de conseils essentiels pour concrétiser leurs projets d'exportation.

Faites de l'international offre aux entreprises franciliennes l'occasion de rencontrer des experts et de bénéficier de conseils pour concrétiser leurs projets d'exportation.

Le programme de Faites de l'international 2023 propose plusieurs temps forts pour accompagner les entreprises dans leur expansion à l'étranger. Le "Speed meeting - Parcours de réussite à l'export" sera pour les participants l’occasion d’échanges directs avec des entreprises qui ont réussi leur développement à l’international ainsi qu'avec des experts du secteur public et privé, spécialisés dans l'accompagnement, le financement, les informations réglementaires, la digitalisation et le recrutement.

Des rencontres avec des PME franciliennes leaders mondiaux dans leur domaine seront également au programme. Objectif : permettre aux participants de découvrir des technologies et savoir-faire français qui s’exportent et de tirer les enseignements des expériences réussies.

La table ronde "Accords de libre-échange, quelles stratégies gagnantes pour se développer à l'international ?" mettra en lumière cette thématique devenue incontournable à l'export.
La soirée sera marquée par la remise des Trophées MOCI, mettant en avant les entreprises qui ont connu un succès remarquable à l'international. Cinq trophées seront décernés, récompensant le meilleur exportateur francilien, le meilleur primo-exportateur, la meilleure startup exportatrice, la meilleure stratégie de financement export et le lauréat du Développement remarquable à l'international.

L’intervention de M. Michel Barnier, négociateur européen du Brexit (2016-2021), ancien Ministre et commissaire européen, concluera l’évènement.

Enfin, un cocktail et un temps de networking permettront aux participants de poursuivre les échanges.

Les entreprises souhaitant accélérer leurs projets de développement à l’international peuvent s’inscrire dès maintenant à l’événement via la plateforme dédiée.

Pour plus d'informations et consulter le programme détaillé, rendez-vous sur notre site web.

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Hassan Chalada

Attaché de presse

Élodie Flora

Adjointe à la Directrice de la communication

Univers / Rubrique

Le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France reste inférieur à celui d’autres grandes régions européennes

Soumis par npagnoux le ven 12/05/2023 - 12:47

Enjeux Ile-de-France n° 242

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Depuis les années 2000, les politiques pour limiter les déséquilibres liés au vieillissement de la population active se multiplient en France et ailleurs en Europe. L’augmentation du taux d’emploi des seniors est l’un des objectifs de ces politiques ; elle a notamment été au cœur des débats autour de la récente réforme des retraites en France. Comment a évolué le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France depuis l’an 2000 ? A-t-il augmenté plus rapidement que celui des autres régions hexagonales ? Comment se positionne la région-capitale française parmi les grandes régions allemandes, espagnoles, italiennes et néerlandaises ?

La stratégie de coordination des politiques économiques Europe 2020 ambitionnait d’augmenter le taux d’emploi en faisant reposer cette amélioration notamment sur une plus grande participation des seniors au marché de l’emploi.

L’emploi des seniors est en effet un facteur essentiel au dynamisme économique : il a une portée sur l’emploi en général et sur le développement des entreprises. Le maintien des seniors en activité permet également de réduire le déséquilibre entre les personnes à la retraite et la population en âge de travailler.

De nombreuses réformes visant l’allongement de la vie active en Europe depuis le début des années 2000

Depuis le début du millénaire, des réformes concernant tant les politiques de retraite que celles de l’emploi ont été engagées dans de nombreux pays européens. Globalement, deux stratégies ont prévalu, les deux étant parfois cumulées. La première stratégie a essentiellement consisté à réduire les prestations des régimes de retraite, la seconde a reposé sur la promotion du « vieillissement actif ». L’emploi des seniors a notamment été au cœur des débats autour de la récente réforme des retraites en France.

Le taux d’emploi des seniors franciliens est supérieur de plus 9,0 points à celui observé au niveau national

Le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans est historiquement supérieur en Ile-de-France à celui observé au niveau national. En 2000, le taux francilien était de 38,6 % tandis que le taux moyen en France était inférieur à 30,0 % (29,4 %).

Le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans a atteint 65,2 % en Ile-de-France en 2021, soit 26,6 points de plus qu’en 2000.

L’écart entre les taux francilien et français a peu évolué entre 2000 et 2021 ; l’écart est ainsi passé de 9,2 à 9,3 points.

