Tableau de Bord départemental du Val-d'Oise - 2022


3ème trimestre 2022
Un dynamisme encore faible dans le Val-d’Oise, en attente de projets innovants
Le Val-d’Oise est resté relativement dynamique au 3e trimestre 2022 ; en témoignent un taux de chômage en baisse, un niveau d’emploi salarié en hausse et un nombre de créations d’entreprises qui augmente.
Cependant, ces constats ne peuvent, ni ne doivent engager à trop d’optimisme : en effet, le tissu économique semble fragile, les défaillances d'entreprises en hausse en sont encore la preuve. Quant aux perspectives à court terme, elles ne sont pas davantage favorables : il en est ainsi de la construction et des locaux autorisés ou commencés ; de même, l’activité hôtelière ne reprend que très lentement depuis la pandémie. L’activité économique du département a probablement besoin de projets nouveaux et innovants pour soutenir son développement.
Mars 2023
2ème trimestre 2022
Les interrogations perdurent dans le Val-d’Oise
Les trimestres se suivent et se ressemblent dans le Val-d’Oise, du moins s’agissant des données économiques des deux premiers trimestres de 2022. Ainsi les interrogations et les incertitudes apparues début 2022 ont semblé perdurer au printemps dernier. Certes, certains indicateurs, tels l’emploi ou la construction de d’immobilier d’entreprise, sont « au vert » ; d’autres, en revanche, sont le reflet d’une situation fragile et contrastée : un taux de chômage qui ne réduit plus, un niveau de créations d’entreprises qui diminue, un « retour à la normale » de la fréquentation hôtelière encore incomplet et trop lent. Dans ce contexte, la vigilance est de mise et la mobilisation de tous nécessaire.
Novembre 2022
1er trimestre 2022
L’activité économique du Val-d’Oise interroge et s’interroge
Début 2022, le bilan économique dans le Val-d’Oise est resté assez contrasté et sujet à quelques interrogations, certains indicateurs pouvant être interprétés de différentes façons.
Il en est ainsi du niveau stable des créations d’entreprises « classiques » (+ 1,0 %) tandis que le nombre de micro-entrepreneurs s’est réduit de 15,6 % ; de même, le moindre recours à l’intérim est-il le signe d’une stabilisation de l’activité et de l’emploi (alors que le chômage baisse et l’emploi monte clairement) ou au contraire celui d’un ralentissement de certaines fonctions économiques ?
Lorsque les défaillances d’entreprises augmentent (+ 53,0 %), ne sont-ce pas la suppression des aides de ces deux dernières années et un apurement qui affecte plus particulièrement certaines entreprises fragiles ou récemment créées ? Et ce, alors que l’activité hôtelière comme la construction semblent être favorablement orientées.
Auteurs : Mickaël LEPRIOL, Pierre de RICAUD
Septembre 2022