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Avenir du commerce avec le Royaume-Uni : le challenge d’un « New Deal » (2020 - ?)

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Et si le Brexit représentait, pour les PME françaises, une opportunité d’expérimenter le « Grand Export » ?

Les aléas politiques du divorce entre le Royaume-Uni (RU) et l’Union européenne (UE) ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel : ce pays représente un marché-clé pour la France et une cible majeure pour ses investissements, du fait de sa proximité, de sa solvabilité, des complémentarités étroites qui se sont établies dans plusieurs filières industrielles qui jouent un rôle de premier plan dans l’économie française (automobile, aéronautique, pharmacie, etc.), ainsi que des débouchés appréciables dont bénéficient sur place le secteur agro-alimentaire et celui des services.

Maintenant que le principe du Brexit a été acté, les entreprises qui commercent avec le RU vont devoir anticiper l’abandon des mécanismes simples qui s’appliquaient jusqu’à présent au sein du Marché intérieur, pour s’habituer progressivement à de nouvelles règles, qui seront fixées dans le cadre du futur accord de libre-échange (ALE) UE/RU. Se préparer à ces changements, dont l’ampleur ne peut pas être encore appréhendée avec précision, représente indéniablement une contrainte… mais c’est aussi un moyen de se familiariser avec des pratiques utilement transposables en direction d’autres marchés.

L’Île-de-France, principale région économique française, est tout à fait concernée par le Brexit, en termes d’échanges commerciaux comme en matière d’implantations locales et d’emplois afférents.

Présentation PowerPoint
Brigitte GOTTI
Membre élue de la CCI Paris Ile-de-France
A l’occasion du Brexit, l’Île-de-France a déployé des efforts particuliers et un argumentaire spécifique pour attirer, non sans un certain succès, des entreprises et des compétences étrangères sur son territoire. Cet investissement mérite d’être poursuivi car cela contribue à renforcer l’attractivité de la région dans un contexte de concurrence exacerbée.

Pour garantir la fluidité des échanges pendant la période de négociation, de nombreuses dispositions techniques et juridiques ont été arrêtées, tant par le RU que par l’UE et ses Etats membres. Mais ces aménagements n’ont qu’une valeur temporaire, en attendant que le futur ALE entre en vigueur. Or, en dépit des déclarations politiques du nouveau gouvernement Johnson, la période de transition (qui, officiellement, devrait s’achever le 31 décembre 2020) pourrait se prolonger bien au-delà de cette date car de nombreux aspects pratiques restent encore à régler. Il s’ensuit donc une nouvelle période d’incertitude, qu’il convient de mettre à profit.

En résumé :

Le fait que le Royaume-Uni sorte du Marché intérieur entraîne ipso facto un changement du cadre administratif et réglementaire des échanges entre ce pays et le reste de l’UE. Les PME auront, au cours de cette année 2020, à finaliser leurs préparatifs pour gérer au mieux cette transition. Une telle démarche peut d’ailleurs les aider à mieux aborder ensuite d’autres pays tiers. Cette prise de position vise à leur préciser sur quels points plus particuliers leur attention doit être concentrée pour éviter différends et déconvenues.

Rapporteure : Brigitte Gotti
Expert : Bernard Cottin

janvier 2020

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