Par ailleurs, en 2021, le taux d’emploi des seniors franciliens est resté inférieur de 11,2 points à celui de la population de 20 à 64 ans (76,4 %).

Le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France

Le taux d’emploi des seniors en Ile-de-France très supérieur à celui des autres régions françaises

Le taux d’emploi des seniors est nettement supérieur à celui de toutes les autres régions françaises.

En l’an 2000, le taux d’emploi de la deuxième région française – Auvergne – Rhône-Alpes – n’était que de 31,6 % (27,9 % en Auvergne et 32,6 % en Rhône-Alpes), soit 7,0 points de moins que dans la région-capitale.

En 2021, même si l’écart s’est légèrement réduit, l’Ile-de-France continuait à afficher le taux d’emploi des seniors le plus élevé parmi les régions françaises : le taux francilien restait supérieur d’au moins 6,4 points à celui de toutes les autres régions françaises.

Plusieurs facteurs expliquent ce taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans plus élevé en Ile-de-France que dans les régions de province : les Franciliens sont en moyenne plus diplômés et sont entrés plus tardivement dans la vie active, la proportion de cadres est plus élevée en Ile-de-France, etc.

En hausse depuis 2000, les taux d’emploi des seniors restent hétérogènes d’une grande région européenne à l’autre

Dans les autres grandes régions européennes, en l’an 2000, le taux d’emploi des seniors dépassait les 40,0 % uniquement en Catalogne (41,4 %), en Bavière (40,6 %) et dans la région de Madrid (40,2 %) ; il était même cantonné à seulement 21,9 % en Lombardie.

Globalement, sur la période 2000-2021, les augmentations du taux d’emploi des seniors ont été importantes dans les grandes régions européennes. Comprises entre + 18,8 points en Catalogne et + 34,6 points en Lombardie, elles n’en ont toutefois pas moins été hétérogènes.

En 2021. le taux enregistré en Ile-de-France se trouvait en retrait comparativement à ceux observés dans le Land de Berlin, dans la région d’Amsterdam et en Bavière.

L’écart entre le taux d’emploi des femmes et des hommes âgés de 55 à 64 ans est moins élevé en Ile-de-France que dans les autres grandes régions européennes

Si, en 2000, le taux d’emploi de la population de 55 à 64 ans était en moyenne de 38,6 % en Ile-de-France, le taux d’emploi des hommes de cette tranche d’âge dépassait les 40,0 % (42,1 %) alors que celui des femmes était cantonné à 35,2 %.

Cet écart de 6,9 points était très largement le moins conséquent des grandes régions européennes.

Les écarts entre les taux d’emploi des hommes et des femmes de 55 à 64 ans se sont ensuite nettement réduits dans les grandes régions européennes de cette étude.

Pour autant, même si la région-capitale française affiche le plus faible écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes de 55 à 64 ans, le taux d’emploi de ces dernières y est inférieur à ceux observés dans les grandes régions au nord de l’Europe.

65.20 %
En Ile-de-France, le taux d’emploi des seniors s’est élevé à 65,2 % en 2021
26.60
points
En Ile-de-France, le taux d’emploi des seniors a crû de 26,6 points
entre 2000 et 2021

6.40
points
En 2021, le taux d’emploi des seniors franciliens était supérieur d’au moins
6,4 points à celui de toutes les autres régions françaises

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Mai 2023

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Enjeux Ile-de-France n° 242
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Un marché de l’emploi francilien dans une position médiane entre grandes régions du nord et du sud de l’Europe

Soumis par npagnoux le ven 20/01/2023 - 12:37

Enjeux Ile-de-France n° 240

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Alors que la mise en œuvre de la réforme de l'assurance-chômage est prévue le 1er février 2023, quelles ont été les principales tendances du marché de l’emploi et du marché du travail depuis l’an 2000 en Ile-de-France ? le taux d’emploi francilien a-t-il augmenté plus rapidement que celui des autres grandes régions européennes ? Parallèlement, comment a évolué le taux de chômage francilien ces vingt dernières années ? Où en sont les grandes régions allemandes, espagnoles, françaises, italiennes et néerlandaises alors qu’elles sont sur le point d’affronter une nouvelle récession en 2023 ?

