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Réouverture des commerces « non essentiels »

Enquête CCI Paris Ile-de-France

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Méthodologie

Enquête organisée par mail auprès des commerçants franciliens entre le 1er et le 4 juin 2021 par la CCI Paris Ile-de-France (300 réponses enregistrées). Seuls les commerces dits « non essentiels » ont été interrogés : habillement, chaussures, meubles, décoration, articles de sport, maroquinerie, articles de voyage.

85% des commerçants interrogés sont des indépendants et 75% des petites structures (moins de deux salariés).

Des difficultés évidentes

71% des commerçants interrogés ont perdu au moins 50% de leur CA lors du 3ème confinement et 21% ont même déclaré la perte totale de leur chiffre d’affaires.

Le déploiement du télétravail dans les entreprises a été un facteur important de perte d’activité, surtout pour les commerces situés dans les quartiers d’affaires, du fait de la baisse voire l’arrêt des flux de clients.

Pour faire face à ces difficultés, le PGE et le Fonds de Solidarité, qu’ils ont obtenu sans trop de problème, ont été massivement demandés par les commerçants (par respectivement 66% et 83% d’entre eux). Ils ont également eu recours au chômage partiel (84% d’entre eux), mais ont procédé à peu de licenciements (seulement 4%).

Les commerçants se sont adaptés

Pour ceux qui ont pu rester ouverts durant la période de confinement, les dispositifs de commande en ligne ou de click & collect se sont fortement développés. En effet, 35% des commerçants avaient déployé ces dispositifs avant crise ; ce taux est monté à 70% pendant la période de confinement, et perdure depuis la réouverture des commerces.

Néanmoins, seuls 20% des commerçants sont satisfaits des résultats issus de ces dispositifs, du fait principalement de l’absence de clients.

Une réouverture totale des commerces mais…

98% des commerces dits « non essentiels » ont rouvert dès le 19 mai, mais seulement 43% d’entre eux jugent satisfaisant le chiffre d’affaires réalisé depuis lors. La fréquentation encore insuffisante, ainsi que l’absence préjudiciable et prolongée des touristes étrangers, contribuent à ce constat.

L’accumulation des stocks depuis le début de la crise sanitaire (72% des commerçants déclarent des stocks élevés) ne se dément pas et accroit leurs difficultés.

Quel avenir pour les commerçants ?

Les soldes, décalées d’une semaine par le législateur et qui débuteront le 30 juin, ainsi que la tenue des promotions et ventes privées, devraient permettre aux commerçants dits « non essentiels » de réduire leurs stocks et retrouver une activité conséquente.

Toutefois, 52% d’entre eux restent pessimistes pour les mois à venir car, malgré le déploiement du vaccin, certains redoutent l’impact des variants sur l’activité. D’autres craignent que les aides mises en place par l’Etat prennent fin prochainement, et c’est « cela qui nous permettait de tenir jusque-là » confirme ce commerçant parisien de l’habillement. Enfin, le changement des habitudes de consommation est maintenant acté, ce qui ne plaide pas pour un retour en magasin des clients.

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