Les doutes s'accumulent pour l'économie francilienne mais ne se généralisent pas
Ainsi, les commercialisations de bureaux dans la région ont très nettement décéléré au cours de l’été dernier. Ce ralentissement s’est ajouté aux autres doutes apparus en Ile-de-France au printemps. Le nombre de défaillances d’entreprises a ainsi augmenté pour le second trimestre consécutif (+ 6,0 % au troisième trimestre).
Par ailleurs, le volume des créations nettes d’emploi est moins important qu’en 2017 et n’est plus suffisant pour faire diminuer le taux de chômage francilien : à 8,0 %, celui-ci ne s’est réduit que de 0,1 point depuis le printemps 2017 et reste supérieur de 1,7 point à son niveau d’avant-crise.
Certaines tendances sont malgré tout restées positives : d’une part, le total des créations d’entreprises est toujours très élevé dans la région (+ 19,1 % sur un an) ; d’autre part, la fréquentation hôtelière francilienne est restée favorablement orientée, notamment grâce à la clientèle étrangère ; enfin, le taux de vacance des bureaux franciliens est au plus bas depuis 10 ans.
Auteur : Mickaël LE PRIOL