La présente étude se concentre sur le taux d’emploi et, plus globalement, sur l’emploi mais aussi sur le taux de chômage dans les principales régions européennes ; l’Ile-de-France est ainsi comparée à la Bavière et le Land de Berlin en Allemagne, la Catalogne et la communauté de Madrid en Espagne, la Lombardie en Italie et la Hollande-Septentrionale (la province d’Amsterdam) aux Pays-Bas.

2021, Le taux d’emploi dépasse les 75,0 %

En Ile-de-France, le taux d’emploi de la population de 20 à 64 ans était de 71,4 % en 2010.

Le taux d’emploi en Ile-de-France a ensuite franchi le cap des 75,0 % en 2021 (76,4 %).

Le taux d’emploi francilien se situait ainsi en 2021 en position médiane parmi ceux des grandes régions européennes : en retrait par rapport à ceux de la Bavière (où le taux d’emploi a atteint 82,4 %), de la Hollande-Septentrionale et du Land de Berlin mais en avance comparativement à ceux de la communauté de Madrid, de la Catalogne et de la Lombardie.

La progression du taux d’emploi depuis 2000 dans la région-capitale française a été la plus faible parmi les régions de cette étude.

Amélioration du taux d’emploi des femmes

L’amélioration du taux d’emploi des femmes depuis 2000 est moins marquée en Ile-de-France que dans les autres grandes régions européennes.

La stratégie Europe 2020 ambitionnait plus particulièrement de faire reposer cette amélioration du taux d’emploi dans l’Union européenne sur une plus grande participation des femmes et des seniors au marché de l’emploi.

En Ile-de-France, le taux d’emploi des hommes de 20 à 64 ans dépassait déjà les 75,0 % en 2000 (77,6 %) et a atteint 79,4 % en 2021.

Le taux d’emploi des femmes au début du millénaire n’était que de 66,3 % dans la région-capitale française. En 2021, le taux d’emploi des femmes s’est certes amélioré en Ile-de-France (73,5 %) mais il est resté en deçà des 75,0 % contrairement aux taux observés dans le Land de Munich (78,4 %) et dans la région d’Amsterdam (77,9 %).

Le taux d’emploi des seniors en hausse

Le taux d’emploi des seniors est en hausse mais les écarts d’une grande région européenne à l’autre restent importants.

Pour l’emploi des seniors (i.e. la population de 55 à 64 ans), le potentiel d’amélioration au début des années 2000 était particulièrement conséquent : en 2000, en Ile-de-France, le taux d’emploi des seniors était de 38,6 %.

En 2021, hormis en Lombardie (56,5 %), le taux d’emploi des seniors dépassait les 60,0 % dans les grandes régions européennes, le taux francilien s’élevant à 62,5 % et le taux bavarois frôlant même les 75,0 % (74,9 %).

Le taux de chômage francilien compris entre 6,6 % et 9,5 % depuis le début des années 2000

En Ile-de-France, le taux de chômage évolue dans un couloir relativement réduit depuis le début des années 2000. En effet, il est ressorti au minimum à 6,6 % en moyenne annuelle en 2008 et au maximum à 9,5 % en 2014.

Dépassant nettement les niveaux observés en Bavière et dans la région d’Amsterdam, le taux de chômage francilien est aussi structurellement supérieur au taux lombard. L’analyse de l’évolution comparée du taux francilien et du taux berlinois est également intéressante. En effet, au début des années 2000, le taux du Land allemand était très supérieur à celui de la région française (14,4 % contre 8,5 % en l’an 2000) ; en 2021, le taux de chômage berlinois s’est élevé à 5,8 % et était inférieur de près de 2,0 points à celui de l’Ile-de-France.

Un taux de chômage des jeunes franciliens élevé

Le taux de chômage chez les jeunes franciliens est près de deux fois supérieur à celui de l’ensemble de la population de la région.

Si on se focalise uniquement sur le taux de chômage des jeunes, il est à noter que les écarts sont non seulement plus conséquents d’une grande région européenne à une autre mais, surtout, le classement est légèrement différent de celui du chômage pour l’ensemble de la population.

Dans les grandes régions européennes, le taux de chômage des 15-29 ans était compris, en 2021, entre 4,9 % en Bavière et 22,3 % en Catalogne.

Globalement, le taux de chômage des jeunes dans ces régions est deux fois plus conséquent que celui de la population âgée de 20 à 64 ans ; c’est le cas de l’Ile-de-France où le taux de chômage des 15-29 ans s’élevait en moyenne à 14,3 %, soit un rapport de 1,9.

La situation des seniors franciliens

Depuis l’an 2000, le taux de chômage des seniors franciliens a évolué entre 4,5 % et 7,9 %.

A l’inverse, le taux de chômage des seniors dans les grandes régions européennes de cette étude est globalement inférieur à celui observé pour l’ensemble de la population.

En Ile-de-France, depuis l’an 2000, le taux de chômage des 55-64 ans a été au minimum de 4,5 % en 2008 et au maximum de 7,9 % en 2014. En 2021, il s’est établi à 6,3 % ; là encore, ce taux a situé la région-capitale française dans une position médiane, entre la Bavière (2,3 %) et la région madrilène (11,4 %).

La croissance de l'emploi

L’emploi a crû beaucoup moins en Ile-de-France qu’à Berlin depuis 2008

 

 

L’emploi a crû quatre fois plus depuis 2008 à Berlin qu’en Ile-de-France.

Les évolutions en termes d’emplois dans les grandes régions européennes constituent la toile de fond des tendances décrites précédemment sur le marché du travail.

En Ile-de-France, le volume d’emplois tous secteurs confondus a augmenté de 4,9 % depuis 2008 ; cette hausse n’a toutefois pas été linéaire puisqu’elle se décompose notamment en une baisse de 2,5 % au lendemain de la crise de 2008 et en une augmentation de 7,6 % entre 2010 et 2021.

L’emploi industriel reste important en Bavière (26,1 %) et en Lombardie (26,1 % également) mais aussi, plus modestement, en Catalogne (16,9 %). Dans les autres régions européennes, l’industrie représente moins de 10,0 % de l’emploi total et cette part va decrescendo.

Les principaux chiffres de l'emploi en Ile-de-France

76.40 %
Le taux d’emploi a franchi le cap des 75,0 %
5.90
points
Ecart entre le taux d’emploi des femmes (73,5 %) et celui des hommes (79,4 %)
26.60
points
Croissance du taux d’emploi des seniors (65,2 %) entre 2000 et 2021.

Auteur : Mickaël LE PRIOL

Janvier 2023

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Enjeux Ile-de-France n° 240
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Forum France Grèce : un partenariat 2.0

En janvier 2020, lors du premier Forum « Grèce : des opportunités économiques pour les entreprises françaises », la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France et la Chambre de commerce France Grèce ont signé un accord de coopération visant à développer les échanges entre les entreprises françaises et grecques ; affirmant ainsi l’engagement respectif des deux Chambres dans leur mission d’appui aux entreprises à l’international.

Dans cette lignée et afin de permettre aux entreprises françaises de découvrir les nombreuses opportunités d'affaires qui se présentent en Grèce, la CCI Paris Ile-de-France et la CCI France Grèce organisent, mardi 13 décembre de 9h à 18h, le Forum France Grèce Partenariat 2.0 au cours duquel interviendront plusieurs ministres du gouvernement Mitsotákis ainsi que des ministres français.

A travers cinq tables rondes, ce forum dédié aux partenariats entre les deux pays dressera un tableau complet de l’économie grecque : une région porteuse et attractive pour la communauté d’affaires française dans les domaines clés tels que l’énergie et l’environnement, les transports (notamment maritimes), le tourisme, la défense, la sécurité, les technologies et la transformation numérique.

L’objectif de cet événement est d’inscrire les échanges dans la durée grâce à un suivi des projets d’investissement en Grèce et à des rencontres entre entreprises grecques et françaises en vue de renforcer les partenariats.

Dans le cadre du dispositif national la Team France Export, la CCI Paris Ile-de-France proposera aux entreprises ses services de préparation à l’export destinés à faciliter développement en Grèce.

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Hassan Chalada

Attaché de presse

Univers / Rubrique

PALMARÈS MOCI DES PME ET ETI À L’INTERNATIONAL 2022

Comme chaque année dans le cadre de « Faites de l’international », s’est tenue hier le 7 novembre 2022 la 13ème édition du Palmarès MOCI des entreprises exportatrices. Cet évènement a mis à l’honneur des PME et ETI exportatrices ayant accompli des performances ou des réalisations remarquables à l'international en 2021 et au premier semestre 2022.

La soirée de remise des trophées MOCI des entreprises exportatrices s’est tenue au siège de la CCI Paris Ile-de-France. Les différentes catégories de prix :

  • Exportateur francilien de l’année (société francilienne dont le chiffre d’affaires international représente plus de 20% de son chiffre total) : Société SABRE
  • Coup de cœur réindustrialisation : Société EXO-INDUSTRIE
  • Coup de cœur green : Société SUNNA DESIGN
  • Startup exportatrice de l’année : (distingue une startup pour ses performances à l’international et son déploiement sur un ou plusieurs marchés étrangers) : Société NATEOSANTE
  • Stratégie export de l’année (société dont le chiffre d’affaires international a augmenté de plus de 10% en 2021) : Société CITEL
  • Approche financement export : (entreprise s’étant doté d’outils de financement à l’export afin de gagner des marchés) : Société ELLIPSE PROJECTS SAS
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Hassan Chalada

Attaché de presse

Univers / Rubrique

FAITES DE L’INTERNATIONAL 2022 : le grand rendez-vous annuel des PME de la région Ile-de-France pour oser l’export !

La CCI Paris Ile-de-France et la Team France Export organisent la 15e édition de Faites de l’international du 7 novembre au 1er décembre 2022. L’occasion pour les entreprises franciliennes de rencontrer les experts du développement international et découvrir les outils et leviers mis à leur disposition pour accélérer leurs projets export et booster leur compétitivité.

FAITES DE L’INTERNATIONAL 2022 : le grand rendez-vous annuel des PME de la région Ile-de-France pour oser l’export !

Accélérer le développement international des PME, TPE et ETI franciliennes

À travers ce rendez-vous régional incontournable qui rassemble chaque année plus de 500 entreprises, les CCI franciliennes, la Team France Export et leurs partenaires se mobiliseront au plus près des PME, TPE et ETI pour les accompagner dans leurs projets à l’international.

Du lancement de leur démarche export à la réussite de leur projet en passant par la prospection de nouveaux marchés et les formalités réglementaires, les experts techniques, sectoriels ou géographiques partageront leur savoir-faire et présenteront toutes les solutions existantes pour aider les entreprises à se lancer et à se développer.

10 rencontres pour concrétiser vos projets internationaux

Le 7 novembre, au siège de la CCI Paris Ile-de-France, la soirée de remise des trophées MOCI des entreprises exportatrices mettra les réussites et les défis à l’international au cœur des échanges, en présence de M. Olivier Becht, ministre délégué au Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger. « Crises, conflits et climat : quel est le nouveau visage de la mondialisation ? » Cette question sera débattue en deuxième partie de soirée par des personnalités du monde de l’entreprise, de l’économie et de la politique lors d’une grande table-ronde qui sera conclue par Jean-Louis Bourlanges, député et Président de la commission des affaires étrangères.

Par ailleurs, à cette occasion une convention de partenariat pour renforcer l’accompagnement à l’export des entreprises franciliennes sera signée par la Région Ile de France, la préfecture de l’Ile-de-France, le Comité national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, la CCI Paris Ile-de-France, Business France et Bpifrance.

« Bien que l’Ile-de-France soit la première région exportatrice française, seule une PME francilienne sur dix exporte. Or, il existe de nombreuses opportunités pour nos entreprises à l’international, qui sont autant de réservoirs de croissance supplémentaires. » souligne Dominique Restino, Président de la CCI Paris Ile-de-France. « L’objectif de cette 15e édition de Faites de l’international est de sensibiliser davantage les entreprises aux opportunités que leur offre l’international, de leur proposer un accompagnement sur mesure et dans la durée, et de simplifier leurs formalités liées au commerce international. » conclut-il.

Les entreprises peuvent d’ores et déjà s’inscrire aux 10 rencontres prévues dans les 8 départements d'Ile-de-France, directement via la plateforme Faites de l’international.

Consulter le programme et s’inscrire

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Hassan Chalada

Attaché de presse

Univers / Rubrique

Simplifiez-vous la douane avec les Carnets ATA !

Pour vos exportations temporaires de marchandises ou de matériel professionnel, pensez au Carnet ATA afin de simplifier vos formalités douanières et réduire vos coûts. Comment l'obtenir ? Quel est son coût ? Quels sont ses avantages ? On vous dit tout !

Le Carnet ATA est un document douanier qui permet d’exporter temporairement des marchandises ou du matériel professionnel.

« Si vous avez besoin d’emporter à l’étranger des échantillons pour votre prospection commerciale, du matériel professionnel pour l’organisation d’un événement sportif, culturel, le tournage d’un film…, ou des marchandises en vue d’exposer sur une foire ou un salon international, ayez recours aux Carnets ATA via la plateforme GEFI. » explique Luc Dardaud, responsable des Facilitations du Commerce Extérieur à la CCI Paris Ile-de-France.

Avantages du Carnet ATA

  • Ne payer ni taxes ni droits de douane sur les marchandises transportées.
  • Une procédure dématérialisée, simple, rapide et sûre.
  • Un document douanier accepté dans 77 pays.

« Le Carnet ATA remplace les déclarations douanières classiques à établir lors de chaque franchissement de frontière. Et permet donc un gain de temps et d’argent non négligeable ! » ajoute Luc Dardaud.

Florence Rivière, co-gérante de CinémaTrans témoigne. « Notre entreprise se charge du transport et des formalités douanières de tout le matériel nécessaire au tournage de films à l’étranger : décors, accessoires, équipements… Nous utilisons donc la plateforme GEFI pour nos Carnets ATA une cinquantaine de fois par an. C’est pratique et fiable. Et nous pouvons y accomplir nos formalités à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit sans nous déplacer. Un service bien utile lorsque l’on travaille dans l’urgence ! »

Caractéristiques du Carnet ATA

  • Son coût varie en fonction de la valeur des marchandises transportées et du nombre de destinations.
  • Sa durée de validité est de 12 mois.
  • Il permet de réaliser jusqu’à 8 déplacements à l’étranger.
  • En raison de la libre-circulation des marchandises au sein de l’Union européenne, le carnet ATA n'est pas requis dans les échanges intra-communautaires.

La plateforme GEFI est le point de passage unique pour obtenir vos Carnets ATA. Actuellement, la procédure est dématérialisée et permet d’obtenir un document papier en bout de chaine. D’ici à 2023, ce document final devrait également être numérique.

Pour accéder à la plateforme GEFI : Gestion Electronique des Formalités Internationales

Pour vos exportations temporaires de marchandises ou de matériel professionnel, pensez au Carnet ATA afin de simplifier vos formalités douanières et réduire vos coûts. Comment l'obtenir ? Quel est son coût ? Quels sont ses avantages ? On vous dit tout !
International Développement de l'entreprise International

Economie chinoise post-covid : LES GRANDES MUTATIONS

Coorganisé par le Comité d'Échanges Franco-Chinois de la CCI Paris Île-de-France et la China Europe International Business School, le « China France Investment Dialogue » rassemble chaque année plusieurs centaines de décideurs et acteurs économiques de premier plan.

Après la crise mondiale qui a bouleversé les échanges commerciaux et les déplacements, l’objectif de cette nouvelle édition est de dresser un état des lieux du marché chinois.

Cet évènement de référence est l’occasion d’aborder les thématiques qui sont au coeur des préoccupations des entreprises (intelligence artificielle en 2018, nouvelles tendances de consommation en Chine en 2019, énergies nouvelles en 2021…) avec des responsables politiques, des investisseurs et des chefs d'entreprises français et chinois.

Près de 400 participants sont attendus pour le grand retour de ce colloque en présentiel (simultanément à Paris et à Shanghai) et en ligne.

Des personnalités de renom ainsi que les représentants d’entreprises innovantes, au coeur des échanges franco-chinois (H&H Group, Valeo, Stellantis, CATL ……) seront invités à partager leurs analyses du marché chinois et leur vision des relations économiques bilatérales.

Après la crise mondiale qui a bouleversé les échanges commerciaux et les déplacements, l’objectif de cette nouvelle édition est de dresser un état des lieux du marché chinois.

Au plus fort de la pandémie, les nouvelles technologies se sont révélées porteuses de nombreuses solutions. Stimulées par des besoins de plus en plus urgents, les entreprises innovantes ont gagné du terrain, le recours aux nouvelles technologies s’accélère, l’intelligence artificielle prend son essor.

Le développement des Smart cities et des technologies vertes demeurent également des priorités en France comme en Chine.

Pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2060 et lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, la Chine doit innover, trouver des solutions rapides et durables et, dans cette optique renouer des partenariats. Forte de ses relations anciennes avec la Chine, la France dispose d’atouts solides pour y contribuer. Mais le contexte international a évolué et de nombreuses incertitudes continuent de poser sur la conjoncture économique.

A quoi s’attendent les chefs d’entreprises chinoises ? Comment les entreprises françaises peuvent-elles continuer à travailler avec la Chine ? Doivent-elles se repositionner ? Cette nouvelle édition du Forum analysera les blocages et les opportunités de la nouvelle ère qui s’ouvre.

 

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Marne-La-Vallée, La Défense et Saclay attirent particulièrement les investisseurs étrangers

Soumis par npagnoux le mar 05/07/2022 - 11:49

Enjeux Ile-de-France n°235

L’Ile-de-France regroupe 573 000 salariés dépendant d’un groupe étranger en 2018, ce qui constitue le tiers du total de ces emplois sur l’ensemble de la France métropolitaine. Un grand nombre de nationalités sont représentées parmi les investisseurs étrangers implantés dans la région. Toutefois, celle-ci est plus particulièrement attractive pour certains pays situés en dehors du continent européen, notamment les États-Unis. Du fait, notamment, des spécificités sectorielles franciliennes, l’implantation étrangère est plus forte dans le tertiaire que dans l’industrie. La proportion d’emplois dépendant d’un groupe étranger est particulièrement élevée dans les territoires de Marne-la-Vallée, de La Défense ou de Saclay, mais plus faible à Paris. Lors de la récession mondiale de 2008-2009, les emplois franciliens sous contrôle étranger se sont repliés de 7,9 % et, depuis, ne se sont pas redressés.

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L’implantation d’établissements dépendant de groupes étrangers peut en effet constituer un levier pour le développement économique. Elle est un signe d’attractivité pour un territoire en illustrant sa capacité à offrir à des grands groupes internationaux les conditions de réussite des projets et investissements.

L’Ile-de-France, principale région d’accueil des investissements internationaux en France

En 2018, 16 560 établissements franciliens employant un peu plus de 573 000 salariés dépendent d’un groupe étranger. Au sein de la France métropolitaine, l’Ile-de-France regroupe ainsi près d’un tiers des emplois dépendant de l’étranger.

L’Ile-de-France est la principale porte d’entrée dans l’hexagone des investisseurs américains

Plus encore qu’en province, les États-Unis sont le premier employeur étranger en Ile-de-France. En 2018, 153 200 emplois dépendent d’un groupe américain dans la région. L’Ile-de-France regroupe ainsi 4 emplois français sous contrôle américain sur 10. D’autres pays, comme le Royaume-Uni, et dans une moindre mesure le Japon, sont surreprésentés dans l’économie francilienne.

À l’inverse, le poids de l’Ile-de-France est moins important pour les emplois dépendants de pays de l’Union européenne : il se limite à 26 % pour l’emploi sous contrôle allemand ainsi que pour celui sous contrôle belge.

L’Ile-de-France est particulièrement attractive pour les multinationales étrangères du secteur des services

La région capitale est davantage attractive pour les investisseurs internationaux exerçant des activités de services : elle concentre notamment 74 % des emplois étrangers dans les activités immobilières : de même, la région regroupe 60 % des emplois sous contrôle étranger dans le secteur des activités financières et d’assurance. Dans le secteur de l’industrie, la région apparaît moins attractive pour les groupes étrangers : elle n’accueille notamment que 6 % des emplois étrangers dans la fabrication de matériels de transport alors que le quart des emplois français du même secteur y sont situés.

Certains territoires plus particulièrement attractifs pour les investisseurs étrangers

Le taux de dépendance à l’égard de l’étranger est assez faible à Paris comparativement à d’autres territoires : il s’élève à 12,7 % alors qu’il atteint 24,6 % dans la zone d’emploi de Paris Ouest La Défense et même 28,7 % dans celle de Marne-la-Vallée.

La crise financière de 2008 a durablement affecté l’emploi dans les groupes étrangers

Entre 2008 et 2018, les effectifs salariés des établissements sous contrôle étranger ont diminué de 8,2 % en Ile-de-France alors que ceux des entreprises françaises ont progressé de 6,8 %. Pour les multinationales étrangères, l’emploi salarié a principalement diminué entre 2008 et 2010, soit au cours de la période qui a suivi la crise financière mondiale de 2008. Dans certaines zones d’emploi, l’emploi dépendant de l’étranger a toutefois augmenté entre 2008 et 2018. C’est le cas par exemple de Saclay, d’Évry ou encore de Marne-la-Vallée.

Auteurs : Cécile le Fillâtre, Jean-Philippe Martin (Insee Ile-de-France),
Mickaël Le Priol (Crocis de la CCI de Paris Ile-de-France)

Juillet 2022

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